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1. Montrer qu'il existe un unique réel a n strictement positif tel que f n (a n ) = 0 . 2. Montrer que (a n ) n∈N

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MPSI B 29 juin 2019

Énoncé

On dénit, pour tout entier n ≥ 1 , une fonction f n de R dans R en posant

∀x ∈ R , f n (x) = x n + x n−1 + · · · + x 2 + x − 1

1. Montrer qu'il existe un unique réel a n strictement positif tel que f n (a n ) = 0 . 2. Montrer que (a n ) n∈N

est monotone, en déduire sa convergence.

3. Montrer que a 2 ∈ ]0, 1[ . En déduire la convergence et la limite de (a n+1 n ) n∈ N

puis la limite l de (a n ) n∈ N

.

On pourra montrer que a n = 1 2 (1 + a n+1 n ) .

4. Préciser, suivant x ∈]0, 1[ et x 6= 1 2 , la limite de (f n (x)) n∈ N

. En déduire directement, sans utiliser 2 la convergence et la limite l de (a n ) n∈ N

.

Pour tout ε > 0 , on pourra considérer les suites f n ( 1 2 − ε)

n∈ N

et f n ( 1 2 + ε)

n∈ N

. 5. Trouver un équivalent simple à la suite (a n − l) n∈ N

.

On pourra étudier d'abord la limite de ((2a n ) n+1 ) n∈N

.

Corrigé

1. Il est clair par dénition que f n est strictement croissante dans [0, +∞[ . Comme de plus f n (0) = −1 et f n (1) = n − 1 , le théorème de la valeur intermédiaire entraîne l'existence et l'unicité de a n tel que f(a n ) = 0 . On peut préciser a 1 = 1 et a n ∈ ]0, 1[

pour n > 0 .

2. On remarque que f n+1 (x) = f n (x) + x n+1 pour tout réel x . En particulier f n+1 (a n ) = a n+1 n > 0

Ce qui, avec la stricte croissance de f et le théorème de la valeur intermédiaire entraîne a n+1 < a n . La suite (a n ) n∈N

est décroissante et minorée par 0. Elle converge vers un élément de [0, a 2 ] .

3. On a déja démontré en 1. que a 2 ∈ ]0, 1[ . À cause de la décroissance, on en déduit 0 < a n < a 2 ⇒ 0 < a n+1 n < a n+1 2 .

Ceci entraîne, par le théorème d'encadrement, la convergence de (a n+1 n ) n∈N

vers 0.

En utilisant l'expression de la somme des termes d'une suite géométrique, il vient f n (a n ) = 1 − a n+1 n

1 − a n

− 2 = 0 ⇒ 1 − a n+1 n = 2 − 2a n ⇒ a n = 1

2 (1 + a n+1 n ).

On en déduit la convergence de (a n ) n∈N

vers 1 2 . 4. Comme

f n (x) = 1 − x n+1 1 − x − 2 Lorsque 0 < x < 1 , (f n (x)) n∈ N

converge vers

1

1 − x − 2 = 2x − 1 1 − x

 

 

> 0 si x > 1 2

< 0 si x < 1 2 .

Considérons un ε quelconque dans

0, 1 2 tel que 1

2 + ε ∈ 1

2 , 1

et 1

2 − ε ∈

0, 1 2

.

Comme (f n ( 1 2 +ε)) n∈N

converge vers un nombre strictement positif et (f n ( 1 2 −ε)) n∈N

vers un nombre strictement négatif, il existe un entier n 0 tel que,

∀n > n 0 : f n ( 1

2 − ε) < 0 < f n ( 1

2 + ε) ⇒ ∀n > n 0 : 1

2 − ε < a n < 1 2 + ε

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

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Rémy Nicolai Aseq2

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MPSI B 29 juin 2019

Ce qui est exactement la dénition de la convergence vers 1 2 . 5. On a déjà remarqué que

2a n − 1 = a n+1 n Utilisons l'indication de l'énoncé :

(2a n ) n+1 = e (n+1) ln(2a

n

)

avec

(n + 1) ln(2a n ) ∼ (n + 1)(2a n − 1) ∼ (n + 1)a n+1 n De plus,

0 < (n + 1)a n+1 n < (n + 1)a n+1 2

avec a 2 < 1 assure que (n + 1)a n+1 n → 0 et donc que (2a n ) n+1 → 1 . On en déduit a n+1 n2

n+1

1 et nalement, comme a n − 1 2 = 1 2 a n+1 n :

a n − 1 2 ∼ 1

2 n+2 .

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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