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F ICHE : F ONCTIONS D ’ UNE VARIABLE RÉELLE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lycée Blaise Pascal TSI 1 année

F ICHE : F ONCTIONS D ’ UNE VARIABLE RÉELLE

Dans toute la fichef etgsont des fonctions définies sur un intervalleInon trivial deR 8techniques de calcul de limites

• Par factorisation par les termes dominants

• Par multiplication par la quantité conjuguée

• Par usage des limites usuelles ou des croissances comparées.

• En utilisant les équivalents.

• Par application du théorème des gendarmes.

• En reconnaissant le taux d’accroissement d’une fonction dérivable.

• Par changement de variable.

• Par simplification.

Théorème d’opérations sur les limites

Soientf etgdeux fonctions définies au voisinage dea. On suppose quef(x)etg(x)tendent respectivement verslet llorsquextend versa. Alors :

• On a :

¯¯f(x)¯

¯−−−−→ x→a |l|

• Siλetµsont deux réels :

λf(x)+µg(x)−−−−→ x→a λl+µl

• On a :

f(x)g(x)−−−−→ x→a l l

• Sil6=0,1/f est définie au voisinage deaet : 1 f(x)−−−−→

x→a 1 l

• Plus généralement, sil6=0,f/gest définie au voisinage deaet : f(x)

g(x)−−−−→ x→a

l l

Théorème des gendarmes

Soientα,f,βtrois fonctions définies sur un voisinageVdea∈Retl∈R. On suppose que : H1 ∀x∈V, α(x)Éf(x)Éβ(x)

H2 α(x)−−−−→

x→a letβ(x)−−−−→ x→a l

alors la fonctionf admet une limite au pointaetf(x)−−−−→ x→a l.

Ce théorème se généralise aux limites infinies : par exemple, si au voisinage dea∈¯I, on a :

H1 f(x)Êα(x). H2 α(x)−−−−→

x→a +∞

alorsf(x)−−−−→ x→a +∞

Théorème de la limite monotone Soient(a,b)∈R2etI=]a,b[.

Sif: ]a,b[→Rest une fonctioncroissantealors il y a deux possibilités :

1. f est majorée et alorsf admet une limite finie lorsquextend versb. On a alorslim b f=sup

I f. 2. f n’est pas majorée et alorsf(x)−−−−→

x→b +∞.

Fonction négligeable devant une autre

Définition :Soientf etgdeux fonctions définies au voisinage dea∈R. On dit quef(x)estnégligeabledevantg(x) au voisinage dealorsqu’il existe une fonctionεdéfinie sur un voisinage deatelle que :

f(x)=ε(x)g(x)au voisinage dea et ε(x)−−−−→ x→a 0 On note alors :f(x)= o

x→a

¡g(x)¢

Proposition :Soitf etgdeux fonctions définies au voisinage dea∈R. Signe s’annule pas au voisinage dea, alors : f(x)= o

x→a

¡g(x)¢

⇐⇒ f(x) g(x)−−−−→

x→a 0

Croissances comparées Soientα,βetγdesréels strictement positifs.

• En+∞:

(lnx)γ= o x→+∞

¡xα¢ et xα= o x→+∞

³ eβx´

• En0:

|lnx|γ= o x→0

µ1 xα

et eβx= o x→−∞

µ 1 xα

(2)

Fonctions équivalentes au voisinage d’un point

Définition :Soient f etg deux fonctions définies au voisinage dea∈R. On dit que f(x)est équivalent àg(x)au voisinage dealorsqu’il existe une fonctionαdéfinie sur un voisinage deatelle que :

f(x)=α(x)g(x)au voisinage dea et α(x)−−−−→ x→a 1 On note alors :f(x) ∼

x→ag(x)

Proposition :Soitf etg deux fonctions définies au voisinage dea∈R. Signe s’annule pas au voisinage dea, alors : f(x) ∼

x→ag(x) ⇐⇒ f(x) g(x)−−−−→

x→a 1

Opérations sur les équivalents

On peut effectuer des :

• produits d’équivalents

• quotients d’équivalents.

• puissances d’équivalents.

Par contre, il ne faut pas :

• Sommer des équivalents.

• Composer des équivalents. En particulier, il ne faut par :

• Prendre des logarithmes d’équivalents.

• Prendre des exponentielles d’équivalents.

Équivalents usuels Soitf une fonction définie au voisinage dea∈Rtelle que

f(x)−−−−→ x→a 0

alors :

ln¡ 1+f(x)¢

x→af(x) ef(x)−1 ∼ x→af(x) sinf(x) ∼

x→af(x) tanf(x) ∼

x→af(x) shf(x) ∼

x→af(x) tanhf(x) ∼ x→af(x) arcsinf(x) ∼

x→af(x) arctanf(x) ∼

x→af(x) argshf(x) ∼

x→af(x) argthf(x) ∼ x→af(x)

cosf(x)−1 ∼ x→af(x)2

2 chf(x)−1 ∼

x→a f(x)2

2 arccosf(x)−π

2 ∼

x→a−f(x)

¡1+f(x)¢α−1 ∼

x→aαf(x) (α∈R)

Propriétés importantes des équivalents Sif(x) ∼

x→ag(x)alors :

• il existe un voisinage deasur lequelf etgsont de même signe.

• sig(x)−−−−→

x→a lalorsf(x)−−−−→ x→a l.

Définition de la continuité

• On dit quef estcontinue ena∈Isi et seulement si f(x)−−−−→

x→a l∈R et l=f(a)

• On dit qu’une fonction f estcontinue sur un intervalleIsi et seulement si la fonctionf est continue en chaque point deI.

Théorème d’opérations sur les fonctions continues

• Sif est continue surIalors¯¯f¯

¯est continue surI.

• Une combinaison linéaire de fonctions continues surIest continue surI.

• Le produit de deux fonctions continues surIest continue surI.

• Le quotient de deux fonctions continues surIest (s’il est défini) continue surI.

• La composée de deux fonctions continues est continue.

Théorème des valeurs intermédiaires

SoientIunintervalledeRetf: I→R. Soit(a,b)∈I2tel quea<b. On suppose que : H1 f est continue sur[a,b].

H2 f(a)É0etf(b)Ê0.

Alors il existec∈[a,b]tel que f(c)=0 .

Continue implique bornée Une fonction réelle continue sur un segment est bornée et atteind ses bornes

Théorème de la bijection

Soit une applicationf: I→R. On noteJ=f(I). On suppose que la fonctionf est H1 continue surI.

H2 strictement monotone surI.

alors la fonction f réalise une bijection de l’intervalleIsur l’intervalleJet sa bijection réciproquef−1est une fonction continueet strictement monotone surJde même sens quef.

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