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Evaluation au MEB de l'adaptation marginale de deux nouveaux matériaux d'obturation "bulk" (couche unique) pour des cavités classe II avant et après charge thermomécanique

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Academic year: 2022

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Thesis

Reference

Evaluation au MEB de l'adaptation marginale de deux nouveaux matériaux d'obturation "bulk" (couche unique) pour des cavités classe

II avant et après charge thermomécanique

MECHKOUR, Lalla Amina

Abstract

Objectif : Le but de cette étude in vitro est d'évaluer l'adaptation marginale avant et après charge thermomécanique de deux matériaux d'obturation, Activa BioActive Restorative et Admira Fusion x-tra destinés à simplifier la technique restauratrice en les appliquant en une seule couche dans les cavités de classe II profondes. Matériel et méthodes : 48 molaires humaines extraites ont été divisées en groupes de taille d'échantillonnage égale soumis aux produits Activa BioActive Restorative, Adhese Universal, Futurabond U, et Admira Fusion x-tra. Avant analyses au MEB, des répliques en résine époxie ont été fabriquées puis enrobées. Résultats : Admira Fusion x-tra montre de meilleurs résultats quant à l'adaptation marginale avant et après la charge thermomécanique par rapport aux groupes réalisés avec Activa BioActive. La différence entre les groupes est significative. Conclusion : Activa BioActive Restorative montre une faible adaptation marginale, couplée à trop d'étapes pour l'adhésion. Admira Fusion x-tra montre un gain de temps avec un bon résultat marginal.

MECHKOUR, Lalla Amina. Evaluation au MEB de l'adaptation marginale de deux nouveaux matériaux d'obturation "bulk" (couche unique) pour des cavités classe II avant et après charge thermomécanique. Thèse de doctorat : Univ. Genève, 2020, no.

Méd. dent. 776

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:139002 URN : urn:nbn:ch:unige-1390022

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:139002

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Clinique universitaire de médecine dentaire Division de cariologie et d’endodontie

Thèse préparée sous la direction du Professeur Ivo KREJCI et PD Tissiana BORTOLOTTO

Evaluation au MEB de l'adaptation marginale de deux nouveaux matériaux d'obturation "bulk" (couche unique) pour des cavités

classe II avant et après charge thermomécanique

Thèse

présentée à la Faculté de Médecine de l'Université de Genève

pour obtenir le grade de Docteur en médecine dentaire par

Lalla Amina MECHKOUR

Genève (Suisse)

Thèse n° 776

Genève, le 25 mai 2020

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TABLE DES MATIÈRES

Remerciements 3

Résumé / Abstract 4

Introduction 6

Matériel et Méthodes 15

Résultats 18

Discussion 21

Conclusion 24

Références 25

Annexes 32

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Remerciements

Je tiens à remercier les personnes suivantes :

Le Professeur Ivo Krejci, codirecteur de ma thèse, pour m'avoir fait l'honneur de superviser ce travail, pour m’avoir guidée et encouragée tout au long de cette recherche, pour sa grande disponibilité, pour son aide précieuse et son soutien.

La Doctoresse Tissiana Bortolotto, privat-docent et codirectrice de ma thèse, pour ses conseils précieux et pour son aide tout au long de ce travail.

Madame Nadège Négrin pour la relecture du texte. Je suis profondément reconnaissante pour son aide infinie et sa disponibilité.

Madame Isaline Rossier et Madame Luciana Nunes pour leur travail de préparation et d’observation des échantillons au microscope, pour leur gentillesse et leur professionnalisme.

Mes parents et mon frère qui m’ont soutenue et encouragée à chaque étape importante de ma vie, tout au long de mes études et du travail de ma thèse.

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RÉSUMÉ / ABSTRACT

Le but de cette étude était d’évaluer l’adaptation marginale in vitro de deux nouveaux matériaux de restauration « bulk », Activa BioActive Restorative et Admira Fusion x-tra, appliqués de trois manières différentes chacun, avant et après la charge thermomécanique.

Dans le groupe a, Activa BioActive Restorative a été appliqué selon les instructions du fabricant. Dans le groupe b, Activa BioActive Restorative a été utilisé après l’application de l’acide phosphorique sur l’émail et sur la dentine. Dans le groupe c, Activa BioActive Restorative a été appliqué au même titre que l’automordançant Adhese Universal (Vivadent).

Dans le groupe d, Admira Fusion x-tra a été appliqué en plus du système adhésif automordançant Futurabond U (VoCo) selon les instructions du fabricant. Dans le groupe e, Admira Fusion x-tra a été appliqué après l’application d’acide phosphorique sur l’émail et sur la dentine, puis du Futurabond U. Dans le groupe f, l’acide phosphorique a d’abord été appliqué uniquement sur l’émail, suivi du Futurabond U et enfin Admira Fusion x-tra a été utilisé.

Après préparation, finition, et polissage de toutes les restaurations, mais également avant la charge thermomécanique prévue (exprimée en moyenne (SD) de pourcentage de marges continues (CM)), une analyse marginale quantitative initiale a été effectuée à l’aide du microscope électronique à balayage (MEB).

Des différences significatives ont été détectées entre les groupes (p = 0.004), dont le groupe e présentant les plus hauts scores de pourcentage de marges continues.

Après cette charge, l’analyse quantitative terminale de l’adaptation marginale a été effectuée à l’aide du MEB. Il en est ressorti que les restaurations avec Admira Fusion x-tra montrent une meilleure adaptation marginale que celles des groupes avec Activa BioActive Restorative. L’adaptation marginale la plus basse a été particulièrement observée sur le segment marginal CD des groupes a et b.

Admira Fusion x-tra a montré des résultats significativement meilleurs en comparaison de ceux de Activa BioActive Restorative, cependant, sans aucune différence significative pour la

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longueur marginale totale (TML) entre les trois groupes d’application, que ce soit avant ou après charge thermomécanique. Le meilleur résultat a été observé dans le groupe d au niveau de la marge cervicale dans la dentine (CD).

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INTRODUCTION

Dans le domaine de la médecine dentaire restauratrice, les praticiens ont toujours été à la recherche de nouvelles méthodes permettant de diminuer le temps nécessaire à la réalisation des restaurations (Maas & al. 2017). Le problème étant de trouver un matériel combinant facilité et rapidité d’utilisation, avec des propriétés mécaniques et esthétiques suffisantes (Vianna-de-Pinho & al. 2017). De nos jours, le meilleur matériel respectant ces exigences pour les restaurations directes reste la résine composite (Kupietzky & al. 2019).

Les matériaux photopolymérisables sont principalement utilisés pour les restaurations de cavités antérieures et postérieures. Cependant, les contraintes dues à la nécessité d’appliquer les composites photopolymérisables par la technique de stratification sont importantes. Afin de limiter le stress de contraction au niveau des marges des restaurations, et afin de garantir une bonne conversion du matériel dans sa profondeur, l’épaisseur des couches est généralement limitée à 2 mm, requérant l’application de plusieurs couches dans les cavités profondes, ce qui demande du temps (Torres & al. 2014). Les composites appelés “bulk” peuvent être appliqués avec une épaisseur de couche mesurant jusqu’à 5 mm ; cependant, même avec cette épaisseur de matériel, deux couches sont nécessaires dans les cavités classe II profondes (Fronza & al. 2018).

Les composites ne nécessitent pas la taille d’une cavité rétentive comme les amalgames de l’époque, mais ils sont dépendants de l’application d’un système adhésif, plus ou moins complexe dans la technique de son application, afin d’assurer un collage avec le fond et les parois des cavités (Veneziani, 2017). Ces systèmes adhésifs sont complexes, car dépendants de différents composants avec un temps d’application à respecter et des étapes à polymériser afin de permettre un collage dans les règles de l’art (Jacker-Guhr & al. 2019).

Ces étapes, si mal réalisées, mènent à une adhésion médiocre partielle ou totale qui résulte en une obturation mal adaptée et non étanche, qui sera réinfiltrée par de la carie ou par des pigments alimentaires, ou qui se décollera (Pinna & al. 2017). Il est également nécessaire d’isoler la dent à restaurer à l’aide d’une digue afin que l’humidité, naturellement présente en

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bouche due à la salive et à la condensation d’humidité provenant de la respiration, n’altère pas la qualité de l’adhésion - puisque certaines étapes sont hydrophobes et nécessitent donc un milieu complètement sec afin d’être réalisées dans des conditions optimales (Varughese

& al. 2016).

Les composites nécessitent également une préparation spécifique des marges de leur cavité. Il faut avant tout biseauter les bords d’émail afin d’augmenter la surface de collage sur celle-ci et afin de respecter au mieux la micromorphologie des prismes d’émail pour que la marge soit étanche (Wang & al. 2018). Le biseau d’émail peut également améliorer l’aspect esthétique en cachant mieux la transition entre la restauration et la dent par rapport à un angle vif (Coelho-De-Souza & al. 2012).

Plusieurs études ont soulevé la problématique des effets secondaires résultant de divers composés relargués par les composites, comme les dérivés de Bisphénol A, de HEMA, et de TEG-DMA. Ceux-ci peuvent induire des perturbations endocriniennes et des interactions avec des cellules du corps (CADTH Report. 2011-2018).

La profession est depuis longtemps à la recherche d’un matériau d’obturation qui pourrait compléter ou même remplacer les composites. Un tel matériau a été défini en tant que substitut à l’amalgame, parce qu’il devrait être aussi facile à manipuler et à appliquer, comme les anciennes restaurations en amalgame (Lutz & Krejci, 1999). De plus, il devrait avoir une résistance et une longévité similaires aux amalgames pour permettre l’utilisation d’un tel matériau présentant les mêmes indications que celles des obturations en amalgame (Lutz & Krejci, 1999).

D’autres matériaux, comme le verre ionomère, peuvent être appliqués en une seule couche.

Leur mise en place est donc rapide et simple. Malheureusement, leurs propriétés mécaniques, et leur résistance à l’usure et esthétique sont limitées, raisons pour lesquelles ils ne sont pas considérés comme matériaux d’obturation définitifs (Kupietzky & al. 2019). En effet, les composites ont des propriétés mécaniques très proches de celles des dents

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naturelles. De ce fait, les verres ionomères ne se comportent pas aussi bien sous application de forces masticatoires. Ces restaurations ont tendance soit à se fracturer, soit à s’user. Les verres ionomères sont aussi poreux et hydrophiles, ils ont donc un résultat esthétique médiocre, car les diverses colorations alimentaires vont se fixer plus facilement sur leur surface et pénétrer à l’intérieur du matériau. Enfin, une anatomie correcte des restaurations en verres ionomères est difficilement recréée, car leur consistance liquide ne permet pas au praticien de sculpter leur surface comme il le ferait avec un composite (Kemoli, 2014).

L’idéal serait un matériel combinant les propriétés mécaniques et esthétiques des composites avec la rapidité et la facilité d’utilisation des verres ionomères.

Deux nouveaux produits sur le marché sont estimés par les fabricants comme proches de l’idéal, mais seules peu de données sont disponibles pour prouver ces déclarations. Activa BioActive Restorative est un de ces nouveaux matériaux. Conformément aux indications du fabricant, il combine les propriétés des verres ionomères et des résines composites, ce qui fait de lui une sorte de compomère. D’après la description du produit, il s’agit d’“une résine composite ionique” qui libère davantage de fluorides et qui est plus bioactive que les verres ionomères. Il est prétendument la première restauration avec matrice en résine bioactive, un élément de résine qui absorbe les chocs et les particules de verres ionomères réactives qui imitent les propriétés physiques et chimiques des dents naturelles. Le matériel promet la bonne intégrité de l’adaptation marginale des composites et une action bioactive en commun avec une application “bulk” du verre ionomère. Comme avantage supplémentaire, il ne contient pas de dérivés de Bisphénol A. Grâce à sa fluidité, il permet une application facile à l’intégralité de la cavité en une couche, mais il ne peut pas être sculpté comme un composite classique. Activa Bioactive Restorative a une activité bioactive importante, car ce produit libère et absorbe du calcium, du phosphate, et du fluor en continu. Il stimule également la formation d’apatite minérale, ce qui devrait résulter, selon le fabricant, en une sorte de scellement naturel de la restauration à la dent et une protection contre les caries secondaires.

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“Activa BioActive Restorative a montré moins de microfissures en comparaison au composite nanohybride. Cela peut être attribué à des composés de résine ionique qui contiennent des groupes d’acides phosphate avec des propriétés antimicrobiennes qui améliorent l’intéraction entre la résine et la charge de verre, et améliorent l’intéraction avec la structure dentaire. Les ions hydrogène se détachent des groupes phosphate par ionisation qui dépendent de l’eau, et sont remplacés par du calcium dans la structure dentaire. Cette interaction ionique lie la résine aux minéraux de la dent, formant un complexe résine- hydroxyapatite fort et un scellement positif contre les microfissures.” (Kaushik & Yadav, 2017).

Cet échange d’ions calcium permis par Activa BioActive Restorative mène à une stabilisation de l’équilibre minéralisation-déminéralisation et du pH buccal qui aboutit à la non-formation de la carie dentaire puisque la structure chimique du tissu dentaire est préservée.

Selon une étude (Bansal & al. 2016), Activa BioActive Restorative a suffisamment de force de maintien pour une restauration supportant une charge. Il est comparable aux composites de type flow.

De plus, Activa BioActive Restorative est capable de relâcher significativement du fluor, ainsi que de se charger de fluor intraoral à partir d’une source de fluor, telle que dentifrice ou bain- de-bouche (May & Donly, 2017). Cette capacité pourrait mener à la diminution des caries secondaires au niveau des marges des obturations, ainsi qu’à l’incidence des caries interproximales, ou contribuer à la reminéralisation des lésions initiales adjacentes. De ce fait, Activa BioActive Restorative pourrait servir de réservoir de fluor intraoral, et ainsi contribuer à la diminution du risque carieux. Toujours selon cette étude, si celui-ci est effectivement bioactif, il devrait théoriquement être capable de mener à un équilibre en fluor sans intervention de traitement.

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L’étude de Omidi & al. 2018 a révélé que les microfissures avec Activa BioActive Restorative avec ou sans mordançage et bonding sont comparables à celles des composites, alors que le taux le plus élevé de microfissures concerne le Fuji II LC.

Selon l’étude de Kaushik & Yadav, 2017, Activa BioActive Restorative associé à Tetric N Bond montre le moins de microfissures en comparaison à un composite nanohybride.

En ce qui concerne les groupes test d’Activa BioActive Restorative, dans le groupe a, le matériel utilisé selon les instructions du fabricant est employé seul. Pour le groupe b, le mordançage au etch de l’émail et de la dentine a été testé afin d’évaluer si une amélioration était à envisager. Enfin, dans le groupe c, le produit a été testé en combinaison d’un adhésif universel monocomposant automordançant uniquement, toujours dans l’optique de juger d’une éventuelle amélioration d’adhésion marginale.

Admira Fusion x-tra est un autre nouveau matériau développé pour substituer l’amalgame.

Ce produit combine les propriétés des composites et des céramiques. D’après le fabricant, il s’agit d’une formulation sur la base d’un ormocère nanohybride photopolymérisable et radio- opaque. Admira Fusion x-tra a une profondeur de photopolymérisation augmentée alors qu’il a un stress de contraction réduit afin de permettre une épaisseur maximale de 4 à 5 mm par couche photopolymérisable.

Le dioxyde de silicium (SiO2) forme la base chimique de l’Admira Fusion x-tra, que ce soit pour les fillers (nanofillers et verres céramiques) ou la matrice résineuse. L’objectif de ce produit est de renoncer complètement aux monomères classiques. Il ne contient pas de BisGMA, TEGDMA ou HEMA. Le fabricant en prône ses bénéfices : haut niveau de biocompatibilité, et potentiel allergique minimisé. Ce produit a une très faible contraction de polymérisation (1.25 % par volume), et un stress de contraction très bas (3.87 MPa). Admira Fusion x-tra ne contient plus de monomères classiques (car couplés à la silice) dans sa

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matrice qui a une charge inorganique de 84 % en poids. Tout cela est supposé mener à une bonne intégrité marginale stable. Admira Fusion x-tra dispose d’une dureté de surface très élevée qui offre une très bonne résistance aux forces masticatoires. Il offre également une stabilité importante de la teinte de l’obturation résultant sur une restauration très esthétique sur le long terme.

L’ormocère est l’acronyme de la technologie de la céramique organiquement modifiée (organically modified ceramic technology). Il a été créé pour remédier aux problèmes de contraction de polymérisation des composites conventionnels. Il est constitué de copolymères inorganiques-organiques en plus de particules filler silanisées inorganiques, ainsi que d’une matrice en polymères photopolymérisables qui consiste en polysiloxane de céramique, ce qui lui offre une contraction de polymérisation plus faible que pour la matrice organique de monomère diméthacrylate des composites. Il faut préciser que le polysiloxane est une molécule plus longue que le Bis-GMA, ce qui peut expliquer cette basse contraction (Kaira & al. 2012).

Dans un case report (Manhart, 2016), il ressort que l’Admira Fusion x-tra constitue une obturation postérieure acceptable avec une forme de dent avec surface occlusale anatomiquement fonctionnelle, des contacts proximaux physiologiques et un aspect de la reconstitution esthétique acceptable. Il reste donc une bonne alternative au composite.

Ce matériau a surpris dans l’étude de Llena & al. (2017), car il a montré une haute susceptibilité à la coloration. En effet, l’auteur pense qu’il existe une mauvaise intégration entre les particules prépolymérisées et celles de siloxane autour de la résine. Selon lui, ce type de structure se colore plus facilement si son interface n’est pas correctement silanisée et intégrée dans la matrice résineuse, ce qui conduit à une infiltration d’eau et d’agents colorants. Il y est également démontré que l’éthanol a une capacité à dissoudre les

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monomères des différentes résines, ce qui explique la décoloration importante que subit l’Admira Fusion lorsqu’il est en présence de vin rouge.

Le groupe d correspond à l’utilisation d’Admira Fusion x-tra comme recommandée par le fabricant soit en combinaison avec un automordançant monocomposant, le Futurabond U.

Le groupe e est associé au mordançage au etch de l’émail et de la dentine comme pour le groupe b. Enfin, le groupe f teste une combinaison différente de mordançage où seul l’émail est etché.

Cependant, dans d’autres études comme celle de Ceci & al. (2017), celle de Beltrami & al.

(2018), ou encore celle de Mailart & al. (2018), les ormocères tels que Admira Fusion x-tra ont donné de meilleurs résultats que certains composites, et montrent des résultats satisfaisants à la coloration induite par des boissons telles que le vin rouge, le café ou le cola. L’argument est que, contenant peu de matrice organique, la capacité d’absorption de l’eau de Admira est plus faible. Il est cependant important de repolir la surface afin que celle- ci soit plus lisse, et que sa coloration soit plus difficile.

Selon l’étude de O’Neill & al. (2018), la surface d’une obturation avec Admira Fusion x-tra, après un brossage mécanique de 15’000 cycles, est rugueuse et peu brillante, ce qui la rend plus encline à fixer différents colorants, et donc perdre de son aspect esthétique. Ceci est dû au fait de la présence de particules de formes irrégulières dans la matrice de Admira Fusion x-tra. En effet, lorsque les particules sont rondes et régulières, la résine matricielle adhère mieux à celles-ci après abrasion, ce qui donne une surface lisse et brillante. Alors que lorsque, comme dans Admira, les particules sont de différentes formes (rondes d’une part et irrégulières de l’autre), la résine se décolle entre les particules les plus larges, ce qui donne une surface rugueuse après polissage ou brossage. Enfin, une surface rugueuse amènera des problèmes d’esthétique et d’adhésion bactérienne, qui mèneront à des problèmes parodontologiques ou des apparitions de caries.

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Selon l’étude de Politi & al. (2018), les dents restaurées avec Admira Fusion x-tra affichent un score de taux de microfissures significativement plus bas que les dents restaurées avec Tetric EvoCeram et avec Tetric EvoCeram Bulk Fill.

Selon l’étude de Yarmohamadi & al. (2018), la déflection cuspidienne la plus élevée a été observée dans le groupe de Filtek P60 alors que la plus basse était dans celui de Admira Fusion x-tra. Ce qui ferait de Admira Fusion x-tra un matériau esthétique convenable pour les cavités postérieures de grandes tailles, cela bien que le taux de microfissures n’était pas significativement différent.

Admira Fusion serait moins cytotoxique pour la souris et les fibroblastes gingivaux humains que Filtek Supreme XTE, selon l’étude de Schubert & al. (2019). Ce produit réunit la majorité des qualités demandées au composite (une adaptation des marges avec une faible contraction de polymérisation, une dureté de surface élevée, une esthétique correcte des obturations postérieures) avec une facilité de manipulation, car l’application du “bulk” est moins chronophage.

La meilleure méthode pour tester des matériaux d’obturation est une étude clinique rétrospective à long terme (Heintze & Rousson, 2012). Pour être pertinente, une telle étude doit être bien standardisée et menée sur cinq ans au minimum avec un nombre de patients important (Hickel & al. 2007) (Schwendicke & Opdam, 2018). C’est pourquoi les résultats d’une telle étude ne sont disponibles qu’après de nombreuses années, raison pour laquelle nous avons opté pour une étude in vitro. En effet, cette méthode permet de gagner du temps puisque nous nous contentons de sélectionner des dents de sagesse extraites, que nous manipulons en laboratoire. Nous nous épargnons donc la recherche et le suivi de patients.

Elle nous fait également gagner du temps, puisque la machine à fatigue mime la mastication humaine : nous pouvons la régler afin qu’elle nous donne une simulation correspondant aux contraintes masticatoires appliquées sur plusieurs années. Notre étude in vitro nous offre

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donc une rapidité très importante quant aux diverses manipulations et aux analyses de résultats, tout en gardant une situation clinique proche de la réalité à laquelle nous nous attendons (Heintze, 2013).

Le but de cette étude était de tester les deux nouveaux matériaux décrits ci-dessus, destinés à simplifier la technique restaurative en les appliquant et en les polymérisant en “bulk” (donc en une seule couche) dans une large cavité classe II (Figure 1 et Image 1), et évaluer ainsi leur adaptation marginale avant et après charge thermomécanique stimulée. L’hypothèse nulle était qu’il n’y aura pas de différences significatives entre les groupes en ce qui concerne le pourcentage de marges continues, que ce soit avant ou après la charge thermomécanique.

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MATÉRIEL ET METHODES

Le protocole de recherche de cette étude a été préparé en accord avec les réglementations quant aux collections anonymes d’échantillons biologiques approuvées par le comité d’éthique du Canton de Genève, Suisse (Human Research Act, article 2, alinea 2), qui stipule que cette recherche n’a pas besoin d’être soumise à un accord du comité d’éthique local. Pour cette étude, quarante-huit molaires humaines anonymes extraites ont été collectées et assignées au hasard dans six différents groupes (Tableau 1) de taille d’échantillonnage égale (n = 8). Elles ont été immédiatement entreposées après extraction, et réfrigérées dans une solution au thymol à 0.1 % jusqu’au début des expériences.

Pour chaque dent, une cavité classique classe II a été préparée. Les dimensions étaient 4 mm de largeur pour le box proximal avec une marge cervicale de 1 mm sous la jonction émail-dentine, et 3 mm de large pour la partie occlusale de la cavité. Aucun biseau n’a été préparé (Figure 1 et Image 1).

Après restauration, les groupes a, b, et c ont été placés dans l’eau pendant sept jours afin de garantir l’achèvement de la polymérisation et l’absorption d’eau des matériaux.

Dans le groupe a, Activa BioActive Restorative (Batch N° 140120, Pulpdent Corp., Watertown, MA, USA) a été appliqué en “bulk” sans aucun prétraitement adhésif de la cavité, et photopolymérisé pendant 20 s en utilisant une lampe photopolymérisante LED (1500 mW/cm2, Kerr DEMI Plus, Kerr Corporation Middleton, MI, USA) et une matrice transparente Hawe Blue Striproll 8 mm/0.05 mm (Batch N° 3172072, Kerr, Bioggio, Switzerland). Dans le groupe b, l’émail a été mordancé pendant 10 s et la dentine pendant 5 s avec de l’UltraEtch Acide Phosphorique à 35 % (Batch N° B9DLC, Ultradent, Cologne, Germany) avant l’application de l’Activa BioActive Restorative. Dans le groupe c, Adhese Universal (Batch N°

T02457, Vivadent, Schaan, Liechtenstein) a d’abord été appliqué, conformément aux instructions du fabricant, suivi de l’application de Activa BioActive Restorative. Dans le groupe d, Futurabond U, un système automordançant, a été appliqué sans application

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préalable d’acide phosphorique, puis photopolymérisé pendant 20 s ; enfin Admira Fusion x- tra a été inséré puis photopolymérisé pendant 20 s. Dans le groupe e, l’émail a été mordancé avec de l’acide phosphorique (Batch N° B9DLC, Ultradent, Cologne, Germany) pendant 30 s et la dentine pendant 20 s, conformément aux instructions du fabricant, avant l’application d’un système adhésif Futurabond U (Batch N° 1517287, VoCo, Cuxhaven, Germany) qui a été photopolymérisé pendant 20 s (Kerr DEMI Plus) suivi de l’application d’Admira Fusion x-tra (Batch N° 1516407, VoCo, Cuxhaven, Germany) puis photopolymérisé pendant 20 s. Finalement, dans le groupe f, l’émail a été mordancé pendant 30 s avec de l’acide phosphorique (Batch N° B9DLC, Ultradent, Cologne, Germany) avant l’application et la photopolymérisation du Futurabond U, suivi de l’Admira Fusion x-tra lui-même, ensuite, photopolymérisé (Tableaux 1, 2, 3).

Après avoir terminé et poli toutes les restaurations avec des disques flexibles (I.D. N° 70- 2005-2394-5, Sof-Lex, 3M ESPE, Zürich, Switzerland) et des fraises diamantées de 15 microns (Intensiv SA, Montagnola, Switzerland), des empreintes polyvinylsiloxane (President light body, Coltène-Whaledent, Altstätten, Suisse) des dents restaurées ont été effectuées.

Les échantillons ont été soumis à 200’000 cycles mécaniques occlusaux avec une force occlusale maximale de 49 N appliquée à une fréquence de 1.7 Hz, et simultanément à un cycle thermique situé entre 5 ° et 50 °C, de deux minutes chacun (Krejci & al. 1994).

Sans pouvoir disposer d’une vraie corrélation avec le temps clinique, cette charge peut être associée à une période clinique de dix mois environ (Krejci & Lutz, 1990).

Avant et après la charge thermomécanique, l’analyse quantitative terminale de l’adaptation marginale a été accomplie en utilisant un microscope électronique à balayage (XL20, Philips, Eidhoven, Pays Bas) (Figure 2). Pour l’analyse marginale, des répliques en résine époxy ont été fabriquées suite à des empreintes polyvinylsiloxane (Images 2 et 3) (President light body, Coltène-Whaledent, Altstätten, Switzerland) des dents restaurées. Ces répliques ont été collées sur les supports en métal et revêtues d’une fine couche d’or pour l’évaluation au

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microscope à balayage. L’évaluation de la marge a été faite directement sur l’écran d’un ordinateur connecté au microscope à balayage sous un grossissement de 200 fois en utilisant un logiciel d’évaluation automatique, qui permet de mesurer la longueur de la marge totale ainsi que la proportion de la marge continue (gap free) et la marge ouverte en pourcent de la marge totale (Images 4, 5, 6, et 7) (Krejci & al. 1994).

Les résultats de l’analyse de l’adaptation marginale ont été reportés en pourcentage de marges continues (gap-free). Le plus élevé est le pourcentage de la marge continue, mieux la marge de la restauration est adaptée, plus elle est étanche.

L’analyse statistique a été effectuée avec un logiciel spécifique (SPSS for Mac, version 21, IBM, New York, USA). Les données ont été distribuées normalement, à l’exception du groupe e, comme montré par le test Kolmogorov-Smirnov. Une analyse de variance à une voie (ANOVA) et un test Duncan post-hoc (Tableaux 6a à 6h) ont été utilisés afin d’évaluer les effets des différentes techniques restauratrices (Groupes a à f) sur l’adaptation marginale de la longueur marginale totale (TML), des marges d’émail occlusales (OE), des marges d’émail proximales (PE), et des marges dentinaires cervicales (CD), que ce soit avant ou après la charge thermomécanique. La valeur de probabilité alpha a été fixée à 0.05. Un logiciel statistique spécifique au domaine médical (ClinCalc.com) a été utilisé pour tester les échantillons et déterminer si leur taille était suffisante. Pour chaque type d’analyse marginale (TML, OE, PE, et CD), le pouvoir du test post-hoc oscillait aux alentours de 80 %. Afin de calculer ce pouvoir, les valeurs extrêmes des groupes aux résultats d’adaptation marginale les plus hauts (près de 100) et les plus bas (près de 0) ont été comparées, le logiciel indiquant par la suite que la taille d’échantillonnage était appropriée.

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RÉSULTATS

Les résultats avant et après la charge thermomécanique exprimés en moyenne (SD) de pourcentage de marges continues sont représentés dans les Tableaux 4 et 5.

Les Tableaux 4 et 5, avant et après le test de fatigue, montrent une tendance générale à une adaptation marginale supérieure des restaurations avec le matériau Admira Fusion x-tra (groupes d, e, et f) par rapport au matériau Activa BioActive Restorative (groupes a, b, et c).

Avant la charge thermomécanique, des différences significatives ont été détectées entre les groupes (p = 0.004).

Avant la fatigue (Tableau 4 et Figure 3), au niveau de la totalité de la marge (TML), les résultats des groupes d, e, et f ne sont pas significativement différents (ils sont liés par la lettre A), et montrent la meilleure performance en termes de marges continues. Autrement dit, la performance des groupes restaurés avec Admira Fusion x-tra ont montré des meilleurs résultats que ceux restaurés avec Activa BioActive Restorative.

Pour Admira Fusion x-tra, l’adaptation marginale des groupes e et f, lequels ont été mordancés à l’acide phosphorique avant l’application de l’adhésif automordançant, ne montre aucune différence statistiquement significative par rapport au groupe d, qui n’a pas eu de mordançage acide avant l’application de l’adhésif automordançant.

Pour l’Activa BioActive Restorative, le groupe b, avec mordançage de l’émail et de la dentine à l’acide phosphorique, présente le résultat le plus élevé au niveau des marges en émail (segments OE et PE) (Tableau 4, Figures 4 et 5) avec 71(18) et 68(19) de marges continues, respectivement. De l’autre côté, le groupe b présente le résultat le plus bas pour le segment CD (marge cervicale en dentine) (Tableau 4 et Figure 6) avec seulement 31(9) en pourcentage de marges continues. Le groupe c, avec l’Adhese Universal, affiche la meilleure performance au niveau de la marge cervicale (segment CD) (Tableau 4 et Figure 6) avec un pourcentage de marges continues de 62(20).

(21)

Après la fatigue (Tableau 5 et Figure 7), au niveau de la totalité de la marge (TML), les résultats des groupes d, e, et f ne sont pas significativement différents (ils sont liés par la lettre A), et montrent la meilleure performance en termes de marges continues. Autrement dit, la performance des groupes restaurés avec Admira Fusion x-tra ont montré des meilleurs résultats que ceux restaurés avec Activa BioActive Restorative.

Les restaurations faites avec Admira Fusion x-tra (Groupes d, e, et f) continuent d’avoir une meilleure adaptation marginale que celles faites avec Activa BioActive Restorative (Groupes a, b, et c). Pour Admira Fusion x-tra, le groupe f montre une adaptation marginale dans le segment OE avec 74(8), les groupes e et d avec OE 73(7) à égalité sans différences significatives entre eux (Tableau 5 et Figure 8). Le groupe e est resté le meilleur pour PE 73(7) (Tableau 5 et Figure 9), et le groupe d affiche le meilleur résultat avec CD 83(11) (Tableau 5 et Figure 10).

Les groupes restaurés avec Activa BioActive Restorative (a, b, et c) montrent les pourcentages de marges continues les plus bas (Tableau 5 et Figure 7). Parmi ces trois groupes, l’adaptation marginale la plus basse a été observée sur le segment marginal PE du groupe c (27(13)) (Tableau 5 et Figure 9) et sur le segment marginal CD du groupe b (23(16)) (Tableau 5 et Figure 10). Pour Activa BioActive Restorative (Groupes a, b, et c), le groupe b, qui a été mordancé à l’acide phosphorique en émail et dentine, a eu les pourcentages les plus élevés de marges continues pour les segments en émail OE 66(22) (Tableau 5 et Figure 8) et PE 59(22) (Tableau 5 et Figure 9) comparé aux segments en émail OE 28(21) (Tableau 5 et Figure 8) et PE 28(11) (Tableau 5 et Figure 9) du groupe a (pas de mordançage acide ni d’adhésif), et OE 41(19) (Tableau 5 et Figure 8) et PE 27(13) (Tableau 5 et Figure 9) du groupe c (pas de mordançage acide mais application d’un adhésif). En résumé, les résultats ont montré une amélioration de l’adaptation marginale en émail dans le groupe b et en dentine dans le groupe c.

(22)

Les Tableaux 6a à 6h correspondent aux tests post-hoc des différents segments et sont présentés à titre indicatif du fait qu’ils sont représentés dans chaque Tableau par des lettres majuscules.

(23)

DISCUSSION

Le but de cette étude était d’évaluer l’adaptation marginale de deux nouveaux matériaux d’obturation “bulk” (en une couche unique) qui devraient permettre une restauration rapide des cavités classe II, et ce dans trois différentes configurations. Une cavité classe II, large, conventionnelle, avec une marge cervicale située dans la dentine, a été choisie afin de permettre d’évaluer l’adaptation marginale dans l’émail et dans la dentine. Puisque Activa BioActive Restorative est une sorte de compomère, les échantillons ont été placés dans l’eau pendant sept jours afin de garantir l’achèvement de la polymérisation, et afin que le matériel absorbe l’eau pour finaliser sa réaction chimique, et pour optimiser son adhésion à des substrats dentaires (Rosales-Leal & al. 2013). Admira Fusion x-tra est un ormocère nanohybride. Dans la littérature disponible sur Admira, il existe un autre composite de la famille Admira, produit par la compagnie VoCo, dont l’adaptation marginale montre que l’adaptation occlusale et cervicale de ce matériel est similaire à un composite hybride standard, que ce soit avant ou après la machine à fatigue (Kournetas & al. 2004). Il n’existe cependant pas d’information au sujet de l’adaptation marginale d’Admira Fusion x-tra.

Après polissage, tous les échantillons ont été placés dans la machine à fatigue (charge cyclique) afin de simuler la mastication. Cette fatigue désintègre, à un certain degré, l’adaptation marginale due à la stimulation des forces masticatoires sur les obturations. La méthodologie de charge utilisée dans cette étude a été utilisée dans de nombreuses autres études, et avec toutes les restrictions qui devaient être appliquées à une simulation in vitro, ce qui est largement admis dans la communauté scientifique. Avant et après la charge, l’adaptation marginale a été évaluée avec le MEB, ce qui est une autre méthode largement utilisée et acceptée afin de comparer l’adaptation marginale des restaurations en composite.

Pour Admira Fusion x-tra, les trois groupes étaient équivalents pour OE, mais les groupes d et e ont été légèrement supérieurs pour PE avant et après la charge thermomécanique. Pour les marges situées dans la dentine, le groupe d était clairement le meilleur (Tableau 5). Ce

(24)

qui signifie que l’utilisation du système adhésif automordançant universel unique Futurabond U, sans application préalable de mordançage à l’acide phosphorique, mène globalement à la meilleure adaptation marginale, ce qui en fait un protocole de restauration simple où une seule couche de système adhésif universel appliquée est suivie par la mise en place d’une couche unique d’Admira Fusion x-tra. Puisqu’il n’existe que peu d’études sur l’adaptation marginale d’Admira Fusion x-tra dans la littérature, la comparaison avec d’autres études n’est pas possible. L’acide phosphorique des groupes e et f, lui, ne semble pas améliorer l’adhésion. Cependant, les résultats du groupe d dans la marge en dentine (83(11)) après le test de fatigue (Tableau 5) peuvent être considérés comme favorables si on les compare aux résultats trouvés dans la littérature pour les matériaux composites standard évalués avec un protocole d’évaluation similaire (Alves Campos et al. 2014).

Pour Activa BioActive Restorative, les résultats ont montré qu’avant et après la charge thermomécanique (Tableaux 4 et 5), le groupe b avait la meilleure adaptation marginale dans l’émail (OE et PE), phénomène probablement dû à l’utilisation du mordançage à l’acide phosphorique. D’un autre côté, les résultats des marges situées dans la dentine de ce groupe étaient très bas. Les meilleurs résultats pour la dentine ont été observés dans le groupe c où un système adhésif universel unique, l’Adhese Universal, a été appliqué avant la mise en place du matériel d’obturation. Cela signifie que l’adaptation marginale de l’Activa BioActive Restorative auto-adhésif original est très basse. Elle peut être améliorée sur l’émail par un mordançage à l’acide phosphorique, mais pas sur la dentine. Si un système adhésif automordançant universel est appliqué avant la mise en place d’Activa BioActive Restorative, l’adaptation marginale de la dentine est la meilleure sur les trois variantes testées, mais l’action de conditionnement de l’adhésif automordançant sur l’émail n’est clairement pas aussi performant que le mordançage à l’acide phosphorique afin d’améliorer l’adaptation marginale de ce substrat en particulier. On imagine que la meilleure adaptation marginale pour l’émail et la dentine doit passer par une combinaison sélective de mordançage de l’émail à l’acide phosphorique et par l’application d’un système adhésif

(25)

universel unique avant la mise en place d’Activa BioActive Restorative. Cependant, ce genre de protocole est un peu compliqué et correspond au protocole utilisé pour les matériaux composites bulk standard, éliminant tout avantage de l’Activa BioActive Restorative sur les matériaux composites classiques (Gunjan & al. 2012).

Dans les limites de la présente étude in vitro, les conclusions suivantes peuvent être tirées : puisque des différences significatives en ce qui concerne l’adaptation marginale ont été détectées entre les groupes, l’hypothèse nulle doit être rejetée.

Admira Fusion x-tra en combinaison avec l’application d’une couche unique d’un système adhésif universel montre une bonne adaptation marginale, équivalente à celle d’un composite standard. De cette façon, il peut accélérer et faciliter la technique restaurative pour les larges cavités classe II en comparaison à un composite standard, sans sacrifier la qualité de scellement marginal que ce soit avant ou après charge thermomécanique. Ces résultats in vitro positifs doivent être confirmés par une investigation clinique.

Activa BioActive Restorative, dans sa forme auto-adhésive originale, a montré une qualité d’adaptation marginale faible qui a été améliorée par un mordançage à l’acide phosphorique pour l’émail et par l’application préalable d’un système adhésif universel unique. Cependant, ces améliorations ont été gagnées au détriment d’une augmentation de la complexité de l’application et d’un important investissement de temps durant la procédure de restauration.

De cette sorte, il n’y a pas de différence particulière entre un composite standard et Activa BioActive Restorative pour des cliniciens, mais l’adaptation marginale est inférieure que ce soit avant ou après charge thermomécanique.

(26)

CONCLUSION

Cette étude comparait deux nouveaux matériaux, une sorte de compomère, l’Activa BioActive Restorative seul, associé à un mordançage H3PO4 de l’émail et de la dentine ou bien associé à un adhésif automordançant (Adhese Universel), et un ormocère, l’Admira Fusion x-tra toujours associé à un adhésif automordançant (Futurabond U), seuls, associés à un mordançage H3PO4 de l’émail et de la dentine ou bien associés à un mordançage de l’émail uniquement. L’Admira Fusion x-tra associé à un système adhésif universel uniquement, le Futurabond U, a montré le meilleur résultat avec une adaptation marginale comparable au composite standard tout en assurant un gain de temps puisque le praticien évite l’étape du mordançage.

(27)

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(34)

ANNEXES

FIGURE 1a : Représentation de la cavité classe II.

(35)

IMAGE 1 : Photo de la cavité classe II.

(36)

TABLEAU 1 : Description des groupes expérimentaux.

Groupes Matériel Mordançage H3PO4 Adhésif

automordançant en un composant a Activa BioActive

Restorative

NON NON

b Activa BioActive Restorative

10 s émail – 5 s dentine NON

c Activa BioActive Restorative

NON Adhese Universal

d Admira Fusion x-tra NON Futurabond U

e Admira Fusion x-tra 30 s émail – 20 s dentine Futurabond U

f Admira Fusion x-tra 30 s émail seul Futurabond U

(37)

TABLEAU 2 : Description des matériaux expérimentaux.

Nom Marque Lot Composition Référen

ce

Expiration

Activa BioActive Restorative

Puldent Corporation

140120 44,6 % mélange de diuréthane et d’autres méthacrylates avec de l’acide polyacrylique modifié, 6,7 % silice amorphe, 0,75 % fluoride de sodium

VRA1 2016-01

Admira Fusion x-tra

VoCo 1516407 Ormocère nanohybride 84 % w/w fillers

inorganiques

2810 2017-07

Futurabond U

VoCo 1517287 Résines diméthacrylate, HEMA, éthanol, eau, ester d’acide carboxylique, initiateurs

1572 2016-08

Adhese Universal

Ivoclar Vivadent

T02457 Résines diméthacrylate, HEMA, éthanol, eau, MCAP (polymère d’acide carboxylique

méthacrylate), fillers

#665156 ww

2015-12

(38)

TABLEAU 3 : Instructions d’utilisation des systèmes adhésifs.

Produit Étapes

Futurabond U Peut être appliqué avec un mordançage à l’acide phosphorique (mordançage sélectif de l’émail ou mordançage total) du tissu dur dentaire ou sans (automordançant).

Mordançage du tissu dur dentaire (optionnel) :

En mode automordançant, Futurabond U atteint de hauts niveaux de force adhésive sur l’émail et la dentine. Le mordançage du tissu dur dentaire peut être effectué auparavant de façon optionnelle. Seul l’émail non préparé doit toujours être mordancé au début du processus de collage.

Activation de la dose unique Futurabond U :

Appliquer de façon homogène l’adhésif sur toute la surface de la cavité et frotter 20 s en utilisant un applicateur.

Sécher la couche adhésive avec une soufflette, au minimum pendant 5 s afin d’éliminer tous les solvants.

Photopolymériser la couche adhésive pendant 10 s en utilisant une lampe polymérisante (LED ou halogène) avec une puissance de > 500 mW/cm2.

Adhese Universal Le bond de l’émail peut être amélioré par un mordançage sélectif de l’émail ou en appliquant la technique de l’“etch and rinse” (mordançage et rinçage). Les surfaces d’émail non préparées doivent être conditionnées avec de l’acide phosphorique.

En commençant avec l’émail, soigneusement recouvrir les surfaces de la dent à traiter avec l’Adhese Universal.

Cet adhésif doit être frotté sur la surface de la dent pendant au moins 20 s, ce délai ne doit pas être raccourci. Appliquer l’adhésif sur la surface dentaire sans frotter est inadéquat.

Souffler l’Adhese Universal avec de l’air compressé sans gras ni

(39)

humidité jusqu’à obtenir une couche brillante et immobile.

Photopolymériser l’Adhese Universal pendant 10 s en utilisant une lampe à intensité de > 500 mW/cm2.

(40)

FIGURE 2 : Processus de réplication et d’analyse au MEB.

(41)

IMAGE 2 : Photos de réplique faite avec le microscope Keyence – initiale (avant charge thermomécanique). À gauche marge de la cavité occlusale, et à droite marge de la cavité proximale.

(42)

IMAGE 3 : Photo de réplique faite avec le microscope Keyence – terminale (après charge thermomécanique). À gauche marge de la cavité occlusale, et à droite marge de la cavité proximale.

(43)

IMAGE 4 : Photo au MEB - Box - Restauration globale mésiale (terminale).

(44)

IMAGE 5 : Photos au MEB - Occ - Restauration globale occlusale (terminale).

(45)

IMAGE 6 : Photos au MEB - Close - Vue de marges fermées à 200 x (grossissement utilisé pour l’analyse marginale initiale).

(46)

IMAGE 7 : Photos au MEB - Open - Vue de marges ouvertes à 200 x (grossissement utilisé pour l’analyse marginale terminale).

(47)

TABLEAU 4 : Moyenne (SD) de pourcentage de marges continues avant charge thermomécanique pour la longueur marginale totale (TML), les marges occlusales d’émail (OE), les marges proximales d’émail (PE), et les marges cervicales de dentine (CD). Pour chaque colonne, les groupes avec différentes lettres sont significativement différents avec un niveau p < 0.05.

Groupes TML OE PE CD

A 56(10) C, B 50(20) B 66(9) A 42(18) C, B

B 62(14) C, B 71(18) A 68(19) A 31(9) C

C 48(11) C 51(20) B 38(9) C 62(20) B, A

D 79(6) A, B 77(3) A 79(9) A, B 84(10) A

E 79(8) A 77(8) A 81(8) A 76(15) A

F 71(7) A, B 77(9) A 68(12) A 70(14) A

(48)

TABLEAU 5 : Moyenne (SD) de pourcentage de marges continues après charge thermomécanique pour la longueur marginale totale (TML), les marges occlusales d’émail (OE), les marges proximales d’émail (PE), et les marges cervicales de dentine (CD). Pour chaque colonne, les groupes avec différentes lettres sont significativement différents avec un niveau p < 0.05.

Groupes TML OE PE CD

A 26(12) C 28(21) B 28(11) B 17(10) C

B 52(16) B 66(22) A 59(22) A 23(16) C

C 37(11) C 41(19) B 27(13) B 50(17) B

D 73(4) A 73(7) A 68(9) A 83(11) A

E 72(8) A 73(7) A 73(7) A 67(18) A, B

F 63(9) A, B 74(8) A 59(16) A 56(24) B

(49)

FIGURE 3

Box-plot des pourcentages de marges continues de longueur marginale totale (marges occlusales, proximales et cervicales) avant la charge thermomécanique. Abréviation : cm_bl : marges continues avant la charge. Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p < 0.05).

C,B C,B C A,B A A,B

(50)

FIGURE 4

Box-plot des pourcentages de marges continues de la marge occlusale de l’émail de restaurations classe II avant la charge thermomécanique. Abréviation : cm_bl : marges continues avant la charge. Le numéro 3 représente une valeur aberrante dans le groupe A.

Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p < 0.05).

B A B A A A

(51)

FIGURE 5

Box-plot des pourcentages de marges continues de la marge proximale de l’émail de restaurations classe II avant la charge thermomécanique. Abréviation : cm_bl : marges continues avant la charge. Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p < 0.05).

B A B A A A

(52)

FIGURE 6

Box-plot des pourcentages de marges continues de la marge cervicale de la dentine de restaurations classe II avant la charge thermomécanique. Abréviation : cm_bl : marges continues avant la charge. Le numéro 24 représente une valeur aberrante dans le groupe C.

Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p < 0.05).

C,B C B,A A A A

(53)

FIGURE 7

Box-plot des pourcentages de marges continues de la longueur marginale totale de restaurations classe II après la charge thermomécanique. Abréviation : cm_al : marges continues après la charge. Le numéro 10 représente une valeur aberrante dans le groupe B.

Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p < 0.05).

C B C A A A,B

(54)

FIGURE 8

Box-plot des pourcentages de marges continues de la marge occlusale de l’émail de restaurations classe II après la charge thermomécanique. Abréviation : cm_al : marges continues après la charge. Le numéro 10 représente une valeur aberrante dans le groupe B.

Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p < 0.05).

B A B A A A

(55)

FIGURE 9

Box-plot des pourcentages de marges continues de la marge proximale de l’émail de restaurations classe II après la charge thermomécanique. Abréviation : cm_al : marges continues après la charge. Les numéros 5 et 6 représentent des valeurs aberrantes dans le groupe A. Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p <

0.05).

B A B A A A

(56)

FIGURE 10

Box-plot des pourcentages de marges continues de la marge cervicale de la dentine de restaurations classe II après la charge thermomécanique. Abréviation : cm_al : marges continues après la charge. Les groupes avec des lettres différentes sont significativement différents (p < 0.05).

C C B A A,B B

(57)

TABLEAUX 6a à 6h

Résultats des analyses statistiques (ANOVA et test Duncan post-hoc) pour les différents segments marginaux. Les valeurs moyennes pour les groupes avec des sous-ensembles homogènes.

6a Longueur marginale totale (TML) avant charge thermomécanique.

Duncana

Groupes N

Sous-ensembles pour alpha = 0.05

D C B A

Adhese

Universal + ACTIVA

8 48,3478

ACTIVA 8 55,7089 55,7089 Etch H

3

PO

4

E&D + ACTIVA 8 61,9829 61,9829 Etch H

3

PO

4

E +

Futurabond + ADMIRA

8 71,3759 71,3759

Etch H

3

PO

4

E&D + Futurabond + ADMIRA

8 78,5695

Futurabond +

ADMIRA 8 79,2441

Sig. ,130 ,196 ,056 ,126

Les moyennes par groupe, dans des sous-ensembles, sont montrées.

a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 8,000.

(58)

6b Émail occlusal (OE) avant charge thermomécanique.

Duncana

Groupes N

Sous-ensembles pour alpha = 0.05

B A

ACTIVA 8 50,3406

Adhese

Universal + ACTIVA

8 51,0568

Etch H

3

PO

4

E&D + ACTIVA 8 70,6531 Futurabond +

ADMIRA 8 76,6979

Etch H

3

PO

4

E + Futurabond + ADMIRA

8 76,7527

Etch H

3

PO

4

E&D + Futurabond + ADMIRA

8 76,7548

Sig. ,922 ,453

Les moyennes par groupe, dans des sous- ensembles, sont montrées.

a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 8,000.

(59)

6c Émail proximal (PE) avant charge thermomécanique.

Duncana

Groupes N

Sous-ensembles pour alpha = 0.05

1 2 3 4

Adhese

Universal + ACTIVA

8 38,1429

ACTIVA 8 65,5448

Etch H

3

PO

4

E + Futurabond + ADMIRA

8 67,5684 67,5684

Etch H

3

PO

4

E&D + ACTIVA 8 67,8834 67,8834 Futurabond +

ADMIRA 8 79,0644 79,0644

Etch H

3

PO

4

E&D + Futurabond + ADMIRA

8 81,1845

Sig. 1,000 ,704 ,063 ,713

Les moyennes par groupe, dans des sous-ensembles, sont montrées.

a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 8,000.

(60)

6d Dentine cervicale (CD) avant charge thermomécanique.

Duncana

Groupes N

Sous-ensembles pour alpha

= 0.05

1 2 3

Etch H

3

PO

4

E&D + ACTIVA 8 30,8701

ACTIVA 8 41,5231

Adhese

Universal + ACTIVA

8 61,9249

Etch H

3

PO

4

E + Futurabond + ADMIRA

8 70,4661 70,4661

Etch H

3

PO

4

E&D + Futurabond + ADMIRA

8 75,9646 75,9646

Futurabond +

ADMIRA 8 84,0744

Sig. ,191 ,105 ,116

Les moyennes par groupe, dans des sous-ensembles, sont montrées.

a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 8,000.

(61)

6e Longueur marginale totale (TML) après charge thermomécanique.

Duncana

Groupes N

Sous-ensembles pour alpha

= 0.05

1 2 3

ACTIVA 8 26,4855

Adhese

Universal + ACTIVA

8 36,6219

Etch H

3

PO

4

E&D + ACTIVA 8 52,4178 Etch H

3

PO

4

E +

Futurabond + ADMIRA

8 63,0800 63,0800

Etch H

3

PO

4

E&D + Futurabond + ADMIRA

8 71,8124

Futurabond +

ADMIRA 8 72,9814

Sig. ,067 ,054 ,089

Les moyennes par groupe, dans des sous-ensembles, sont montrées.

a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 8,000.

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