G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Qu’est ce que la g´ eom´ etrie conforme m´ etrique ?
Pierre Pansu
25 septembre 2014
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
Th´eor`eme (Lemme de Schwarz)
Soit D⊂Cle disque unit´e. Soit f:D→D une fonction holomorphe telle que f(0) = 0. Alors|f0(0)| ≤1.
Corollaire (Lemme de Schwarz-Pick)
Soit f :D→D une fonction holomorphe. Alors f est 1-lipschitzienne pour la m´etrique hyperbolique.
Corollaire (Liouville)
Soit f :C→D une fonction holomorphe. Alors f est constante.
Corollaire (Picard)
Soit f :C→C\ {a,b}une fonction holomorphe. Alors f est constante.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
Th´eor`eme (Lemme de Schwarz)
Soit D⊂Cle disque unit´e. Soit f:D→D une fonction holomorphe telle que f(0) = 0. Alors|f0(0)| ≤1.
Corollaire (Lemme de Schwarz-Pick)
Soit f :D→D une fonction holomorphe. Alors f est 1-lipschitzienne pour la m´etrique hyperbolique.
Corollaire (Liouville)
Soit f :C→D une fonction holomorphe. Alors f est constante.
Corollaire (Picard)
Soit f :C→C\ {a,b}une fonction holomorphe. Alors f est constante.
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
Th´eor`eme (Lemme de Schwarz)
Soit D⊂Cle disque unit´e. Soit f:D→D une fonction holomorphe telle que f(0) = 0. Alors|f0(0)| ≤1.
Corollaire (Lemme de Schwarz-Pick)
Soit f :D→D une fonction holomorphe. Alors f est 1-lipschitzienne pour la m´etrique hyperbolique.
Corollaire (Liouville)
Soit f :C→D une fonction holomorphe. Alors f est constante.
Corollaire (Picard)
Soit f :C→C\ {a,b}une fonction holomorphe. Alors f est constante.
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
Th´eor`eme (Lemme de Schwarz)
Soit D⊂Cle disque unit´e. Soit f:D→D une fonction holomorphe telle que f(0) = 0. Alors|f0(0)| ≤1.
Corollaire (Lemme de Schwarz-Pick)
Soit f :D→D une fonction holomorphe. Alors f est 1-lipschitzienne pour la m´etrique hyperbolique.
Corollaire (Liouville)
Soit f :C→D une fonction holomorphe. Alors f est constante.
Corollaire (Picard)
Soit f :C→C\ {a,b}une fonction holomorphe. Alors f est constante.
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
En dimensions sup´erieures, D´efinition
Un diff´eomorphisme entre vari´et´es riemanniennes est quasi-conforme si sa diff´erentielle envoie sph`eres (infinit´esimales) sur sph`eres.
Exemples
1 L’espace euclidien est conforme `a la sph`ere priv´ee d’un point.
2 L’espace hyperbolique est conforme `a une boule de l’espace euclidien.
3 Une boule de l’espace euclidien n’est pas conforme `a l’espace euclidien. D´ecevant: raret´e des diff´eomorphismes conformes.
En dimensionn≥3 tout diff´eomorphisme conforme entre ouverts deRnest la restriction d’un diff´eomorphisme conforme global de la sph`ereSn, i.e. un ´el´ement du groupe de M¨obiusO(n+ 1,1).
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
En dimensions sup´erieures, D´efinition
Un diff´eomorphisme entre vari´et´es riemanniennes est quasi-conforme si sa diff´erentielle envoie sph`eres (infinit´esimales) sur sph`eres.
Exemples
1 L’espace euclidien est conforme `a la sph`ere priv´ee d’un point.
2 L’espace hyperbolique est conforme `a une boule de l’espace euclidien.
3 Une boule de l’espace euclidien n’est pas conforme `a l’espace euclidien.
D´ecevant: raret´e des diff´eomorphismes conformes.
En dimensionn≥3 tout diff´eomorphisme conforme entre ouverts deRnest la restriction d’un diff´eomorphisme conforme global de la sph`ereSn, i.e. un ´el´ement du groupe de M¨obiusO(n+ 1,1).
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
En dimensions sup´erieures, D´efinition
Un diff´eomorphisme entre vari´et´es riemanniennes est quasi-conforme si sa diff´erentielle envoie sph`eres (infinit´esimales) sur sph`eres.
Exemples
1 L’espace euclidien est conforme `a la sph`ere priv´ee d’un point.
2 L’espace hyperbolique est conforme `a une boule de l’espace euclidien.
3 Une boule de l’espace euclidien n’est pas conforme `a l’espace euclidien.
D´ecevant: raret´e des diff´eomorphismes conformes.
En dimensionn≥3 tout diff´eomorphisme conforme entre ouverts deRnest la restriction d’un diff´eomorphisme conforme global de la sph`ereSn, i.e. un ´el´ement du groupe de M¨obiusO(n+ 1,1).
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
D´efinition
Un diff´eomorphisme entre vari´et´es riemanniennes est quasi-conforme si sa diff´erentielle envoie sph`eres (infinit´esimales) sur ellipso¨ıdes d’excentricit´e born´ee.
Exemple
z7→z|z|K−1est quasi-conformeC→C.
Th´eor`eme (H. Gr¨otsch 1928)
Une boule de l’espace euclidien n’est pas quasi-conforme `a l’espace euclidien. Preuve: quasi-Lemme de Schwartz. Un diff´eomorphisme quasi-conformef de la boule satisfait
1
Ld(x,x0)−C≤d(f(x),f(x0))≤Ld(x,x0) +C
pour la distance hyperbolique. C’est unequasi-isom´etrie, i.e. lipschitzienne `a grande
´echelle.
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
D´efinition
Un diff´eomorphisme entre vari´et´es riemanniennes est quasi-conforme si sa diff´erentielle envoie sph`eres (infinit´esimales) sur ellipso¨ıdes d’excentricit´e born´ee.
Exemple
z7→z|z|K−1est quasi-conformeC→C.
Th´eor`eme (H. Gr¨otsch 1928)
Une boule de l’espace euclidien n’est pas quasi-conforme `a l’espace euclidien.
Preuve: quasi-Lemme de Schwartz. Un diff´eomorphisme quasi-conformef de la boule satisfait
1
Ld(x,x0)−C≤d(f(x),f(x0))≤Ld(x,x0) +C
pour la distance hyperbolique. C’est unequasi-isom´etrie, i.e. lipschitzienne `a grande
´echelle.
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Fonctions holomorphes Diff´eomorphismes conformes Hom´eomorphismes quasi-conformes
D´efinition
Un diff´eomorphisme entre vari´et´es riemanniennes est quasi-conforme si sa diff´erentielle envoie sph`eres (infinit´esimales) sur ellipso¨ıdes d’excentricit´e born´ee.
Exemple
z7→z|z|K−1est quasi-conformeC→C.
Th´eor`eme (H. Gr¨otsch 1928)
Une boule de l’espace euclidien n’est pas quasi-conforme `a l’espace euclidien.
Preuve: quasi-Lemme de Schwartz. Un diff´eomorphisme quasi-conformef de la boule satisfait
1
Ld(x,x0)−C≤d(f(x),f(x0))≤Ld(x,x0) +C
pour la distance hyperbolique. C’est unequasi-isom´etrie, i.e. lipschitzienne `a grande
´echelle.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Quasi-sym´etrie
Bords de groupes hyperboliques
Quasi-sym´etrique: hom´eomorphisme entre espaces m´etriques tel que
∀x,∀x0,∀x00, d(f(x),f(x0))
d(f(x),f(x00))≤η(d(x,x0) d(x,x00)), o`uη∈Homeo(R+).
distorsion(f)=sup{R/r}
R r f
Exemples.
L’espace euclidien est quasi-sym´etrique `a la sph`ere priv´ee d’un point. L’espace hyperbolique n’est pas quasi-sym´etrique `a l’espace euclidien. Th´eor`eme (H. Gr¨otsch 1928)
Un hom´eomorphisme quasi-conforme de l’espace euclidien est quasi-sym´etrique.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Quasi-sym´etrie
Bords de groupes hyperboliques
Quasi-sym´etrique: hom´eomorphisme entre espaces m´etriques tel que
∀x,∀x0,∀x00, d(f(x),f(x0))
d(f(x),f(x00))≤η(d(x,x0) d(x,x00)), o`uη∈Homeo(R+).
distorsion(f)=sup{R/r}
R r f
Exemples.
L’espace euclidien est quasi-sym´etrique `a la sph`ere priv´ee d’un point.
L’espace hyperbolique n’est pas quasi-sym´etrique `a l’espace euclidien.
Th´eor`eme (H. Gr¨otsch 1928)
Un hom´eomorphisme quasi-conforme de l’espace euclidien est quasi-sym´etrique.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Quasi-sym´etrie
Bords de groupes hyperboliques
Un groupehyperboliquea un bord `a l’infini∂G, espace compact muni d’une famille de distances visuelles.
1
R visual sphere
o
d (a,b)=e!R
o
b a
quasi-isom´etries deG ⇔ hom´eomorphismes quasi-sym´etriques de∂G De plus, les distances visuelles sont Ahlfors-r´eguli`eres.
Espace m´etrique p-Ahlfors-r´egulier: s’il existe une mesure de probabilit´eµtelle que µ(B(x,R))'Rp pourR<R0.
D’o`u la notion dejauge quasi-sym´etrique: classe d’´equivalence des distances Ahlfors-r´eguli`eres sur∂G quasi-sym´etriques `a une distance visuelle.
Cette “structure conforme microscopique” d´etermine la g´eom´etrie `a grande ´echelle de G.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Quasi-sym´etrie
Bords de groupes hyperboliques
Un groupehyperboliquea un bord `a l’infini∂G, espace compact muni d’une famille de distances visuelles.
1
R visual sphere
o
d (a,b)=e!R
o
b a
quasi-isom´etries deG ⇔ hom´eomorphismes quasi-sym´etriques de∂G De plus, les distances visuelles sont Ahlfors-r´eguli`eres.
Espace m´etrique p-Ahlfors-r´egulier: s’il existe une mesure de probabilit´eµtelle que µ(B(x,R))'Rp pourR<R0.
D’o`u la notion dejauge quasi-sym´etrique: classe d’´equivalence des distances Ahlfors-r´eguli`eres sur∂G quasi-sym´etriques `a une distance visuelle.
Cette “structure conforme microscopique” d´etermine la g´eom´etrie `a grande ´echelle de G.
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Le th´eor`eme de Koebe
Un th´eor`eme de Benjamini et Schramm
Empilement de boules: collections de boules d’int´erieurs disjoints.
Graphe d’incidence: un sommet par boule, une arˆete lorsque 2 boules se touchent.
D´efinition
Un graphe est empilable dansRd si c’est le graphe d’incidence d’un empilement de boules deRd.
Th´eor`eme (Koebe 1931)
Un graphe est empilable dansR2si et seulement si il est planaire (i.e. plongeable dans R2).
Interpr´etation : version m´esoscopique du th´eor`eme de repr´esentation conforme.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Le th´eor`eme de Koebe
Un th´eor`eme de Benjamini et Schramm
Empilement de boules: collections de boules d’int´erieurs disjoints.
Graphe d’incidence: un sommet par boule, une arˆete lorsque 2 boules se touchent.
D´efinition
Un graphe est empilable dansRd si c’est le graphe d’incidence d’un empilement de boules deRd.
Th´eor`eme (Koebe 1931)
Un graphe est empilable dansR2si et seulement si il est planaire (i.e. plongeable dans R2).
Interpr´etation : version m´esoscopique du th´eor`eme de repr´esentation conforme.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Le th´eor`eme de Koebe
Un th´eor`eme de Benjamini et Schramm
D’ailleurs,
Il y a des algorithmes rapides de calcul de l’empilement de Koebe.
Lorsqu’on applique le th´eor`eme au graphe d’incidence de l’empilement de disques de mˆeme rayon contenu dans un domaine plan, ¸ca converge vers la repr´esentation conforme de ce domaine quand le rayon tend vers 0.
C’est un bon proc´ed´e algorithmique pour calculer une approximation de la repr´esentation conforme.
Th´eor`eme (Benjamini-Schramm 2013)
La grille deRnn’est pas empilable dansRdsi n>d . Le graphe de Cayley d’un r´eseau cocompact de l’espace hyperbolique de dimension n>d n’est pas empilable dansRd. Dans la suite, on s’inspire de ce th´eor`eme (et sa preuve) pour introduire une notion de plongement conforme `a grande ´echelle.
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Le th´eor`eme de Koebe
Un th´eor`eme de Benjamini et Schramm
D’ailleurs,
Il y a des algorithmes rapides de calcul de l’empilement de Koebe.
Lorsqu’on applique le th´eor`eme au graphe d’incidence de l’empilement de disques de mˆeme rayon contenu dans un domaine plan, ¸ca converge vers la repr´esentation conforme de ce domaine quand le rayon tend vers 0.
C’est un bon proc´ed´e algorithmique pour calculer une approximation de la repr´esentation conforme.
Th´eor`eme (Benjamini-Schramm 2013)
La grille deRnn’est pas empilable dansRdsi n>d . Le graphe de Cayley d’un r´eseau cocompact de l’espace hyperbolique de dimension n>d n’est pas empilable dansRd. Dans la suite, on s’inspire de ce th´eor`eme (et sa preuve) pour introduire une notion de plongement conforme `a grande ´echelle.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
(N, `,R,S)-empilement: dans un espace m´etrique, c’est une collection de boulesBj
de rayonsR≤rj≤Stelle que les`Bjforment un recouvrement de multiplicit´e<N.
D´efinition
Une application f entre espaces m´etriques (doubl´ee d’une correspondance B7→B0 entre boules telle que f(B)⊂B0) est conforme `a grande ´echelle si, pour tous R≤S, N≥1et`0>1, il existe N0≥1et`≥1tels que f envoie(N, `,R,S)-empilements sur(N0, `0,0,∞)-empilements.
Exemples
Classe stable par pr´ecomposition avec les plongements uniformes et postcomposition avec les hom´eomorphismes quasi-sym´etriques.
Le mod`ele de Poincar´e de l’espace hyperbolique est (presque) un plongement conforme `a grande ´echelle de Hd dans Rd.
On peut parler de plongement conforme `a grande ´echelle entre groupes discrets de type fini ou de groupes de Lie.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
(N, `,R,S)-empilement: dans un espace m´etrique, c’est une collection de boulesBj
de rayonsR≤rj≤Stelle que les`Bjforment un recouvrement de multiplicit´e<N.
D´efinition
Une application f entre espaces m´etriques (doubl´ee d’une correspondance B7→B0 entre boules telle que f(B)⊂B0) est conforme `a grande ´echelle si, pour tous R≤S, N≥1et`0>1, il existe N0≥1et`≥1tels que f envoie(N, `,R,S)-empilements sur(N0, `0,0,∞)-empilements.
Exemples
Classe stable par pr´ecomposition avec les plongements uniformes et postcomposition avec les hom´eomorphismes quasi-sym´etriques.
Le mod`ele de Poincar´e de l’espace hyperbolique est (presque) un plongement conforme `a grande ´echelle de Hd dans Rd.
On peut parler de plongement conforme `a grande ´echelle entre groupes discrets de type fini ou de groupes de Lie.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Un groupenilpotentde type fini est `a croissance polynˆomiale de degr´e entierd(G).
Exemple:d(Rn) =n. Pour le groupe d’Heisenberg, c’est la dimension plus 1. Il y a des groupes nilpotents de dimensionnavecd(G)∼n2/2.
Tous ces groupes ont un plongement conforme `a grande ´echelle dans unRN (Assouad).
Pour un groupehyperbolique G, on d´efinit
1 ladimension conformecomme la borne inf´erieure des dimensions de Hausdorff des m´etriques dans la jauge quasi-sym´etrique du bord∂G.
2 ladimension cohomologiquecomme la borne inf´erieure desptels que LpH1(G)6= 0.
Exemples:CohDim≤ConfDim, l’in´egalit´e est parfois stricte (Bourdon-Pajot), mais il y a ´egalit´e pour les groupes de Lie hyperboliques.ConfDim(O(n,1)) =n−1, ConfDim(U(m,1)) = 2m.
O(n,1) a un plongement (presque) conforme `a grande ´echelle dansRn, qui a un plongement conforme `a grande ´echelle dansO(n+ 1,1).
Tout groupe hyperbolique a un plongement conforme `a grande ´echelle dans un O(N,1) (Bonk-Schramm).
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Un groupenilpotentde type fini est `a croissance polynˆomiale de degr´e entierd(G).
Exemple:d(Rn) =n. Pour le groupe d’Heisenberg, c’est la dimension plus 1. Il y a des groupes nilpotents de dimensionnavecd(G)∼n2/2.
Tous ces groupes ont un plongement conforme `a grande ´echelle dans unRN (Assouad).
Pour un groupehyperbolique G, on d´efinit
1 ladimension conformecomme la borne inf´erieure des dimensions de Hausdorff des m´etriques dans la jauge quasi-sym´etrique du bord∂G.
2 ladimension cohomologiquecomme la borne inf´erieure desptels que LpH1(G)6= 0.
Exemples:CohDim≤ConfDim, l’in´egalit´e est parfois stricte (Bourdon-Pajot), mais il y a ´egalit´e pour les groupes de Lie hyperboliques.ConfDim(O(n,1)) =n−1, ConfDim(U(m,1)) = 2m.
O(n,1) a un plongement (presque) conforme `a grande ´echelle dansRn, qui a un plongement conforme `a grande ´echelle dansO(n+ 1,1).
Tout groupe hyperbolique a un plongement conforme `a grande ´echelle dans un O(N,1) (Bonk-Schramm).
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Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Un groupenilpotentde type fini est `a croissance polynˆomiale de degr´e entierd(G).
Exemple:d(Rn) =n. Pour le groupe d’Heisenberg, c’est la dimension plus 1. Il y a des groupes nilpotents de dimensionnavecd(G)∼n2/2.
Tous ces groupes ont un plongement conforme `a grande ´echelle dans unRN (Assouad).
Pour un groupehyperbolique G, on d´efinit
1 ladimension conformecomme la borne inf´erieure des dimensions de Hausdorff des m´etriques dans la jauge quasi-sym´etrique du bord∂G.
2 ladimension cohomologiquecomme la borne inf´erieure desptels que LpH1(G)6= 0.
Exemples:CohDim≤ConfDim, l’in´egalit´e est parfois stricte (Bourdon-Pajot), mais il y a ´egalit´e pour les groupes de Lie hyperboliques.ConfDim(O(n,1)) =n−1, ConfDim(U(m,1)) = 2m.
O(n,1) a un plongement (presque) conforme `a grande ´echelle dansRn, qui a un plongement conforme `a grande ´echelle dansO(n+ 1,1).
Tout groupe hyperbolique a un plongement conforme `a grande ´echelle dans un O(N,1) (Bonk-Schramm).
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Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Un groupenilpotentde type fini est `a croissance polynˆomiale de degr´e entierd(G).
Exemple:d(Rn) =n. Pour le groupe d’Heisenberg, c’est la dimension plus 1. Il y a des groupes nilpotents de dimensionnavecd(G)∼n2/2.
Tous ces groupes ont un plongement conforme `a grande ´echelle dans unRN (Assouad).
Pour un groupehyperbolique G, on d´efinit
1 ladimension conformecomme la borne inf´erieure des dimensions de Hausdorff des m´etriques dans la jauge quasi-sym´etrique du bord∂G.
2 ladimension cohomologiquecomme la borne inf´erieure desptels que LpH1(G)6= 0.
Exemples:CohDim≤ConfDim, l’in´egalit´e est parfois stricte (Bourdon-Pajot), mais il y a ´egalit´e pour les groupes de Lie hyperboliques.ConfDim(O(n,1)) =n−1, ConfDim(U(m,1)) = 2m.
O(n,1) a un plongement (presque) conforme `a grande ´echelle dansRn, qui a un plongement conforme `a grande ´echelle dansO(n+ 1,1).
Tout groupe hyperbolique a un plongement conforme `a grande ´echelle dans un O(N,1) (Bonk-Schramm).
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Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Th´eor`eme
Soient G , G0des groupes de Lie ou de type fini. On suppose qu’il existe une application continue conforme `a grande ´echelle de G dans G0.
1 Si G et G0sont nilpotents, d(G)≤d(G0).
2 Si G et G0sont hyperboliques,CohDim(G)≤ConfDim(G0) + 1, in´egalit´e stricte siConfDim(G0)est atteinte maisCohDim(G)ne l’est pas.
3 Si G est nilpotent et G0est hyperbolique, d(G)≤ConfDim(G0) + 1.
4 Si G est hyperbolique et G0est nilpotent,CohDim(G)≤d(G0), in´egalit´e stricte siCohDim(G)n’est pas atteinte.
Par exemple, pas de plongement conforme `a grande ´echelle du groupe d’HeisenbergH2m−1dansRnpourn<2m.
deU(m,1) dansO(n,1) pourn≤2m.
du groupe d’HeisenbergH2m−1dansO(n,1) pourn<2m.
deU(m,1) dansRnpourn≤2m.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
p-´energie: siuest une application vers un espace m´etrique,Ep,N,`,R,S(u) est le sup des sommesP
jdiam(u(Bj))psur les (N, `,R,S)-empilements. Exemple : sur un espace m´etriqued-Ahlfors-r´egulier, les applications lipschitziennes ont uned-´energie finie.
p-moduled’une famille de courbes Γ : c’est l’inf desp-´energies des applicationsuvers des espaces m´etriques telles quelong(u◦γ)≥1 pour toute courbeγ∈Γ.
p-parabolicit´e: c’est lorsque lep-module de la famille des courbes non born´ees issues d’un compact vaut 0.
Norme Lpd’une cochaˆıne: c’est le sup des sommes (P
jsup|κ|Bj|p)1/psur les (N, `,R,S)-empilements (on fixeN, `,R,S).
D´efinition
La cohomologie Lpd’un espace m´etrique, c’est
LpHk={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}. La cohomologie Lp r´eduite, c’est LpH¯k={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
p-´energie: siuest une application vers un espace m´etrique,Ep,N,`,R,S(u) est le sup des sommesP
jdiam(u(Bj))psur les (N, `,R,S)-empilements. Exemple : sur un espace m´etriqued-Ahlfors-r´egulier, les applications lipschitziennes ont uned-´energie finie.
p-moduled’une famille de courbes Γ : c’est l’inf desp-´energies des applicationsuvers des espaces m´etriques telles quelong(u◦γ)≥1 pour toute courbeγ∈Γ.
p-parabolicit´e: c’est lorsque lep-module de la famille des courbes non born´ees issues d’un compact vaut 0.
Norme Lpd’une cochaˆıne: c’est le sup des sommes (P
jsup|κ|Bj|p)1/psur les (N, `,R,S)-empilements (on fixeN, `,R,S).
D´efinition
La cohomologie Lpd’un espace m´etrique, c’est
LpHk={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}. La cohomologie Lp r´eduite, c’est LpH¯k={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
p-´energie: siuest une application vers un espace m´etrique,Ep,N,`,R,S(u) est le sup des sommesP
jdiam(u(Bj))psur les (N, `,R,S)-empilements. Exemple : sur un espace m´etriqued-Ahlfors-r´egulier, les applications lipschitziennes ont uned-´energie finie.
p-moduled’une famille de courbes Γ : c’est l’inf desp-´energies des applicationsuvers des espaces m´etriques telles quelong(u◦γ)≥1 pour toute courbeγ∈Γ.
p-parabolicit´e: c’est lorsque lep-module de la famille des courbes non born´ees issues d’un compact vaut 0.
Norme Lpd’une cochaˆıne: c’est le sup des sommes (P
jsup|κ|Bj|p)1/psur les (N, `,R,S)-empilements (on fixeN, `,R,S).
D´efinition
La cohomologie Lpd’un espace m´etrique, c’est
LpHk={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}. La cohomologie Lp r´eduite, c’est LpH¯k={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
p-´energie: siuest une application vers un espace m´etrique,Ep,N,`,R,S(u) est le sup des sommesP
jdiam(u(Bj))psur les (N, `,R,S)-empilements. Exemple : sur un espace m´etriqued-Ahlfors-r´egulier, les applications lipschitziennes ont uned-´energie finie.
p-moduled’une famille de courbes Γ : c’est l’inf desp-´energies des applicationsuvers des espaces m´etriques telles quelong(u◦γ)≥1 pour toute courbeγ∈Γ.
p-parabolicit´e: c’est lorsque lep-module de la famille des courbes non born´ees issues d’un compact vaut 0.
Norme Lpd’une cochaˆıne: c’est le sup des sommes (P
jsup|κ|Bj|p)1/psur les (N, `,R,S)-empilements (on fixeN, `,R,S).
D´efinition
La cohomologie Lpd’un espace m´etrique, c’est
LpHk={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}. La cohomologie Lp r´eduite, c’est LpH¯k={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
p-´energie: siuest une application vers un espace m´etrique,Ep,N,`,R,S(u) est le sup des sommesP
jdiam(u(Bj))psur les (N, `,R,S)-empilements. Exemple : sur un espace m´etriqued-Ahlfors-r´egulier, les applications lipschitziennes ont uned-´energie finie.
p-moduled’une famille de courbes Γ : c’est l’inf desp-´energies des applicationsuvers des espaces m´etriques telles quelong(u◦γ)≥1 pour toute courbeγ∈Γ.
p-parabolicit´e: c’est lorsque lep-module de la famille des courbes non born´ees issues d’un compact vaut 0.
Norme Lpd’une cochaˆıne: c’est le sup des sommes (P
jsup|κ|Bj|p)1/psur les (N, `,R,S)-empilements (on fixeN, `,R,S).
D´efinition
La cohomologie Lpd’un espace m´etrique, c’est
LpHk={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}. La cohomologie Lp r´eduite, c’est LpH¯k={k-cocyclesLp}/d{(k−1)-cochaˆınesLp}.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Th´eor`eme
Soit Y un espace m´etrique compact, d -Ahlfors-r´egulier. S’il existe une application continue, conforme `a grande ´echelle, de X dans Y , alors
1 ou bien X est d -parabolique,
2 ou bien LdH¯1(X)6= 0.
D´emonstration.
1 Naturalit´e : la composition avec une applicationf conforme `a grande ´echelle pr´eserve les fonctions d’´energie finie. En particulier, siY estd-Ahlfors-r´egulier, Ed(f)<∞.
2 SiLdH1(X) = 0, toute application d’´energie finie vers un espace m´etrique complet poss`ede une limite. Doncf poss`ede une limitey.
3 SurY \ {y}, il existe une fonctionvy d’´energie finie qui tend vers +∞eny. Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞, contradiction.
4 Une application d’´energie finie poss`ede une limite le long de presque toute courbe. En particulier,f poss`ede une limite le long de presque toute courbe.
5 SiLdH¯1(X) = 0, cette limite estp-presque toujours la mˆeme,y.
6 Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞le long de presque toute courbe. Donc presque toute courbe = aucune courbe, c’est lap-parabolicit´e.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Th´eor`eme
Soit Y un espace m´etrique compact, d -Ahlfors-r´egulier. S’il existe une application continue, conforme `a grande ´echelle, de X dans Y , alors
1 ou bien X est d -parabolique,
2 ou bien LdH¯1(X)6= 0.
D´emonstration.
1 Naturalit´e : la composition avec une applicationf conforme `a grande ´echelle pr´eserve les fonctions d’´energie finie. En particulier, siY estd-Ahlfors-r´egulier, Ed(f)<∞.
2 SiLdH1(X) = 0, toute application d’´energie finie vers un espace m´etrique complet poss`ede une limite. Doncf poss`ede une limitey.
3 SurY \ {y}, il existe une fonctionvy d’´energie finie qui tend vers +∞eny. Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞, contradiction.
4 Une application d’´energie finie poss`ede une limite le long de presque toute courbe. En particulier,f poss`ede une limite le long de presque toute courbe.
5 SiLdH¯1(X) = 0, cette limite estp-presque toujours la mˆeme,y.
6 Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞le long de presque toute courbe. Donc presque toute courbe = aucune courbe, c’est lap-parabolicit´e.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
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Th´eor`eme
Soit Y un espace m´etrique compact, d -Ahlfors-r´egulier. S’il existe une application continue, conforme `a grande ´echelle, de X dans Y , alors
1 ou bien X est d -parabolique,
2 ou bien LdH¯1(X)6= 0.
D´emonstration.
1 Naturalit´e : la composition avec une applicationf conforme `a grande ´echelle pr´eserve les fonctions d’´energie finie. En particulier, siY estd-Ahlfors-r´egulier, Ed(f)<∞.
2 SiLdH1(X) = 0, toute application d’´energie finie vers un espace m´etrique complet poss`ede une limite. Doncf poss`ede une limitey.
3 SurY \ {y}, il existe une fonctionvy d’´energie finie qui tend vers +∞eny. Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞, contradiction.
4 Une application d’´energie finie poss`ede une limite le long de presque toute courbe. En particulier,f poss`ede une limite le long de presque toute courbe.
5 SiLdH¯1(X) = 0, cette limite estp-presque toujours la mˆeme,y.
6 Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞le long de presque toute courbe. Donc presque toute courbe = aucune courbe, c’est lap-parabolicit´e.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
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Th´eor`eme
Soit Y un espace m´etrique compact, d -Ahlfors-r´egulier. S’il existe une application continue, conforme `a grande ´echelle, de X dans Y , alors
1 ou bien X est d -parabolique,
2 ou bien LdH¯1(X)6= 0.
D´emonstration.
1 Naturalit´e : la composition avec une applicationf conforme `a grande ´echelle pr´eserve les fonctions d’´energie finie. En particulier, siY estd-Ahlfors-r´egulier, Ed(f)<∞.
2 SiLdH1(X) = 0, toute application d’´energie finie vers un espace m´etrique complet poss`ede une limite. Doncf poss`ede une limitey.
3 SurY\ {y}, il existe une fonctionvy d’´energie finie qui tend vers +∞eny.
Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞, contradiction.
4 Une application d’´energie finie poss`ede une limite le long de presque toute courbe. En particulier,f poss`ede une limite le long de presque toute courbe.
5 SiLdH¯1(X) = 0, cette limite estp-presque toujours la mˆeme,y.
6 Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞le long de presque toute courbe. Donc presque toute courbe = aucune courbe, c’est lap-parabolicit´e.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Th´eor`eme
Soit Y un espace m´etrique compact, d -Ahlfors-r´egulier. S’il existe une application continue, conforme `a grande ´echelle, de X dans Y , alors
1 ou bien X est d -parabolique,
2 ou bien LdH¯1(X)6= 0.
D´emonstration.
1 Naturalit´e : la composition avec une applicationf conforme `a grande ´echelle pr´eserve les fonctions d’´energie finie. En particulier, siY estd-Ahlfors-r´egulier, Ed(f)<∞.
2 SiLdH1(X) = 0, toute application d’´energie finie vers un espace m´etrique complet poss`ede une limite. Doncf poss`ede une limitey.
3 SurY\ {y}, il existe une fonctionvy d’´energie finie qui tend vers +∞eny.
Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞, contradiction.
4 Une application d’´energie finie poss`ede une limite le long de presque toute courbe. En particulier,f poss`ede une limite le long de presque toute courbe.
5 SiLdH¯1(X) = 0, cette limite estp-presque toujours la mˆeme,y.
6 Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞le long de presque toute courbe. Donc presque toute courbe = aucune courbe, c’est lap-parabolicit´e.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
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Th´eor`eme
Soit Y un espace m´etrique compact, d -Ahlfors-r´egulier. S’il existe une application continue, conforme `a grande ´echelle, de X dans Y , alors
1 ou bien X est d -parabolique,
2 ou bien LdH¯1(X)6= 0.
D´emonstration.
1 Naturalit´e : la composition avec une applicationf conforme `a grande ´echelle pr´eserve les fonctions d’´energie finie. En particulier, siY estd-Ahlfors-r´egulier, Ed(f)<∞.
2 SiLdH1(X) = 0, toute application d’´energie finie vers un espace m´etrique complet poss`ede une limite. Doncf poss`ede une limitey.
3 SurY\ {y}, il existe une fonctionvy d’´energie finie qui tend vers +∞eny.
Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞, contradiction.
4 Une application d’´energie finie poss`ede une limite le long de presque toute courbe. En particulier,f poss`ede une limite le long de presque toute courbe.
5 SiLdH¯1(X) = 0, cette limite estp-presque toujours la mˆeme,y.
6 Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞le long de presque toute courbe. Donc presque toute courbe = aucune courbe, c’est lap-parabolicit´e.
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Th´eor`eme
Soit Y un espace m´etrique compact, d -Ahlfors-r´egulier. S’il existe une application continue, conforme `a grande ´echelle, de X dans Y , alors
1 ou bien X est d -parabolique,
2 ou bien LdH¯1(X)6= 0.
D´emonstration.
1 Naturalit´e : la composition avec une applicationf conforme `a grande ´echelle pr´eserve les fonctions d’´energie finie. En particulier, siY estd-Ahlfors-r´egulier, Ed(f)<∞.
2 SiLdH1(X) = 0, toute application d’´energie finie vers un espace m´etrique complet poss`ede une limite. Doncf poss`ede une limitey.
3 SurY\ {y}, il existe une fonctionvy d’´energie finie qui tend vers +∞eny.
Alorsvy◦f est d’´energie finie mais tend vers +∞, contradiction.
4 Une application d’´energie finie poss`ede une limite le long de presque toute courbe. En particulier,f poss`ede une limite le long de presque toute courbe.
d¯1
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Tout groupe nilpotentG poss`ede un plongement quasi-sym´etrique dans un espace compactd(G)-Ahlfors r´egulierY. De plus,LpH¯1(G) = 0 pour toutp, etG est p-parabolique si et seulement sip≥d(G).
Proposition (Troyanov)
Un groupe de type fini G est p-parabolique si et seulement si la croissance du volume est polynˆomiale de degr´e≤p. D’apr`es Gromov, cela entraˆıne que G est virtuellement nilpotent.
D´emonstration. D’apr`es Coulhon et Saloff-Coste, croissance du volume>Rp ⇒ isop´erim´etrie meilleure que celle deRp ⇒(Ahlfors) nonp-parabolique. SiG0est nilpotent, on applique le th´eor`eme `ap=d(G0). SiG est nilpotent, on conclut queG estp-parabolique, doncp≥d(G). SiG est hyperbolique, on conclut queLpH¯1(G)6= 0, doncp≥CohDim(G).
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Tout groupe nilpotentG poss`ede un plongement quasi-sym´etrique dans un espace compactd(G)-Ahlfors r´egulierY. De plus,LpH¯1(G) = 0 pour toutp, etG est p-parabolique si et seulement sip≥d(G).
Proposition (Troyanov)
Un groupe de type fini G est p-parabolique si et seulement si la croissance du volume est polynˆomiale de degr´e≤p. D’apr`es Gromov, cela entraˆıne que G est virtuellement nilpotent.
D´emonstration. D’apr`es Coulhon et Saloff-Coste, croissance du volume>Rp ⇒ isop´erim´etrie meilleure que celle deRp ⇒(Ahlfors) nonp-parabolique.
SiG0est nilpotent, on applique le th´eor`eme `ap=d(G0). SiG est nilpotent, on conclut queG estp-parabolique, doncp≥d(G). SiG est hyperbolique, on conclut queLpH¯1(G)6= 0, doncp≥CohDim(G).
G´eom´etrie conforme infinit´esimale G´eom´etrie conforme microscopique G´eom´etrie conforme m´esoscopique G´eom´etrie conforme `a grande ´echelle
Empilements Quelques r´esultats Parabolicit´e et cohomologie Applications
Un groupe hyperbolique non ´el´ementaire est nonp-parabolique pour toutp.
Lemme (Shchur, g´en´eralisation du mod`ele de Poincar´e)
Si G0est un groupe hyperbolique, alors G0se plonge (presque) conform´ement `a grande ´echelle dansR×∂G0. De plus, si f :X→G0 est conforme `a grande ´echelle, la composition donne un plongement (presque) conforme `a grande ´echelle X→R×∂G0. SiG0est hyperbolique, on applique le th´eor`eme `a unp>ConfDim(G) + 1 et Y =R×∂G0 o`u∂G0est muni d’une distancep-Ahlfors-r´eguli`ere dans la jauge (p=ConfDim(G) + 1 si la dimension conforme est atteinte). SiG est nilpotent, on conclut queG estp-parabolique, doncp≥d(G). SiG est hyperbolique, on conclut queLpH¯1(G)6= 0, doncp≥CohDim(G) (p>CohDim(G) si la dimension cohomologique n’est pas atteinte).
Questions
1 Un arbre a-t-il un plongement conforme `a grande ´echelle dans un disque ?
2 Quels sont les espaces m´etriques qui poss`edent un plongement conforme `a grande
´
echelle dans un arbre ?
3 Y a-t-il un analogue `a grande ´echelle du th´eor`eme de repr´esentation conforme ?
4 Y a-t-il une th´eorie des submersions conformes `a grande ´echelle ?