UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE BELFORT-MONTBELIARD
MT81 final
Partie ANALYSE - durée : 1 heure Une fiche A4 manuscrite autorisée. Calculatrice autorisée.
1) Intégrales doubles : 1.1) Calculer
+
= x y dx dy I
1( )
2. .
Pour le domaine d’intégration, x varie de 0 à 1 et y de 0 à 2
1.2) Calculer et représenter le domaine d'intégration en hachuré.
= x dx dy I
2 3. .
Le domaine est un « coin triangulaire » : y varie de 0 à 1 et pour tout y la variable x varie de 0 à 4y
1.3) Calculer
= e d dr
I
3 r. cos( 2 ). .
Pour le domaine d’intégration, r varie de 0 à ln4 et θ de 0 à π/4
2) Gradient en coordonnées cylindriques:
Soit le potentiel :
U = 1 + r
2. ln( 1 + z
2).( 1 + sin
2 )
2.1) Calculer : V =grad(U)
2.2) Que dire de W =rot(V)
Tourner la feuille …
3) Divergence et rotationnel en coordonnées cartésiennes :
k z j y i x
OM = + +
Le champ vectoriel en M : AM =.OMavec α réel non nul 3.1) Calculer divAM
3.2) Flux de
A
M à travers une sphère centrée en O et de rayon R3.3) Calculer
rot A
M et en déduire la circulation du champA
M sur un contour fermé.4) Théorème de Stokes en coordonnées cylindriques :
k z u r OM = +
Un champ vectoriel
A
M est orthogonal àu
et àk
(vecteurs unitaires caractéristiques des coordonnées cylindriques) et son rotationnel est donné parrot A
M= r k
pour r inférieur ou égal à R0 etrot A
M= 0
pour r supérieur à R0.Déterminer la norme de ce champ vectoriel en fonction de r pour les deux cas de figure.
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MT81 final
Partie ALGEBRE - durée : 1 heure Calculatrice autorisée. Aucun document autorisé.
Exercice 1
On considère la matrice 𝐴 = (
2 0 4
3 −4 12 1 −2 5
).
1. Vérifier que les valeurs propres de 𝐴 sont : 𝜆1 = 0; 𝜆2 = 1 𝑒𝑡 𝜆3 = 2.
2. Montrer que 𝐴 est diagonalisable.
3. Déterminer les vecteurs propres de A et 𝑃 la matrice de passage.
4. Déterminer 𝑁 la matrice diagonale de 𝐴.
5. On a 𝑁 = 𝑃−1𝐴𝑃, pour 𝑘 ∈ ℕ, exprimer 𝐴𝑘 en fonction de 𝑁𝑘, puis calculer 𝐴𝑘.
Exercice 2
Dans cet exercice, les cinq questions sont indépendantes les unes des autres.
1. Démontrer que E = {(x ; y) ∈ ℝ2/ 𝑥𝑦 = 0 } n’est pas un sous-espace vectoriel de ℝ2. 2. Démontrer que F = {(x ; y) ∈ ℝ2/ 𝑥 + 𝑦 = 0 } est un sous-espace vectoriel de ℝ2. 3. La famille {(1,2,3), (−1,0,−1), (1,−2,0)} est-elle une famille libre de ℝ3 ?
Montrer ensuite que ces vecteurs forment une base.
4. Déterminer une famille génératrice de G = {(𝑥; 𝑦; 𝑧) ∈ ℝ3/ x – y + 2z = 0}.
5. Pourquoi les vecteurs colonnes d’une matrice A de taille 3×4 sont-ils forcément liés ?