ÉPIDÉMIOLOGIE /EPIDEMIOLOGY
Situation épidémiologique de la trypanosomose humaine africaine dans la commune de Bilolo en République centrafricaine
Epidemiological Situation of the Human African Trypanosomiasis in the Bilolo Municipality of Central African Republic
Y. Andjingbopou · A. Lenga · R. Nzoumbou-Boko · P. Bitsindou · P.M. Douzima · P. Mbelesso
Reçu le 21 février 2017 ; accepté le 13 décembre 2017
© Société de pathologie exotique et Lavoisier SAS 2018
Résumé L’objectif de notre étude est de mettre à jour les données épidémiologiques de la trypanosomose humaine africaine (THA) dans un des foyers connus de la République centrafricaine, après la période de conflit (2012–2014). L’en- quête a été réalisée dans 24 villages de la commune de Bilolo où 4 788 personnes ont été investiguées par le CATT (Card Agglutination Trypanosomiasis Test). Les sérums positifs ont été titrés, et une confirmation parasitologique recher- chée. La phase clinique a été déterminée par cytorachie. Le CATT a permis d’identifier 221 personnes suspectes dont 54 cas sérologiques (CATT˃1/16), donnant une séropréva- lence de 1,12 %. Une confirmation parasitologique a été obtenue pour 15 patients soit un taux de prévalence de 0,36 %. Or, depuis 2007, aucun cas de THA n’avait été diag- nostiqué dans ce foyer après des actions de dépistage, de traitement et de lutte antivectorielle.
Mots clésTrypanosomose humaine africaine · Épidémiologie · Foyers réémergents · Adoumondjali · N’Kouna · Mpoyo · Domissili · Gonguet · Bilolo · Nola · République centrafricaine · Afrique intertropicale
AbstractThe Human African Trypanosomiasis (HAT) is a disabling and fatal disease caused by a vector-borne parasite still impacting in residual hotbeds. The aim of our study was to update the epidemiological data of HAT in one of Central African Republic foci after the (2012–2014) period of conflict. The survey was carried out in 24 villages in the Bilolo’s municipality where 4788 persons were examined by the CATT (Card Agglutination Trypanosomiasis Test) technique. The identified cases were submitted to a serolo- gical titration test followed by parasitological testing for confirmation. The cytorachia technique was used for clinical phase determination. The CATT has identified 221 persons, of which 54 were confirmed by serological titration test, giving a seroprevalence of 1.12%. Parasitological confirma- tion was obtained for 15 patients. Our study showed the abundance of Trypanosoma parasites in the Bilolo munici- pality. However, since 2007, no case of HAT had been diag- nosed in this focus after screening, treatment and vector control.
Keywords Human African Trypanosomiasis · Epidemiology · Residual hotbeds · Adoumondjali · N’Kouna · Mpoyo · Domissili · Gonguet · Bilolo · Nola · Central Africa Republic · Sub-Saharan Africa
Introduction
La trypanosomose humaine africaine (THA), ou maladie du sommeil, maladie parasitaire endémique, sévit encore dans de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne. L’Organisa- tion mondiale de la santé (OMS) l’a classée parmi les
Y. Andjingbopou · A. Lenga
Laboratoire de bioécologie des vertébrés et invertébrés (LBEVI), faculté des sciences et techniques, université Marien-Ngouabi, Congo Brazzaville
R. Nzoumbou-Boko (*)
Laboratoire des sciences biologiques et agronomiques pour le développement (LASBAD), université de Bangui, BP 1450, Bangui, République centrafricaine e-mail : nzoumbou2@yahoo.fr
P. Bitsindou
Laboratoire de recherche en biologie médicale, université Marien-Ngouabi, Congo Brazzaville P.M. Douzima
Programme national de lutte contre
la trypanosomose humaine africaine, ministère de la Santé, Bangui, République centrafricaine
P. Mbelesso
Faculté des sciences de la santé, université de Bangui, BP 1450, Bangui, République centrafricaine
DOI 10.3166/bspe-2018-0002
maladies tropicales négligées (MTN) et estime que 65 mil- lions d’individus sont exposés au risque de la contracter [15]. Les populations les plus exposées à la THA sont les populations rurales vivant dans des régions reculées, rédui- sant les possibilités de surveillance. En outre, le déplacement des populations, la guerre et la pauvreté sont d’importants facteurs favorisant une transmission accrue de la maladie [4]. Au début des années 2000, des progrès dans la prise en charge thérapeutique et dans le diagnostic ont été observés grâce à l’appui conjugué de l’OMS et de MSF (Médecins sans frontières), ce qui a réduit considérablement le nombre des cas notifiés. Cependant, cette maladie parasitaire négli- gée pourrait très bien réémerger [2].
La République centrafricaine (RCA), située dans la zone endémique, présente quatre foyers de la maladie. Avec le concours des partenaires extérieurs, des programmes régio- naux et à travers son Programme national de lutte contre la THA (PNLTHA), la RCA a réussi à réduire le nombre des cas jusqu’en 2008 [7,8]. Cependant, les crises militaropoli- tiques et socioéconomiques à répétition que le pays a connues ont empêché les missions de surveillance et de prise en charge, favorisant une possible réémergence de la THA.
Le plan d’action du PNLTHA de l’année 2015 a pro- grammé une mission de dépistage actif de la maladie du sommeil dans le foyer de Nola. Cependant, en raison des contraintes sécuritaires et logistiques, sur les 55 villages que compte le foyer, seuls 24 sur les 30 de la commune de Bilolo, ont été prospectés.
L’objectif est de réactualiser les données épidémiolo- giques de la THA et de procéder à une mise en évidence de sa réémergence éventuelle dans le foyer.
Matériels et méthodes Site d’étude
La RCA compte quatre foyers de THA : l’Ouham, la Lobaye, le Haut-Mbomou et Nola. Dans ce dernier, la com- mune de Bilolo était jadis considérée comme l’épicentre (Fig. 1). Bilolo est située au sud-ouest de la RCA entre 3°26’de latitude nord et 15°52’de longitude est. Le climat est subéquatorial avec un vent chaud et humide du sud- ouest. Deux saisons peuvent y être distinguées : une saison sèche qui dure quatre à cinq mois, allant de décembre à mars ; une saison pluvieuse qui s’étend sur sept à huit mois, d’avril à novembre. La majeure partie de la population mène des activités agricoles, de chasse, de pêche et d’orpaillage.
Éthique
Notre protocole d’étude a été approuvé par le conseil d’éthique et scientifique local.
Type et période d’étude
Il s’agit d’une étude transversale couvrant une période de trente jours, effectuée du 17 mars au 17 avril 2015, et réali- sée selon le protocole du PNLTHA.
Sensibilisation
Nous avons procédé au préalable à une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation auprès de la population locale [6]. Ces opérations ont été possibles grâce à la radio locale « Kouli-Ndounga », qui a diffusé le chronogramme du passage de l’équipe de dépistage dans les différents villages.
Dépistage
La sérologie CATT [9] sur sang total a permis de faire un premier tri parmi la population. Un prélèvement sanguin était effectué pour rechercher les parasites dans le sang et faire une titration. Pour les patients porteurs de ganglions latérocervicaux, une ponction ganglionnaire a été faite pour la recherche parasitologique dans le suc ganglionnaire. La découverte du parasite dans le sang et/ou dans le suc gan- glionnaire affirmait le diagnostic. Pour un titre de CATT égal à 1/8, les individus étaient suivis pour une éventuelle séro- conversion ; pour des titres de CATT supérieurs ou égaux à 1/16, les individus étaient déclarés cas sérologiques et pris en charge par une équipe médicale.
Diagnostic de phase clinique
Il était fait par cytorachie permettant de mettre en évidence des parasites, d’évaluer la numération des globules blancs Fig. 1 Carte du foyer de Nola (Enquête de terrain, avril 2015, LACCEG [Laboratoire de cartographie, de climatologie et d’études géographiques], université de Bangui) /Map of focus of Nola (field enquiry, April 2015, LACCEG University of Bangui)
autorisant ainsi le classement des sujets. Les personnes ayant une cytorachie inférieure ou égale à cinq éléments par milli- mètre cube étaient classées à la phase 1 (lymphaticosan- guine), celles dont la numération leucocytaire était supé- rieure à cinq éléments par millimètre cube étaient classées à la phase 2 (méningoencéphalite), selon les critères du PNLTHA de la RCA.
Traitement et analyse des données
Les données ont été encodées sur Excel 2010. L’analyse sta- tistique a été effectuée à l’aide du logiciel Epi Info version 7.
Les tests de Chi2 et de corrélation ont été appliqués. Les graphiques sont générés à partir d’Excel 2010.
Résultats
Au cours de cette étude, nous avons dépisté 4 788 personnes sur un total de 8 570 habitants de la commune de Bilolo et avons détecté 221 suspects de THA, soit un taux de 4,62 %.
Un total de 54 cas sérologiques a été relevé après titration du sérum, soit une séroprévalence de 1,12 % de THA déclarée, avec une confirmation parasitologique dans le sang ou le suc ganglionnaire obtenue chez 15 sujets, soit un taux de préva- lence de 0,31 %. Sur les 15 sujets confirmés, 12 étaient à la phase 1 et 3 étaient à la phase 2 ; au niveau des cas sérolo- giques, le test a mis en évidence 49 suspects à la phase 1 et 5 suspects à la phase 2 (Fig. 2).
L’âge moyen des cas sérologiques était de 24 ans et le sexe-ratio de 1,07 en faveur des hommes. La différence observée dans le nombre de cas sérologiques par tranche d’âge et en fonction du sexe n’est pas significative statisti- quement (X2= 7,38, dd = 4,p= 0,117˃0,05) (Fig. 2).
Les villages d’Adoumondjali, de N’Kouna, de Mpoyo de Domissili et de Gonguet ont présenté des séroprévalences respectives de 16,7 %, 14,8 %, 11,1 % et 9,3 %, valeurs relativement élevées par rapport aux autres villages (Tableau 1). Aucun cas n’a été relevé dans les 19 villages environnants.
Discussion
Au cours de la prospection réalisée, nous avons pu dépister 4 788 personnes sur un total de 8 570 habitants que compte la commune de Bilolo, ce qui fait un taux de couverture de 44 %. Il n’est pas certain que le dépistage ait été fait sur les groupes à risque, car ceux-ci, très actifs, quittent souvent les villages très tôt pour des activités de cueillette, de chasse, de pêche et d’orpaillage. Cette situation représente un biais pour notre étude. Des mesures permettant d’atteindre cette popula- tion cible sont à envisager. En outre, le nombre d’habitants de la commune a été fourni par les autorités municipales et cette valeur qui date d’avant les troubles a pu être minorée, car il est probable qu’un mouvement de population périphérique en direction de cette région en relative sécurité a été effectué.
La technique parasitologique de confirmation nécessaire pour la prise en charge thérapeutique nous a permis d’iden- tifier 15 sujets porteurs de parasites, soit une prévalence de 0,31 %. Notre résultat est similaire à celui de Ndungu et Bieler en 2015, qui ont relevé une prévalence de 0,28 % dans la province de Kongo central en République démocratique du Congo, pays qui compte 70 % des cas notifiés de THA [4,15].
Nos résultats témoignent d’une possible réémergence de la THA, car de 1991 à 2006, une diminution de 300 cas/an à moins de 50 cas/an était observée dans le foyer de Nola dont l’épicentre était à Bilolo et aucun cas n’a été déclaré de 2007 à 2011 [7]. Cette prévalence est probablement sous-estimée, car des techniques plus performantes telles que le test de lyse pour la mise en évidence des cas sérologiques et celui de la concentration des parasites par utilisation de microcolonne échangeuse d’ions auraient peut-être détecté plus de mala- des. Une majorité de sujets ou de cas sérologiques sont à la phase 1, ce qui peut être en faveur d’une infection récente.
Aucune différence significative n’a été observée en fonc- tion du sexe. Cependant, de 0 à 20 ans, le nombre de cas suspects semble plus élevé chez les femmes et l’inverse s’observe après 20 ans. Cette situation pourrait s’expliquer par le fait que les femmes sont plus mobilisées durant leur jeune âge dans les activités de cueillette et de lessive au niveau des marigots, les exposant ainsi à la piqûre des vec- teurs de la maladie. Ce résultat est conforme à ceux d’Abel et al., Moore et al., Paquet et al., et Pépin et al. [1,10–12]
réalisés dans la sous-région et qui ont démontré que la trans- mission de la THA n’est pas liée au sexe.
Fig. 2 Répartition du nombre de cas de THA diagnostiqués par tranche d’âge et en fonction du sexe /Distribution of the number of case of HAT diagnosed by age group and according to the sex
La répartition des cas est hétérogène et varie en fonction des villages. Le recueil des données géographiques, écologi- ques, sociologiques et économiques aurait permis l’analyse de cette hétérogénéité. Au cours de notre prospection, nous avons observé la présence de glossines dans les galeries forestières. Une étude ultérieure impliquant l’enquête ento- mologique permettra de préciser le risque de transmission.
Le foyer de Nola n’a pas été véritablement touché par les conflits militaropolitiques et sociaux, comme les autres foyers, mais nous avons cependant constaté une réémer-
gence de la maladie. Cette situation pourrait s’expliquer par le dysfonctionnement de la politique de santé en général, lié aux troubles récurrents que le pays connaît. Ce constat est similaire à celui de la plateforme régionale de la recherche clinique sur la THA qui avait avancé que le conflit interne en RCA a eu un impact direct sur le fonctionnement du PNLTHA, car les infrastructures ont été saccagées et les véhicules mis hors d’usage [13,14]. Les missions de pros- pection par le diagnostic actif et la prise en charge de la THA s’avèrent plus efficaces que le diagnostic passif au Tableau 1 Distribution des cas de THA dans les villages de Bilolo /Distribution of the cases of HTA in the villages of Bilolo
Villages Paramètres
Population Sérologie Parasitologie Malades
Population estimée
Population exami- née (%)
CATT * Sang total + (%)
CATT Titra- tion (%)
PPG + **
CTC + ***
T+ ****
(%)
P1****-
*
P2 ******
Mobilé- Bandoka
505 440 (9,2) 3 (1,4) 1 (1,8) 0 1 1 (6,7) 1 (2) 0 (0)
Gonguet 226 111 (2,3) 14 (6,3) 5 (9,3) 0 2 2 (13,3) 4 (8,2) 1 (20)
Nkoala- Mongonga- Somba
965 503 (10,5) 98(44,3) 5 (9,3) 0 1 1 (6,7) 3 (6,1) 2 (40)
Mpoyo 1-2 700 434 (9,1) 14 (6,3) 6 (11,1) 1 0 1 (6,7) 6 (12,2) 0 (0)
Adoumond- jali 1-2-3-4 et Biakao
955 517 (10,8) 20 (9) 9 (16,7) 0 3 3 (20) 8 (16,3) 1 (20)
Mano 400 184 (3,8) 6 (2,7) 3 (5,5) 1 0 1 (6,7) 3 (6,1) 0 (0)
Nabondo2 200 117 (2,4) 4 (1,8) 2 (3,7) 0 0 0 (0) 2 (4,1) 0 (0)
Bikoula 1-2 396 223 (4,6) 3 (1,3) 1 (1,8) 0 0 0 (0) 1 (2) 0 (0)
Mpombo 300 100 (2,1) 2 (0,9) 0 (0) 0 0 0 (0) 0 (0) 0 (0)
Nabondo 1 140 130 (2,7) 2 (0,9) 0 (0) 0 0 0 (0) 0 (0) 0 (0)
Modigui 250 154 (3,2) 3 (1,3) 0 (0) 0 0 0 (0) 0 (0) 0 (0)
Domissili 1-2 492 364 (7,6) 10 (4,5) 5 (9,3) 0 2 2 (13,3) 5 (10,2) 0 (0)
Ziendi 604 327 (6,8) 17 (7,7) 4 (7,4) 0 1 1 (6,7) 3 (6,1) 1 (20)
Moussa- Bonola- Tomori
850 437 (9,1) 1 (0,4) 1 (1,8) 0 0 0 (0) 1 (2) 0 (0)
N’kouna 1 050 502 (10,5) 14 (6,3) 8 (14,8) 0 2 2 (13,3) 8 (16,3) 0 (0)
Abogui 157 90 (1,9) 3 (1,3) 2 (3,7) 0 0 0 (0) 2 (4,1) 0 (0)
Zakandi 180 103 (2,1) 7 (3,2) 2 (3,7) 0 1 1 (6,7) 2 (4,1) 0 (0)
Bakobo 200 52 (1,1) 0 (0) 0 (0) 0 0 0 (0) 0 (0) 0 (0)
Total 8 570 4 788 (100) 221 (10-
0)
54 (100) 2 13 15 (100) 49 (100) 5 (100)
Moyennes 451 252 11,63 2,84 0,1 0,68 0,79 2,57 0,26
Prévalences 1,12 % 1,02 % 0,10 %
* CATT :Card Agglutination Trypanosomiasis Test; ** PPG+ : Prélèvement de ponction ganglionnaire positif ; *** CTC+ : Centri- fugation sur tube capillaire positif ; **** T+ : Trypanosome positif ; ***** P1 : Phase 1 ; ****** P2 : Phase 2
niveau des postes de santé avec des personnels moins quali- fiés. Notre résultat est similaire à celui de Kaba et al [5] qui ont mis en évidence l’impact de la guerre et des conflits sur la THA en Côte d’Ivoire. Les conflits ont été largement reconnus et cités comme un facteur contribuant à la résur- gence de THA dans de nombreux pays [3,4,16].
Pour les prospections futures, il apparaît important de recueillir des données sociogéographiques et économiques, d’introduire la concentration de parasites sur colonne de Dié- thylaminoéthyle (DEAE) dans l’algorithme de diagnostic, de réaliser la collecte des échantillons pour le test de lyse et la réalisation des méthodes de biologie moléculaire.
Conclusion
L’intensification des missions de prospection par la création du PNLTHA a permis une amélioration de la situation épi- démiologique de la THA dans le foyer de Nola de 1990 à 2007. Le dysfonctionnement de la politique de santé en général et du PNLTHA, en particulier lié au conflit militaro- politique et social, est à l’origine de la résurgence de cette endémie dont aucun cas n’avait été déclaré depuis 2007. La prévalence de THA lors de nos études témoigne d’un risque de transmission élevée. Les cas parasitologiques confirmés sont les preuves de la circulation du parasite.
RemerciementsNous tenons à remercier l’OMS à travers le PNLTHA qui nous a appuyés dans le cadre de cette étude.
Nous remercions la coordination du programme de lutte contre les MTN pour ses appuis multiformes qui ont contri- bué à la mise en route de ces travaux. Nous remercions la direction du laboratoire de biologie animale appliquée et de biodiversité pour ses appuis techniques qui ont contribué à l’exécution de nos travaux. Enfin nous remercions égale- ment le Service de la coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France à Bangui pour ses appuis multiformes.
Liens d’intérêt :
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêt.
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