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8janvier2020 Herv´eHocquard Matrices

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Matrices

Herv ´e Hocquard

Universit ´e de Bordeaux, France

8 janvier 2020

(2)

Matrice d’une application lin ´eaire

Introduction

Soit E un R -e.v de dimension p, soit B = (e 1 , . . . , e p ) une base de E . Soit F un R -e.v de dimension n et soit B 0 = (u 1 , . . . ,u n ) une base de F . Soit f une application lin ´eaire de E dans F . On sait que f est enti `erement d ´etermin ´ee par la donn ´ee de

f(e 1 ), . . . ,f (e p ), mais chacun de ces vecteurs est lui-m ˆeme d ´etermin ´e par ses coordonn ´ees dans la base B 0 de F .

Notons coord

B

0

(f (e j )) = (a 1j , . . . , a nj ) pour j ∈ J 1,p K , c’est- `a-dire :

∀j ∈ J 1,p K , f (e j ) =

n

i=1

a ij u i On obtient ainsi une matrice A = (a ij )

1≤i≤n

1≤j≤p

cette matrice est

d ´efinie par : c j (A) = coord

B

0

(f (e j )) o `u c j (A) repr ´esente le j `eme

vecteur colonne de la matrice A.

(3)

Matrice d’une application lin ´eaire

Introduction

Soit E un R -e.v de dimension p, soit B = (e 1 , . . . , e p ) une base de E . Soit F un R -e.v de dimension n et soit B 0 = (u 1 , . . . ,u n ) une base de F . Soit f une application lin ´eaire de E dans F . On sait que f est enti `erement d ´etermin ´ee par la donn ´ee de

f(e 1 ), . . . ,f (e p ), mais chacun de ces vecteurs est lui-m ˆeme d ´etermin ´e par ses coordonn ´ees dans la base B 0 de F . Notons coord

B

0

(f (e j )) = (a 1j , . . . ,a nj ) pour j ∈ J 1,p K , c’est- `a-dire :

∀j ∈ J 1,p K , f (e j ) =

n

i=1

a ij u i On obtient ainsi une matrice A = (a ij )

1≤i≤n

1≤j≤p

cette matrice est

d ´efinie par : c j (A) = coord

B

0

(f (e j )) o `u c j (A) repr ´esente le j `eme

vecteur colonne de la matrice A.

(4)

Matrice d’une application lin ´eaire

Introduction

Soit E un R -e.v de dimension p, soit B = (e 1 , . . . , e p ) une base de E . Soit F un R -e.v de dimension n et soit B 0 = (u 1 , . . . ,u n ) une base de F . Soit f une application lin ´eaire de E dans F . On sait que f est enti `erement d ´etermin ´ee par la donn ´ee de

f(e 1 ), . . . ,f (e p ), mais chacun de ces vecteurs est lui-m ˆeme d ´etermin ´e par ses coordonn ´ees dans la base B 0 de F . Notons coord

B

0

(f (e j )) = (a 1j , . . . ,a nj ) pour j ∈ J 1,p K , c’est- `a-dire :

∀j ∈ J 1,p K , f (e j ) =

n

i=1

a ij u i

On obtient ainsi une matrice A = (a ij )

1≤i≤n

1≤j≤p

cette matrice est

d ´efinie par : c j (A) = coord

B

0

(f (e j )) o `u c j (A) repr ´esente le j `eme

vecteur colonne de la matrice A.

(5)

Matrice d’une application lin ´eaire

Introduction

Soit E un R -e.v de dimension p, soit B = (e 1 , . . . , e p ) une base de E . Soit F un R -e.v de dimension n et soit B 0 = (u 1 , . . . ,u n ) une base de F . Soit f une application lin ´eaire de E dans F . On sait que f est enti `erement d ´etermin ´ee par la donn ´ee de

f(e 1 ), . . . ,f (e p ), mais chacun de ces vecteurs est lui-m ˆeme d ´etermin ´e par ses coordonn ´ees dans la base B 0 de F . Notons coord

B

0

(f (e j )) = (a 1j , . . . ,a nj ) pour j ∈ J 1,p K , c’est- `a-dire :

∀j ∈ J 1,p K , f (e j ) =

n

i=1

a ij u i On obtient ainsi une matrice A = (a ij )

1≤i≤n

1≤j≤p

cette matrice est

d ´efinie par : c j (A) = coord

B

0

(f(e j )) o `u c j (A) repr ´esente le j `eme

vecteur colonne de la matrice A.

(6)

Matrice d’une application lin ´eaire

Construction de cette matrice

mat B , B

0

(f ) =

f (e 1 ) f (e 2 ) . . . f(e p )

↓ ↓ ↓

a 11 a 12 . . . a 1p → u 1

a 21 a 22 . . . a 2p → u 2

.. . .. . .. . .. . .. .

a n1 a n2 . . . a np → u n

Cas particuliers des endomorphismes

Lorsque l’espace d’arriv ´ee est le m ˆeme que celui de d ´epart (F = E), on choisit en g ´en ´eral la m ˆeme base `a l’arriv ´ee qu’au d ´epart ( B 0 = B ), on note mat

B , B

0

(f) = mat

B (f ), c’est une matrice

carr ´ee.

(7)

Matrice d’une application lin ´eaire

Construction de cette matrice

mat B , B

0

(f ) =

f (e 1 ) f (e 2 ) . . . f(e p )

↓ ↓ ↓

a 11 a 12 . . . a 1p → u 1

a 21 a 22 . . . a 2p → u 2

.. . .. . .. . .. . .. .

a n1 a n2 . . . a np → u n

Cas particuliers des endomorphismes

Lorsque l’espace d’arriv ´ee est le m ˆeme que celui de d ´epart (F = E), on choisit en g ´en ´eral la m ˆeme base `a l’arriv ´ee qu’au d ´epart ( B 0 = B ), on note mat

B , B

0

(f) = mat

B (f ), c’est une matrice

carr ´ee.

(8)

Exemples

Exercice

Soit B = (e 1 ,e 2 , e 3 ) la base canonique de R 3 et soit B 0 = (e 0 1 ,e 2 0 ) la base canonique de R 2 . Soit f l’application lin ´eaire de R 3 dans R 2 d ´efinie pour tout (x ,y , z) ∈ R 3 par

f(x, y ,z) = (2x − y + z ,x + 2y − 3z).

D ´eterminer A = mat

B , B

0

(f).

D ´eterminer B = mat

B , B

00

(f ) o `u B 00 = (e 0 1 + e 2 0 ,e 0 1 − e 0 2 ).

Exercice

D ´eterminer l’application lin ´eaire g d ´efinie de R 3 dans R 2 donn ´ee par :

mat B , B

0

(g) =

6 −2 1

4 5 −1

(9)

Exemples

Exercice

Soit B = (e 1 ,e 2 , e 3 ) la base canonique de R 3 et soit B 0 = (e 0 1 ,e 2 0 ) la base canonique de R 2 . Soit f l’application lin ´eaire de R 3 dans R 2 d ´efinie pour tout (x ,y , z) ∈ R 3 par

f(x, y ,z) = (2x − y + z ,x + 2y − 3z).

D ´eterminer A = mat

B , B

0

(f).

D ´eterminer B = mat

B , B

00

(f ) o `u B 00 = (e 0 1 + e 2 0 ,e 0 1 − e 0 2 ).

Exercice

D ´eterminer l’application lin ´eaire g d ´efinie de R 3 dans R 2 donn ´ee par :

mat B , B

0

(g) =

6 −2 1

4 5 −1

(10)

Matrice d’une application lin ´eaire

Th ´eor `eme : caract ´erisation de l’identit ´e et de l’application nulle Soit E un R -ev de dimension n et soit B une base de E .

Soit f un endomorphisme de E , alors : f = id E ⇐⇒ mat

B (f ) = I n

Soit F un R -ev de dimension p et soit B 0 une base de F . Soit f une application lin ´eaire de E dans F , alors :

f = 0 ⇐⇒ mat

B , B

0

(f) = O p,n

(11)

Matrice d’une application lin ´eaire

Th ´eor `eme

Soient E et F deux R -ev, soit B une base de E et soit B 0 une base de F . Soient f et g deux applications lin ´eaires de E dans F et soit λ ∈ R . On a :

mat B , B

0

(f + g) = mat

B , B

0

(f ) + mat

B , B

0

(g) et mat

B , B

0

(λ .f ) = λ .mat

B , B

0

(f)

Th ´eor `eme : caract ´erisation du produit

Soient E , F et G trois R -ev, soit B une base de E , soit B 0 une base de F et soit B 00 une base de G. Soit f (resp. g) une application lin ´eaire de E dans F (resp. F dans G), avec A = mat

B

0

, B

00

(g) et B = mat

B , B

0

(f ), alors :

B mat , B

00

(g ◦ f ) = A × B = mat

B

0

, B

00

(g) × mat

B , B

0

(f)

(12)

Matrice d’une application lin ´eaire

Th ´eor `eme

Soient E et F deux R -ev, soit B une base de E et soit B 0 une base de F . Soient f et g deux applications lin ´eaires de E dans F et soit λ ∈ R . On a :

mat B , B

0

(f + g) = mat

B , B

0

(f ) + mat

B , B

0

(g) et mat

B , B

0

(λ .f ) = λ .mat

B , B

0

(f)

Th ´eor `eme : caract ´erisation du produit

Soient E , F et G trois R -ev, soit B une base de E , soit B 0 une base de F et soit B 00 une base de G. Soit f (resp. g) une application lin ´eaire de E dans F (resp. F dans G), avec A = mat

B

0

, B

00

(g) et B = mat

B , B

0

(f ), alors :

B mat , B

00

(g ◦ f ) = A × B = mat

B

0

, B

00

(g) × mat

B , B

0

(f)

(13)

Matrice d’une application lin ´eaire

Cas particulier

Soit E un R -ev, soit B une base de E et soient u et v deux endomorphismes de E avec A = mat

B (u) et B = mat

B (v ), on a alors mat

B (u ◦ v ) = mat

B (u) × mat

B (v ) = A × B, en particulier :

∀n ∈ N , mat

B (u n ) =

mat B (u) n

= A n

(14)

Lien entre matrice et application lin ´eaire

Th ´eor `eme

Soient B = (e 1 , . . . , e p ) une base de E et B 0 = (u 1 , . . . ,u n ) une base de F . Soit f une application lin ´eaire de E dans F .

Pour x ∈ E, on pose X la matrice colonne des coordonn ´ees de x dans la base B , que l’on note : X = coord

B (x ) ∈ M p,1 ( R ) et Y la matrice colonne des coordonn ´ees de y = f(x ) dans la base B 0 : Y = coord

B

0

(f(x)) ∈ M n,1 ( R ).

En posant : A = mat

B,B

0

(f ), on a la relation suivante : Y = AX i.e. coord

B

0

(f (x)) = mat

B , B

0

(f) × coord

B (x )

(15)

Lien entre matrice et application lin ´eaire

Exercice

Soit B = (e 1 ,e 2 , e 3 ) la base canonique de R 3 et soit B 0 = (e 0 1 ,e 2 0 ) la base canonique de R 2 . Soit f l’application lin ´eaire de R 3 dans R 2 d ´efinie par sa matrice dans les bases B et B 0 : A = mat

B,B

0

(f ) =

1 −2 3

2 1 −5

, calculer f (x ,y , z).

(16)

Lien entre matrice et application lin ´eaire

D ´efinition : application lin ´eaire canoniquement associ ´ee Soit A ∈ M n,p ( R ), on appelle application lin ´eaire

canoniquement associ ´ee `a A l’application lin ´eaire f de R p dans

R n dont la matrice dans les bases canoniques de R p et R n est

A.

(17)

Matrices carr ´ees inversibles

Introduction

L’ensemble ( M n ( R ),+,×) a une structure particuli `ere (structure d’anneau...), on peut donc s’int ´eresser aux ´el ´ements

inversibles de cet ensemble. C’est `a dire aux matrices M ∈ M n ( R ) pour lesquelles il existe une matrice N ∈ M n ( R ) telle que M × N = N × M = I n . Si M ∈ M n ( R ) est inversible, son inverse sera not ´e M −1 .

Propri ´et ´e

Si M et N sont deux matrices inversibles de M n ( R ) alors :

(M × N) −1 = N −1 × M −1

(18)

Matrices carr ´ees inversibles

Introduction

L’ensemble ( M n ( R ),+,×) a une structure particuli `ere (structure d’anneau...), on peut donc s’int ´eresser aux ´el ´ements

inversibles de cet ensemble. C’est `a dire aux matrices M ∈ M n ( R ) pour lesquelles il existe une matrice N ∈ M n ( R ) telle que M × N = N × M = I n . Si M ∈ M n ( R ) est inversible, son inverse sera not ´e M −1 .

Propri ´et ´e

Si M et N sont deux matrices inversibles de M n ( R ) alors :

(M × N) −1 = N −1 × M −1

(19)

Matrices carr ´ees inversibles

Exemple : matrices diagonales inversibles

Soit D = diag(a 1 , . . . , a n ) ∈ M n (R), alors D est inversible si et seulement si les coefficients diagonaux sont tous non nuls, auquel cas on a :

D −1 = diag 1

a 1 , . . . , 1 a n

(20)

Matrices carr ´ees inversibles

Th ´eor `eme

Soient E et F deux R -ev de m ˆeme dimension n, soit B une base de E et B 0 une base de F , soit u une application lin ´eaire de E dans F , alors u est un isomorphisme de E vers F si et seulement si mat

B , B

0

(u) est inversible, si c’est le cas, alors : mat B

0

, B (u −1 ) =

mat B , B

0

(u)

−1

(21)

Matrices carr ´ees inversibles

Th ´eor `eme : caract ´erisation des matrices carr ´ees inversibles Soit A ∈ M n ( R ), alors les assertions suivantes sont

´equivalentes :

1

A est inversible.

2

Il existe une matrice B ∈ M n ( R ) telle que BA = I n .

3

L’ ´equation AX = O n,1 d’inconnue X ∈ M n,1 ( R ) admet une unique solution X = O n,1 .

4

∀Y ∈ M n,1 ( R ), l’ ´equation AX = Y d’inconnue X ∈ M n,1 ( R ) admet une unique solution.

5

∀Y ∈ M n,1 ( R ), l’ ´equation AX = Y d’inconnue X ∈ M n,1 ( R ) admet au moins une solution.

Cons ´equence

Si BA = I n alors AB = I n (car A est inversible et donc B = A −1 ).

(22)

Matrices carr ´ees inversibles

Th ´eor `eme : caract ´erisation des matrices carr ´ees inversibles Soit A ∈ M n ( R ), alors les assertions suivantes sont

´equivalentes :

1

A est inversible.

2

Il existe une matrice B ∈ M n ( R ) telle que BA = I n .

3

L’ ´equation AX = O n,1 d’inconnue X ∈ M n,1 ( R ) admet une unique solution X = O n,1 .

4

∀Y ∈ M n,1 ( R ), l’ ´equation AX = Y d’inconnue X ∈ M n,1 ( R ) admet une unique solution.

5

∀Y ∈ M n,1 ( R ), l’ ´equation AX = Y d’inconnue X ∈ M n,1 ( R ) admet au moins une solution.

Cons ´equence

Si BA = I n alors AB = I n (car A est inversible et donc B = A −1 ).

(23)

Matrices carr ´ees inversibles

Exercice

Soit A ∈ M n ( R ). Montrer que si A est inversible alors t A est inversible et ( t A) −1 = t (A −1 ).

Exercice Soit A =

1 λ −1

0 2 1

1 0 1

 avec λ ∈ R .

D ´eterminer en fonction de λ si A est inversible ou non, si c’est le cas, calculer A −1 .

Exercice

Soit T ∈ M n ( R ) une matrice triangulaire sup ´erieure. Montrer que T est diagonalisable si et seulement si ses

´el ´ements diagonaux sont tous non nuls. Si c’est le cas, montrer

que T −1 est ´egalement triangulaire sup ´erieure.

(24)

Matrices carr ´ees inversibles

Exercice

Soit A ∈ M n ( R ). Montrer que si A est inversible alors t A est inversible et ( t A) −1 = t (A −1 ).

Exercice Soit A =

1 λ −1

0 2 1

1 0 1

 avec λ ∈ R .

D ´eterminer en fonction de λ si A est inversible ou non, si c’est le cas, calculer A −1 .

Exercice

Soit T ∈ M n ( R ) une matrice triangulaire sup ´erieure. Montrer que T est diagonalisable si et seulement si ses

´el ´ements diagonaux sont tous non nuls. Si c’est le cas, montrer

que T −1 est ´egalement triangulaire sup ´erieure.

(25)

Matrices carr ´ees inversibles

Exercice

Soit A ∈ M n ( R ). Montrer que si A est inversible alors t A est inversible et ( t A) −1 = t (A −1 ).

Exercice Soit A =

1 λ −1

0 2 1

1 0 1

 avec λ ∈ R .

D ´eterminer en fonction de λ si A est inversible ou non, si c’est le cas, calculer A −1 .

Exercice

Soit T ∈ M n ( R ) une matrice triangulaire sup ´erieure.

Montrer que T est diagonalisable si et seulement si ses

´el ´ements diagonaux sont tous non nuls. Si c’est le cas, montrer

que T −1 est ´egalement triangulaire sup ´erieure.

(26)

Matrices de passage

D ´efinition

Soit E un R -ev, soit B = (e 1 , . . . , e n ) une base de E , soit S = (x 1 , . . . , x p ) une famille de vecteurs de E, on appelle matrice du syst `eme S dans la base B , la matrice A ∈ M n,p (R) d ´efinie par : ∀(i,j) ∈ J 1,n K × J 1,p K , a ij est la coordonn ´ee sur e i de x j . En d’autres termes, pour j ∈ J 1, p K , le j `eme vecteur colonne de A est c j (A) = coord

B (x j ). Cette matrice est not ´ee P B , S et

appel ´ee matrice de passage de B `a S , elle exprime les

vecteurs de S dans la base B .

(27)

Matrices de passage

Construction de cette matrice de passage

P B,S =

x 1 x 2 . . . x p

vecteurs deS

↓ ↓ . . . ↓

a 11 a 12 . . . a 1p

coordonn ´ee sure1premier vecteur deB

a 21 a 22 . . . a 2p

coordonn ´ee sure2deuxi `eme vecteur deB

.. . .. . .. . .. . .. .

a n1 a n2 . . . a np

coordonn ´ee surendernier vecteur deB

(28)

Matrices de passage

Exercice

Soit B la base canonique de R 3 et S = {(1, −1, 0); (2,−1, 3)}.

D ´eterminer la matrice de passage de la base B au syst `eme S .

Exercice

Soit B = {e 1 , e 2 , e 3 } la base canonique de R 3 et B 0 = {e 1 ,e 1 + e 2 , e 1 + e 2 + e 3 }.

1

Montrer que B 0 est une base de R 3 .

2

D ´eterminer la matrice de passage de la base B

`a la base B 0 .

(29)

Matrices de passage

Exercice

Soit B la base canonique de R 3 et S = {(1, −1, 0); (2,−1, 3)}.

D ´eterminer la matrice de passage de la base B au syst `eme S . Exercice

Soit B = {e 1 , e 2 , e 3 } la base canonique de R 3 et B 0 = {e 1 ,e 1 + e 2 , e 1 + e 2 + e 3 }.

1

Montrer que B 0 est une base de R 3 .

2

D ´eterminer la matrice de passage de la base B

`a la base B 0 .

(30)

Matrices de passage

Th ´eor `eme : caract ´erisation des bases

Soit B une base de E, et soit B 0 = (x 1 , . . . , x n ) une famille de n vecteurs de E , alors B 0 est une base de E si et seulement si la matrice de passage de B `a B 0 est inversible.

Interpr ´etation de la matrice de passage entre deux bases Soient B et B 0 deux bases de E.

On consid `ere id E : (E , B 0 ) −→ (E , B ) avec B 0 comme base au d ´epart et B comme base `a l’arriv ´ee, on a la relation :

P B , B

0

= mat

B

0

,B (id E )

(31)

Matrices de passage

Th ´eor `eme : caract ´erisation des bases

Soit B une base de E, et soit B 0 = (x 1 , . . . , x n ) une famille de n vecteurs de E , alors B 0 est une base de E si et seulement si la matrice de passage de B `a B 0 est inversible.

Interpr ´etation de la matrice de passage entre deux bases Soient B et B 0 deux bases de E.

On consid `ere id E : (E , B 0 ) −→ (E , B ) avec B 0 comme base au d ´epart et B comme base `a l’arriv ´ee, on a la relation :

P B , B

0

= mat

B

0

, B (id E )

(32)

Matrices de passage

Th ´eor `eme : application

Soient B , B 0 et B ” trois bases de E, on a : P B

0

, B =

P B , B

0

−1

et P B , B ” = P B , B

0

× P B

0

, B ”

(33)

Formules du changement de bases

Th ´eor `eme

Soient B et B 0 deux bases de E, soit x ∈ E , on pose X = coord

B (x ) et X 0 = coord

B

0

(x ), on a les formules suivantes : X = P B , B

0

× X 0 et X 0 = P B

0

, B × X =

P B , B

0

−1

× X

Exercice

Soient u 1 = (1, 1,−1), u 2 = (−1, 1,1) et u 3 = (1, −2, 1).

1

Montrer que la famille {u 1 , u 2 , u 3 } forme une base de R 3 .

2

Exprimer les coordonn ´ees de v = (1, 0,1) dans cette

nouvelle base.

(34)

Formules du changement de bases

Th ´eor `eme

Soient B et B 0 deux bases de E, soit x ∈ E , on pose X = coord

B (x ) et X 0 = coord

B

0

(x ), on a les formules suivantes : X = P B , B

0

× X 0 et X 0 = P B

0

, B × X =

P B , B

0

−1

× X

Exercice

Soient u 1 = (1, 1,−1), u 2 = (−1, 1,1) et u 3 = (1,−2, 1).

1

Montrer que la famille {u 1 , u 2 ,u 3 } forme une base de R 3 .

2

Exprimer les coordonn ´ees de v = (1, 0,1) dans cette

nouvelle base.

(35)

Formules du changement de bases

Th ´eor `eme

Soient B 1 , B 0 1 deux bases de E et P = P B

1

, B

10

la matrice de passage, soient B 2 , B 0 2 deux bases de F et soit Q = P B

2

, B

20

la matrice de passage, soit u une application lin ´eaire de E dans F , on pose A = mat

B

1

, B

2

(u), A 0 = mat

B

10

,B

20

(u), on a la relation :

A 0 = Q −1 × A × P

(36)

Formules du changement de bases

Th ´eor `eme cas des endomorphismes

Soient B et B 0 deux bases de E et soit P = P B , B

0

la matrice de passage, soit u un endomorphisme de E ,si on pose A = mat

B (u) et A 0 = mat

B

0

(u), alors on a la relation : A 0 = P −1 × A × P

Exercice

Soit B la base canonique de R 2 et soit u un endomorphisme de R 2 d ´efini par A = mat

B (u) =

2 −1

−1 2

. On pose B 0 = {(1,1); (1,−1)} une base de R 2 .

1

Calculer la matrice de u dans la base B 0 .

2

En d ´eduire l’expression de u n (x ,y ).

(37)

Formules du changement de bases

Th ´eor `eme cas des endomorphismes

Soient B et B 0 deux bases de E et soit P = P B , B

0

la matrice de passage, soit u un endomorphisme de E ,si on pose A = mat

B (u) et A 0 = mat

B

0

(u), alors on a la relation : A 0 = P −1 × A × P

Exercice

Soit B la base canonique de R 2 et soit u un endomorphisme de R 2 d ´efini par A = mat

B (u) =

2 −1

−1 2

. On pose B 0 = {(1,1); (1,−1)} une base de R 2 .

1

Calculer la matrice de u dans la base B 0 .

2

En d ´eduire l’expression de u n (x ,y ).

(38)

Matrices semblables

D ´efinition

Soient A, B ∈ M n (R), on dit que les matrices A et B sont semblables si et seulement si il existe une matrice carr ´ee inversible P telle que :

A = P −1 × B × P

Remarques

1

Les matrices d’un endomorphisme dans deux bases sont semblables.

2

Deux matrices sont semblables lorsque ce sont deux

matrices d’un m ˆeme endomorphisme exprim ´ees dans

deux bases (P ´etant la matrice de passage).

(39)

Matrices semblables

D ´efinition

Soient A, B ∈ M n (R), on dit que les matrices A et B sont semblables si et seulement si il existe une matrice carr ´ee inversible P telle que :

A = P −1 × B × P

Remarques

1

Les matrices d’un endomorphisme dans deux bases sont semblables.

2

Deux matrices sont semblables lorsque ce sont deux

matrices d’un m ˆeme endomorphisme exprim ´ees dans

deux bases (P ´etant la matrice de passage).

(40)

Trace d’un endomorphisme

Th ´eor `eme

Soient A, B ∈ M n (R), on a la propri ´et ´e suivante : tr (A × B) = tr (B × A)

Th ´eor `eme : cons ´equence

Si A ∈ M n ( R ) et si P est inversible alors : tr (A) = tr

P −1 × A × P

(41)

Trace d’un endomorphisme

Th ´eor `eme

Soient A, B ∈ M n (R), on a la propri ´et ´e suivante : tr (A × B) = tr (B × A)

Th ´eor `eme : cons ´equence

Si A ∈ M n ( R ) et si P est inversible alors : tr (A) = tr

P −1 × A × P

(42)

Trace d’un endomorphisme

D ´efinition

Soit u un endomorphisme de E et soit B une base de E , on appelle trace de l’endomorphisme u le scalaire not ´e tr (u) et d ´efini par :

tr (u) = tr

mat B (u)

ce scalaire est ind ´ependant de la base B choisie.

Th ´eor `eme : rappel

L’application trace est une forme lin ´eaire non nulle qui v ´erifie : tr (u ◦ v ) = tr (v ◦ u)

o `u u et v sont deux endomorphismes de E .

(43)

Trace d’un endomorphisme

D ´efinition

Soit u un endomorphisme de E et soit B une base de E , on appelle trace de l’endomorphisme u le scalaire not ´e tr (u) et d ´efini par :

tr (u) = tr

mat B (u)

ce scalaire est ind ´ependant de la base B choisie.

Th ´eor `eme : rappel

L’application trace est une forme lin ´eaire non nulle qui v ´erifie : tr (u ◦ v ) = tr (v ◦ u)

o `u u et v sont deux endomorphismes de E.

(44)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

1) La famille {u 1 ,u 2 ,u 3 ,u 4 } peut-elle ˆetre une base de R 3 ?

Non car la famille {u 1 ,u 2 ,u 3 , u 4 } n’est pas libre, en effet,

card({u 1 , u 2 , u 3 ,u 4 }) = 4 6= dim R 3 .

(45)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

1) La famille {u 1 ,u 2 ,u 3 ,u 4 } peut-elle ˆetre une base de R 3 ?

Non car la famille {u 1 ,u 2 , u 3 , u 4 } n’est pas libre, en effet,

card({u 1 , u 2 , u 3 ,u 4 }) = 4 6= dim R 3 .

(46)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

2) Soit {e 1 ,e 2 ,e 3 } la base canonique de R 3 . Quelle est la matrice de passage P de la base canonique {e 1 , e 2 ,e 3 } `a la famille {u 1 ,u 2 , u 3 } ?

P =

1 0 1 1 1 0 0 1 1

(47)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

2) Soit {e 1 ,e 2 ,e 3 } la base canonique de R 3 . Quelle est la matrice de passage P de la base canonique {e 1 , e 2 ,e 3 } `a la famille {u 1 ,u 2 , u 3 } ?

P =

1 0 1 1 1 0 0 1 1

(48)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

3) Montrer que {u 1 ,u 2 ,u 3 } est une base de R 3 .

det(P) = det

1 0 1 1 1 0 0 1 1

 = 2 6= 0

donc d’apr `es le th ´eor `eme de caract ´erisations des bases,

{u 1 , u 2 ,u 3 } est une base de R 3 .

(49)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

3) Montrer que {u 1 ,u 2 ,u 3 } est une base de R 3 .

det(P) = det

1 0 1 1 1 0 0 1 1

 = 2 6= 0

donc d’apr `es le th ´eor `eme de caract ´erisations des bases,

{u 1 , u 2 ,u 3 } est une base de R 3 .

(50)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

4) Calculer P −1 en utilisant la m ´ethode de votre choix.

P −1 = 1 2

1 1 −1

−1 1 1

1 −1 1

(51)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

Soit u 1 = (1, 1,0), u 2 = (0,1,1), u 3 = (1,0, 1) et u 4 = (−1,2,−1) quatre ´el ´ements de R 3 .

4) Calculer P −1 en utilisant la m ´ethode de votre choix.

P −1 = 1 2

1 1 −1

−1 1 1

1 −1 1

(52)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

5) Soit f l’endomorphisme de R 3 dont la matrice dans la base canonique est

A =

3 2

1 2

1 2

0 2 1

1

2 − 1 2 5 2

(a) En utilisant les matrices de changement de base, donner la matrice J de f dans la base {u 1 , u 2 , u 3 }.

J = P −1 × A × P = . . . =

2 1 0 0 2 1 0 0 2

(53)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

5) Soit f l’endomorphisme de R 3 dont la matrice dans la base canonique est

A =

3 2

1 2

1 2

0 2 1

1

2 − 1 2 5 2

(a) En utilisant les matrices de changement de base, donner la matrice J de f dans la base {u 1 , u 2 , u 3 }.

J = P −1 × A × P = . . . =

2 1 0 0 2 1 0 0 2

(54)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

5) (b) Utiliser A pour calculer f (u 1 ), f (u 2 ) et f (u 3 ) en fonction de u 1 , u 2 et u 3 . Retrouver ainsi la matrice J .

A × U 1 =

 2 2 0

 = 2 × U 1 ⇒ f (u 1 ) = 2.u 1 + 0.u 2 + 0.u 3 A × U 2 =

 1 3 2

 = U 1 + 2 × U 2 ⇒ f (u 2 ) = 1.u 1 + 2.u 2 + 0.u 3 A × U 3 =

 2 1 3

 = U 2 + 2 × U 3 ⇒ f (u 3 ) = 0.u 1 + 1.u 2 + 2.u 3 D’o `u :

J =

2 1 0 0 2 1 0 0 2

(55)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

5) (b) Utiliser A pour calculer f (u 1 ), f (u 2 ) et f (u 3 ) en fonction de u 1 , u 2 et u 3 . Retrouver ainsi la matrice J .

A × U 1 =

 2 2 0

 = 2 × U 1 ⇒ f (u 1 ) = 2.u 1 + 0.u 2 + 0.u 3

A × U 2 =

 1 3 2

 = U 1 + 2 × U 2 ⇒ f (u 2 ) = 1.u 1 + 2.u 2 + 0.u 3 A × U 3 =

 2 1 3

 = U 2 + 2 × U 3 ⇒ f (u 3 ) = 0.u 1 + 1.u 2 + 2.u 3 D’o `u :

J =

2 1 0 0 2 1 0 0 2

(56)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

5) (b) Utiliser A pour calculer f (u 1 ), f (u 2 ) et f (u 3 ) en fonction de u 1 , u 2 et u 3 . Retrouver ainsi la matrice J .

A × U 1 =

 2 2 0

 = 2 × U 1 ⇒ f (u 1 ) = 2.u 1 + 0.u 2 + 0.u 3 A × U 2 =

 1 3 2

 = U 1 + 2 × U 2 ⇒ f (u 2 ) = 1.u 1 + 2.u 2 + 0.u 3

A × U 3 =

 2 1 3

 = U 2 + 2 × U 3 ⇒ f (u 3 ) = 0.u 1 + 1.u 2 + 2.u 3 D’o `u :

J =

2 1 0 0 2 1 0 0 2

(57)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

5) (b) Utiliser A pour calculer f (u 1 ), f (u 2 ) et f (u 3 ) en fonction de u 1 , u 2 et u 3 . Retrouver ainsi la matrice J .

A × U 1 =

 2 2 0

 = 2 × U 1 ⇒ f (u 1 ) = 2.u 1 + 0.u 2 + 0.u 3 A × U 2 =

 1 3 2

 = U 1 + 2 × U 2 ⇒ f (u 2 ) = 1.u 1 + 2.u 2 + 0.u 3 A × U 3 =

 2 1 3

 = U 2 + 2 × U 3 ⇒ f (u 3 ) = 0.u 1 + 1.u 2 + 2.u 3

D’o `u :

J =

2 1 0 0 2 1 0 0 2

(58)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

5) (b) Utiliser A pour calculer f (u 1 ), f (u 2 ) et f (u 3 ) en fonction de u 1 , u 2 et u 3 . Retrouver ainsi la matrice J .

A × U 1 =

 2 2 0

 = 2 × U 1 ⇒ f (u 1 ) = 2.u 1 + 0.u 2 + 0.u 3 A × U 2 =

 1 3 2

 = U 1 + 2 × U 2 ⇒ f (u 2 ) = 1.u 1 + 2.u 2 + 0.u 3 A × U 3 =

 2 1 3

 = U 2 + 2 × U 3 ⇒ f (u 3 ) = 0.u 1 + 1.u 2 + 2.u 3 D’o `u :

J =

2 1 0 0 2 1 0 0 2

(59)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

6) Montrer que l’on peut ´ecrire J = D + N o `u D est une matrice diagonale, N est nilpotente d’ordre 3 (i.e.

N 3 = O 3 ( R )). Montrer que D et N commutent.

J = D + N avec D =

2 0 0 0 2 0 0 0 2

 = 2I 3 et N =

0 1 0 0 0 1 0 0 0

.

On remarque que N 2 =

0 0 1 0 0 0 0 0 0

 et N 3 =

0 0 0 0 0 0 0 0 0

,

donc pour tout k ≥ 3, N k = (0).

D × N = 2I 3 × N = 2N = N × D donc D et N commutent.

(60)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

6) Montrer que l’on peut ´ecrire J = D + N o `u D est une matrice diagonale, N est nilpotente d’ordre 3 (i.e.

N 3 = O 3 ( R )). Montrer que D et N commutent.

J = D + N avec D =

2 0 0 0 2 0 0 0 2

 = 2I 3 et N =

0 1 0 0 0 1 0 0 0

.

On remarque que N 2 =

0 0 1 0 0 0 0 0 0

 et N 3 =

0 0 0 0 0 0 0 0 0

,

donc pour tout k ≥ 3, N k = (0).

D × N = 2I 3 × N = 2N = N × D donc D et N commutent.

(61)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

6) Montrer que l’on peut ´ecrire J = D + N o `u D est une matrice diagonale, N est nilpotente d’ordre 3 (i.e.

N 3 = O 3 ( R )). Montrer que D et N commutent.

J = D + N avec D =

2 0 0 0 2 0 0 0 2

 = 2I 3 et N =

0 1 0 0 0 1 0 0 0

.

On remarque que N 2 =

0 0 1 0 0 0 0 0 0

 et N 3 =

0 0 0 0 0 0 0 0 0

,

donc pour tout k ≥ 3, N k = (0).

D × N = 2I 3 × N = 2N = N × D donc D et N commutent.

(62)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

6) Montrer que l’on peut ´ecrire J = D + N o `u D est une matrice diagonale, N est nilpotente d’ordre 3 (i.e.

N 3 = O 3 ( R )). Montrer que D et N commutent.

J = D + N avec D =

2 0 0 0 2 0 0 0 2

 = 2I 3 et N =

0 1 0 0 0 1 0 0 0

.

On remarque que N 2 =

0 0 1 0 0 0 0 0 0

 et N 3 =

0 0 0 0 0 0 0 0 0

,

donc pour tout k ≥ 3, N k = (0).

D × N = 2I 3 × N = 2N = N × D donc D et N commutent.

(63)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

7) En d ´eduire J n pour n entier naturel. Comment calculer A n ?

Les matrices D et N commutent, on peut alors appliquer la formule du bin ˆome de Newton et en d ´eduire que pour tout entier naturel n ≥ 2 :

J n = (D +N) n =

n

k =0

n k

D n−k .N k = D n +n.D n−1 .N + n

2

D n−2 .N 2

soit pour tout entier naturel n ≥ 2

J n =

2 n n2 n−1 n(n−1) 2 2 n−2

0 2 n n2 n−1

0 0 2 n

(64)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

7) En d ´eduire J n pour n entier naturel. Comment calculer A n ? Les matrices D et N commutent, on peut alors appliquer la formule du bin ˆome de Newton et en d ´eduire que pour tout entier naturel n ≥ 2 :

J n = (D +N) n =

n

k =0

n k

D n−k .N k = D n + n.D n−1 .N + n

2

D n−2 .N 2

soit pour tout entier naturel n ≥ 2

J n =

2 n n2 n−1 n(n−1) 2 2 n−2

0 2 n n2 n−1

0 0 2 n

(65)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

7) En d ´eduire J n pour n entier naturel. Comment calculer A n ?

De J = P −1 AP, on en d ´eduit :

J n = P −1 AP × · · · × P −1 AP = P −1 A n P soit A n = PJ n P −1 .

(66)

Pour se rassurer ou pas...

Sujet de mai 2011 modifi ´e

7) En d ´eduire J n pour n entier naturel. Comment calculer A n ? De J = P −1 AP, on en d ´eduit :

J n = P −1 AP × · · · × P −1 AP = P −1 A n P soit A n = PJ n P −1 .

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Pour calculer le rang d’une matrice, il suffit donc de l’ ´echelonner par rapport `a ses lignes (resp.ses colonnes) et le rang est alors ´egal au nombre de lignes (resp. de

Universit ´e de Bordeaux, France. 7

[r]

On s´ eparera la partie r´ eelle et la partie

Donc Int(A)

et son int´ egrale g´ en´ eralis´ ee converge (elle se calcule facilement d’ailleurs!).. Effectuons le changement de variable en polaire, tr` es naturel ici. Contradiction !

On s’en assure comme dans la cas du changement en coordonn´ ees sph´ eriques (dont il s’agit d’une simple adaptation): Le jacobien vaut abcr 2 cos(ϕ)