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28aoˆut2019 Herv´eHocquard Matrices

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Matrices

Herv ´e Hocquard

Universit ´e de Bordeaux, France

28 ao ˆut 2019

(2)

D ´efinitions

Matrice

On appelle matrice de taillen×p `a coefficients dansR(K=R ouC) toute familleAdenp ´el ´ements deRpr ´esent ´ee sous la forme d’un tableau

a11 a12 . . . a1p

a21 a22 . . . a2p

... . .. ...

an1 an2 . . . anp

not ´eA= (aij)1≤i≤n

1≤j≤p o `u aijR(ouC...on se limitera aux matrices `a coefficients r ´eels).

Pour tout(i,j)J1,nK×J1,pK, le scalaireaij est appel ´e

coefficient deAde position(i,j), la matrice

a1j a2j ... anj

est appel ´ee

la j`emecolonne deAet la matrice ai1 ai2 . . . aip

sa i`eme ligne.

(3)

D ´efinitions

L’ensemble des matrices de taillen×p `a coefficients dans Rest not ´eMn,p(R).

Lorsquen=p, on dit queAest carr ´ee et la famille (a11,a22, . . . ,ann)est appel ´ee diagonale deA. L’ensemble des matrices carr ´ees de taillen×n(oun) `a coefficients dansRest not ´eMn(R).

Pourp=1, on parle de matrices colonnes de taillen.

Pourn=1, on parle de matrices lignes de taillep.

(4)

Matrices

Remarque

Une matrice de taillen×p `a coefficients dansRn’est rien de plus qu’un ´el ´ement deRnp,i.e.une famille denp ´el ´ements de R, mais qu’on pr ´ef `ere ´ecrire sous la forme d’un tableau `an lignes etpcolonnes. Ainsi, en r ´ealit ´e :

Mn,p(R) =Rnp

Question

Pourquoi introduire les matrices dans ce cas ?

(5)

Matrices

Remarque

Une matrice de taillen×p `a coefficients dansRn’est rien de plus qu’un ´el ´ement deRnp,i.e.une famille denp ´el ´ements de R, mais qu’on pr ´ef `ere ´ecrire sous la forme d’un tableau `an lignes etpcolonnes. Ainsi, en r ´ealit ´e :

Mn,p(R) =Rnp Question

Pourquoi introduire les matrices dans ce cas ?

(6)

Structure d’espace vectoriel

R ´eponse

Nous allons introduire une loi interne de produit sur les matrices...et vous verrez qu’il est plus pratique d’ ´ecrire les matrices comme des tableaux et non comme des familles.

D ´efinition

Muni de la structure vectorielle naturelle deRnp ,Mn,p(R)est unR-espace vectoriel de dimensionnp.

Pour tousA,BMn,p(R)etλ,µR:

λA+µB=

λa11+µb11 λa12+µb12 . . . λa1p+µb1p λa21+µb21 λa22+µb22 . . . λa2p+µb2p

... ... ...

λan1+µbn1 λan2+µbn2 . . . λanp+µbnp

(7)

Structure d’espace vectoriel

R ´eponse

Nous allons introduire une loi interne de produit sur les matrices...et vous verrez qu’il est plus pratique d’ ´ecrire les matrices comme des tableaux et non comme des familles.

D ´efinition

Muni de la structure vectorielle naturelle deRnp ,Mn,p(R)est unR-espace vectoriel de dimensionnp.

Pour tousA,BMn,p(R)etλ,µR:

λA+µB=

λa11+µb11 λa12+µb12 . . . λa1p+µb1p λa21+µb21 λa22+µb22 . . . λa2p+µb2p

... ... ...

λan1+µbn1 λan2+µbn2 . . . λanp+µbnp

(8)

Matrice ´el ´ementaire

D ´efinition et propri ´et ´es

Une matrice ´el ´ementaire deMn,p(R)est une matrice dont tous les coefficients sont nuls sauf un qui vaut 1. Il y a doncnpmatrices ´el ´ementaires dansMn,p(R).

On note pour tout(i,j)J1,nK×J1,pK,Ei,j la matrice

´el ´ementaire dont le coefficient de position(i,j)est ´egal `a 1 et dont tous les autres sont nuls.

Alors(Ei,j)1≤i≤n

1≤j≤p

est une base deMn,p(R), appel ´ee sa base canonique.

(9)

Matrice ´el ´ementaire

D ´efinition et propri ´et ´es

Une matrice ´el ´ementaire deMn,p(R)est une matrice dont tous les coefficients sont nuls sauf un qui vaut 1. Il y a doncnpmatrices ´el ´ementaires dansMn,p(R).

On note pour tout(i,j)J1,nK×J1,pK,Ei,j la matrice

´el ´ementaire dont le coefficient de position(i,j)est ´egal `a 1 et dont tous les autres sont nuls.

Alors(Ei,j)1≤i≤n

1≤j≤p

est une base deMn,p(R), appel ´ee sa base canonique.

(10)

Transposition

D ´efinition

SoitAMn,p(R). On appelle transpos ´ee deAla matrice (aji)1≤i≤p

1≤j≤n

deMn,p(R), not ´eetA.

Exemples

t

3 0 1 5 2 7

=

3 5 0 2 1 7

et

t

λ1

... λn

= λ1 . . . λn

(11)

Transposition

D ´efinition

SoitAMn,p(R). On appelle transpos ´ee deAla matrice (aji)1≤i≤p

1≤j≤n

deMn,p(R), not ´eetA.

Exemples

t

3 0 1 5 2 7

=

3 5 0 2 1 7

et

t

λ1

... λn

= λ1 . . . λn

(12)

Transposition

D ´efinition

SoitAMn,p(R). On appelle transpos ´ee deAla matrice (aji)1≤i≤p

1≤j≤n deMn,p(R), not ´eetA.

Exemples

t

3 0 1 5 2 7

=

3 5 0 2 1 7

et

t

λ1

... λn

= λ1 . . . λn

Remarque

La transposition ´echange les lignes et les colonnes. Int ´er ˆet de la manœuvre : montrer que certains r ´esultats th ´eoriques sur les colonnes sont valables sur les lignes, et r ´eciproquement.

(13)

Transposition

D ´efinition

SoitAMn,p(R). On appelle transpos ´ee deAla matrice (aji)1≤i≤p

1≤j≤n deMn,p(R), not ´eetA.

Exemples

t

3 0 1 5 2 7

=

3 5 0 2 1 7

et

t

λ1

... λn

= λ1 . . . λn

Remarque

La transposition ´echange le nombre de colonnes et le nombre de lignes : la transpos ´ee d’une matrice de taillen×pest donc une matrice de taillep×n. Chose int ´eressante : la transpos ´ee d’une matrice carr ´ee est une matrice carr ´ee de m ˆeme taille.

(14)

Transposition

Propri ´et ´es de la transposition

Lin ´earit ´e: SoientA,BMn,p(R)etλ,µR.

tA+µB) =λtA+µtB

Involutivit ´e: SoitAMn,p(R).

t(tA) =A

(15)

Transposition

Propri ´et ´es de la transposition

Lin ´earit ´e: SoientA,BMn,p(R)etλ,µR.

tA+µB) =λtA+µtB

Involutivit ´e: SoitAMn,p(R).

t(tA) =A

(16)

Trace d’une matrice carr ´ee

D ´efinition

SoitAMn(R), on appelle trace deAle scalaire not ´etr(A)et d ´efini par :

tr(A) =

n

i=1

aii

c’est donc la somme des coefficients diagonaux.

Th ´eor `eme

La trace est une forme lin ´eaire non nulle surMn(R).

(17)

Trace d’une matrice carr ´ee

D ´efinition

SoitAMn(R), on appelle trace deAle scalaire not ´etr(A)et d ´efini par :

tr(A) =

n

i=1

aii

c’est donc la somme des coefficients diagonaux.

Th ´eor `eme

La trace est une forme lin ´eaire non nulle surMn(R).

(18)

Matrices particuli `eres

Matrice nulle: la matrice nulle `anlignes etpcolonnes est la matrice deMn,p(R)dont tous les coefficients sont nuls, celle-ci est not ´eeOn,p. Lorsquep=n, la matriceOn,nest not ´ee simplementOn.

Matrice unit ´e ou identit ´e: la matrice identit ´e deMn(R) est la matrice de taillen, not ´eeIn, dont tous les coefficients diagonaux sont ´egaux `a 1 et les autres (coefficients

extra-diagonaux) sont tous nuls. I3=

1 0 0 0 1 0 0 0 1

est la matrice unit ´e deM3(R).

(19)

Matrices particuli `eres

Matrice nulle: la matrice nulle `anlignes etpcolonnes est la matrice deMn,p(R)dont tous les coefficients sont nuls, celle-ci est not ´eeOn,p. Lorsquep=n, la matriceOn,nest not ´ee simplementOn.

Matrice unit ´e ou identit ´e: la matrice identit ´e deMn(R) est la matrice de taillen, not ´eeIn, dont tous les coefficients diagonaux sont ´egaux `a 1 et les autres (coefficients

extra-diagonaux) sont tous nuls.

I3=

1 0 0 0 1 0 0 0 1

est la matrice unit ´e deM3(R).

(20)

Matrices particuli `eres

Matrice triangulaire sup ´erieure: c’est une matrice carr ´ee dont tous les coefficients situ ´es sous la diagonale

principale sont nuls.

A=

1 7 6 0 2 2 0 0 3

Matrice triangulaire inf ´erieure: c’est une matrice carr ´ee dont tous les coefficients situ ´es au-dessus de la diagonale principale sont nuls.

B=

1 0 0 4 2 0 6 7 3

(21)

Matrices particuli `eres

Matrice triangulaire sup ´erieure: c’est une matrice carr ´ee dont tous les coefficients situ ´es sous la diagonale

principale sont nuls.

A=

1 7 6 0 2 2 0 0 3

Matrice triangulaire inf ´erieure: c’est une matrice carr ´ee dont tous les coefficients situ ´es au-dessus de la diagonale principale sont nuls.

B=

1 0 0 4 2 0 6 7 3

(22)

Matrices particuli `eres

Matrice sym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a sa

transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

1 7 6

7 2 −2

6 −2 3

Matrice antisym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a l’oppos ´e de sa transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

0 7 6

−7 0 2

−6 −2 0

La trace d’une matrice antisym ´etrique est ´egale `a 0.

(23)

Matrices particuli `eres

Matrice sym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a sa

transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

1 7 6

7 2 −2

6 −2 3

Matrice antisym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a l’oppos ´e de sa transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

0 7 6

−7 0 2

−6 −2 0

La trace d’une matrice antisym ´etrique est ´egale `a 0.

(24)

Matrices particuli `eres

Matrice sym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a sa

transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

1 7 6

7 2 −2

6 −2 3

Matrice antisym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a l’oppos ´e de sa transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

0 7 6

−7 0 2

−6 −2 0

La trace d’une matrice antisym ´etrique est ´egale `a 0.

(25)

Matrices particuli `eres

Matrice sym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a sa

transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

1 7 6

7 2 −2

6 −2 3

Matrice antisym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a l’oppos ´e de sa transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

0 7 6

−7 0 2

−6 −2 0

La trace d’une matrice antisym ´etrique est ´egale `a 0.

(26)

Matrices particuli `eres

Matrice sym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a sa

transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

1 7 6

7 2 −2

6 −2 3

Matrice antisym ´etrique: c’est une matrice ´egale `a l’oppos ´e de sa transpos ´ee (elle est donc n ´ecessairement carr ´ee) :A=tA.

A=

0 7 6

−7 0 2

−6 −2 0

La trace d’une matrice antisym ´etrique est ´egale `a 0.

(27)

Produit matriciel

D ´efinition

SoientAMp,q(R)etBMq,r(R). Par d ´efinition, le produit de AparB, not ´eA×B ouAB, est la matrice

q

k=1

aikbkj

!

1≤i≤p 1≤j≤r

de taillep×r.

(28)

Produit matriciel

Remarques

Le produitA×Bn’est possible que si le nombre de colonnes deAest ´egal au nombre de lignes deB. Le r ´esultat a alors autant de lignes queAet autant de colonnes queB.

En g ´en ´eralA×B6=B×A(le produit n’est pas commutatif), il se peut queA×B soit d ´efini, mais pasB×A.

Un produit de matrices peut ˆetre nul sans qu’aucune de ces matrices soit nulle.

0 1 0 0

1 1 0 0

= 0 0

0 0

(29)

Produit matriciel

Remarques

Le produitA×Bn’est possible que si le nombre de colonnes deAest ´egal au nombre de lignes deB. Le r ´esultat a alors autant de lignes queAet autant de colonnes queB.

En g ´en ´eralA×B6=B×A(le produit n’est pas commutatif), il se peut queA×Bsoit d ´efini, mais pasB×A.

Un produit de matrices peut ˆetre nul sans qu’aucune de ces matrices soit nulle.

0 1 0 0

1 1 0 0

= 0 0

0 0

(30)

Produit matriciel

Remarques

Le produitA×Bn’est possible que si le nombre de colonnes deAest ´egal au nombre de lignes deB. Le r ´esultat a alors autant de lignes queAet autant de colonnes queB.

En g ´en ´eralA×B6=B×A(le produit n’est pas commutatif), il se peut queA×Bsoit d ´efini, mais pasB×A.

Un produit de matrices peut ˆetre nul sans qu’aucune de ces matrices soit nulle.

0 1 0 0

1 1 0 0

= 0 0

0 0

(31)

Produit matriciel

Remarques

Le produitA×Bn’est possible que si le nombre de colonnes deAest ´egal au nombre de lignes deB. Le r ´esultat a alors autant de lignes queAet autant de colonnes queB.

En g ´en ´eralA×B6=B×A(le produit n’est pas commutatif), il se peut queA×Bsoit d ´efini, mais pasB×A.

Un produit de matrices peut ˆetre nul sans qu’aucune de ces matrices soit nulle.

0 1 0 0

1 1 0 0

= 0 0

0 0

(32)

Exemples

Exercice

1 −1 3

0 1

−1 2

2 1

=

1 2 3

1 −1 3

=

1 −1 2

1 2 3

=

1 2

−2 1

0 1 1

−1 0 1

=

(33)

Exemples

Exercice

1 −1 3

0 1

−1 2

2 1

= 7 2

1 2 3

1 −1 3

=

1 −1 3

2 −2 6

3 −3 9

1 −1 2

1 2 3

= 5 1 2

−2 1

0 1 1

−1 0 1

=

−2 1 3

−1 −2 −1

(34)

Exemples

Exercice

1 2

−2 1

0 1

−1 2

0 1

=

0 1

−1 2

0 1

1 2

−2 1

=

(35)

Exemples

Exercice

1 2

−2 1

0 1

−1 2

0 1

= n’est pas d ´efini !

0 1

−1 2

0 1

1 2

−2 1

=

−2 1

−5 0

−2 1

(36)

Propri ´et ´es du produit matriciel

Th ´eor `eme

Assossiativit ´e: SoientAMp,q(R),BMq,r(R), CMr,s(R)etλ R.

(AB)C=A(BC) et λ(AB) = (λA)B=A(λB) Bilin ´earit ´e: SoientA,BMp,q(R),CMq,r(R)et λ,µR.

A+µB)C=λAC+µBC et C(λA+µB) =λCA+µCB El ´ement neutre´ : SoitAMn,p(R). InA=AIp=A.

Transpos ´ee d’un produit

SiAMn,p(R)etBMp,q(R)alors :

t(A×B) =tB×tA

(37)

Propri ´et ´es du produit matriciel

Th ´eor `eme

Assossiativit ´e: SoientAMp,q(R),BMq,r(R), CMr,s(R)etλ R.

(AB)C=A(BC) et λ(AB) = (λA)B=A(λB) Bilin ´earit ´e: SoientA,BMp,q(R),CMq,r(R)et λ,µR.

A+µB)C=λAC+µBC et C(λA+µB) =λCA+µCB El ´ement neutre´ : SoitAMn,p(R). InA=AIp=A.

Transpos ´ee d’un produit

SiAMn,p(R)etBMp,q(R)alors :

t(A×B) =tB×tA

(38)

Espace des lignes-Espace des colonnes

Introduction SoitA= aij

Mn,p(K), avecK=RouC.On peut d ´ecomposerAen lignes :A=

a1∗

... an∗

ou en colonnes :A= a∗1 · · · a∗p

.

On associe `aAdeux sev deKp:

L(A) =Vect{a1∗, ...,an∗}le sev engendr ´e par les lignes deA. C(A) =Vect

a∗1, ...,a∗p le sev engendr ´e par les colonnes de

A.

(39)

Espace des lignes-Espace des colonnes

Introduction SoitA= aij

Mn,p(K), avecK=RouC.On peut d ´ecomposerAen lignes :A=

a1∗

... an∗

ou en colonnes :A= a∗1 · · · a∗p

. On associe `aAdeux sev deKp:

L(A) =Vect{a1∗, ...,an∗}le sev engendr ´e par les lignes deA.

C(A) =Vect

a∗1, ...,a∗p le sev engendr ´e par les colonnes de

A.

(40)

Espace des lignes-Espace des colonnes

Introduction SoitA= aij

Mn,p(K), avecK=RouC.On peut d ´ecomposerAen lignes :A=

a1∗

... an∗

ou en colonnes :A= a∗1 · · · a∗p

. On associe `aAdeux sev deKp:

L(A) =Vect{a1∗, ...,an∗}le sev engendr ´e par les lignes deA.

C(A) =Vect

a∗1, ...,a∗p le sev engendr ´e par les colonnes de

A.

(41)

Espace des lignes-Espace des colonnes

Th ´eor `eme

Pour toute matrice A deMn,p(K),dimL(A) = dimC(A).

D ´efinition

Soit A une matrice deMn,p(K). On appelle rang deAla dimension deC(A)(ou deL(A)). On a clairement :

rangAmin (n,p) et rangA=rang tA

(42)

Espace des lignes-Espace des colonnes

Th ´eor `eme

Pour toute matrice A deMn,p(K),dimL(A) = dimC(A).

D ´efinition

Soit A une matrice deMn,p(K). On appelle rang deAla dimension deC(A)(ou deL(A)). On a clairement :

rangAmin (n,p) et rangA=rang tA

(43)

Rang d’une matrice...pour faire simple

D ´efinition

SoitAMn,p(R)une matrice, on appelle rang de la matriceA, le rang dansRndu syst `eme constitu ´e par sespvecteurs colonnes, notation :rg(A) =rg(c1(A), . . . ,cp(A)).

Remarque

Im A=Vect{c1(A), . . . ,cp(A)}

Th ´eor `eme

Soitu une application lin ´eaire deE dansF, soitBune base de E, soitB0une base deF, et soitA=mat

B,B0(u), alors rg(u) =rg(A)

(44)

Rang d’une matrice...pour faire simple

D ´efinition

SoitAMn,p(R)une matrice, on appelle rang de la matriceA, le rang dansRndu syst `eme constitu ´e par sespvecteurs colonnes, notation :rg(A) =rg(c1(A), . . . ,cp(A)).

Remarque

Im A=Vect{c1(A), . . . ,cp(A)}

Th ´eor `eme

Soitu une application lin ´eaire deE dansF, soitBune base de E, soitB0une base deF, et soitA=mat

B,B0(u), alors rg(u) =rg(A)

(45)

Rang d’une matrice...pour faire simple

D ´efinition

SoitAMn,p(R)une matrice, on appelle rang de la matriceA, le rang dansRndu syst `eme constitu ´e par sespvecteurs colonnes, notation :rg(A) =rg(c1(A), . . . ,cp(A)).

Remarque

Im A=Vect{c1(A), . . . ,cp(A)}

Th ´eor `eme

Soitu une application lin ´eaire deE dansF, soitBune base de E, soitB0une base deF, et soitA=mat

B,B0(u), alors rg(u) =rg(A)

(46)

Rang d’une matrice

Th ´eor `eme (Cons ´equence)

SoitE un espace vectoriel de dimensionn, soitS = (x1, . . . ,xp) une famille dep vecteurs deE et soitB une base deE, alors le rang de la familleS est ´egal au rang de la matrice de ce syst `eme dans la baseB.

Th ´eor `eme : Invariance du rang

SoitAMn,p(R),PMp(R)inversible et soitQMn(R) inversible. Alors :

1 rg(AP) =rg(A)etrg(QA) =rg(A).

2 Deux matrices semblables ont le m ˆeme rang.

3 rg(A) =rg(tA).

(47)

Rang d’une matrice

Th ´eor `eme (Cons ´equence)

SoitE un espace vectoriel de dimensionn, soitS = (x1, . . . ,xp) une famille dep vecteurs deE et soitB une base deE, alors le rang de la familleS est ´egal au rang de la matrice de ce syst `eme dans la baseB.

Th ´eor `eme : Invariance du rang

SoitAMn,p(R),PMp(R)inversible et soitQMn(R) inversible. Alors :

1 rg(AP) =rg(A)etrg(QA) =rg(A).

2 Deux matrices semblables ont le m ˆeme rang.

3 rg(A) =rg(tA).

(48)

Op ´erations ´el ´ementaires sur les matrices

D ´efinition

SoitAMn,p(R), on appelle op ´erations ´el ´ementaires surAles op ´erations suivantes :

1 Permuter deux lignes deA(ou deux colonnes), notation : LiLj(resp.CiCj).

2 Multiplier une ligne (ou une colonne) par un scalaire non nul, notation :LiαLi (resp.CiαCi).

3 Ajouter `a une ligne (ou une colonne) un multiple d’une autre ligne (resp. une autre colonne), notation :

LiLi+αLj, aveci6=j (resp.CiCi+αCj).

(49)

Op ´erations ´el ´ementaires sur les matrices

Th ´eor `eme

Effectuer une op ´eration ´el ´ementaire sur une matrice

AMn,p(R)revient `a multiplierA `a gauche par une matrice inversible pour les op ´erations sur les lignes ( `a droite pour une op ´eration sur les colonnes).

(50)

Op ´erations ´el ´ementaires sur A∈Mn,p(R) : K=R

(51)

Calcul pratique du rang d’une matrice

Remarque

Il est `a peu pr `es ´evident que les op ´erations ´el ´ementaires ne modifient pas le rang d’une matrice. Pour calculer le rang d’une matrice, il suffit donc de l’ ´echelonner par rapport `a ses lignes (resp.ses colonnes) et le rang est alors ´egal au nombre de lignes (resp. de colonnes) non nulles de la matrice ´echelonn ´ee.

C’est donc aussi le nombre de pivots non nuls d’une r ´eduite de Gauss-Jordan de la matrice.

Th ´eor `eme : propri ´et ´es d’invariance

Les op ´erations ´el ´ementaires conservent le rang de la matrice.

La suppression d’une colonne nulle ou d’une ligne nulle pr ´eserve le rang.

(52)

Calcul pratique du rang d’une matrice

Remarque

Il est `a peu pr `es ´evident que les op ´erations ´el ´ementaires ne modifient pas le rang d’une matrice. Pour calculer le rang d’une matrice, il suffit donc de l’ ´echelonner par rapport `a ses lignes (resp.ses colonnes) et le rang est alors ´egal au nombre de lignes (resp. de colonnes) non nulles de la matrice ´echelonn ´ee.

C’est donc aussi le nombre de pivots non nuls d’une r ´eduite de Gauss-Jordan de la matrice.

Th ´eor `eme : propri ´et ´es d’invariance

Les op ´erations ´el ´ementaires conservent le rang de la matrice.

La suppression d’une colonne nulle ou d’une ligne nulle pr ´eserve le rang.

(53)

Calcul pratique du rang d’une matrice : pivot de Gauss

(54)

Calcul pratique du rang d’une matrice : exercice

Exercice

D ´eterminer le rang de la matriceAci-dessous :

A=

0 0 1 3

1 0 −1 2

0 0 1 2

−2 4 −4 1

−1 0 3 0

(55)

Calcul pratique du rang d’une matrice : exercice

rg (A) = 4

(56)

Calcul pratique du rang d’une matrice : exercice

rg (A) = 4

(57)

Calcul pratique du rang d’une matrice : exercice

rg (A) = 4

(58)

Rang et inversibilit ´e

Proposition

SoitAMn,p(K). A est inversible `a gauche (resp. `a droite) ssi rangA=p(resp.rangA=n).

Corollaire

Toute matrice inversible est carr ´ee, et pour une matrice carr ´ee AdeMn(K), on a :

Ainversible ⇐⇒rangA=n On dit aussi r ´eguli `ere pour inversible.

Corollaire

Le rang d’une matriceAMn,p(K)est ´egal `a l’ordre de la plus grande sous matrice carr ´ee r ´eguli `ere que l’on peut extraire de A.

(59)

Rang et inversibilit ´e

Proposition

SoitAMn,p(K). A est inversible `a gauche (resp. `a droite) ssi rangA=p(resp.rangA=n).

Corollaire

Toute matrice inversible est carr ´ee, et pour une matrice carr ´ee AdeMn(K), on a :

Ainversible ⇐⇒rangA=n On dit aussi r ´eguli `ere pour inversible.

Corollaire

Le rang d’une matriceAMn,p(K)est ´egal `a l’ordre de la plus grande sous matrice carr ´ee r ´eguli `ere que l’on peut extraire de A.

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Rang et inversibilit ´e

Proposition

SoitAMn,p(K). A est inversible `a gauche (resp. `a droite) ssi rangA=p(resp.rangA=n).

Corollaire

Toute matrice inversible est carr ´ee, et pour une matrice carr ´ee AdeMn(K), on a :

Ainversible ⇐⇒rangA=n On dit aussi r ´eguli `ere pour inversible.

Corollaire

Le rang d’une matriceAMn,p(K)est ´egal `a l’ordre de la plus grande sous matrice carr ´ee r ´eguli `ere que l’on peut extraire de A.

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Propri ´et ´es du rang d’une matrice

Propri ´et ´es

Soitf une application lin ´eaire deE dansF, soitBune base de E avecdim(E) =p, soitB0 une base deF avecdim(F) =n, et soitA=mat

B,B0(f)Mn,p(R), on a :

1 rg(A)min(n,p).

2 rg(A) =n ⇐⇒ f est surjective.

3 rg(A) =p ⇐⇒ f est injective.

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