• Aucun résultat trouvé

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2020/2021

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ANNÉE UNIVERSITAIRE 2020/2021"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2020/2021

PC DS 1

Date : 24/03/21 Heure : 14h00 Durée : 1h30 Documents non autorisés

Epreuve de M. Popoff

Exercice 1 1. On trouve

Z π2

0

ucos(u)du= [usin(u)]

π 2

0 − Z π2

0

sin(u)du= π

2 + [cosu]

π 2

0 = π 2 −1.

2. Déjà, notons que la fonctiont7→cos(√

t)est positive est continue sur[0,π42], et donc intégrable sur ]0,π42[. De plus, la fonction t 7→ √

t est un C1 difféormorphisme sur cet intervalle ouvert (notez qu’il est important de raisonner sur l’intervalle ouvert). On peut donc effectuer le changement de variable proposé, qui fournit :

Z π

2 4

0

cos(√ t)dt=

Z π2

0

cos(u)×2udu.

On utilise alors la question précédente : Z π

2 4

0

cos(√

t)dt =π−2.

Remarque : un élève ne justifiant pas la possibilité de faire le changement de variable n’a pas été pénalisé.

Exercice 2

Soit f : [0,+∞[→Rn une fonction continue. Pour x≥0, on pose D(x) =

Z x

x 2

f(t)dt.

1. Notons F la primitive de f qui s’annule en 0, c’est-à-dire F(x) =

Z x

0

f(t)dt.

Alors on a

D(x) =F(x)−F(x 2)

par la règle de Chasle. De plus, comme f est continue, alors F est continue, et

x→0limD(x) = F(0)−F(0) = 0.

1

(2)

2. L’énoncé contenait une erreur : pour faire cette question, il fallait supposer de plus quef(0) = 0.

D’après le cours, en écrivant D(x) =F(x)−F(x2), on voit que D est bien dérivable, on a de plus directement en dérivant une primitive que

D0(x) = f(x)− 1 2f(x

2).

En particulier, D0(0) = 12f(0). Une formule de Taylor fournit alors D(x) = D(0) +xD0(0) +o(x) = x

2f(0) +o(x), et donc, si f(0) = 0, on a le résultat demandé

3. Considérons par exemple f(t) = t12, on a alors D(x) = [−1t]xx

2 =−1

x+ 2 x = 1

x →

x→0+∞,

ce qui fournit un contre-exemple dès lorsque f n’est continue que sur ]0,+∞[.

Exercice 3

Pour un entier n∈N fixé, soit In défini par In =

Z 1

0

(lnt)ndt.

1. Il s’agit de la croissance comparée entre les puissances de t et les puissances de ln(t) lorsque t→0.

2. On sait que f(t) = (lnt)n est de signe constant sur ]0,1], et continue sur ]0,1]. On sait aussi queR1

0

dt

t converge. En appliquant le théorème de comparaison, la question précédente permet d’affirmer queR1

0(lnt)ndt converge.

3. Fixons x >0, une ipp fournit Z 1

x

(lnt)ndt = [t×ln(t)n]1x− Z 1

x

t× n

t ln(t)n−1dt.

En faisant tendrex vers 0, on obtient la relation demandée.

Par récurrence directe, on déduit

In= (−1)nn!

Exercice 5

1. Fixons c∈R etc < x et étudions Rx c t3dt : Z x

c

t3dt= 1

4(x4−c4) →

x→0 +∞.

Cela prouve que R+∞

c t3dt diverge, et doncR+∞

−∞ t3dt aussi.

Notez qu’on pouvait aussi citer le critère de Riemann avecα=−3.

2

(3)

2. Posons f(t) = ln(1+t)t2 , alors f est C sur]0,1]. De plus, on a près de 0 : f(t)∼

0

t t2 = 1

t. Puisque R1

0 dt

t diverge, la fonction étant positive, le théorème de compraison montre que l’in- tégrale diverge.

3. D’abord, on a f continue sur[1,+∞[, il suffit donc d’étudier la convergence de l’intégrale en +∞. Commençons par montrer que ln(1 +t) ∼

+∞ln(t), un fait qui n’a rien dévident :

ln(1 +t) = ln(t(1 + 1

t)) = ln(t) + ln(1 + 1 t), et donc

ln(1 +t) ln(t) →

t+∞1, ce qui prouve l’équivalent.

On a alors

t3/2f(t) ∼

+∞

ln(t)

√t →

t+∞0

par croissance comparée, ce qui prouve que, au voisinage de+∞, f(t) = o( 1

t3/2).

La fonction f étant positive, et puisque R+∞

1 1

t3/2dt converge, on conclut que R+∞

1 f(t)dt converge.

Exercice 6 (Un peu plus dur)

On a par le théorème fondamental de l’analyse que f(t)−f(0) =

Z t

0

f0(s)ds.

OrR+∞

0 f0(s)dsconverge, donc par définition, la quantité ci-dessus a une limite finie lorsquet→+∞, et doncfa une limite en+∞. Or, on sait que sif a une limite non nulle en+∞, l’intégraleR+∞

0 f(s)ds diverge. Puisqu’on a supposé le contraire, alors f tend vers 0 en +∞.

3

Références

Documents relatifs

On cherche ` a d´ eterminer un intervalle de confiance pour p au niveau de confiance 99% (1% de risque) 1.. Je pense donc que oui.. a) D i est la diff´ erence du nombre de p` eche

En vertu de la formule des accroissements nis, il nous sut de montrer qu'il existe deux points du graphe de f dénissant un segment de

[r]

Si on considère 577 personnes françaises tirées aléatoirement avec remise, à quel intervalle appartiendra la proportion de femmes parmi ces 577 personnes avec une probabilité

Sous l’hypothèse que l’échantillon est issu d’un tirage aléatoire correspondant à un schéma de Bernoulli (tirage avec remise ou s’y apparentant), la

Le

Proposition On admet que si on a un échantillon de taille n d'une population, dont un caractère a la probabilité p d'être présent et tel que n ≥ 25 et 0.2 ≤ p ≤ 0.8 , alors dans

Propriété On admet que si on a un échantillon de taille n d’une population, dont un caractère a la probabilité p d’être présent et tel que n ≥ 25 et 0,2 ≤ p ≤ 0,8, alors