• Aucun résultat trouvé

Un microcalorimètre différentiel

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Un microcalorimètre différentiel"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00200762

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00200762

Submitted on 1 Jan 1920

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Un microcalorimètre différentiel

L. Wertenstein

To cite this version:

(2)

UN

MICROCALORIMÈTRE DIFFÉRENTIEL

Par L. WERTENSTEIN

Laboratoire de radiologie de la Faculté des Sciences de Varsovie(1)

principe

de > cousisse a mesurer la différence de

tpJHpératu l’P qui

i deux de Dewar. situés dans uu bain à

tenipéiatiii.

umtoirne.

quand

oii

place

dans 1 un des Aascs une source

positive

ou

négative

de chaleur. Le bain est

constitué par

un bloc de

métal dont la

tempéra-ture

peu

être maintenue constante à l’aide d’un four

et d’un

theriiioré-gula tellr électriques

(fig.

2).

Les

tempéra-tures des vases de Dewar sont mesurées à 1*,,ii(le d’une série de 20

couples

cuivre-constantan réunis a un

galvanomètre

sen-sible. Dans

chaque

vase on a

20

soudures,

dispo

-sées à distances

égales

sur la surface du tube ltltél’leLll’ dit )-ase de Dewar. Dans chacun des vases de Dewar

pénètre

un autre tube de

verre intérieur au

système

de

soudures ;

il sert il

recevoir

une

ampoule

de forme

spéciale,

contenant la source de chaleur étudiée.

Les deux vases

de Dewar,

avec les accessoires

corres-pondants,

doivent

être sinon

identiques,

du moins lents au

point

de vue

thermique ;

ce

qui

veut dire que les

capacités

calorifiques

doivent être exactement dans le

rap-port

des conductivités

thermiques.

On

peut

y arriver au moyen de

capacités

additionnelles.

Quand

ce résultat est

atteint,

il n’est pas nécessaire

d’euhloj-er

le thermostat,

car les variations de.

température

du bloc sont sans in-de la Société rles Sciences de Val’sol,ie, 11 .

Xe année, Fascieuile 6.

Fig.l

(3)

127

i’iuenee sur les de

températures

qui

s’ét,,iblissent entre

vases de Dewai’. Le hloc ne sert alors

qu’à

tinif(ii-iiiisei, les

Lrnlpéralul’es

des

enveloppes

des deux vases. La

(-oiist,-tiice ,1«

température

n’est

requise

que s’il

d’i’llJél’lellCes

de

physiologie

ou de thermo-chimie. La méthode de mesure est la même.

qu’on

trayaillp avec ou s,-tiis

réglage

de

tempéra-ture. an

peut

soit atten(li,(- la déviation

maxi-mum

correspondant

à un

dégagement

de cha-leur donné, soit mesurer la vitesse de déviai ion.

Le mouvement dll

galvanomètre

est de la forme.

oil 0 est la déviation du

gahanomeL’e

corres-pendant

à la différence de

température

8 ; t est le

temps

en min-uites. n est le « coefficient de rc-froidissement 1 ». lle

dégagement

1 de chaleur en

calories par lieui-e. C la

capacité calorifique

du tubes de verre.

couples,

sources de chaleur.

T)ans l’élat slatiollnairC’,’oll a

et

l’étalonnage

" de

l’appareil

""

consiste

à déterminer la constante A

=== .. -,

,

60nC c est-à-dire la déviation maximum en

millimètres,

prise

par le

mètre

lorsque

le

dégagement

chaleur est

égal à 1

calorie par heure. On trouve A =

300,

avec le

galvanomètre employée, ayant

une sensi-I)ilité de

1,05

mm par microvolt. La force

thermoélectrique

des

couples

étant, a la

température

de

l’expérience, égale à

790 micro volts par

degré,

on en tire

79-o 1,05

= comme échauiiexuent

pris

par l’un des vases de

790 ,

p P sous l’influence du

dégagement

de chaleur considéré.

Lorsque

le

dégagement

de chaleur est nul. l’on a :

La cOllslallte n

peut

donc être (déterminée par

l’étude

clu l’cfroiùisse-meut (le

l’appareil

quand

la source de chaleur a été retirée. On trouve,

1

n

== 2013

min-1. Il en résulte que le

temps

nécessaire n l’établissement de

3o ~ Î

(4)

128

Cette cil’tons(auce lill)ite

I*VMI)Ioi

de la méthode dpBTinljon sl,,Itio11-iiaire au cas des

clégagemei-its

(le chalpur C(1TlSilllÎ ou l’i11’lalJlf S 1rèf’ ment. En nul ie . il cause des mouvement (tu zéro de

1 appareil.

la IllPl,hode llt’

peut

pas être

appliquée

aux

dégagements

au-dessous d(,~ 0..1

Çepelldant

cette méthode

pwul

rendre certains serhices. ainsi

qu’on

a pu s’en aSSllrer par l’étllde de la décroissance du

dpgngelTIPnt

de chnJpur de l’émanation du radium.

Dans la deuxième lnétllode. celle de l’état variable, il est nécessaire

(je

déterminer la

constante 6; C.

On

s’arrange

pour que 6 reste

toujours

60 c

très

petit ;

le terme ne

joue

alors que le rôle cl’une correction facile à déterminer.

Pour

l’élalonnage;

on se sert d’un circuil

électrique’dét,rageanL

de lach a-leur de Joule. On a trouvé

« -

5,4.

A titre de

contrôle,

on a mesuré le

60 c

dégagement

de chaleur de deux

ampoules

contenanl

respectivement

4.1 111g -ct

0,43

mg de radium

(sans

uliliser le

rayonnement

y)

et l’on a trouyé 120 et 128 calorie par heure et par gralnnle de radium. valeurs

qui

sont (’n

.

bon accord avec les dernières déterminations de la chaleur

dégagée

par le radium.

Dans le cas où la

capacité calorifique

de la source de chaleur n’est pas

négligeable

par

rapport à

celle du calorimètre, il est nécessaire de diviser la constante de

F étalonnage

,

et la constante du refroidissement n par 1

+

~-, r

désignant

la

capacité

calorifique

additionnelle.

Quand

il

s’agit

de mesurer des

dégagements

de chaleur très faibles. il est nécessaire d’éludier le mouvement propre de

l’’appareil

avant et

après

l"t’xpéJ’ienre. Ioyenllant

ces

précautions

on

peut

arriver à mesurer avec

quelque

précision

des

dégagements

de chaleur de

0,02

calorie par heure.

Ce résultat a été obtenu avec un

galvanomètre

Deprez-d’Arsonval

relativement peu sensible. et il n’est pas douteux

qu’avec

un

galvanomètre

plus

sensible. on

pourrait

aller

plus

loin.

A titre

d’applications theiiiil’h1uliques.

on a déterlniné la chaleur moléculaire de dissolution de NaCl dans l’eau, en

opérant

sur

8,5

mg de

sel,

etFonatrouvé 10 9 5 calories en bon accord avec les données

thermochimiques.

L’appareil pourrait

ainsi servir à étudier. au

point

de, vue

thermochimique,

des substances

présentes

en

petite quantité

comme les sels de

radium,

etc.

Comme

applications physiologiq-ties.

on a mesuré la chaleur de

respi-ration du tenebrio molitor et de la mouche.

Références

Documents relatifs

Des groupes de six élèves maximum seront pris en charge par un professeur volontaire en tenant compte des indications données par l’enseignant de votre enfant.. Ce stage, basé sur

Des groupes de six élèves maximum seront pris en charge par un professeur volontaire en tenant compte des indications données par l’enseignant de votre enfant.. Ce stage, basé

On poursuit le processus aussi longtemps qu'il y a au moins un nombre négatif parmi les cinq nombres.. Prouver si oui ou non le processus se termine en un nombre

Le retour au lycée peut être source d’inquiétude pour vous ou vos enfants.. Vous trouverez dans ce guide le protocole sanitaire auquel nous devons tous

Christian Poslaniec : On dirait que tu as abandonné Pierrot et Colombine, ainsi que l'encre, en même temps que fermait l'atelier du vieux Mans.. On commence par

[r]

Il faut raisonner sur

[r]