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Action des neutrons lents sur l’azote par la méthode de
la plaque photographique
Pierre Cüer
To cite this version:
ACTION DES NEUTRONS LENTS SUR L’AZOTE PAR LA
MÉTHODE
DE LAPLAQUE PHOTOGRAPHIQUE
Par PIERRE
CÜER.
Sommaire. 2014 La
statistique du calcul des sections de désintégration relative à l’action des neutrons
sur des éléments imprégnés dans les émulsions sensibles concentrées est précisée. Les protons de recul,
issus de neutrons non complètement retardés qui gênent la mesure des traces de particules de désinté-gration d’éléments à faible section efficace, exigent une plaque à grand pouvoir discriminateur.
Une émulsion à grains fins contenant Na N3, est étudiée, par comparaison avec une émulsion au
citrate de lithium. Le calcul du pouvoir d’arrêt de l’émulsion à l’azote pour les faibles énergies est
indiqué. Après longue exposition, derrière 3 o cm de paraffine à une source monochromatique D(1 MeV)+D
il est trouvé que le rapport du nombre de neutrons d’énergie comprise entre o,5 et 2,3 MeV, à celui des
neutrons thermiques, est 1/13.
La section de transmutation de NSoI est 1,3.10-24 cm2. Le Q de la réaction $$N1/7+nl~C16 *+Hl1 est
fixé à 0,6±0,03 MeV, en désaccord avec les mesures des chambres d’ionisation, mais en accord avec les
mesures à la chambre Wilson.
L’action des neutrons sur les éléments
peut
s’étudier de deux manières
principales
avec laplaque :
10 Les
particules chargées enregistrées
dansl’émul-sion,
sous (t mauvaise ou bonnegéométrie
», suivant le rendement de laréaction,
sont émises sous l’actiondes neutrons dans des cibles minces.
2° Les réactions sont
produites
au sein del’émul-sion sensible
imprégnée
d’un sel convenable de l’élément àétudier.
Alors que la première méthode fournit les groupes de
particules produites,
la deuxièmeindique,
dans le cas des neutronslents,
la somme des parcours desparticules
émises dans des directionsopposées.
Cette dernière méthodes est laplus
sensible et seprête,
en raison de son faibleencombrement,
àdes mesures de
comparaison quantitative
entre les sections de transmutation des divers éléments. Précisonsquelques
caractéristiques
de sonemploi.
Étude
statistique.
-- Le nombre detrajectoires
dans un volume de
plaque
donnépeut
être déter-miné concurremment avec lastatistique
des parcours. Unchamp
microscopique,
particulièrement
conve-niable,
a un diamètreégal
à dans-lequel
il n’estguère
possible
de tolérerplus
de 15 à 20trajec-toires et moins de une par
cinq
ou sixchamps,
cequi
limite lespossibilités
decomparaison.
Si le sel utilisé est bien
réparti
dansl’émulsion,
on
peut
considérer enpremière approximation,
que le nombre de
trajectoires
parchamp
estrégi
par une loistatistique
deLaplace-Gavss,
d’erreur standard û2 = nombre moyen, n, detrajectoires
par
champ.
Lesirrégularités d’épaisseur
de l’émul-sion sensible(en
moyenne de - lipour: 40
f~)
ajoutent
une variancesymétrique
n’affectant pasla valetti, de la moyenne. La
précision statistique
sera donc de l’ordre
cle
V-
nombre desera donc de l’ordre =
:B.
(N,
nombre dechamps
considérés).
Si l’on
convient
de fairecompter
-lestrajectoires
incomplètes
à la surface del’émulsion,
le nombrede
trajectoires
perdues
estpratiquement
négli-geable,
"même pour des immersions effectuéesrapi-dement avant
exposition; puisque
la concentrationd’équilibre
du sel dans lagélatine
s’établitgéné-ralement dans un
temps
inférieur à 1 mn, parpression
osmotique,
pour des émulsions dontl’épais-seur ne
dépasse
pas desépaisseurs
supé- ’
rieures à 50l’antagonisme
despressions
osmo-tiques
etd’expansion
empêchent
pratiquement
lapénétration
des sels au fond de l’émulsion.Nous avons
trouvé,
principalement
ensurface,
certaines
irrégularités
de distribution detrajec-toires dans les émulsions au nitrure
d’azote indiquant
unerépartition
peuhomogène,
variancesdépassant
quatre
fois à certainsendroits,
la déviation standard. Dansl’interprétation
de lastatistique
deslongueurs
detrajectoires,
nous devons considérer ladimi-nution du
pouvoir
d’arrêt de l’émulsion résultant de l’introduction dequantités
connues de sels moins lourds que BrAg.
I,e cas del’azote,
de sectionde
désintégration
bien inférieure à celle du bore et dulithium,
présente, a
priori,
certaines diffi-cultésqui
semblent fixer la limite d’utilisation de laplaque
dans ce domaine.Les sources de neutrons
lents, à
notredisposition,
comportent
naturellement une certaineproportion
de neutrons
d’énergie supérieure
àl’énergie
ther-mique.
En effet le parcours libre d’un neutronthermique
étant environ 15 foisplus
petit
qu’un
neutron de 2 le nombre de neutrons lentsprésents
dans une cavité deparaffine,
est direc-tement fonction du nombre de neutrons relati-vementrapides
traversant unesphère
d’environ84
3,5 cm,
concentrique
à la cavité(Fermi).
Ces neutrons fournissent dans l’émulsion un nombre deprotons
de recul de même ordre de
grandeur
que le nombre detrajectoires
dues à l’azote.Afin de différencier les
protons
de faibleénergie [r]
issus de ladésintégration
de l’azote et munis d’une extrémité fortement ionisante desprotons
de.recul, une émnlsion
concentrée,
pensensible,
àgrains
fins,
contenant unequantité
maximum de NaN:¡,
compatible
avec lespropriétés mécaniques
del’érnul-sion,
a été aimablementpréparée
par Mrs Ilford Ltd(0,23,~ ~
de N par centimètrecube).
Lelithium,
élément, dont la section de transmuta Lion(70 . I o-? ~
cm’[2]
est laplus
voisine de celle de l’azotea été choisi comme terme de
comparaison
dans uneémulsion
géométriquement identique,
maisplus
sensible,
contenant 26 mg de Li par centimètrecube,
sous forme de citrate de
Li,
sel choisi en raison desa faible
absorption
d’veauPouvoir d’arrêt de
l’émulsion.
-- Le calculdu
pouvoir
d’arrêt d’une émulsion pour desparti-cules d’une
énergie
faible,
comme celle de nospetits
protons,
présente
degrandes
difficultés. Comme la vitesse de laparticule
considérée est alors bien inférieure à celle des électrons externes du BrAg,
l’approximation
de Born utilisée dans les calculsthéoriques,
n’estplus
valable. Letemps
que met laparticule
dans la traversée du nuageélectronique
d’un atome nepeut
en effetplus
être considérécomme très court par
rapport
à lapériode
de révo-lution des électrons. Dans les émulsionsordinaires,
~
on ne
peut déjà plus
tenir lepouvoir
d’arrêt commeconstant pour v C l, ~ . I o3 cm : s. Dans les émulsions
concentrées, l’influence du Br
Ag
présent,
en grossequantité, apporte
une variation de l’ordre de20 pour 100 pour o v 1,5.109 cm : s,
théori-quement
mal définie. Il est naturellement incorrectd’extrapoler
toute valeur depouvoir
d’arrêt dans cetterégion,
d’autantplus,
pour desparticules
différentes,
malgré
un certain usage dans lalitté-rature
(par exemple
vairDemers,
Phys.
Rev.,
70,
p.97(~).
Nousdisposons
dans cetterégion
de deuxpoints expérimentaux
bien définis pour lesémulsions concentrées Ilford donnés par les mesures : u. Des tritons de la réaction :
A 90° des deutons incidents sur la cible mince de
Be;
les tritons ont uneénergie
de 3,63 MV soitg,3
cmd’air;
un parcours mesuré dans l’émulsionB, égal
à 5~8 ~..
Desprotons
de même vitesse auraient unparcours trois fois moindre soit 3,1 cm d’air et
ig,3
ja. Lepouvoir
d’arrêtdépendant
uniquement
de la vitesse est - I6oG,b. La mesure des
particules
o: émises par[3J
J
Ro .
nous donne
RO rv 1.610.
Encomparant
cettedernière valeur à celle que nous avons calculée
autre
part
vers v = cm : s etqui
est 1.520;nous
constatons,
comme il faut nous yattendre,
un écartimportant.
La méthode consiste alors à calculer les valeurs du
pouvoir
d’arrêt de notre émulsion àl’azote,
,connaissant
sa formule. Nous confrontons ensuitequelques points
de la courbe aux valeursexpéri-mentales tirées de mesures directes
(~
du Po parexemple)
et nous admettons que lerapport
despouvoirs
d’arrêtexpérimentaux
des deux émulsionsconsidérées,
« concentrée ordinaire » et à « l’azote »,est
identique
à celui des valeurscalculées,
cequi
est
pratiquement
exact à i pour 10oprès,
vers10’’ cm : s.
L’affinité de Na et N étant faihle et les niveaux
électroniques
des atomes peuchangés
dans lecristal,
nous considérons comme additifs lespouvoirs
d’arrêt différentiels relatifs de Na et N dans Na N3. CommeZxa
==- 1 l, le calcul dupouvoir
d’arrêt de Na doit êtreconfirmée par
uneinterpolation
entre Ne et de S mieux connus. = 1, 3 15 etI,36~
pour
v cm : s et v = cm : s. Ces valeurs donnent pour v =
1,5.109
cm : s~~,°
== 1720 et-~
_ ~ 6~0,
cequi
faitprévoir
pour les cc du Po unediminution du
pouvoir
d’arrêt d’environ 5 pour 100sur celui relatif aux émulsions concentrées ordinaires.
Nous avons déterminé la
longueur
expérimentale
moyenne des a du Poégale
àa3 p
dans notreémul-sion. Les traces
ayant
affecté seulement la surface deF émulsion,
la faible diff érence trouvée entre la diminutionexpérimentale
et calculée dupouvoir
d’arrêtpeut
s’expliquer
par une contraction un peuplus importante
des couchessuperficielles
del’émul-sion à
l’azote;
unepartie
du nitrure d’azote cristallisése dissolvant au cours du processus de révélation et
fixage.
La distorsion relativementimportante,
des traces contenues dans la couchesupérieure
del’émulsion,
appuie
cettesuggestion.
A une
énergie
voisine deo, 52
MeV pour lesprotons,
lerapport
despouvoirs
d’arrêt moyensR°
parrapport
à l’air pour F émulsion concentrée et pour celle au nitrure d’azote est ainsi trouvéégal à
l,o ~5.
Le
point expérimental
du Sm dans les concentrées est situé sur la courbe à v = 109 cm : s,pour cette
valeur,
lepouvoir
d’arrêt relatif à l’air nedépend
encore sensiblement que de la2013
moyenR
dans notre émulsion est donc - 15 2 5 pour 109 cm : s,
ce
qui indique,
à cettevitesse,
une diminution dupouvoir
d’arrêt un peusupérieure
à 5 pour ioo,provoquée
par l’introduction d’unequantité
rela-tivement faible de NaN3
(0,28
g :cm:3).
Conditions
expérimentales.
-- Lesplaques
au faisceau de neutrons
monocinétiques
de D +D,
retardés par 3o cm deparaffine,
épaisseur
choisiede
façon
à éliminer leplus
possible
de neutronsrapides susceptibles
de donner desprotons
de recul dans l’H de lagélatine,
tout en conservant uneproportion
de neutrons lents suffisante. Letemps
d’exposition
calculé pour donner un nombre maximum de tracespouvant
êtrecomptées
dans laplaque
dulithium,
était de160 llln,
avec unetension de 920 000 BT et une intensité de
40 p. A
surla cible.
Le
développement
est un peuplus
lent que pourles
plaques C,,
sarégularité
et celle dufixage
sont assurées par undispositif
à secousses(1).
La face sensible desplaques
étantdisposée
enregard
du- fond des cuves
pour
permettre
une évacuationrapide
du BrAg
et du selincorporé.
Le révélateur et le fixateur sontchangés plusieurs
fois au cours du processusaprès rinçage.
Observations. - La discrimination des
petits
protons
de transmutation estgrandement
facilitéepar la
présence
dehampes
courtes et riches engrains
dues àC,,
dont l’ionisation est intermédiaire entre une fin detrajectoire
et et un début de trace de fission. Enoutre,
lesparties métalliques
dansl’exposition
ayant
été réduites auminimum,
le «scattering
»provoqué
par laparaffine
rend unedispersion
angulaire
de ± 30° autour de la directionmoyenne des neutrons horizontaux
émis,
trèsimprobable.
Lesprotons
de recul dans l’émulsionsont effectivement situés dans une direction
préfé-rentielle.
La faible sensibilité de notre émulsion
permet
une
exposition
dix foisplus importante
sans que lefond
provoqué
par les rayons y ne deviennegênant,
alorsqu’en
160 mn, le voile dans l’émulsion au-
lithium est
déjà
considérable.Importance
des neutronsrapi des présents.
---Le
spectre
continu des neutrons noncomplètement
ralentis par chocs
multiples
avec les H de laparaffine
qui
sontsusceptibles
de donner desprotons
de recul mesurables s’étend d’environ deo,!~
à 2,3 MeV. La section d’inter-actionneutron-proton
due à peuprès
uniquement
aux chocs dans cedomaine,
croît à mesure que lalongueur
d’onde des neutrons incidents serapproche
des dimensions nucléaires.La
plus
grande
partie
desprotons
de recul estcomprise
entreo,5
et 1,5 MeV. Enprenant
la moyenne des résultatsexpérimentaux
trouvés[5]
dans ce domaine pour lapart
imputable
àH,
nousutilisons une section de transformation
neutrons-protons
moyenne de vit 6. io-21 cm*2, l’erreurpossible
pouvant
atteindre 20 pour 100.La section de
désintégration
du Li communpar les neutrons lents est v’
(1) Aimablement mis au point par G. P. S. Occhialini.
(7=3 ooo , i o-21 pour
Li,;,
il vient :(~1~T,
lN’,
nombre de neutronsd’énergie >
o,5 MeV etthermiques;
n,n’,
nombre detrajectoires
corres-pondantes
parchamp;
1~~, NT’,
nombre d’atomes de rI et de Li par centimètrecube).
Expérin1entalement :
La méthode
renseigne également
sur lespectre
des neutrons ralentis par différentesépaisseurs
deparaffine
etpeut
rendre degrands
services notamment enradiobologie.
Section
effioace
dedésintégration
de l’azote par les neutrons lents. ---~ Valeurexpérimentale
de% -
16,2
(nu,
ns, nombre detrajectoires
lN
par
champ,
pour les émulsions au Li et àN)
D’après
les donnéesIlford,
sur lacomposition
des
plaques
vI Li
1 -52
0-,NN z,3 .
’) 1 .des
plaques
233
d’où cr1, .
io’’Cette
valeur,
probablement
pardéfaut,
est cepen-dant un peusupérieure
à a- û io-21 trouvéepar Burcham et Goldbaber
[~7]
ettrouvée par
Lapointe
et Rasetti[8].
L’élément decomparaison
pour ces auteurs était lehore;
tandis que lespremiers
trouvent1/300,
de la section du bore alors peudéterminée,
les derniers trouventj/5oo,
en choisissant une valeur moyenne de= 600. 1 0-2 ~ cm 2. En outre une
petite
partie
des
désintégrations
de l’azote dans nosplaques
provient
de l’action des neutrons nonthermiques
dont la section de transmutation a été fixée
précé-demment par E.
Baldinger
et P. Huber[91
à L’effet d’interférencejoue
certai-nement un rôle assezimportant
dans le milieu dense de l’émulsion sensibleimprégnée,
mais la correction àapporter
pour retrouver la section de l’azote gazeux est difficile àpréciser
dans l’état actuel de notretechnique,
nous pouvonscependant
supposer que cette valeur est un
peu trouvée
pardéfaut.
Réaction
produite.
- C’est la seule réactionexpé-rimentalement connue fournissant des
protons
àpartir
de neutrons lents. Eneffet,
la différence des masses deet est
supérieure
à la différencesoit ~~,8
MeV,
et lesprotons
de faibleénergie
émis ont86
La réaction est
éllergétiquenlellt possible
mais pasencore
observée
en raison de sa très faibleprobabilité
en
comparaison
de laproduction
des (x.Après
quelques
controverses[10]
la réaction a étédéfi-nitivement établie à
N . 7 "
+ ni-+ C~ B *
+Ha
§
+Q.
LeQ
de la réaction varie selon les auteurs :o,55
[il,
0,6?.
0,71[1 1].
Fi g . 1.
La
figure
Iindique
une valeurprobable
depour la somme des parcours de
protons
et En attribuant à l’émulsion le mêmepouvoir
d’arrêt relatif àl’air,
à vitesseégale [i2J
pour CI’ que pour les ce etprotons,
enadoptant
la courbe « parcours en fonction de la vitesse ~~ pour C de Wrenshall[ 1 ~],
le parcours de est environ -
o, ià
jJ.. Le parcours moyen desprotons correspond
à~,8a
mm, en utilisantla courbe « parcours
énergie
» deI,ivingston
etBethe
[ i
cequi
donneQ ==
o, 555. - -
o,6 1neV,
Li
valeur voisine de o,62 déduite des mesures effectuées
à la Chambre de Wilson
[15].
Laprécision
del’éta-lonnage
absolu de nos mesures réalisé parrecou-pement
à l’aide de trois échellesmicrométriques
précises
différentes(Leitz,
Cooke,
Zeiss) ,
estN ~
1 poui luu, celle de la
statistique
pure -> ;; pour zoo.Le bon accord de nos valeurs calculées du
pouvoir
d’arrêt avec les mesures
expérimentales
effectuéespar ailleurs sur des émulsions
identiques
nousindique
une fluctuation voisine de 2 pour r oo dansle nombre que nous utilisons pour la transformation
des parcours dans l’émulsion en ceux dans l’air.
Compte
tenu del’approximation
faite dans le calcul du parcours deCI’,
nous croyons notreQ
exact à -!- 5pour 100,
soit Q =.=
0,6
± o,o3 MeV. DesQ,
respectivement
égaux
ào,55
et o,7 1,nécessiteraient,
dans nos mesures, despouvoirs
d’arrêt de i3go et1880,
qu’il
estimpossible
deprendre
en considé-ration.L’étalonnage
des chambres d’ionisation pources faibles
énergies
est certainement trèssujet
à fluctuations.La netteté et le
grand
pouvoir
de discrimination de l’émulsionpermettent
depercevoir,
principa-lement sur desplaques
exposées
sansparaffine,,
ungrand
nombre des noyaux derecul, C’?,
NI,et 01 tJ . Leur vitesse
maximum,
par chocdirect,
est,
pour C l2frappé
deplein
fouet,
9-,8. io8 cm : s,représentant
un parcours d’environ dans l’air 2 nim, dans l’émulsion1,3
,u.. Unecomparaison
quanti-tative avec les reculs du lithium n’a pas été tentéeen raison des sensibilités différentes des émulsions.
En
plus
de sonemploi pour
ie calcul del’ioni-sation de l’air et des
tissus,
la réactionpeut
être utilisée pour doser desquantités
trèsimportantes
de neutrons.Je suis très reconnaissant à le Docteur Powell des nombreux conseils reçus au cours de ce travail et des facilités matérielles
qui
m’ont étégénéreu-sement
accordées,
tant pour l’obtention des plaques que pour leur étude.Je remercie M. D. L.
Livesey
cl’avoir bien voulume faciliter
l’exposition
desplaques
au tube à haute tension de i MeV deCambridge.
Manuscrit reçu le 5 mars 1947.
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FEATHER
Proc. Roy. Soc., 1932, 136, p. 709.2014
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