HAL Id: jpa-00234452
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Submitted on 1 Jan 1951
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Sur la diffusion des neutrons “ lents ” par l’oscillateur
harmonique isotrope
Albert Messiah
To cite this version:
670
(2
mg :cm2),
dont la face interne a été rendueconduc-trice par une couche de
graphite
colloidal. La bouleterminale de 3 mm de diametre en verre au
boro-. silicate recouverte de
graphite
colloidala ete
plac6e
a 12 mm de lafenetre,
Ie diametre de la cathode 6tant de 3o mm.Ce modele de
compteur
rempli
d’unmelange
alcool 10 mm et argon go mnl
presente
lescarac-teristiques
suivantes : .Quel
que soit le taux decomptage
(jusqu’A
350impulsions : s)
lepalier
et lapente
sontiden-tiques
(,25o V,
3 pour100).
A
temperature
constante,
le seuil G. M. ne varie paspendant
lespremieres
minutes del’application
de la tension sur lecompteur.
Avec une source
donnee,
un dispositif g6om6trique
et une tension d’utilisation
invariables,
le nombred’impulsions
comptées
ne subit pas devariations,
aux fluctuationsstatistiques pres.
Aucune variation de mouvement propre n’a 6t6
enregistrée,
memeaprès
un taux decomptage
de 5oo coups : s.
Nous remercions M. Berthelot
qui
nous aencou-rag6s
a 6tudier descompteurs
a f enetre terminalemetallique,
M. Cohen pour les fructueuses discus-sions que nous avons eues au cours de cetravail,
ainsi que M.Mougin
pour 1’aide efficacequ’il
nous aapport6e
dans 1’execution des mesures.SUR LA DIFFUSION DES NEUTRONS « LENTS » PAR L’OSCILLATEUR
HARMONIQUE
ISOTROPEPar ALBERT MESSIAH,
The Institute for Advanced
Study,
Princeton(N. J.),
U. S. A.(1).
Sommaire. - Le
comportement de la section efficace totale de diffusion d’un neutron « lent » par un
oscillateur harmonique isotrope dans l’état fondamental lorsque l’énergie du neutron incident E est
grande par rapport à la séparation des niveaux de vibration, est étudié ici dans le cas général où la
masse de l’oscillateur est différente de celle du neutron. Contrairement au cas où ces deux masses sont
égales, les fluctuations disparaissent du terme en
I/E
du développement asymptotique obtenu.LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 12, JUIN
1951,
La section efficace de diffusion a d’un faisceau
monoénergétique
de neutrons « lents » par unensemble de
noyaux
vibrant dans 1’etatfonda-mental,
dans unpotentiel
harmonique
isotrope,
est donn6e par(2)
oil
Le
symbole [a] signifie :
plus
grand
entier contenu dans a. Le nieme terme de la somme(1)
est la section efficace du choc danslequel
i’oscillateur passe de 1’6tat fondamental a 1’6tatquantique
n de vibration. Placzek a6tudi6,
dans le cas li- === j, lecompor-tement
asymptotique
de a- aux fortesenergies
(c’est-h-dire E > h -v),
et montre que(3) :
ou C
(E)
est une fonctionp6riodique
del’énergie
E,
dep6riode
h v. Cephénomène
de fluctuationsasymp-totiques
est,
enfait,
particulier
au cas . == i. C’est ce que montre lapresente
6tude ou nouscalculons,
dans
le
casgeneral,
les deuxpremiers
termes dud6veloppement asymptotique
de1’expres-sion donn6e par
(1).
Nous ne traitons quele
cas li- > J .Le- calcul est
analogue
lorsque
i, et conduit au meme résultat.Utilisant,
comme dans le cas li. = i, le fait que(1) Maintenant a :
University
of Rochester, PhysicsDepart-ment, Rochester, N. Y., U. S. A.
(a) Cf. NIELs ARLEY, Danske V. S. M. F. Meddelelser, 1938,
16, n° 1, note 3. (3) Voir note (I).
671
. XU e-’X’
la fonction
n,
possede
pour ngrand
un maximumaigu
aupoint x
= n, nous introduisons unddvelop-pement
asymptotique
de cette. fonction autour de son maximum. Icicependant,
le maximum ne se trouve pas a l’int6rieur del’intervalle
d’integra-tion
(x_, x+)
pour toutes les valeurs de n. Posant en effeton v6rifle ais6ment que si
n -- no,
Ceci conduit a ecrire
(7
sous la forme suivante :ou
11 est facile de voir que :
. , 10 S
estd’ordre
aumoins;
20 P 6tant un entier d’ordre Ex
et 2
oc 1,la contribution des termes tels que p > P dans les
deux sommes
figurant
dans R est d’ordre expo-nentiel.(jR
+S)
est doncasymptotiquement equivalent
APour montter que R’ tend vers une limite pour e infini et calculer cette
limite,
nous utilisons lechangement
devariabje I
--x -’n
et itttroduisonsIn
le
d6veloppement asymptotique
enqui
peut
etreint6gr6
terme a terme parrapport
à (4).
Nous utilisons
6galement
led6veloppement
suivantles
puissances
de-Substituant
(5)
dans(4)
etn6gligeant
lies termes d’ordresuperieur,
il vientavec
(4) ct. PEARSON, Table 0/ incomplete r-lunclions.
-L
Considere
comme d6veloppement asymptotique enn
c’est-A-dire limite à une puissance donnee
de (-)?
Iedwe-Bn
672
R,
s’6crit encore :of (
est unpoint
convenable de l’intervalle[- , (p),
)+(-
p)].
De(6)
on déduit’
D’ou,
si l’on poseDe
fajon
analogue
grand avec n, auquel cas, en raison du facteur exp
2 ,
tous ses termes sont exponentiellement d6cioissants. On peut
donc int6grer terme a terme quel que soit le domaine
d’int6-gration. On note d’ailleurs que la contribution A l’intdgrale
du domaine
d’intégration : I t I 71P
(p arbitrairement petitpositif) est d’ordre exponentiel. Ceci justifie le remplacement de ]a limite inf6rieure d’int6gration
(-vno+ p)
)
par - oodans les expressions de R 1, R2 et r introduites plus loin.
Enfin
Reportant
dans(7),
il vientd’ou finalement
On voit dans
(8)
comment adisparait
ducoeffi-cient
de E
d’ou il r6sulte que les fluctuations sontE
reportees
aux termes d’ordresup6rieur
contrai-rement au cas
singulier li.
== I.Si 1’on note que
l’énergie cin6tique
initiale moyennede 1’oscillateur
harmonique isotrope
est T=== 3hv
I 4(9)
s’6crit encoreSous cette forme
(5),
le second membre s’identifieavec le
rapport ’7f
obtenu ensupposant
que le"f
,
noyau diffuse comme s’il etait libre
(le
second terme est la correction d’effetDoppler).
11 n’en est pas de meme dans le cas li. == i, ou subsistent desfluctuations de caractere essentiellement
quantique,
et ouon
ne retrouve la formule(10) qu’en
rem-pIaçant
la fonction C(E)
dang(2)
par sa moyenne sur uneperiode
C
h,,o.
4
Je tiens a
exprimer
ici mes vifs remerciements a M. le Professeur G. Placzek de la communicationde ses travaux avant
publication
et des instructives disoussions quej’ai
eues avec lui. Je remercie 6gale-ment M. le Professeur J. R.Oppenheimer
de la cordialehospitalite
de 1’ Institute for AdvancedStudy
de Princeton.(5) La formule (10) est tr6s g6n6rale. Elle donne la section
efficace de diffusion des neutrons « lents » par des noyaux
lies, lorsque l’énergie incidente E est grande par rapport
a la separation des niveaux dans le systeme diffuseur. Elle
est due a M. G. Placzek et doit etre publiée ultdrieurement