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3 - Réduction - Sujet 1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

St. Joseph/ICAM Toulouse CB3 - 2020-2021 - Correction

CB n

3 - Réduction - Sujet 1

EXERCICE 1

Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables dans R? Justifier la réponse.

Si oui, donner la matrice diagonale qui leur est semblable, ainsi qu’une base de diagonalisation.

A=

5 1 −2 0 2 0 3 1 0

 B=

7 −9 5 5 −7 5 1 −1 3

 C=

1 6 −3 2 8 −2 1 14 −3

• χA= (X−3)(X−2)2.

rg(A−2I3) = 1, donc dim(E2(A)) = 2 =m(2). De plus, dim(E3(A)) = 1 =m(3).

Le polynôme caractéristique est scindé, et les dimensions des espaces propres sont égales aux multi- plicités des valeurs propres correspondantes.

On en déduit que A est diagonalisable, semblable à diag(2,2,3).

De plus, E2(A) =Vect{(1,−3,0),(0,2,1)}et E3(A) =Vect{(1,0,1)}, on a donc une base de diago- nalisation : ((1,−3,0),(0,2,1),(1,0,1)).

• χB = (X+ 2)(X−2)(X−3)est scindé à racines simples donc B est diagonalisable, semblable à diag(−2,2,3).

E−2(B) =Vect{(1,1,0)}, E2(B) =Vect{(−1,0,1)}, E3(B) =Vect{(1,1,1)}; on a donc une base de diagonalisation :((1,1,0),(−1,0,1),(1,1,1)).

• χC = (X−4)2(X+ 2).

rg(C−4I3) = 2, donc dim(E4(C))6=m(4). On en déduit que C n’est pas diagonalisable.

EXERCICE 2

SoientM =

2 1 −2 3 0 −2 4 0 −3

 etT =

1 0 0

0 −1 1 0 0 −1

.

Montrer qu’il existe une matrice inversibleP,que l’on déterminera, telle que M =P T P−1

On notef l’endomorphisme canoniquement associé àM.

det(M−I3) =det(M +I3) = 0; on en déduit que 1 et −1 sont valeurs propres deM.

Le polynôme caractéristique de M admet au moins deux racines et il est de degré 3, il est donc scindé dansR, etM est trigonalisable.

De plus, la trace est un invariant de similitude, et tr(M) =−1, on en déduit quef admet une matrice de la forme

1 0 a

0 −1 b

0 0 −1

, dans une base(u, v, w), telle que u∈E1(f) etv∈E−1(f).

Ker(f−Id) =Vect((1,1,1)); on prend u= (1,1,1).

Ker(f+Id) =Vect((1,1,2)); on prend v= (1,1,2).

M semblable àT si, et seulement s’il existew= (x, y, z)∈R3tel que{u, v, w}est libre etf(w) =v−w.

Spé PT B Page 1 sur 3

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St. Joseph/ICAM Toulouse CB3 - 2020-2021 - Correction

2 1 −2 3 0 −2 4 0 −3

 x y z

=

 1 1 2

−

 x y z

⇔

3x+y−2z= 1 4x−2z= 2

w= (1,0,1)convient, car det(u, v, w)6= 0.

Finalement, M =P T P−1, avecP =

1 1 1 1 1 0 1 2 1

.

CB n

3 - Réduction - Sujet 2

EXERCICE 1

Les matrices suivantes sont-elles diagonalisables dans R? Justifier la réponse.

Si oui, donner la matrice diagonale qui leur est semblable, ainsi qu’une base de diagonalisation.

A=

1 4 −2 1 5 −1 0 8 −1

 B =

8 4 −5

−3 −1 3

6 4 −3

 C=

2 −3 3 3 −4 3 3 −3 2

• χA= (X+ 1)(X−3)2.

rg(A−3I3) = 2, donc dim(E3(A))6=m(2). On en déduit que An’est pas diagonalisable.

• χB = (X+ 1)(X−2)(X−3)est scindé à racines simples donc B est diagonalisable, semblable à diag(−1,2,3).

E−1(B) =Vect{(1,−1,1)}, E2(B) =Vect{(1,1,2)}, E3(B) =Vect{(1,0,1)}; on a donc une base de diagonalisation :((1,−1,1),(1,1,2),(1,0,1)).

• χC = (X+ 1)2(X−2).

rg(C+I3) = 1, donc dim(E−1(C)) = 2 =m(−1). De plus, dim(E2(C)) = 1 =m(2).

Le polynôme caractéristique est scindé, et les dimensions des espaces propres sont égales aux multi- plicités des valeurs propres correspondantes.

On en déduit que C est diagonalisable, semblable à diag(−1,−1,2).

De plus, E−1(C) = Vect{(1,1,0),(−1,0,1)} et E2(A) = Vect{(1,1,1)}, on a donc une base de diagonalisation :((1,1,0),(−1,0,1),(1,1,1)).

EXERCICE 2

SoientM =

4 −6 3

−1 0 −1

−8 10 −7

etT =

1 0 0

0 −2 1 0 0 −2

.

Montrer qu’il existe une matrice inversibleP,que l’on déterminera, telle que M =P T P−1

On notef l’endomorphisme canoniquement associé àM.

det(M−I3) =det(M + 2I3) = 0; on en déduit que 1 et −2sont valeurs propres deM.

Le polynôme caractéristique de M admet au moins deux racines et il est de degré 3, il est donc scindé dansR, etM est trigonalisable.

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(3)

St. Joseph/ICAM Toulouse CB3 - 2020-2021 - Correction

De plus, la trace est un invariant de similitude, et tr(M) =−3, on en déduit quef admet une matrice de la forme

1 0 a

0 −2 b

0 0 −2

, dans une base(u, v, w), telle que u∈E1(f) etv∈E−2(f).

Ker(f−Id) =Vect((1,0,−1)); on prendu= (1,0,−1).

Ker(f+ 2Id) =Vect((0,1,2)); on prend v= (0,1,2).

Msemblable àTsi, et seulement s’il existew= (x, y, z)∈R3tel que{u, v, w}est libre etf(w) =v−2w.

4 −6 3

−1 0 −1

−8 10 −7

 x y z

=

 0 1 2

−2

 x y z

⇔

6x−6y+ 3z= 0

−x+ 2y−z= 1

−8x+ 10y−5z= 2

x−2y+z=−1 2y−z= 2

w= (1,1,0)convient, car det(u, v, w)6= 0.

Finalement, M =P T P−1, avecP =

1 0 1 0 1 1

−1 2 0

.

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Références