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R ÉSULTATSSURL ’ INTÉGRALEDE L EBESGUE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

R ’ L

1 Intégrale de L

EBESGUE

d’une fonction positive

1.1 Fonction indicatrice

DÉFINITION 1.1 : Fonction indicatrice

Lafonction indicatriceoufonction caractéristique, notée1F ouχF, d’un sous-ensembleF d’un ensemble Eest une fonction deEdans{0,1}telle que :

1f =

1 six∈F 0 sinon

DÉFINITION 1.2 : Mesure des ensembles

Pour une partieAdeRn, la mesure deaest définie par : µ(A) =

Z

Rn1A(x)dx On dit qu’un ensemble estnégligeablesi sa mesure est nulle.

(2)

1.2 Intégrale positives

DÉFINITION 1.3 : Intégrale de LEBESGUE d’une fonction positive Soitf : R−→R[+]. Il existe une application :

f 7−→

Z

Rnf(x)dx qui vérifie les propriétés suivantes :

➊ linéarité :Z

Rnλf +µg=λ Z

Rn

f +µ Z

Rn

g.

➋ croissance : si f ¶g alorsZ

Rn

f ¶ Z

Rn

g

➌ mesure de volumes : pour un pavéP= [a1,b2]× · · · ×[an,bn], on a : Z

Rn

1Px= Yn

i=1

(bi−ai)

➍ Théorème de BEPPO-LEVI:

Soit(fj)j une suite croissante de fonctions à valeurs dansR+. Alors : Z

Rn lim

j7→+∞fj(x)dx= lim

j7→+∞

Z

Rnfj(x)dx

THÉORÈME 1.1 : Soitf une fonction deRndansR+. Alors :

Z

Rn

f =0⇔f =0 presque partout

« Presque partout » signifieen dehors d’un ensemble négligeable.

(3)

2.1 Les fonctions intégrables

DÉFINITION 2.4 : Fonction lebesgue-intégrable la fonctionf : Rn−→Cest lebesgue intégrable si :

Z

Rn

|f(x)|dx<+∞

L’ensemble des fonctions intégrables se noteL1(Rn).

PROPRIÉTÉ 2.1 :

Soit f et g deux fonctions à valeurs complexes sur Rn. On suppose f intégrable et f = g presque partout. Alors :

➊ g est intégrable.

➋ Z

Rn

f(x)dx= Z

Rn

g(x)dx

2.2 Théorème de la convergence dominée

THÉORÈME2.2 : de la convergence dominée

Soit(fj)june suite de fonctions deRndansCethune fonction lebesgue-intégrale surRn. On suppose :

➊ qu’il existe f telle que fj−→

+∞ f presque partout ;

➋ ∀j,|fj|¶hpresque partout.

Alors f ∈ L1et

j→∞lim Z

Rn

fjdx= Z

Rn

f dx avec limj→∞

Z

Rn

|fj−f|dx=0.

(4)

2.3 Continuité–dérivation sous le signe intégral

THÉORÈME 2.3 : Continuité

SoitF une fonction deA×B dansC,Aun ouvert deRnetB une partie deRm. Si :

➊ ∀y∈B, x7−→F(x,y)∈L1(A)

➋ Pour toutydansB, l’applicationx7−→F(x,y)est continuepresque partout.

➌ Il existeg∈L1(A)telle que pour touty∈B |F(x,y)|¶ g(x)presque partout.

Alors :

y7−→f(y) = Z

A

F(x,y)dx est continue surB

THÉORÈME 2.4 : Dérivation

SoitAun ouvert deRnetBune partie deRn. Soitα∈Rntel que|α|=1. On considèreF : A×B−→C telle que :

➊ ∀y∈B, ∈Ax7−→F(x,y)∈Ł1(A)

➋ ∀x, y7−→F(x,y)admet une dérivé partielle d’ordreα ∂yαF presque partout.

➌ il existe g∈L1(A), pour touty∈B

yαF(x,y)

¶ g(x)presque partout Alors f : y7−→R

AF(x,y)dµxpossède une dérivée partielle d’ordreα:

αf(y) = Z

A

yαF(x,y)dµx

3 Liens R

IEMANN

–L

EBESGUE

THÉORÈME3.5 : Primitive

Soitf une fonction continue sur[a,b]etF une primitive de f, alors, au sens de LEBESGUE : Z b

a

f =F(b)−F(a)

Conséquence : Lorsque f est continue sur un intervalle [a,b]alors l’intégrale de RIEMANN et de LE-

BESGUE coincident.

(5)

Soit f une fonction riemann-intégrable sur [a,b]. Alors f est lebesgue-intégrable dur [a,b] et les intégrales sont égales.

THÉORÈME 3.7 :

➊ Soitf une fonction positive surR, alors : Z

R

f(x)dx= lim

a→−∞

b→+∞

Z b a

f(x)dx

➋ Soitf une fonction intégrable surR, alors : Z

Rf(x)dx= lim

a→−∞

b→+∞

Z b

a

f(x)dx

4 L’espace L

1

SoitΩun ouvert deRn, on rappelle que l’ensembleL1(Ω)est l’ensemble des fonctions intégrables (au sens de LEBESGUE) surΩ:

L1(Ω) =

f Z

|f|<+∞

C’est un espace vectoriel ! DÉFINITION 4.5 :L1

On définit surL1(Ω)unesemie-norme:

kfkL1= Z

|f|

On appelle semie-norme carkfkL1=0 n’implique pas f =0 maisseulement f =0presque partout.

La relation d’égalitépresque partoutest une relation d’équivalence.

L’espace-vectoriel quotient deL1et de cette relation d’équivalence se note L1(Ω). k.kL1 est donc une norme surL1.

THÉORÈME 4.8 : Fisher-Riez

(6)

➋ I2= Z

2

Z

1

f(x,y)dx

! dy

➌ I2= Z

1

Z

2

f(x,y)dy

! dx

THÉORÈME 5.9 : TORRELLI Soitf : Ω1×Ω2−→R+, alors de deux choses l’une :

➊ I1=I2=I3= +∞

➋ I1=I2=I3<+∞

THÉORÈME 5.10 : FUBINI Soitf : Ω1×Ω2−→R+une fonctionintégrable, alors :

➊ Les fonctions :

g :

1 −→ C

x 7−→

Z

2

f(x,y)dy et

h :

2 −→ C

x 7−→

Z

1

f(x,y)dx sont intégrables.

➋ De plusI1=I2=I3

(7)

DÉFINITION 6.6 : Produit de convolution

Soitf et g deux fonctions deL1(R). On définit le produit de convolution comme : x∈R7−→

Z

Rf(x−y)g(y)dy que l’on note

(f ∗g)(x)

PROPRIÉTÉ 6.2 :

➊ Soit f et g deux fonctions de L1(R). Alors la fonction qui, pour x ∈ R, y 7−→ f(x−y)g(y) appartient àL1(R2).

➋ f ∗g∈L1(R)

➌ kf ∗gkL1¶kfkL1kgkL1

➍ (f ∗g) = (g∗f)

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