Universit´e Pierrre et Marie Curie M1 - MM025 Ann´ee 2011-2012 Calcul des variations: outils et m´ethodes
Devoir No. 4
Soit f une fonction convexe s.c.i. propre deX, espace de Hilbert dansIR∪ {+∞}.
On pose, pourλ >0 etx∈X :
gλ(x;y) =f(y) + 1
2λky−xk2 Fλ(x) = inf
y∈X gλ(x;y) (I) Exercice 1 : Op´erateur proximal.
1.1. Montrer, en utilisant le th´eor`eme de s´eparation, quef a une minorante affine continue . En d´eduire queφ:y7→gλ(x;y) atteint son minimum en un point unique ¯x solution de (I).
Utiliser φ(x)≤φ(z) pourz=ty+ (1−t)¯x pour obtenir que : f(x)−f(y) + 1
λhx−x, x−yi ≤0 ∀y∈X. (II)
R´eciproquement, montrer que si x v´erifie (II), alors il r´ealise le minimum dans (I). (Utiliser
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2(kak2− kbk2)≤ ha, a−bi avec a=x−xetb=y−x.)
Etudier la cas ou f est la fonction caract´eristique d’un convexe ferm´e C.
1.2. Soit hune fonction convexe de X, espace de Hilbert dans IR∪ {+∞}. On pose :
∂h(y) ={u∈X:h(z)−h(y)≥ hu, z−yi,∀z∈X}.
V´erifier que y r´ealise le minimum deh ssi 0∈∂h(y).
Soit u∈∂h(y) et v∈∂h(z), ´etablir que :
hu−v, y−zi ≥0 (∂ est un op´erateur monotone).
1.3. Montrer que 0∈∂φ(¯x) et que (II) s’´ecrit (x−x)
λ ∈∂f(x).
Exercice 2 : Algorithme proximal.
Etant donn´esx0 et une suiteλk >0, k≥1, on d´efinit inductivement xk comme le minimum de gλ(xk−1;y) =f(y) + 1
2λkky−xk−1k2 soit :
yk= 1 λk
(xk−1−xk)∈∂f(xk).
1
2.1. D´eduire du fait que ∂ est un op´erateur monotone quekykk est une suite d´ecroissaante.
2.2. Soit x∈X. Utiliser yk∈∂f(xk) pour obtenir :
2λk(f(x)−f(xk))≥ kx−xkk2+kxk−1−xkk2− kx−xk−1k2 puis, avecσn=Pn
k=1λk : 2σnf(x)−2
n
X
1
λkf(xk)≥ kx−xnk2+
n
X
1
λ2kkykk2− kx−x0k2.
V´erifier que pour toutk≥1 :
σk−1f(xk−1)−σkf(xk) +λkf(xk)≥λkσk−1kykk2 d’ o`u en sommant :
−σnf(xn) +
n
X
1
λkf(xk)≥
n
X
1
λkσk−1kykk2.
En d´eduire que :
2σn(f(x)−f(xn))≥ kx−xnk2− kx−x0k2+
n
X
1
kykk2(λ2k+ 2λkσk−1)
d’o`u en utilisant 2.1 que :
2σn(f(x)−f(xn))≥ kx−xnk2− kx−x0k2+kynk2σ2n. 2.3. On suppose d´esormaisσn→+∞.
Etablir que :
f(xn)→infx∈Xf(x) =f∗ 2.4. Montrer que si S= argminf 6=∅
f(xn)−f∗ ≤ d(x0, S)2 2σn et
kynk2σ2n≤d(x0, S)2 (III).
Par ailleurs v´erifier que si ¯x∈S :
hxn−x, y¯ ni ≥0 et en d´eduirekxn−xk¯ 2 est d´ecroissant donc converge.
2.5. Soit x∗ un point d’accumulation faible de la suite {xn}.
D´eduire de (III) que x∗ ∈S (en utilisant 1.2).
Montrer enfin que la suite xn converge versx∗ en ´etablissant les points suivants :
- toute sous suite de la suite {xn}a une sous suite faiblement convergente vers un point de S - siα etβ sont 2 tels pointshxn, α−βi converge, d’ o`u l’unicit´e.
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