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Formulaires: Espaces euclidiens

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Formulaires: Espaces euclidiens

D´ efinition 1:

Soient (u1, u2,· · · , un) et (v1, v2,· · · , vn) deux ´el´ements de Rn que l’on appelle −→u et −→v . Le produit scalaire de −→u et −→v est le r´eel, not´e −→u · −→v ou (−→u|−→v) ou h−→u ,−→vi, d´efini par : −→u · −→v =u1×v1+u2×v2+· · ·+un×vn.

Proposition 2:

Pour tout (λ, µ)∈R2 et tout (−→u ,−→v ,−→w)∈(Rn)3 on a :

• −→u ·(λ−→v +µ−→w) = λ(−→u · −→v ) +µ(−→u · −→w) et (λ−→u +µ−→v) · −→w = λ(−→u · −→w) +µ(−→v · −→w) (bilin´earit´e).

• −→u · −→v =−→v · −→u (sym´etrie).

• −→u · −→u >0 et −→u · −→u = 0⇔ −→u =→− 0

(forme d´efinie positive).

Proposition 3:

Soient u etv deux ´el´ements de Rn.

• ||−→u|| est un r´eel positif et, pour tout r´eel λ, on a :||λ−→u||=|λ| × ||−→u||.

• ||−→u||= 0⇐⇒ −→u =−→ 0.

• Identit´e remarquable : ||−→u||2− ||−→v ||2 = (−→u +−→v )·(−→u − −→v ) et :

||−→u +−→v||2 =||−→u||2+||−→v||2 + 2 −→u · −→v et ||−→u − −→v ||2 =||−→u||2+||−→v ||2−2−→u · −→v .

• Identit´e du parall´elogramme : ||−→u +−→v ||2+||−→u − −→v ||2 = 2×(||−→u||2+||−→v ||2).

• Identit´e de polarisation :−→u · −→v = 1

4×(||−→u +−→v||2 − ||−→u − −→v||2).

• In´egalit´e de Cauchy-Schwartz : |−→u .−→v | 6 ||−→u|| × ||−→v ||. De plus, si −→u et −→v sont colin´eaires, on a alors |−→u .−→v |=||−→u|| × ||−→v ||.

• In´egalit´e triangulaire ou in´egalit´e de Minkowski : ||−→u +−→v|| 6 ||−→u||+||−→v ||. De plus, si −→u et −→v sont colin´eaires et de mˆeme sens alors||−→u +−→v ||=||−→u||+||−→v ||.

* Remarque : Le vecteur nul est orthogonal `a tous les autres vecteurs et, Si −→u est orthogonal

`

a lui mˆeme alors −→u est nul.

Proposition 4:

Soit (ui)i∈

J1,mK une famille de vecteurs de Rn tous non nuls.

• Si la famille (−→ui)i∈

J1,mK est une famille orthogonale alors c’est une famille libre.

• Si la famille (−→ui)i∈

J1,mK est une famille orthogonale et si m=n alors c’est une base de Rn.

Proposition 5:

Soient (−→e1,· · · ,−→en) une base orthonormale de Rn et −→u un ´el´ement de Rn. Les coordonn´ees de−→u dans cette base sont (−→u · −→e1,−→u · −→e2,· · · ,−→u · −→en), on a donc :

→u = (−→u · −→e1)−→e1 + (−→u · −→e2)−→e2 +· · ·+ (−→u · −→en)−→en .

1

(2)

Proposition 6:

Soient (−→e1,· · · ,−→en) une base orthonormale de Rn et −→u et −→v deux

´

el´ements deRn. On appelle (u1, u2,· · · , un) les coordonn´ees de−→u dans cette base et (v1, v2,· · ·, vn) celles de de −→v . On a :

→u · −→v =u1×v1+u2 ×v2+· · ·+un×vn

et en particulier, ||−→u||2 = (−→u · −→e1)2+· · ·+ (−→u · −→en)2. Matriciellement, on a :

→u · −→v =tU ×V et ||−→u||2 =tU ×U.avec U =

 u1

... up

 etV =

 v1

... vp

Proposition 7:

Soient (e1,· · · ,−→en) une base orthonormale de Rn et (−→

f1,· · · ,−→ fn) une famille de Rn. On note P la matrice de cette famille relativement `a la base (−→e1,· · · ,−→en). On a l’´equivalence suivante :

(−→

f1,· · · ,−→

fn) est une base orthonormale de Rn ⇐⇒ tP ×P =In.

Th´ eor` eme 8:

SoitAune matrice deMn(R). On suppose queAest sym´etrique. Il existe alors une matrice inversible P deMn(R) et une matrice diagonale ∆ de Mn(R) telles que :

A=P ×∆×tP.

Soient f un endomorphisme de Rn et A sa matrice canoniquement associ´ee. Si A est sym´etrique alors il existe une base orthonormale de Rn dans laquelle la matrice de f est diagonale, il existe donc une base orthonormale de Rn constitu´ee uniquement de vecteurs propres de f.

D´ efinition 9:

Soient u etv deux ´el´ements deRn etA une partie de Rn.

• La distance d(−→u ,−→v ) entre −→u et −→v est : d(−→u ,−→v) = ||−→u − −→v ||.

• La distance d(−→u , A) de−→u `a la partie A est le r´eel est d(−→u , A) = inf{d(−→u ,−→v ),−→v ∈A}.

Proposition 10:

Soient −→u un vecteur de Rn et F un sous-espace vectoriel de Rn. Il existe un unique vecteur −→v de F tel que −→u − −→v soit orthogonal `a tout vecteur de F, c’est le projet´e orthogonal de−→u sur F.

Proposition 11:

Soit p la projection orthogonale sur F. On note (−→e1,· · · ,−e→m) une base orthonormale de F. On compl`ete cette famille en (−→e1,· · · ,−→en) une base orthonormale deRn.

• p est une application lin´eaire.

• On a p◦p=p.

• Im (p) est F, Ker(p) est Vect (−−→em+1,· · · ,−→en).

• Pour tout vecteur −→u deRn, on a :p(−→u) = (−→u · −→e1)−→e1 + (−→u · −→e2)−→e2 +· · ·+ (−→u · −e→m)−e→m.

Proposition 12:

Soit u un vecteur de Rn. d(−→u , F) est ||−→u − p(−→u)|| avec p la projection orthogonale sur F.

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