Quarante et unième Année — N° 29. Samedi 17 Avril 1926 Bureaux: rue de la Serre, 58

Quarante et unième Année — N° 29. Samedi 17 Avril 1926 Bureaux: rue de la Serre, 58

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ïà 1DÉMTI0N

• S U I S S E -

ORGRNE DE LR CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRES DE COMMERCE, DES BURERU* DE CONTROLE, DES flSSOCIRTIONS PHTRONRLES ET DE L'INFORMATION HORLOQÈRE SUISSE i • ~ .••....

PABAISSAMT LE IERCREDI ET LE SAMEDI A LA CHAUX-DE-FOMDS I „ . . , „ „ „ . „ n * *1 N «N ^ A , '„ ""' , . , „t. . , . ï suisses 30 ct., offres et demandes : Les Consulats suisses a l'étranger reçoivent le journal f de places 20 et. la ligne ANNONCES: PUBLICITES, S. rV suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, ! étrangères 35 centimes la ligne. ; | La ChauK-dé-Fonds. — Succursales et agences en Suisse et à l'étranger. |t t„ » , " , ? " " ? » * " £ , ? f,'f,"*,JJ^SfE f ABONNEMENTS: c . . . su moi.

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Chambre suisse de l'Horlogerie

L e Comité central de la Chambre suisse de l'horlogerie a tenu séance avant-hier, 15 courant, au Cercle du Musée, à Neuchâtel.

Il a adopté les comptes présentés par le Com- mission financière pour l'exercice 1925; ils s'éta- blissent comme suit:

Dépenses 1925 fr. 58,368.60 à ajouter déficit d'exploitation 1924 fr. 10,400.77 Recettes 1925

Découvert d'exploitation 1925 couvert partiellement par les taxes

extraordinaires et les recettes im- prévues et subventions diverses Déficit net

fr. 68,769.37 fr. 42,540.40 fr. 26,228.97

fr. 16,000.—

fr. 10,228.(97 D'après les cantons, les subventions officielles et particulières et les cotisations des sections se répar- tissent comme suit: Genève fr. 1930.— ; Vaud fr. 770.— ; Neuchâtel fr. 11,268.— ; Berne fr.

8,127. — , Soleure fr. 2450.— ; Fribourg fr. 200.— ; Schaffhouse fr. 600.— ; Bâle-Campagne fr. 870.— ; plus les cotisations des syndicats intercantonaux fr. 4,088.— et la subvention fédérale fr. 6,000.— : total fr. 3 6 , 3 0 3 . - .

Les comptes seront présentés à l'assemblée des délégués qui est fixée au 18 mai prochain, proba- blement à Auvernier.

L a cotisation à l'Union suisse du Commerce et de l'Industrie qui est actuellement de fr. 600.— sera doublée pour l'année 1926.

L e Bureau est chargé d'examiner si l'entrée de la Chambre, comme représentante de groupements professionnels horlogers, dans l'Union suisse des Associations patronales, serait possible et désirable.

Une section de la Chambre ayant demandé que la prochaine assemblée des délégués discute des relations futures entre fabricants d'horlogerie et fabricants de parties détachées et branches annexes la montre, il est décidé de soumettre cette demande à la réunion générale du 18 mai prochain, quitte à fixer une séance spéciale, à laquelle seraient con- voqués, en dehors des délégués officiels, d autres délégués des diverses sections intéressées pour dis- cuter de toute la question.

L e Bureau fait rapport sur l'état actuel des travaux de normalisation. Depuis la réunion de la commission générale, la sous-commission N o . 2 a eu une séance à Bienne, le 8 courant, où la question de la normalisation des aiguilles et des pierres a été examinée. Une tabelle de trous d'aiguilles sera établie en se basant sur les études faites jusqu ici ; quant aux pierres, la question est renvoyée à l'étude du Syndicat des patrons pierristes. Hier, vendredi, a eu lieu à Bienne, une séance de la Commission No. 1, qui s'est occupée des tiges de remontoirs.

Nous aurons l'occasion d'y revenir.

L e Bureau est chargé de revoir la composition de la Commission générale et de toutes les sous- commissions de normalisation, pour que des re-

maniements reconnus nécessaires puissent être opé- rés.

Ensuite du recours adressé par la maison B . contre le jugement du Tribunal de commerce du canton de Berne, au sujet de l'emploi du terme

« plaqué or », le Comité central envisage qu'il y a lieu d'attendre le prononcé de l'instance smjrême avant de demander à l'autorité fédérale l'adoption de l'arrêté sur le contrôle de la fabrication du pla- qué or.

L e Comité prend acte que le projet de loi sur le contrôle des métaux précieux, tel qu'il a été modi- fié par la commission dé la Chambre, d'entente avec le Bureau fédéral des matières d'or et d'ar- gent, est actuellement à l'impression par les soins de ce bureau. D è s qu'il sera imprimé, il sera en- voyé aux sections pour préavis et si c'est reconnu nécessaire, une réunion sera convoquée pour le discuter. j

L e Comité décide de proposer M. Paid Robert, de la Fabrique Oméga, ,à Bienne, pour remplacer le regretté M . E . Dulon, dans le Conseil de sur- veillance de l'Association de Secours mutuels et de protection des intérêts suisses en Russie. En. outre, il proposera à l'Association de confirmer M. Paul Piaget, de Genève, dans son mandat.

L e Comité prend acte de la lettre adressée le 29 mars écoulé, par le Bureau, à la Société des fabricants d'ébauches, au sujet de l'exportation des ébauches et approuve l'idée d'une conférence entre les intéressés pour examiner la situation.

Il approuve également l'idée d'une conférence avec les représentants des banques de la région horlogère et se déclare d'accord avec le programme élaboré par la réunion de secrétaires permanents des sections.

Après avoir pris connaissance des résultats gé- néraux de l'attribution des contingents pour l'ex- portation d'horlogerie en France, le Comité ap- prouve la décision du Bureau de s'en tenir stricte- ment aux montants des contingents fixés par l'ac- cord de juin 1925, afin d'éviter une fermeture éventuelle de la frontière.

L e Comité prend acte en outre, en fin de séance, des démarches faites par le Bureau pour divers cas de concurrence déloyale, ainsi que de l'action introduite en annulation de brevet, par la Chambre, de concert avec la F . H . et la Société suisse des fabricants de boîtes or, contre une maison de Prague.

Le franc français

Aujourd'hui, c'est lui qui, en France et à l'é- tranger, a le privilège, d'ailleurs peu enviable, de tenir une large place dans toutes les conversations et de faire l'objet des préoccupations aussi bien de la finance, du commerce et de l'industrie, que du public en général.

C est )d ire que la question est d'actualité et que tout ce qui est publié sur le sujet est de nature à intéresser tout le monde.

'• C'est la raison pour laquelle nous . tenons, à donner en résumé une étude fort bien conçue de M. Pierre Lombard, commentée j>ar le « Bul- letin financier suisse ». Elle nous paraît établir la situation sous son vrai jour.

M . Lombard nous apprend qu'il existe quatre méthodes différentes pour arriver à l'assainissement et que la dévaluation n'est pas le seul et unique chemin qui conduise au salut. L a première méthode est la revaluation; c'est celle qui fut appliquée par la Suisse, l'Angleterre, les Etats Scandinaves, .et la Hollande; à ses débuts, le fascisme italien, en était également partisan. L a deuxième méthode, c'est la dévaluation, à laquelle on a eu recours .en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Pologne.

L a troisième, c'est la démonétisation, adoptée par le Mexique et à plusieurs reprises par la Chine;

la démonétisation est d'ailleurs en bonne partie applicable en France, car il ne faut pas , oublier Iju'il y a dans les bas de laine du paysan français pour environ trois milliards d'or métallique et d ar-

gent monnayé thésaurises, et on peut se demander, pourquoi la France devrait payer un intérêt usuraire aux Américains pour en obtenir de l'or, alors jju'il y en a tant qui chôme dans la campagne -fran- çaise. L a quatrième méthode enfin, est celle de la double monnaie, qui a été suivie dans presque tous les Etats sud-américains, et l'exemple de l'Argen- tine nous prouve que les résultats ont ' été vrai- ment brillants. L a seule enumeration de ces mé- thodes, qui toutes quatre ont fait leurs preuves, montre clairement que la stabilisation mécanique, c'est-à-dire la stabilisation du franc français a une valeur voisine de celle actuelle, non seulement^esit inapplicable en France, mais qu'elle ne correspond ni aux exigences de la science économique, ni- à l'expérience de l'histoire monétaire. Il n'y a aucune raison quelconque de s'entêter à une solution qui transformerait une nation jusqu ici économe et con- fiante en un peuple gaspilleur et cynique. :

L e problème cardinal, et nous nous proposons d'y revenir, est la revaluation du franc de crédit et non la dévaluation du franc de circulation. L.SL revaluation du franc de crédit doit nécessairement précéder ce qu'on appelle la stabilisation. A notre avis, rien n'empêche de décréter dès maintenant que tout créancier d'un débiteur français détenant une créance en francs-papier, a le droit d être remboursé en francs-or — un franc-papier équi- valant à un franc-or — à la condition qu'il ac- cepte une prorogation de trente ans de la date de remboursement, avec un taux d'intérêt de 3 P/oJ pen- dant la période de prorogation. Il ne faut pas perdre de vue que le plus grand nombre des por- teurs de créances, que ce soit envers des débiteurs privés ou des débiteurs publics, ne sont pas des ren- tiers au sens le plus strict du mot. L'immense majorité des créanciers obligataires ou autres sont à un âge qui leur permet d'abandonner aujourd'hui une bonne partie de leur revenu s'il doit en résulter p'our plus tard une plus value de leur capital. U n simple coup d'œil sur la cote des actions traitées aux bourses nous prouve que la plupart des ache-

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i y O ^ p E B A J I O N d a O R L O o e R E SUIS SE

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teurs de .titres, p r i è r e n t , une .plus-yalue possible 'au- revèiiT^ îrpip^diat,'PM pgint de vue de l'économie, nationale, i l ' e s t1 éxlïêrriemeht désirable que les;

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Ecoles professionnelles

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' d u c t i o n ' ; ^ s "jtMfe-ts ?qbi Mir''sont dûs et £ une1 'très!

longue >'p#JroJatlon . d è ' f ô ^ l é l e ' ^ d û ' temboWsement;

^$&S$j$<ß 4S^'.#.P^'.'#^4p^^

l'échéance originale, 100 centimes-or par franc au:

lieu d e 20 centimes^or. ' L'avantage qu'en retirerait;

1 économie nationale est ' qu une. portion moins, gran->

de du; ,ieverni'.;national 'serait^utilisée- pour'!dès''butsl

de conspmniation. Quiconque désire bénéficier pour sa fortune d'une revaluation complète de 100 cen- times-or'•'par franc, doit renoncer à' consommer au-:

jourd'hui, Ja'.} totalité de son revenu. ' Etant donné qu'en'^Franöe,. le taux, d'intérêt des nouveaux place-1

m ë n t s ' e s t " maintenant de 9 %,', ce qui est vraiment excess}!f ^p,n arriverait à réduire des-deux tiers- la consommation des rentes. D ' a u t r e part, les entre- prises industrielles, • commerciales et agricoles fran- çaises trouveraient les crédits qui,leur sont néces- saires dans le pays et n'auraient pas besoin de re- courir à l'étranger. U n e fois la revaluation du franc, instrument, de crédit, légalement assurée, la stabili- sation du franc, instrument de circulation, est' non seulement facilitée, elle devient possible naturelle-*

ment. L e bilan commercial passif; l'endettement vis- à-vis de l'étranger,, la disparition du sens de l'épar- gne, l à , consommation complète des revenus indi- viduels, toys ces fléaux qui menacent les devises ar- tificiellement stabilisées de l'Europe centrale et.

orientale, on ne les tjrouvera pas en France, si la dévaluation Idu franc de circulation est faite après qu'on aura, garanti la revaluation du franc, moyen

de' crédit. ....

Espérons! que les politiciens vont accorder main- tenant aux économistes et aux financiers; français une."trêve,,suffisamment longue»' afin que de mûres réflexions, aient le temps d e pénétrer la conscience de la nation - ;&•»:*'••.•'*:*&-«. ,

Chronique financière et fiscale

Technioum cantonal bernois à Bienne.

Il résulte du r a p p o r t e u r , l'année'scolaire .V925-26J jqui* vient 'de paraître,', 'que.t l'établissement a :-eté]

'fréquenté 'par 342 'eïëyès des"deux sexej,,dont 206i' 'dé'langue" allemande* é}'1.36 de langue française- .

Lors des examens.' d'admission , dans les divisions techniques, oil a pris en considération-.toute, spéciale

•les candidats ayant fait leur pratique:

L'application et la conduite des élèves, ainsi que 'leur discipline ont été généralement satisfaisantes;

aucun cas d'indiscipline grave ne s'est présenté.

Quant à leur progrès et à leur pouvoir d'assimila- tion des connaissances pratiques, .il ont été variables selon les individus. L'école ne peut former complè- tement les forces qui, plus tard, manieront l'outil.

Elles se développeront dans la libre concurrence, car l'âpre lutte pour l'existence veut des personnalités;

l'école ne peut s'occuper de l'individu que dans une faible mesure; à lui de s'adapter aux circons- tances.

Cette année encore, de nouvelles machines et des outils ont été achetés pour le laboratoire technique;

ils iront bientôt occuper ' leur place dans les nou- veaux locaux.

La division êlectrotechnique s'est efforcée de ré- pondre aux dernières exigences en appliquant son nouveau programme d'enseignement.

'L'Ecole d'horlogerie a occupé ses nouveaux locaux dans le courant du mois de juin et maîtres et élèves commencent à se sentir à lfaise dans ces belles et vastes salles. Il est compréhensible que le déménagement et la réinstallation ont nui quelque peu, à l'enseignement et au progrès des élèves. Maî- tres et élèves de l'atelier de petite méçanjque. ect de

•• l'écoîé" des arts et métiers ont encore leur déména- gement en perspective. Espérons que le plaisir qu'ils éprouveront'à travailler dans leurs nouvelles installa- tions- et • à leurs ' nouvelles "machines compenseront rapidement le temps perdu. .

Union des Banques cantonales suisses.

! Nous•'-' donnons ci-dessous le compte de profits et pertes des membres de ' l'Union des Banques Can- tonales Suisses, au 31 décembre 1925 (25 membres).

Doit. • . ' . : : Frais d'administration, impôts fr. 25,832,303.56

Intérêts débiteurs et commissions 212,898,687.58

Pertes l,276,589-:02 Amortissements 5,403,595.01

Bénéfice net 20,705,929.15 fr. 266,117,104.32

Avoir.

Produit du portefeuille, effets Intérêts créanciers et commissions Immeubles et mobilier

Droits de garde et divers Rentrées d'anciennes créances Report de l'exercice précédent

fr. 13,008,446.64 245,315,580.12

1,877,928.98 4,449,809.21 469,230.79 '996,108.58 fr. 266,117,104:32 Le bilan annuel 1925 des dites banques se pré- sente comme suit:

Informations

Avis.

Les créanciers de la fabrique

Mmetta'A. Q.,\ Stuttgart, 1.

sont invités à nousi'envoyer le relevé dé'leuràcorapte en double, afin, que. nous.i puissions prendre -éri

main9 la sauvegarde de leurs intérêts. .1 ..;>, \v h^ . L'Information Horlogère Suisse

. La. ÇhawX:de-Fonds ^ Rue Leopold Robert .32.;,

Chronique du travail

Douanes

—.

ggff>TQ2QnQj23

t e t t ö r i i e . - ' N b ü V e a i i t a r i f douanier.

En1 coinplétrie)rit.''des renseignements donnés dans notre numéro 27- d u 1 0 ' a v r i l courant, voici ' les droits nouveaux pour l'horlogerie''Importée en Letto- nie: •, ' • • • ' :

Droits anciens "litfü Veaux

(Lar par pièce) '•• 2.—

40,- l.j. Ho/loges et fournit! d'horlogerie 1.

2^Mon|resJ'âvec! bp'îtes or " v - ; i o . 9j5lMorirres: avec 'boîtes'' d'aulres"

..•••trtétauîfî'' i>'--'

• ; a);-argent,-même dorées ou avec

t parties dorées, ainsi qu'avec boîtes d'autres matières, do-

rées 'OU argentées . 2.50 5.—- b)1 avec' d^ùfrès- boîtes de ''tout

: :;r;-uJuigenrêj : exception 'f kite de'"' '•"'•"• '

celles mentionnées cMessus 1.— 2.—

.. .tib'convient dé noter que le tarif douanier! letton est un lîàrif maximum qui est^appliqué aux..mar- chandises' dé tous pays.' Un tarif maximum doit être é l a t t o ^ u l t é r î e u r ê m e n t . ' ' ' Us> ;':' -:' "r' » " ^

. A' teneur d'une cpmnuniicalion^él^raphique de la Légatîo^de^Suïssë'*a' fôtîéà'resf, 'là'/uiodiïlcation du tardif-; gia;rtiel tbutftatfl| 'eStre^eif "vigueur l e;' I é r cou- rant»;, serait imminente.' Selon ce télégramme,' par- tiellement mutilé, des réductions du nouveau tarif seraient peut-être, appliquées déjà dès aujourd'hui, l f "courant:

Alcool second.

Fr.

58 (47) 55 (45)

56 (46) 57 (47)

57 (47) 58 (47)

60 (49) P r i x d e v e n t e p o u r l ' a l c o o l i n d u s t r i e l . Jusqu'à'nouvelle decision, les prix de vente de la régie fédérale des alcools pour Valcool industriel sont fixés comme suit, par quintal métrique poids ïiet à ' 92,5 o/, du poids (95,06 °/o du volume) fût

non compris (les'-'p'rix'par'hectolitre 's'ont indiqués

•entre parenthèses) : •

Trois-six lin ' Fr.

poyr les achats en qtlàîntités moins 10,000 kilos poids net, en wagons-citernes pour lès achats en.quantités

d ' a u ' moins 10,000 kilos,

"p'öids'brut;

:a) en1 "fûts contenant' ait'irtoins ...,. 500 kilos y, 59 (48)

b) en futaille plus petite 60 (49) pour les achats en quantités

d'au moins 5000 kilos poids1 brut:

a) en" fûts contenant au moins 500-kilos 60 (49) b) en futaille plus petite 61 (50) pour les achats en quantités

inférieures à 5000 kilos .

poids brut 63 (51)

Le coût des substances dénaturantes et les frais y relatifs sont à la charge! de l'acheteur.

Prix de vente pour l'alcool à b r û l e r .

Jusqu'à nouvelle decision, les prix de vente de la régie fédérale des alcools pour l'alcool à brûler (dénaturé) sont fixés comme suit, par quintal métri- que poids net à 90 o/0 du poids ( = 93,26 o/o du volume)... fût. non cornpris (les prix par hectolitre sont indiqués entre parenthèses) :

- : . • : . . • • , v > •'• F r- pour les achats en quantités d'au moins

10,000 kg. poids net, en vàgons-citernes 65 pour les achats en quantités d'au moins

10,000 kg. poids brut:

a) en fûts contenant au moins 500 kg.

b) en futaille plus petite

pour les achats'en quantités d'au moins 5000 kilos"poids' brut:

a) en fûts contenant au moins 500 kg.

b) en futaille plus petite :

pour les achats en quantités inférieures

•à 5000 kilos poids brut 70 (58)

Actif.

Caisses, banques, correspondants, succursales)

Portefeuille-effets

Prêts aux communes, etc.

Comptes-courants débiteurs Créances hypothécaires Fonds publics

Coupons

Immeubles, mobilier

Prorata d'intérêts et réescompte, comptes' d'ordre

Passif.

Capital-dot. ou actions Fonds dé réserves

Banques et correspondants Comptes-courants débiteurs Acceptations, traites et cautions Dépôts en caisse d'épargne Bons de dépôts, etc.

Fonds de retraite

Prorata d'intérêts et réescompte et comptes d'ordre

Profits et pertes

fr. 275,647,383.68 722,478,038.19 208,621,963.33 809,318,360.01 2,637,896,992.23 368,892,125.78 5,701,191.16 45,657,727.94 100,032,021.87 fr. 5,174,245,804.19 fr. 473,500,000.—

113,316,475.49 114,542,376.87 635,484,900.53 38,677,985.54 1,421,066,012.92 2,282,426,078,66

5,080,019.11 45,285,649.42 44,866,305.65 fr. 5,174,245,804.19 wmmmm

Variété

66 67

67 68

(53)

(54) (55)

(55) (56)

Le s o r t d e s b i j o u x

d e la C o u r o n n e a u t r i c h i e n n e .

Après avoir subi un temps d'arrêt, l'affaire des bijoux de la couronne d'Autriche revient sur le tapis.

L'ex-impératricq Zita, qui, il y a un an et demi, avait déposé une plainte en recel et abus de confiance con- tre les individus suspectés d'avoir escroqué feu l'empereur Charles d'Autriche, en lui achetant à bas prix les bijoux de la couronne, est allée fin février, à Paris, donner à M. Qlard, juge d'instruction, les renseignements qu'il désirait avoir à ce sujet.

Elle lui a exposé que les joyaux de famille, que l'ex-empereur Charles, poussé par la nécessité, avait été obligé de vendre en 1921 et 1922, l'avaient été à des prix bien au-dessous de leur valeur, et elle a démahdé l'audition de bijoutiers viennois, qui con- firmeraient sa déclaration. L'ex-impératrice a remis entre les mains de M« Robert Lévy et Pothion le soin de défendre ses intérêts dans cette affaire qui va suivre son cours; elle est d'autant plus importante que ces bijoux comprennent des pièces merveilleuses, de grande valeur et d'une rare beauté.

Voici, d'après les renseignements que nous avons pu obtenir, une nomenclature des pièces principales qui forment le fond du litige et dont quelques-unes ont disparu sans que l'on sache ce qu'elles sont devenues :

— Un rang d e perles de 2 m. 50 de long, constitué par 196 perles homogènes de la grosseur de cerises, chacune pesant 6 carats. Cette merveille est devenue, moyennant 2 millions de francs suisses, la propriété d'un Anglais, propriétaire d'écuries de courses.

— Un collier de deux rangs de perles homogènes qui, d'après la tradition, ne pouvait être porté 9l'c par la veuve d'un empereur. A partir du centre, les perles vont en dégradant vers les extrémités.

On ignore où a pu passer ce joyau.

— Un rang de vieilles perles homogènes pesant chacune 10 carats qui étaient estimées à plus de

50 millions de francs.

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,;•— L e fameux_.;« Coïliçr;ⁱd^,,,fiQS^:es^^{i r} i w e ^ p a r a r e - d e , cou rfiônfè" ' avec '13 r o s e s ' d e d i a m a n t s , d a n s cha-ä cune desquelles,, -un g r a n d bffllantL-ê;t.'aê';:pët'its bril-i lants "s'ont m o n t e s , e t U p e n d e l o q u e s . a . v e c . d e - s u - ! p e r b e s - - e t * g r a n d s * Brilfants solitaires. Avec le col-'

lier ^: §e ; trouvait une ; p a i r e . d e x p e n d e n t i f s ^ldJoM*rlks avec "2 g r a n d s brillants en forme d e g o u t t e s . La;

plus g r a n d e p a r t i e d e s brillante p r o v e n a i t d e lf-f.Es-;

c l a v a g é » ' q u e l ' i m p é r a t r i c e Marie-Thérèse -avait:-reçu;

lors d e ses1 fiançailles, comme cadeau d e noces, d e lai- duchesse E l i s a b e t h - C a r o l i n e d e L o r r a i n e . . L o r s . , d u d é p ô t d a n s la C h a m b r e d u T r é s o r , en ,' 1765,. J'impé-I ratrice -ajouta la disposition é c r i t e s u i v a n t e : • *flj est. aussi d a n s les intentions d e Sa Majesté l'Impé- ratrice q u e l e s boucles d ' o r e i l l e s soient considé- rées c o m m e un s o u v e n i r d e famille e t conservées j u s q u e d a n s les temps les plus reculés ».

-'— La Orand'.Groix d e l ' O r d r e d e la Toison d ' O r avec l ' é n o r m e b r i l l a n t a u q u e l p e n d a i t la Toison d ' O r p r o p r e m e n t d i t e . E l l e ne devait être p o r t é e q u e p a r l ' e m p e r e u r d ' A u t r i c h e .

— Les d i a m a n t s d e l a c o u r o n n e q u i avaient é t é p o r t é s en d e r n i e r lieu p a r l ' i m p é r a t r i c e Elisabeth e t qui avaient d é j à été évaluée à 3 millions d e cou- ronnes en temps d e paix. Les b r i l l a n t s les plus beaux, r e m a r q u a b l e s p a r l e u r d i m e n s i o n , leur p u r e t é et la vieille taille hollandaise si s o i g n é e , p r o v e n a i e n t d e l a collection d e s j o y a u x d e l ' i m p é r a t r i c e M a r i e - T h é r è s e . Le s o r t qui a été r é s e r v é à ce l o t e s t é g a l e m e n t m y s t é r i e u x .

La réalisation d e c e t r é s o r n ' a fait r e n t r e r q u e 2,500,000 à 3 millions d e francs suisses, e n v i r o n , d a n s 1*?^ mains., d e l a famille i m p é r i a l e , qui affirme;

et. maintient.- q u e ce. p r i x n ' a aucun r a p p o r t a v e c l a . valeur réelle d e s bijoux'.

Citons é g a l e m e n t , p a r m i les bijoux privés d e l k x - e m p e r e u r , q u i , c o n f o r m é m e n t a u x instructions d u d e r n i e r ' g r a n d c h a m b e l l a n , avaient é t é eidevés du.

T r é s o r e t . envoyés e n Suisse e n 1 9 1 8 , q u e l q u e t e m p s a v a n t l a c h u t e d e la monarchie a u s t r o r h o n g r o i s e , l e s o b j e t s suivants :

— L ' A i g r e t t e a u x c o u l e u r s n a t i o n a l e s h o n g r o i s e s , en é m e r a u d e s , b r i l l a n t s e t r u b i s , q u i , ayait é t é - con-;.

fiée e n d é p ô t , e u , 1 7 6 6 , a u . T r é s o r comme d e v a n t ê t r e p o r t é e p a r les titulaires d e l ' O r d r e d e Saint-

S t é p h a n e . !( •

— La g a r n i t u r e d e 9 5 b r i l l a n t s e t d e 6 b r e l o q u e s c o m p o s é e s c h a c u n e d e 1 d i a m a n t en f o r m e d e g o u t t e , p r o v e n a n t d u ruban d e G r a n d O r d r e ntilitaire;

d e Marie-Tihérèse, p o r t é p a r l ' e m p e r e u r romain-gër-i m a n i q u e F r a n ç o i s 1er.

— La b r o c h e a u x c o u l e u r s n a t i o n a l e s h o n g r o i s e s , en, b r i l l a n t s , é m e r a u d e s e t r u b i s , d o n t là m o n t u r e avait é t é refaite e n 1 8 6 7 p o u r l ' i m p é r a t r i c e ^et reine E l i s a b e t h .

— La g a r n i t u r e d^émeraudes,,. c o m p o s é e , d e . plur sieurs pièces, a y a n t a p p a r t e n u à l a collection d e j o y a u x d e l ' i m p é r a t r i c e M a r i e - T h é r è s e .

— D e la m ê m e p r o v e n a n c e , les petite b r i l l a n t s Sévigné avec u n d i a m a n t r o s e en forme d e g q u t t e

(à l'examen p a r le j o a i l l i e r suisse, il p a r a î t r a i t q u e la p i e r r e , qui avait une c o u l e u r rose très o r i g i n a l e , fut j u g é e c o m m e a y a n t é t é teinte artifiçiellerpent-);. j

—• La g a r n i t u r e d e 1 1 4 grosses- perles; avec un soli?, taire d e 30 c a r a t s ' e t 1 b r i l l a n t s o l i t a i r e d e 14 carats c o m m e f e r m o i r .

— La b r o d e r i e e n brillante qui était p o r t é e p a r lfimpératriçe M^rie-Thérèes. avec son manchon, a u cours des. p r o m e n a d e s officielles e n t r a î n e a u .

— Le d i a d è m e en b r i l l a n t s qui s u p p o r t a i t au milieu la p i e r r e d i t e « F r a n k f u r t e r » d e la plus belle e a u . Le s o l i t a i r e a v a i t é t é acquis en 1 7 6 4 , à F r a n c f o r t - s u r - Main, p a r l ' e m p e r e u r F r a n ç o i s 1er e t utilisé p a r lui comme boucle d e c h a p e a u .

— Le c o r s a g e e n brillante avec 3 8 0 b r i l l a n t e , d ' u n poids d e près d e 2 6 7 c a r a t s .

— Les b r a c e l e t s en brillante avec 4 9 4 b r i l l a n t s , d ' u n p o i d s t o t a l de- 330 c a r a t s .

— La b r o d e r i e d.'émer.audes, rubis, e t b r i l l a n t s , pour- la C r o i x d e l ' O r d r e d e Saint-Stéphane.

— Le collier d e perles avec 3 olives en d i a m a n t s , a y a n t a p p a r t e n u à l ' i m p é r a t r i c e C a r o l i n e - A u g u s t a .

— La g a r n i t u r e e n r u b i s q u i , p r o v e n a n t d u trous-, seau d e l a reine Marie-Antoinette, avait é t é v e n d u e p a r s a fille, la d u c h e s s e d ' A n g o u l ê m e , à l ' e m p e r e u r F r a n ç o i s IL

— L'éventail à cheveux en b r i l l a n t s avec 1 soli- t a i r e t r i a n g u l a i r e e t 2 p e n d e n t i f s en, d i a m a n t s en, f o r m e d e g o u t t e .

— Enfin, la fameux « F l o r e n t i n » d e 1.331/3 carats viennois, q u i , s u i v a n t l a l é g e n d e , s e r a i t le même q u e celui p e r d u p a r C h a r l e s le T é m é r a i r e , e n 1476, à la bataille d e M o r a t e t q u i , a p r è s d e nom- b r e u s e s t r i b u l a t i o n s , a u r a i t fini p a r p a r v e n i r à F r a n - çois d e L o r r a i n e avec les biens d e s Médicis. C e solitaire, q u i p o u r la d e r n i è r e fois a servi d ' o r n e -

ment à l a c o u r o n n e a u t r i c h i e n n e lors d u c o u r o n n e m e n t d e François S t é p h a n e c o m m e e m p e r e u r r o m a i n - g e r - m a n i q u e , a u r a i t , paraît-il (il e s t v r a i s u i v a n t les

r a p î > ô 1 * = W h t r a o ^ t o ^ » rique à d e sJ^ e h e , | e ^ ^; 1r j * r ^ i | i e r gf5 ' L j f ^

a t o u j o u r s èS ra~ 'reputation d ' u n p o r t e - m ;

me brillant;

lOrte^aUjgur i JÜLö^i

p * S " i r o n - ' T T t a f ^ r t e * ' T R ^ ^ Charles.j Ses ^ o u y e a u x ppgse^seursrsubji^ti-ila^îégâliethènt son:

pouvoir m a l é f i q u e ? . . . . . ,; i . ; , . , : i ! C o m m e ;iiojis. l e d i s i o n s ' plu?,1 h a u t ^ a p l u p a r t d e ! ces bijoux¹ o n t¹' ' d i s p a r u , ; nofa^mçrit. i j ç u s ^ ç a u ^ ..qui¹:, d a n s : ;' ï - à n c i e h ' ' G u i d é d u . T r é s o r " . ' a u t r i c h i e n p é t a i e n t ' désignés " - ' c o m m e . ' : ' - ' ^ ^ ^ { ' ^ p a m & ^ ^ ^ X ^ s J ^ n ^ ^ y ^ U i E g a l e m e n t " d é ' T a ' vifrfcé1 'jÇli, i l 'manque actuejlementi les pièces" p o r t a n t ' l é s ' N q s . 5 ; ^ . ^ l i f c j ù ^ ^ a j ^ ' . r ^ o . ^ Z ^ Nous n'àvOiié'^,fpas^!îd.'opjiri'îan .'préconjue .sur cette:

.affaire, mais, quoi q u ' i l e n . s o i t , , d e v a n t , l ' i m p o r t a n c e q u ' e l l e s e m b l e p r é s e n t e r p a r , ' l a valeur d e s bijoux e t d e s s o m m e s négociées, il1 n o u s semble q u e p o u r l ' h o n n e u r de, l a . c o r p o r a t i o n d e s j o a i l l i e r s d ' a b o r d , étant d o n n é q u e les j o u r n a u x o n t ⁽ dit q u e cette afafire a é t é t r a i t é e p a r d e s j o a i l l i e r s p a r i s i e n s , et a u s s i ,dans l ' i n t é r ê t m ê m e d e tous ceux qui, sofl,t; mis en, :cause, il s e r a i t a b s o l u m e n t d é s i r a b l e (jue làu; ju^tice^ açnjiêlât cet i m b r o g l i o e t q u e l ' o n suit enfin a . quel prix- exact e t d a n s quelles conditions, o n t é t é achetés tous ces b i o j u x d e l a C o u r o n n e . .. .

C e s e r a i t , e n , effet m a l h e u r e u x d ' é t o u f f e r cette af- faire e t d e l a s s e r p l a n e r , d,ans l ' e s p r i t d u palp],ic a u s t r o - h o n g r o i s , l ' i d é e q u e la, justice française n ' a pas t o u t fait p o u r r e t r o u v e r les c o u p a b l e s , si toutefois

— ce q u i reste à prouver, — il y a, e u u n ' acte r e p r e h e n s i b l e p é n a l e m é n t et-, pécuniairement p a r l a n t , d a n s les n é g o c i a t i o n s d e vente d e ces. bijoux que. l é T r i b u n a l » c a a ^ n à l j d e ^ r ^ r n e a qualifié, l o r s d'un, procès i^;Ï9^i_ooii^è aya^ijété, d a n s s o n e n s e m b l e , u n e jformicjahle. e s c r o q u e r i e a u x 'dépens d e l'ex-empereuf]

Noue s o m m e s p e r s u a d a s , d e bien servir l a c o r p o i ration e n insistant p o u r , q u e: t o u t e l a l u m i è r e , soit jfajte 'sur, ce,ttÈ. r e g r e t t a b l e; a f f a i r e . .',',:' !

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