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On suppose K compacte

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Universit´e Paris Sud, Master Math. Fonda. et Appliqu´ees, ann´ee 2006-07 Unit´e de valeur “Analyse et Math´ematiques Fondamentales II”

Examen d’Analyse du 5 septembre 2007

Exercice 1 - Une description des compacts en dimension infinie

On consid`ere un espace vectoriel norm´e (E,k.k). Pour toute partie A de l’espace E, on note fA:E →[0,+∞[ la fonction “distance `a A” d´efinie par

fA(x) =d(x, A) = inf

a∈Akx−ak.

On fixe une partie K de E.

1. Condition n´ecessaire. On suppose K compacte. Montrer qu’il existe une suite (Kn)n∈N de parties compactes non vides de E telle que

(a) ∀n∈N,Kn⊂K,

(b) ∀n∈N,Kn est contenue dans un sous-espace vectoriel de dimension finie deE, (c) la suite de fonctions (fKn)n∈N converge uniform´ement vers 0 en restriction `a K.

V´erifier que les conditions (a) et (c) impliquent que la suite de fonctions (fKn)n∈N converge uniform´ement vers la fonction fK (sur E tout entier).

2. Condition suffisante. On suppose que E est complet, que K est ferm´ee, et qu’il existe une suite de parties compactes non vides (Kn)n∈N qui satisfont les conditions (a), (b) et (c) de la question pr´ec´edente. Montrer queK est compacte.

3.Exemple : le cube de Hilbert. On suppose queE =`(N), muni de la normek.k (d´efinie par kuk= supk∈N|uk|). On fixe une suite r´eelle positive (ak)k∈N telle queak→0 lorsque k→ ∞.

On suppose que K est la partie de `(N) d´efinie par

K ={u= (uk)k∈N telles que|uk| ≤ak pour toutk∈N}.

Exhiber une suite (Kn)n∈N de parties compactes non-vides de E = `(N) qui v´erifient les conditions (a), (b) et (c) de la question 1. En d´eduire queK est une partie compacte deE.

Exercice 2 - ´Etude d’un syst`eme autonome (comp´etition entre deux esp`eces).

Soient φ, ψ : R → R deux fonctions de classe C1, telles que φ(0) = ψ(0) = 0, et strictement positives sur ]0,+∞[. Soienta, bdeux r´eels tels quea > b >0. On consid`ere le syst`eme diff´erentiel

x0 = φ(x)(a−x−y) y0 = ψ(y)(b−x−y)

On note P :={(x, y)∈R2 |x, y≥0} le quart de plan sup´erieur-droit.

1. D´eterminer les solutions constantes du syst`eme. Montrer que les axes des abscisses et des ordonn´ees sont r´eunions d’images de solutions du syst`eme. En d´eduire que l’image d’une solution

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est enti`erement contenue dansP, d`es lors que la condition initiale de cette solution est dansP. Diviser P en r´egions en fonction du sens de variation des solutions.

Dans la suite, on consid`ere une solution (x, y) du syst`eme, d´efinie sur un intervalle ]T, T[, de condition initiale (x(t0), y(t0))∈P.

2. Montrer qu’on ax(t)+y(t)≤max(a, x(t0)+y(t0)) pour toutt≥t0. En d´eduire queT = +∞.

3. On suppose que b≤x(t0) +y(t0)≤a. Montrer queb≤x(t) +y(t)≤a pour toutt≥t0. En d´eduire que (x(t), y(t)) converge vers un point deP que l’on d´eterminera lorsque t→+∞.

4. On suppose que x(t0) +y(t0)< b. Montrer qu’il existe t1 > t0 tel que x(t1) +y(t1) = b. En d´eduire que (x(t), y(t)) converge vers un point deP que l’on d´eterminera lorsque t→+∞.

5. Enfin, dans le cas o`u x(t0) +y(t0)> a, montrer que (x(t), y(t)) converge vers un point de P que l’on d´eterminera lorsque t→+∞.

6. R´epresenter grossi`erement le comportement des solutions dans P sur un sch´ema.

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