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Universit´e des Sciences et Technologies de Lille U.F.R. de Math´ematiques Pures et Appliqu´ees IFP Ann´ee 2001-2002 Devoir n

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Texte intégral

(1)

Universit´e des Sciences et Technologies de Lille U.F.R. de Math´ematiques Pures et Appliqu´ees

IFP Ann´ee 2001-2002

Devoir no3

A rendre dans la semaine du 25 mars 2002`

Probl`eme

Premi`ere partie

Dans cette partie on consid`ere un espace mesur´e (Ω,F, µ). Soit A ∈ F, on dit qu’une propri´et´e π(x) est vraie µ-presque partout (µ-p.p.) sur A si l’ensemble {x ∈ A; π(x) fausse} est un ´el´ement de F de mesure nulle.

I.1. Soit (fn) une suite de fonctions mesurables d´efinies sur Ω et `a valeurs r´eelles. Ex- pliquer pourquoi l’ensemble L des x ∈ Ω tels que (fn(x)) ait une limite positive est un

´el´ement de F.

I.2.Soit B ∈F et h une fonction mesurable positive p.p. sur B. Montrer que Z

B

hdµ= 0 ⇒h= 0 µ-p.p. sur B.

I.3.SoientA ∈F,f etg deux fonctions int´egrables sur A telles que pour toutB ∈F et inclus dansA,R

Bfdµ=R

Bgdµ. Montrer quef =g µ-p.p. sur A.

Deuxi`eme partie

Dans toute la suite du probl`eme, l’espace mesur´e est (R,B, λ) o`uBest la tribu bor´elienne etλest la mesure de Lebesgue. On rappelle queλest invariante par translation. L’objectif de cette partie est de prouver que pour tout bor´elien born´e A, on a

limy→0

Z

R

|1A(x)−1A(x+y)|dλ(x) = 0. (?) II.1.Prouver (?) dans le cas o`uA est un intervalle ouvert.

II.2.On consid`ere maintenant le cas o`uA=∪n∈NJn, lesJn´etant des intervalles ouverts deux `a deux disjoints.

(2)

I.F.P. 2001–02, D.M. 3 G. Fa¨y, Ch. Sacr´e

1. Justifier les majorations suivantes : Z

R

|1A(x)−1A(x+y)|dλ(x)≤

+∞

X

n=0

Z

R

|1Jn(x)−1Jn(x+y)|dλ(x)

+∞

X

n=0

2λ(Jn) = 2λ(A)<+∞.

2. D´emontrer (?) en consid´erant une suite (yp)p∈N quelconque tendant vers 0. In- dications : Consid´erer les s´eries qui interviennent au (1) comme des int´egrales relativement `a la mesure de comptage de N.

II.3. Pour passer au cas g´en´eral, on rappelle que tout ouvert de R est une r´eunion d´enombrable d’intervalles ouverts disjoints et que si A est bor´elien born´e, pour tout ε > 0 il existe un ouvert J tel que A ⊂ J et λ(J \ A) < ε. Compte tenu de ces indications, prouver que pour toute suite (yp)p∈N tendant vers 0 on a :

lim sup

p→+∞

Z

R

|1A(x)−1A(x+yp)|dλ(x)≤2ε.

Conclure.

Troisi`eme partie

III.1.Pour A bor´elien born´e justifier les ´egalit´es suivantes : Z

A

einxdλ(x) = Z

R

1A(x)einxdλ(x) = 1 2

Z

R

1A(x)(einx−ein(x−π/n)) dλ(x)

= 1 2

Z

R

einx(1A(x)−1A(x+π/n)) dλ(x).

III.2.En d´eduire que pour tout bor´elien A⊂[0; 2π] :

n→+∞lim Z

A

cosnx dλ(x) = lim

n→+∞

Z

A

sinnx dλ(x) = 0.

III.3. Soit u = (nk)k∈N une suite strictement croissante d’entiers positifs. On note Eu l’ensemble desx∈[0; 2π] tels que (sinnkx) converge. Montrer queλ(Eu) = 0.Indication: 2 sin2α = 1−cos 2α; montrer que (sinnkx) converge p.p. vers ±2−1/2 sur Eu; utiliser tout IetIII.2.

III.4. On note F l’ensemble des x ∈ [0; 2π] pour lesquels il existe une suite u = (nk) strictement croissante d’entiers telle que (sinnkx) converge.

2

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I.F.P. 2001–02, D.M. 3 G. Fa¨y, Ch. Sacr´e

1. Montrer que F = [0,2π]. (En trois ligne maximum).

2. On a F = ∪u∈NEu o`u N d´esigne l’ensemble des suites strictement croissantes d’entiers. Y a-t-il une contradiction entreλ(F) = 2π et∀u∈ N, λ(Eu) = 0 ?

Exercice

Soient (Xn)n∈N une suite de variables al´eatoires r´eelles (v.a.r.) d´efinies sur un mˆeme espace probabilis´e (Ω,F,P). On dit que ces v.a.r. sont ind´ependantes si et seulement si pour toutI ⊂N fini et pour toute collection (Bi)i∈I de bor´eliens de R,

P ∩

i∈IXi−1(Bi)

=Y

i∈I

P Xi−1(Bi) .

Une v.a.r X est dite de loi uniforme sur [a, b] (a < b) si pour tout bor´elien B, P(X−1(B)) = λ(B ∩[a, b])

λ([a, b]) , o`u λ d´esigne la mesure de Lebesgue sur (R,B).

Soit θ un r´eel strictement positif et (Xn)n∈N une suite de variables al´eatoires ind´e- pendantes, chacune de loi uniforme sur [0, θ].

1) Pour tout n ∈ N, on pose Yn = maxk∈{1,...,n}Xn. Pourquoi Yn ainsi d´efinie est-elle une variable al´eatoire ? Calculer sa fonction de r´epartition Fn.

2) Justifier l’existence de l’esp´erance de Yn et la calculer en admettant la formule suivante, valable pour une variable al´eatoire p.s. positiveZ :

E(Z) = Z +∞

0

P(Z > t) dt.

3) Montrer que Yn converge p.s., c’est-`a-dire P(limn→∞Yn = Y) = 1 pour une certaine variable al´eatoire Y que l’on explicitera.

4) Donner les justifications manquantes dans l’argument suivant : «EYn converge vers θ, donc EY =θ et comme Y ≤θ p.s., Y =θ p.s.»

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