• Aucun résultat trouvé

Universit´e des Sciences et Technologies de Lille U.F.R. de Math´ematiques Pures et Appliqu´ees IFP Ann´ee 2003-04 Devoir n

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Universit´e des Sciences et Technologies de Lille U.F.R. de Math´ematiques Pures et Appliqu´ees IFP Ann´ee 2003-04 Devoir n"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´e des Sciences et Technologies de Lille U.F.R. de Math´ematiques Pures et Appliqu´ees

IFP Ann´ee 2003-04

Devoir no4

A rendre dans la semaine du 5 janvier 2004`

Ce devoir comporte trois exercices de calcul de lois et deux autres sur la loi des grands nombres. Seul l’exercice 5 n´ecessite la connaissance de la loi forte des grands nombres.

Celle-ci devrait ˆetre vue en cours `a la rentr´ee de janvier. Pour vous permettre de traiter cet exercice sans attendre la derni`ere minute, on donne ci-dessous l’´enonc´e de la loi forte des grands nombres.

Th´eor`eme 1 On suppose que les variables al´eatoires r´eelles Xk d´efinies sur le mˆeme espace probabilis´e (Ω,F,P) sont ind´ependantes, de mˆeme loi et que E|X1|<+∞. Alors

1 n

n

X

k=1

Xk−−−−→p.s.

n→+∞ EX1. (1)

Ex 1. SoientX etY deux variables al´eatoires d´efinies sur le mˆeme espace probabilis´e (Ω,F,P) et ind´ependantes :Xest une variable al´eatoire discr`ete `a valeurs dansNdont la loi est donn´ee par P(X =k) = pk,k ∈N, etY est de loi uniforme sur [0,1]. D´eterminer la fonction de r´epartition F de la variable al´eatoireXY. Que peut on dire de F ? Ex 2. Soit (X, Y) un vecteur al´eatoire dont la loi poss`ede une densit´e de la forme f(x, y) = g(x2 +y2) par rapport `a la mesure de Lebesgue sur R2. D´eterminer la loi de la variable al´eatoire r´eelle T d´efinie par

T(ω) :=

(Y(ω)

X(ω) si Y(ω)6= 0, 0 sinon.

Ex 3. Un vecteur al´eatoire (X, Y) admet surR2 une loi de densit´e f(x, y) = xe−(x+y) 1R+(x)1R+(y).

On poseU = min(X, Y),V = max(X, Y).

1) Calculer la densit´e de la loi du vecteur al´eatoire (U, V).

2) En d´eduire la loi de U et celle deV. 3) Calculer Cov(U, V).

(2)

I.F.P. 2003–04, D.M. 4 Ch. Suquet

Ex 4. Soit (Xn)n≥3 une suite de variables al´eatoires discr`etes d´efinies sur le mˆeme (Ω,F,P) et ind´ependantes. Xn prend les valeurs −n, n et 0 avec les probabilit´es :

P(Xn=n) =P(Xn =−n) = 1

2nlnn et P(Xn= 0) = 1− 1 nlnn. 1) Calculer la variance de Xn. En d´eduire que la suite (Mn)n≥3 d´efinie par :

Mn:= 1 n

n

X

i=3

Xi

converge vers 0 dansL2(Ω) (et donc aussi en probabilit´e).

2) En appliquant le lemme de Borel Cantelli aux ensemblesAn ={Xn=n}montrer que la suite Mn ne converge pas presque sˆurement.

Indication.SiMn(ω) converge vers une limite finie `, Xn(ω)/n converge n´ecessairement vers 0 (pourquoi ?).

Ex 5.

1) Soit (Xn)n≥1 une suite de v.a.r. ind´ependantes de mˆeme loi uniforme sur [0,1].

Etudier la limite´

n→+∞lim E

X12+X22+· · ·+Xn2 X1+X2+· · ·+Xn

.

On commencera par d´efinir proprement la suite de variables al´eatoires dont on prend l’esp´erance.

2) λn d´esignant la mesure de Lebesgue sur Rn, montrer que pour toute fonction f continue sur [0,1]

Z

[0,1]n

fx1+x2+· · ·+xn n

n−−−−→

n→+∞ f1 2

.

2

Références

Documents relatifs

Probl` eme. On ne fait pas d’hypoth` ese g´ en´ erale sur la structure de d´ ependance de cette suite. On note λ la mesure de Le- besgue sur R. Les questions sont largement

Soit E un espace m´ etrique, muni de la distance d, et de la tribu des bor´ eliens Bor(E). On rappelle que la tribu des bor´ eliens est la plus petite tribu contenant tous les

Universit´ e des Sciences et Technologies de Lille U.F.R. On rappelle que λ est invariante par translation.. On dit que ces v.a.r. Pourquoi Y n ainsi d´ efinie est-elle une variable

Par contre si on dissimule un aimant sous une face d’un d´ e et du fer (ou un autre aimant) sous une face de l’autre d´ e, les comportements des deux d´ es ne seront plus

1 - En vue d’appliquer le th´ eor` eme de d´ erivation sous le signe somme, nous allons ´ etablir certaines majorations de fonctions.. De plus, cette suite de fonctions est domin´

Lorsque le nombre d’exp´ eriences augmente ind´ efiniment, cette fr´ equence converge selon Buffon vers p = πa 2` permettant ainsi d’obtenir une estimation exp´ erimentale du

Montrer que dans le jeu de pile ou face infini, la s´ equence pfffp apparaˆıt presque sˆ urement une infinit´ e de fois.. On r´ ep` ete cette ´ epreuve dans des

Montrer que dans le jeu de pile ou face infini, la s´ equence pfffp apparaˆıt presque sˆ urement une infinit´ e de fois.. On r´ ep` ete cette ´ epreuve dans des