Fonction partie entière x7→ bxc
Lafonction partie entièreest la fonctionb.c:R→Zdéfinie parbxc=noùnest l’unique entier tel que n6x < n+ 1
On note également parfois Ent(x) la partie entière dex.
La fonction partie entière est dérivable surR\Zet discontinue surZ.
∀x∈R , bxc6x <bxc+ 1 , x−1<bxc6x
Fonction valeur absolue x7→ |x|
Lafonction valeur absolueest la fonction|.|:R→[0,+∞[ définie par
|x|=
(xsix>0
−xsix <0
La fonction valeur absolue est continue surR et dérivable surR∗. C’est une fonction paire.
∀x∈R, |x|>0 , | −x|=|x| , √
x2=|x|
∀(x, y)∈R2 , |x×y|=|x| × |y| , |x+y|6|x|+|y| ; ∀(x, y)∈R×R∗ , x y
= |x|
|y|
∀r∈R+, |x|=r⇐⇒(x=−roux=r)
∀r∈R+ , |x|< r⇐⇒ −r < x < r , |x|> r⇐⇒(x <−roux > r)
Fonction exponentielle x7→exoux7→exp(x)
La fonction exponentielleexp :R→]0,+∞[ est l’unique fonction dérivable surR qui est égale à sa propre dérivée et dont l’image de 0 vaut 1. On note exp(x) = ex.
Si u:I→Rest dérivable surIalors expuest dérivable surI et (expu)0=u0×expu
La fonction exp est continue sur R, dérivable surR, strictement croissante surR.
Autres propriétés :
∀(x, y)∈R2, ex+y = ex×ey , ex−y= ex
ey ; ∀(x, α)∈R2 , (ex)α= eαx
∀(x, y)∈R2 , ex= ey ⇐⇒x=y , ex<ey⇐⇒x < y
Fonction logarithme népérien x7→ln(x)
Pour toutx∈]0,+∞[ il existe un uniquey∈Rtel que ey =x.
On note alorsy= ln(x) et on définie ainsi la fonctionlogarithme népérienln : ]0,+∞[→R.
C’est la fonction réciproque de la fonction exponentielle.
Si u:I→]0,+∞[ est dérivable surI alors lnuest dérivable surI et (lnu)0= u0
u
La fonction ln est continue surR+∗, dérivable surR∗+, strictement croissante surR∗+. Autres propriétés :
∀(x, y)∈(R∗+)2 , ln(x×y) = lnx+ lny , ln x
y
= lnx−lny
∀x∈R∗+ , elnx=x ; ∀x∈R , ln(ex) =x
∀(x, y)∈(R∗+)2, lnx= lny⇐⇒x=y , lnx <lny⇐⇒x < y
∀(x, α)∈R∗ ×R, lnxα=αlnx
Fonction exponentielle de base a∈]0,+∞[ x7→expa(x)
Soita >0. La fonctionexponentielle de base aest expa: R→]0,+∞[ définie par expa(x) =ax= exlna
Si a= 1, c’est la fonction constante égale à 1.
La fonction expa est continue sur R, dérivable sur R, strictement monotone sur R (strictement croissante si a >1 et strictement décroissante si 0< a <1).
Autres propriétés :
∀(x, y)∈R2 , ax+y =ax×ay , ax−y=ax
ay ; ∀(x, α)∈R2 , (ax)α=aαx
∀(x, y)∈R2, ax=ay ⇐⇒x=y
Fonction logarithme décimal : x7→log(x)
La fonctionlogarithme décimal(ou logarithme de base 10) est log : ]0,+∞[→Rdéfinie par log(x) = lnx
ln 10 C’est la fonction réciproque de la fonction exponentielle de base 10.
La fonction log est continue surR∗+, dérivable surR+∗ et strictement croissante surR∗+. Autre propriétés :
∀(x, y)∈R∗+×R, 10logx=x , log(10y) =y , y= logx⇐⇒x= 10y
∀(x, y)∈(R+∗)2 , logx= logy⇐⇒x=y , logx <logy⇐⇒x < y
Fonction puissance α∈R\Z x7→xα
Soitα∈R\Z. La fonctionpuissanceαestfα: ]0,+∞[→R définie par fα(x) =xα= eαlnx
Si u:I→]0,+∞[ est dérivable surI alorsuα est dérivable surI et (uα)0=α×u0×uα−1
La fonctionfαest continue surR+∗ ,dérivable surR∗+, strictement monotone surR∗+(strictement croissante si α >0 et strictement décroissante siα <0).
Autres propriétés :
∀(x, y)∈(R∗+)2, (x×y)α=xα×yα , x
y α
=xα
yα , xα×xβ=xα+β , xα
xβ =xα−β , (xα)β=xα×β
♥
Pour touta >0 etb∈R on définit de manière générale : ab= eblna Remarque 1: Cas particuliers
X Siα >0, la fonction puissance admet un prolongement continue àR+.
X Ce prolongement pourα= 12 correspond à la fonctionracine carrée(notée√
x), bien connue, qui est la réciproque de la restriction de la fonction carrée à [0,+∞[.
Remarque 2: Cas où α∈Z
X Siα= 0 par convention la fonction puissance est définie surR comme la fonction constante égale à 1.
X Siα=n∈N∗ la fonction puissance est définie surRpar xn=x× · · · ×x
| {z }
nfois
La fonction ainsi définie est continue et dérivable surR.
X Siα=−n <0 avec n∈N∗ la fonction puissance est définie surR∗ par x−n= 1
xn La fonction ainsi définie est continue et dérivable surR∗.
X Ces fonctions sont paires sinest pair (resp. sont impaires sinest impair).
X A retenir quandn∈Z∗ :x2n est du signe dex2 etx2n+1 est du signe dex.
Fonction racine n-ième
• Soitn∈N∗ pair.Pour toutx∈[0,+∞[ il existe un uniquey∈[0,+∞[ tel queyn =x.
On note alorsy= √n
xet on définie ainsi la fonctionracine n-ième √n
.: [0,+∞[→[0,+∞[.
C’est la fonction réciproque de la restriction de la fonctionx7→xn à l’intervalle [0,+∞[.
• Soitn∈N∗ impair.Pour toutx∈R il existe un uniquey∈Rtel que yn=x.
On note alorsy= √n
xet on définie ainsi la fonctionracine n-ième √n
.: R→R.
C’est la fonction réciproque de la fonctionx7→xn. Dans ce cas la fonction √n
.est impaire.
•Dans tous les cas, la fonction √n
.est dérivable (sauf en 0 sin>2) et strictement croissante sur son ensemble de définition. On a de plus
∀x∈R+∗ , √n
x=xn1 = en1lnx ce qui permet d’étudier √n
. surR∗+ (comme cas particulier de fonction puissance avecα= 1/n). Dans le cas oùnest impair, on en déduit l’étude surRpar imparité de √n
.. Autres propriétés : (casnpair) ∀(x, y)∈(R+)2 , √n
xn= √n xn
=x , y=xn ⇔x= √n y (casnimpair) ∀(x, y)∈R2, √n
xn = √n xn
=x , y=xn⇔x= √n y
Fonction circulaires : x7→cos(x) x7→sin(x) x7→tan(x)
Les fonctionscosinuscos :R→R etsinussin :R→Rsont respectivement définies comme étant l’abscisse et l’ordonnée du point M(x) associé au réel x lors de l’enroulement usuel de la droite réelle sur le cercle trigonométrique.
La fontion tangentetan :D →Rest définie surD=R\π
2 +kπ; k∈Z par tan(x) = sin(x)
cos(x) .
La fonction cos est dérivable sur R, paire et 2π-périodique. La fontion sin est dérivable sur R, impaire et 2π-périodique. La fonction tan est dérivable surD, impaire etπ-périodique.
∀x∈R, cos0(x) =−sin(x) , sin0(x) = cos(x) ; ∀x∈ D, tan0(x) = 1
cos2(x) = 1 + tan2(x) Si u:I→Rest dérivable surIles fonctions cosuet sinusont dérivables surI et
(cosu)0=−u0×sinu ; (sinu)0=u0×cosu
x π π
2 π 3
π 4
π 6
cos(x) −1 0 1
2
√2 2
√3 2
sin(x) 0 1
√3 2
√2 2
1 2
tan(x) 0 ND √
3 1
√ 3
x −√
3 −1 −
√3
3 0
√3
3 1 √
3
arctan(x) −π
3 −π
4 −π
6 0 π
6 π 4
π 3
Fonction circulaires réciproques : x7→arccos(x) x7→arcsin(x) x7→arctan(x)
• Pour toutx∈[−1,1], il existe un uniquey∈[0, π] tel que cosy=x.
On note alorsy= arccos(x) et on définie ainsi la fonctionarccosinusarccos : [−1,1]→[0, π].
C’est la fonction réciproque de la restriction de la fonction cos à l’intervalle [0, π].
∀x∈[−1,1], cos(arccos(x)) =x ; ∀y∈[0, π], arccos(cos(y)) =y
• Pour toutx∈[−1,1], il existe un uniquey∈h
−π 2,π
2 i
tel que siny=x.
On note alorsy= arcsin(x) et on définie ainsi la fonctionarcsinusarcsin : [−1,1]→h
−π 2,π
2 i
. C’est la fonction réciproque de la restriction de la fonction sin à l’intervalleh
−π 2,π
2 i
.
∀x∈[−1,1], sin(arcsin(x)) =x ; ∀ y∈h
−π 2,π
2 i
, arcsin(sin(y)) =y
• Pour toutx∈R, il existe un uniquey∈i
−π 2,π
2 h
tel que tany=x.
On note alorsy= arctan(x) et on définie ainsi la fonctionarctangentearctan : R→i
−π 2,π
2 h
. C’est la fonction réciproque de la fonction tan.
La fonction arctan est dérivable surR, strictement croissante et impaire surR.
∀ x∈R , tan(arctan(x)) =x ; ∀ y∈i
−π 2,π
2 h
, arctan(tan(y)) =y Si u:I→Rest dérivable surIla fonction arctanuest dérivable surI et
(arctanu)0 = u0 1 +u2