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Corrig´e de l’examen de Fonctions d’une variable r´eelle. Seconde session.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

L1 MIPI 13 Juin 2017

Corrig´e de l’examen de Fonctions d’une variable r´eelle. Seconde session.

Exercice 1.

a)∀ >0, ∃η >0, ∀x∈R, |x−x0|< η ⇒ |f(x)−`|< . b)On a lim

x→0

sin(x)

x = 1et lim

x→0

ln(1 +x) x = 1.

c)•On ´ecrit sin(3x)

x = 3×sin(3x)

3x . Commelim

x→03x= 0et lim

X→0

sin(X)

X = 1, par composition des limites (X = 3x) on en d´eduit que lim

x→0

sin(3x)

3x = 1et donc

x→0lim

sin(3x)

x = 3×1 = 3.

•On ´ecrit

sin2(2x)

xln(1 +x) = 4×

sin(2x) 2x

2

× x

ln(1 +x). Le mˆeme argument que ci-dessus montre que lim

x→0

sin(2x)

2x = 1. Par ailleurs, on a x

ln(1 +x) = 1

ln(1+x) x

. Par produit et quotient de limites on obtient donc

x→0lim

sin2(2x)

xln(1 +x) = 4×12 ×1 1 = 4.

• On ´ecrit xsin

1

2x

= sin 2x1

1 2x

× 1

2. Comme lim

x→+∞

1

2x = 0 et lim

X→0

sin(X)

X = 1, par composition des limites (X = 2x1 ) on en d´eduit que

x→+∞lim xsin

1

2x

= 1× 1 2.

d)Pour toutx∈R on a

sin

1

x

≤1donc

0≤

xsin

1

x

≤ |x|.

Commelim

x→0|x|= 0, le th´eor`eme des gendarmes permet d’affirmer quelim

x→0xsin

1

x

= 0.

(2)

Exercice 2. f(x) = ex+ e−x−2

x .

a)Les fonctionsex ete−x sont d´erivables surR, et la fonction xest d´erivable et ne s’annule pas surR. La fonctionf est donc d´erivable surR comme somme et quotient, dont le d´enominateur ne s’annule pas, de fonctions d´erivables. Les formules de d´erivation donnent alors

f0(x) = (ex−e−x)x−(ex+ e−x−2)

x2 .

b)On a

ex = 1 +x+ x2 2 +x3

6 +x3ε(x), lim

x→0ε(x) = 0.

En remplac¸antxpar−xon a

e−x = 1−x+ x2 2 − x3

6 −x3ε(−x) Puisquelimx→0−x= 0, en posantε1(x) =−ε(−x)on a

e−x = 1−x+ x2 2 − x3

6 +x3ε1(x), lim

x→0ε1(x) = 0.

c)La fonctionf est prolongeable par continuit´e en0si, par d´efinition,lim

x→0f(x)existe et est finie.

La valeur de cette limite donne alors la valeur du prolongement en0. A l’aide du b) on ´ecrit

f(x) =

1 +x+ x22 +x63 +x3ε(x) +

1−x+x22x63 +x3ε1(x)

−2 x

= x2+x3(ε(x) +ε1(x)) x

= x+x2(ε(x) +ε1(x)), et donc lim

x→0f(x) = 0. La fonctionf est prolongeable par continuit´e en0en posantf(0) = 0.

d) i)gest d´erivable enx0si et seulement si la limite lim

x→x0

g(x)−g(x0) x−x0

existe et est finie. La valeur de cette limite est le nombre d´eriv´eg0(x0).

ii)Pour savoir sif est d´erivable en0il faut ´etudier la limite en0du rapport f(x)−f(0)

x−0 = f(x) x puisquef(0) = 0. Le calcul de la question c) montre que

f(x)

x = x+x2(ε(x) +ε1(x))

x = 1 +x(ε(x) +ε1(x)).

On en d´eduit quelim

x→0

f(x)

x = 1. La fonctionf est donc d´erivable en0etf0(0) = 1.

Exercice 3.

a)•f est injective si tout ´el´ement deF poss`ede au plus un ant´ec´edent dansEparf, i.e.

∀x, x0 ∈E, f(x) =f(x0) ⇒x=x0.

•f est surjective si tout ´el´ement deF poss`ede au moins un ant´ec´edent dansE parf, i.e.

∀y∈F, ∃x∈E, y =f(x).

•f est bijective si tout ´el´ement deF poss`ede exactement un ant´ec´edent dansE parf, i.e.

∀y∈F, ∃!x∈E, y=f(x).

(3)

b)g◦f est l’application deE dansGd´efinie par

∀x∈E, g◦f(x) =g(f(x)). c)On suppose quef etgsont injectives, i.e.

∀x, x0 ∈E, f(x) =f(x0) ⇒x=x0 et ∀y, y0 ∈F, g(y) =g(y0) ⇒y=y0. (Inj) Montrons queg◦f est injective, i.e.

∀x, x0 ∈E, g◦f(x) =g◦f(x0) ⇒x=x0.

Soient doncx, x0 ∈Etels queg◦f(x) = g◦f(x0). Par d´efinition deg ◦f on a doncg(f(x)) = g(f(x0)). Puisqueg est injective, en appliquant (Inj)avec y = f(x)ety0 = f(x0)on en d´eduit quef(x) =f(x0). Maisf est injective et doncx=x0, ce qui prouve le r´esultat.

d)On suppose quef etgsont surjectives, i.e.

∀y ∈F, ∃x∈E, y=f(x) et ∀z ∈G, ∃y∈F, z =g(y). (Surj) Montrons queg◦f est surjective, i.e.

∀z ∈G, ∃x∈E, z =g◦f(x).

Soit doncz ∈G. Puisque g est surjective il existe y ∈ F tel que z = g(y). Par ailleurs f est surjective donc il existex∈E tel quey=f(x). On a doncz =g(y) =g(f(x)), i.e.z =g◦f(x) ce qui prouve bien queg◦f est surjective.

e) Soient f : R → R d´efinie par f(x) = ex et g : R →]0,+∞[ d´efinie par g(x) = 1 x2. Ici on a donc E = R, F = R et G = ]0,+∞[. On v´erifie que g n’est pas injective, par exemple g(−1) = g(1) alors que−1 6= 1, et quef n’est pas surjective. En effet,ex > 0pour toutx ∈ R donc−2∈R n’a pas d’ant´ec´edent parf.

La fonctiong◦f :R→]0,+∞[est d´efinie par g◦f(x) = 1

(f(x))2 = 1

(ex)2 = e−2x.

On v´erifie facilement que g ◦ f est injective et surjective (donc bijective). En effet, l’unique ant´ec´edent dey >0parg◦f estx=−12ln(y).

Conclusion:g◦fest injective n’implique pas quegetfle sont (icigne l’est pas), et de mˆemeg◦f est surjective n’implique pas quegetf le sont (icifne l’est pas). Les r´eciproques des implications donn´ees aux questions c) et d) sont donc toutes les deux fausses.

Remarque: on peut montrer (faites-le!) que sig◦f est injective alorsf est injective, et que sig◦f est surjective alorsg l’est.

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