Corrig´ e du Devoir Surveill´ e n ◦ 6
Exercice1 : Etude d’une suite d´efinie implicitement Soitf :R+?→Rla fonction num´erique d´efinie par :
∀t >0, f(t) = ln(1 +t) + t2 t2+ 1 1. Etude de la fonction f
a. Soit t > 0, f(t) = ln(1 +t) + 1− 1
1 +t2. La fonction logarithme est continue et strictement croissante surR+?, la fonction t7→1 +t2 est continue et strictement croissante deR+? vers R+?. Par les propri´et´es alg´ebriques des fonctions continues ainsi que des fonctions monotones, il en r´esulte quef est continue et
strictement croissante surR+?. N
b. Posons J = f(R+?. f ´etant continue et strictement croissante, elle r´ealise d’apr`es le Th´eor`eme de la bijection, une bijection deR+?surJ. De plusf´etant strictement croissante,J=] lim
x→0+f(x), lim
x→+∞f(x)[=
]0,+∞[. N
c. Soitg:J→R+?l’application r´eciproque def. D’apr`es leTh´eor`eme de la bijection,gest une bijection continue et strictement croissante de deR+?surR+?. D’o`ug(]0,+∞[) =] infg,supg[=] lim
x→0+g(x), lim
x→+∞g(x)[.
Commeg(]0,+∞[=]0,+∞[, il s’en suit que lim
x→0+g(x) = 0 et lim
x→+∞g(x) = +∞
N d. Soit t >0, alors f(t)
t = ln(1 +t
t + t
t2+ 1.
Chacune des deux fractions donne une forme ind´etermin´ee au voisinage de +∞. J’utilise des ´equivalents pour me ramener aux fonctions usuelles, puis j’utilise le th´eor`eme de comparaison des fonctions usuelles :
• ln(1 +t t ∼+∞
lnt
t −−−−−→
x→+∞ 0.
• t
t2+ 1 ∼+∞
1
t −−−−−→
x→+∞ 0.
D’o`u
t→+∞lim f(t)
t = 0
Par cons´equent, la courbe Cf repr´esentative de f pr´esente au voisinage de +∞. une branche parabolique
de direction asymptotique (Ox). N
e. Pour tracer la courbe repr´esentative def je remarque quegrosso-modo, la fonctionf est proche de celle de t7→ln(1 +t). Pour tracer la courbe deg, je compl`ete par sym´etrie par rapport `a la diagonale. N 2. Etude d’une suite d´efinie implicitement
Soitn∈N? un entier naturel non nul. On consid`ere l’´equation
(1) f(t) = 1
n
a. Comme 1/n∈R+? appartient `a l’ensemble des images de l’application bijectivef :R+?→R+?, il poss`ede
un unique ant´ec´edentαn dansR+?. N
b. Soit n∈N?, αn est l’unique ant´ec´edent de 1/n parf. Autrement dit, avec les notations ci-dessus : αn = g(1/n). Or la suite (1/n)n∈N? est d´ecroissante et convergente de limite nulle. Comme g est croissante, il s’en suit que (αn) a la mˆeme monotonie que (1/n) : elle est donc d´ecroissante. D’autre part, d’apr`es le Th´eor`eme de la caract´erisation s´equentielle de la limitenous pouvons ´ecrire :
•lim
x→0g(x) = 0
• lim
n→∞1/n= 0
!
⇒ lim
n→∞g(1/n) = 0
Par cons´equent la suite (αn) est d´ecroissante de linite nulle. N
c. Soit t >0, alors f(t)
t = ln(1 +t
t + t
t2+ 1. Comme ln(1 +t)∼0t, il en r´esulte que lim
t→0
ln(1 +t
t = 1. D’autre part, il est clair que lim
t→0
t
t2+ 1 = 0. D’o`u, par op´erations alg´ebriques sur les fonctions poss`edant une limite, lim
t→0
f(t)
t = 1. D’apr`es leTh´eor`eme de la caract´erisation s´equentielle de la limite nous en d´eduisons que lim
n→+∞
f(αn)
αn = 1. Comme f(αn) = 1/n, nous en concluons que lim
n→+∞nαn= 1, puis que αn∼ 1
n
N
Exercice2 : Approximations par dichotomie
Soientaetbdeux r´eels tels quea < betf : [a, b]→Rune fonctioncontinueetstrictement d´ecroissantesur [a, b]
telle quef(a)>0 etf(b)<0.
1. Comme f est continue surI = [a, b] et f(a)×f(b)<0, il r´esulte du TvIqu’il existe (au moins un ) c ∈]a, b[
tel que f(c) = 0. Comme de plus par hypoth`esef est strictement monotone, elle est en particulier injective sur
]a, b[. Par cons´equentc est l’unique ant´ec´edent de 0 parf. N
2. On d´efinit les suites (an)n∈N, (bn)n∈N et (xn)n∈N de la fa¸con suivante : on pose a0 = a, b0 =b et pour tout n∈N,xn= an+bn
2 ; on testef(xn) :
– sif(xn)≥0, on pose alorsan+1 =xn etbn+1=bn
– sif(xn)<0, on pose alorsan+1 =an et bn+1=xn
a. Par construction des suites (an) et (bn), il est clair que ∀n ∈ N, f(an) ≥ 0 et f(bn) < 0. Comme par construction 0 =f(c), j’en d´eduis pour tout entiern∈Nl’encadrement :
f(bn)≤f(c)≤f(an) Commef est (strictement) d´ecroissante, il s’en suit1que
∀n∈N, an≤c≤bn
Une r´ecurrence imm´ediate mo`antre que pour tout entiern∈Nbn−an =b−a
2n . En effet : Initialisation : Lorsque n= 0 c’est archi triv
H´er´edit´e : soit n ∈ N tel que bn−an = b−a
2n . Par construction des suites (an) et (bn) deux cas se pr´esentent :
either f(xn)≥0 : dans ce casan+1=xn etbn+1=bn, de sorte quebn+1−an+1=bn−xn=bn−an
2 or f(xn)<0 : dans ce casan+1=an et bn+1 =xn, de sorte quebn+1−an+1=xn−an =bn−an
2 .
Dans tous les cas, bn+1−an+1 = bn−an
2 . Comme par hypoth`ese de r´ecurrence bn−an = b−a 2n , il s’en suit quebn+1−an+1= b−a
2n+1.
Conclusion : Nous avons montr´e par r´ecurrence que pour tout entiern∈N,bn−an= b−a
2n . N
b. Soit n∈ N, d’apr`es la question 2.a, c ∈[an, bn]. Comme xn d´esigne le milieu de ce segment, la distance entrexn et cest major´ee par la moiti´e de la longueur de ce segment. En utlisant le r´esultatde la question pr´ec´edente, j’en d´eduis :
|xn−c| ≤ b−a 2n+1
1raisonnez par l’absurde si vous n’ˆetes pas convaincu ...
c. Soit ε >0 un r´eel strictement positif. Pour que xn constitue une valeur approch´ee de c `a ε pr`es, il suffit que|xn−c|< ε. D’apr`es la question pr´ec´edente, il suffit donc que b−a
2n+1 ≤ε. Or b−a
2n+1 ≤ε ⇐⇒ 2n+1≥ b−a ε
⇐⇒ n+ 1≥ ln b−aε ln 2 . SoitN la partie enti`ere de ln b−aε
ln 2 . Pour quexnconstitue une valeur approch´ee dec`aεpr`es, il suffit que
nsoit sup´erieur `a N. N
Probl` eme 1 : Etude d’une suite r´ ecurrente
On consid`ere la suite de nombres r´eels (un)n∈N d´efinie par : un+1 = un+u2n
u0 = a, a∈R+?
1. Convergence de (un)n∈N
a. Une r´ecurrence imm´ediate montre que (un) est strictement positive : en effet Initialisation : a >0
H´er´edit´e : soitn∈Ntel queun>0. Alors un+1=un+u2n≥un>0. Par transitivit´e de l’ordre, il s’en suit queun+1>0.
Conclusion : Par r´ecurrence, j’ai d´emontr´e que∀n∈N,un >0.
Il en r´esulte imm´ediatement queun est strictement croissante :
Soitn∈N, alors d’apr`es ce qui pr´ec`edeun+1−un =u2n>0. J’en d´eduis que (un) est strictement croissante.
N
b. Recall that increasing sequences are either converging to a finite value or diverging to +∞. Montrons que (un) ne peut ˆetre convergente :
Supposons au contraire que(un)converge vers une limite finie`∈R. Alors un+1 = un+u2n
. &
` = `+`2
D’apr`es les propri´et´es alg´ebriques des suites convergentes 2 , la suiteun+u2n est convergente de limite`.
De mˆeme, la suite un+1 extraite de la suite un est aussi convergente vers`. Par unicit´e de la limite, il en r´esulte que ` = `+`2, i.e. ` = 0. Or la suite (un) est croissante donc minor´ee par a > 0 : elle ne peut
converger vers 0. Contradiction
N 2. Etude d’une suite auxiliaire
On d´efinit la suite (vn)n∈N par :
∀n∈N, vn= 1 2n lnun
Comme la suite (un) est strictement positive, la suite auxiliairevest bien d´efinie.
a. Soit n∈N:
vn+1−vn = 1
2n+1 lnun+1− 1
2n lnun= 1
2n+1 ln(un+u2n)− 1 2n lnun
= 1
2n+1 ln(un+u2n)−2 lnun
= 1
2n+1 ln(un+u2n)− lnu2n
= 1
2n+1ln
un+u2n u2n
= 1
2n+1 ln 1 + 1 un
.
2ou par le th´eor`eme de laCaract´erisation s´equentielle de la continuit´eappliqu´e `a la fonction continuex7→x+x2, ou bien encore par le th´eor`eme sur les limites des suites d´efinies par une relation de r´ecurrenceun+1=f(un) avec une fonctionit´eratrice fcontinue sur un intervalle stable
Soient pet ndes entiers naturels quelconques, en appliquant ce qui pr´ec`ede aux deux termes cons´ecutifs vn+p+1 etvn+p de la suitev, j’obtiens directement
0< vn+p+1−vn+p≤ 1
2n+p+1 ln 1 + 1 un+p
Or d’apr`es la question 1 a. la suite (un) est strictement croissante, par cons´equent la suite lnu1
n est strictement d´ecroissante. Comme 2n+p+1 est positif, j’en d´eduis que :
0< vn+p+1−vn+p≤ 1
2n+p+1 ln 1 + 1 un
N b. Soit (n, k)∈N2, Ecrivons
vn+k+1−vn=
k
X
j=0
vn+1+j−vn+j
Or pour toutj∈[[0, k]] nous avons d’apr`es la question pr´ec´edente 0< vn+1+j−vn+j ≤ 1
2n+1+j ln 1 + 1 un
Sommant terme `a terme cet encadrement conduit `a 0< vn+k+1−vn ≤
k
X
j=0
1
2n+1+j ln 1 + 1 un
≤ 1
2n+1 ln 1 + 1 un
k
X
j=0
1 2
j
.
Or,
k
X
j=0
(1/2)j= 2
1−(1/2)k+1
≤2. Par cons´equent,
0< vn+k+1−vn≤ 1
2n ln 1 + 1 un
N c. Choisissonsn= 0, il vient :∀k∈N, 0< vk+1−lna≤ln 1 +1a
. Ainsi, pour tout entier naturel non nulk: lna < vk≤lna+ ln 1 +1
a
Il en r´esulte imm´ediatement que la suitev est born´ee.
Choisissonsk= 0, alors pour tout entiern∈N,vn+1−vn >0. D’o`u je tire quevest strictement croissante.
La suitev´etant croissante et major´ee est donc convergente. On noteα= lim
n→∞vn. N
3. Comportement asymptotique de (un)n∈N
a. Comme vest croissante et convergente de limiteα, il en r´esulte queα= supnvn. En particulier, pour tout entiern∈N,vn ≤α. Comme
1
2nlnun≤α ⇐⇒ lnun≤2nα ⇐⇒ un≤exp(α2n), j’end´eduis que
∀n∈N, un≤exp(α2n)
Soitn∈Nfix´e. Pour tout entier naturelk∈N, nous avons d´emontr´e que : 0< vn+k+1−vn≤ 1
2n ln 1 + 1 un
Or la suite (vn+k+1) ´etant extraite dev converge quandktend vers +∞versα. Ainsi, par compatibilit´e du passage `a la limite dans une in´egalit´e, j’obtiens l’encadrement : 0≤α−vn≤ 1
2n ln 1 + 1 un
, c’est-`a-dire 2nα−2nvn ≤ln 1 + 1
un
Comme la fonction exp est (strictement) croissante, et queun= exp(2nvn), j’en d´eduis que exp(2nα)≤1 +un
Ainsi, pour tout entier natureln,un v´erifie l’encadrement : e2nα−1≤un≤e2nα
D’o`u je tire, en divvisant tous les membres de cet encadrement par exp(2nα), 1−e−2nα≤ un
e2nα ≤1
On conclut alors, grˆace au th´eor`eme de convergence par encadrement que lim
n→∞
un
e2nα = 1. Autrement dit un∼+∞exp(α2n)
N b. On pose
βn= exp(α2n)−un
D’apr`es la question pr´ec´edente, l’encadrement suivant est valide pout tout entier natureln e2nα−1≤un≤e2nα
Il en r´esulte at once que
∀n∈N, 0≤βn≤1 De plus, pour tout entiern∈N, nous avons
(βn+1+βn2−βn)×e−α2n = h
eα×2×2n−u2n−un+eα2×2n−2uneα2n+u2n−eα2n+un
i×e−α2n
= h
2eα×2×2n−2uneα2n−eα2ni
×e−α2n
= h
2eα×2n−2un−1i
= 2βn−1
N c. Montrons que la suite (βn) est convergente. Remarquons tout d’abord que la suite (βn+1+βn2−βn)n est
born´ee car, d’apr`es la question3.b.(βn)n l’est. SoitM >0 tel que∀n∈N|βn+1+βn2−βn| ≤M. Ainsi
|2βn−1|=
βn+1+βn2−βn eα2n
≤ M
eα2n −−−−−→
n→+∞ 0
D’apr`es le th´eor`eme de convergence par comparaison, la suite (2βn −1) est convergente de limite nulle, c’est-`a-dire (βn) est convergente de limite 1/2. Ainsi pouvons nous ´ecrire βn ∼1/2, ou bien encore βn = 1/2 +o+∞(1). Substituons cette ewpression dans la d´efinition deβn, nous obtenons finalement :
un =−1
2+ exp(α2n) +o+∞(1)
N
Probl` eme 2 : Suite doublement r´ ecurrente non lin´ eaire
Partie I. Pr´eliminaire : suites v´erifiant une relation de r´ecurrence lin´eaire
Etant donn´e un param`etre r´eelα >0 strictement positif, on noteE l’ensemble des suitesu= (un)n∈Nde nombres r´eels qui v´erifient la relation :
∀n∈N, un+2=α(un+1+un) 1. Soitu∈E.
a. uest une suite doublement r´ecurrente lin´eaire. Formons l’´equation caract´eristique
(EC) r2−αr−α= 0
Le discriminant de (EC) est ∆ = α2+ 4α. ∆ est strictement positif car αl’est. Par suite (EC) poss`ede deux racines distinctes :
r=α−√
α2+ 4α
2 et s=α+√
α2+ 4α 2 Je sais qu’en ce cas, il existe des nombres r´eelsaet btels que
∀n∈N, un =arn+bsn
N b. Pour d´etermineraetb en fonction deu0 etu1, je proc`ede de la mani`ere suivante :
u0 = a+b
u1 = ar+bs ⇐⇒
a+b = u0
ar+bs = u1 ⇐⇒
a+b = u0
b(s−r) = u1−ru0
⇐⇒
a = su0−u1
s−r b = u1−ru0
s−r
N
c. |r|=
√α2+ 4α−α
2 <
√α2+ 4α+α
2 =|s|. N
2. On suppose dans cette question que 0< α < 12. Montrons que|s|<1.
Remarquons que
|s|<1 ⇐⇒ p
α2+ 4α+α <2 ⇐⇒ sqrtα2+ 4α <2−4α Comme par hypoth`ese 0< α < 12, 2−4αest positif, ainsi
|s|<1 ⇐⇒ α2+ 4α <(2−4α)2 ⇐⇒ 4α <4−4α ⇐⇒ 8α <4.
Cette derni`ere in´egalit´e ´etant trivialement vraie, j’en d´eduis que|s|<1.
Soitu∈E. D’apr`es la question1.aet le calcul ci-dessus,uest la somme de deux suites g´eom´etriques de raisons r et squi v´erifient 0≤ |r| ≤ |s|<1. D’apr`es le th´eor`eme de convergence des suites g´eom´etriques, il en r´esulte
queuest convergente de limite nulle. N
Partie II. Etude d’une r´ecurrence non lin´eaire
Soit β > 0 un nombre r´eel strictement positif. On note m = min{1, β} le plus petit des nombres 1 et β et M =max{1, β} le plus grand de ces deux nombres.
On consid`ere la suitev= (vn)n∈N, la suite d´efinie parv0= 0, v1=β et la relation :
∀n∈N, vn+2=√
vn+1+√ vn
1. Montrons parr´ecurrence doubleque pour tout entiern∈N?strictement positif, m≤vn≤4 M
Initialisation : je v´erifie pourn= 1 etn= 2
Pour n= 1,v1=β. Par construction demetM, on v´erifie imm´ediatement quem≤β≤M ≤4M Pour n= 2,v2=√
β. Commem≤1, je d´eduis des propri´et´es de la fonction racine carr´ee que√ β ≥√
m≥m.
D’autre part, commeM ≥1, je d´eduis des propri´et´es de la racine carr´ee que√ β≤√
M ≤M ≤4M.
H´er´edit´e : Soit n∈ N? tel que m ≤vn ≤4 M et m≤vn+1 ≤4 M. (Lorsque n= 1, je retrouve bien les propri´et´esinitialis´ees)
Montrons quem≤vn+2≤4M Comme vn+2 = √
vn+1+√
vn, j’en d´eduis imm´ediatement que vn+2 ≥ √
vn. Or par HR vn ≥ m. Je d´eduis finalement du fait quem≤1 que
vn+2≥√ vn≥√
m≥m
D’autre part, par hypoth`ese de r´ecurrence,vn≤4M etvn+1≤4M. CommeM ≥1, j’en d´eduis que : vn+2=√
vn+1+√ vn≤√
4M+√
4M ≤4√
M ≤4M Conclusion : Parr´ecurrence doublesurn∈N?j’ai prouv´e
m≤vn≤4 M
N 2. Supposons que v soit convergente, et notons ` = lim
n→∞vn. Remarquons que par passage `a la limite dans une in´egalit´e,`appartient n´ecessairement au segment [m,4M]. En particulier` >0. Montrons que`= 4.
vn+2 = √
vn+1 + √
vn
. ↓ &
` = √
` + √
`
Les suites (vn+2) et (vn+1) ´etant extraites dev elles convergent aussi vers `. D’autre part, la fonction√ .´etant continue surR+, il r´esulte duTcscque les suites (√
vn) et (√
vn+1) sont convergentes de limite√
`. Ainsi, si la suitev converge sa limite` v´erifie n´ecessairement l’´equation :
`= 2
√
` Or ∀x∈R+,
x= 2√
x ⇐⇒ x2= 4x ⇐⇒ x(x−4) = 0
Comme` >0, il s’en suit que n´ecessairement`= 4. N
On se propose de d´emontrer que pour tout β strictement positif, la suitev est effectivement convergente de limite 4.
3. Soitn∈N, un entier naturel, alors en mulipliant par l’expression conjugu´ee, nous obtenons : vn+2−4 =√
vn−2 +√
vn+1−2 = vn+1−4
√vn+1+ 2+ vn−4
√vn+ 2 Prenons les valeurs absolues. Il d´ecoule imm´ediatement de l’in´egalit´e triangulaire :
|vn+2−4| ≤ |vn+1−4|
√vn+1+ 2+ |vn−4|
√vn+ 2
N 4. On poseα= 2+1√m et on consid`ere la suite u= (un)n∈N la suite d´efinie paru0 =|v1−4|, u1=|v2−4| et la
relation
∀n∈N, un+2=α(un+1+un)
Montrons parr´ecurrence doubleque pout tout entiern∈N? strictement positif
|vn−4| ≤un−1
Initialisation : Par construction de la suiteu, nous avons|v1−4| ≤u0et|v2−4| ≤u1.
H´er´edit´e : Soit n≥1 tel que |vn−4| ≤ un−1 et |vn+1−4| ≤ un. Alors d’apr`es la question pr´ec´edente et l’hypoth`ese de r´ecurrence, j’obtiens tout d’abord :
|vn+2−4| ≤ |vn+1−4|
√vn+1+ 2 + |vn−4|
√vn+ 2
≤ un
√vn+1+ 2 + un−1
√vn+ 2. De plus, d’apr`es la question1.,vn≥metvn+1≥m. D’o`u√
vn+1+2≥√
m+2 =α−1et√
vn+2≥√
m+2 =α−1. Par compatibilit´e de l’ordre, j’en d´eduis finalement
|vn+2−4| ≤αun+αun−1=un+1
Conclusion : Ainsi, nous avons d´emontr´e par r´ecurrence double que pour tout entiern∈N?
|vn−4| ≤un−1
N 5. Comme α∈]0,1/2[, la suite ud´efinie ci-dessus est converegente de limite 0 d’apr`es la question2 de laPartie I. Ainsi la suite (un−1) ´etant extraite de u est convergente de limite 0. Par le th´eor`eme de convergence par comparaison, l’in´egalit´e ci-dessus entraˆıne que la suite vconverge vers 4. N