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Note sur les équations qui ont des racines en progression

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G UILMIN

Note sur les équations qui ont des racines en progression

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 8 (1849), p. 242-246

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1849_1_8__242_1>

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(2)

NOTE SDR LES ÉQU4TIOKS QUI ONT DES JUCINES EN PROGRESSION:

PVR M. GUTLMIN.

i1'1 Cas. L équation proposée a toutes ses racines en progression géométrique.

Soit

i) /{.rl= .t m -f A,.r'n ' + Arrm" -f-À-trw~ -f-. - . = o,

I1 équation proposée, et soient a, «y, aq*, ^7%. • .aqm~{ ses m racines.

On voit facilement que

(3)

et, par suite.

'-) -fx) = o

ont m—î racines aq* ttq*, aq*n... aqm~x communes avec la proposée.

JNOUS substituons à cette équation celle-ci

'2) xm -\- \{qxm-{ -h A2q2xm-2-{~ kKq*xm~' -H. . . = o.

R e t r a n c h a n t (1) de (2), nous avons

** 1 \7 A J x «~ n 2 ^ 7 ' / "« -T* /»• 7 — 1 ^r -f- . . , — o ,

ou bien , sauf le cas de q = 1,

laquelle a pour racines aq, aq\ aq^,. . . aqm~~x.

La somme de ces racines est égale à celle des racines de (1), moins la racine a. On déduit de là l'égalité

A 17 + O _ A

ou

''a)

équation du premier degré en a et q.

La somme des produits des racines de l'équation (3).

multipliées deux à deux, est égale à la somme des pro- duits analogues des racines de l'équation (1), moins ceux de ces derniers produits qui renferment le facteur a . c'est-à-dire moins

a {aq-\-aql -\- aq . . . -H aqm~x) — a[— A, — a 1 Celte remarque conduit à l'égalité

A («y* - H y + i )

• = A 2 — </ ( — A , - A |

l 6

(4)

OU

(p) A, ( ^ 4 - 7 - 4 - i ) = A, (Aa-f- A^-4-fl'-'), équation du second degré en a et q.

Quand on élimine a entre ces équations, on trouve une équation du second degré en q\ le produit des deux racines est i , ce qu'on pouvait prévoir à priori.

Dans l'application, il vaut mieux substituer les coeffi- cients A,, A2, A.j dans les équations (et) et (j3), puis éli- miner entre les équations numériques.

Si q est donné, l'équation (a) donne a très-simple- ment.

2e Cas. L équation donnée (r) a seulement // racines vu progression géométrique.

Alors les équations (î) et (a), ou bien les équations (i) et (3) ont n— i racines communes. On cherchera le plus grand commun diviseur du degré n— i qui existe entre leurs premiers membres; ce diviseur trouvé, on l'égalera à zéro. On aura ainsi une équation du degré n— i qui aura toutes ses racines en progression géométrique, et qu'on pourra résoudre complètement en appliquant ce qui précède.

Les racines aq^ a</\... aqn~'i étant trouvées, on aura a en divisant la plus petite racine trouvée par ^, si Ton a pris q plus grand que i, ou en dhisant la plus grande de ces racines par q, si l'on a pris q moindre que î.

3e Cas. L'équation proposée a toutes ses racines en progression arithmétique.

S o i e n U , a + /', a4-2r,. . a + (m — i) r les racines cherchées.

On voit facilement que I équation f{x — /') = o, et, par suite, 1 équation /'(.*'—/) — f*(x) = o ont les /// — i

(5)

racines « -f-r, a-f- 2 / ' , . . . ci -h (m— 1) /' communes avec la proposée.

f[x — r) —f(x) — — mrx1*-1 — [m — 1) A, r m (m — 1 )

«h etc.

Laissant de côté le cas où ; ' = o5 divisant par /' et changeant les signes , nous trouverons ainsi :

mxm~x -\-(m — 1 ) A,

m [m—1) —i)(w—2)

^ A , r

{

etc

1 . 2 . 3

Les racines de cette équation étant a -+- /*, a -h 2 / ' , . . . a-h (m— i);-, nous concluons comme précédemment que leur somme est égale à — A j — a , d'où

/ —— —— y^ j (j

^a.) 1 am - h m [m — 1 ) r =r — 2. A, .

équation du premier degré en a et r.

La considération des produits des racines, multipliées deux à deux, donne encore

I . 2 .

A t A

1 — i ) ( / w — 2 )

1 . 2 . 3

: ~ A2 — « (— A, —

ou

w (/« — 1 ) [m — 2 ) 2 \m — \){m — 2 ) 1.23 121 . 2

= 1 2 A 2 4 - A,<7 -f- J

(6)

Les équations (a) et (|3) donneront a et r\ en élimi- nant a , on trouve pour /• deux valeurs égales et de signes contraires.

^Nous conseillons de conserver le système des équa- tions (a) et (jS) pour les applications numériques.

L'équation (ce) est celle que donne immédiatement l'arithmétique.

4° Cas. L'équation (i) a seulement n racines en pro- gression arithmétique.

On trouvera ces n racines en suivant une méthode ana- logue à celle qui est indiquée ci-dessus pour le deuxième cas.

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