• Aucun résultat trouvé

Note sur une abréviation dans la recherche du plus grand commun diviseur de deux nombres

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Note sur une abréviation dans la recherche du plus grand commun diviseur de deux nombres"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G.-H. N IEVENGLOSKI Note sur une abréviation dans la recherche du plus grand commun diviseur de deux nombres

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 8 (1849), p. 447-448

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1849_1_8__447_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1849, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

NOTE SUR UNE ABREVIATION DANS LA RECHERCHE DU PLIS GRAND COMMUN DIVISEUR DE DEUX NOMBRES;

PAR M. G.-H. NIEVENGLOSKI, Répétiteur au lycée Saint-Louis.

Toutes les fois qu'en cherchant le plus grand commun diviseur de deux nombres , on trouve un reste plus grand que la moitié du diviseur correspondant, on dit habi- tuellement que Ton induira deux divisions en une, et.

au lieu de diviser le diviseur par le reste, on le divise par son excès sur ce reste. Examinons.

En cherchant le plus grand commun diviseur de 36o et 99 d'après la méthode générale, on a

36o | 99 | 63 | 36 | 27 | 9.

Or, en forçant le quotient (je passe l'explication que tout le monde connaît), on dit : 63 ^> — ; donc, si Ton divise gy00

par l'excès 36, au lieu de le diviser par 63, on a une division de moins à écrire. C'est là une illusion. Pour avoir l'excès 36, il faut faire une soustraction; on l'ef- fectue justement en suivant la méthode générale, quand on divise 99 par 63 , car le quotient étant 1, cette division revient à une simple soustraction.

Ensuite, dans la méthode générale on divise le premier reste 63 par le second 36, et il peut arriver, comme c'est le cas ici, que cette opération revienne encore à une sous-

(3)

( 448 )

traction; tandis que , dans la méthode du quotient forcé, en divisant le diviseur (99) par son excès (36) sur le reste (63), le quotient étant au moins 1, il faut toujours faire une division. Donc on ne réduit rien. Donc, dans la recherche du plus grand commun diviseur de deux nom- f

bres, non-séulement on ne gagne rien, on n'abrège rien, en prenant le quotient par excès ; mais, bien au contraire, on peut allonger inutilement les calculs.

Note. Les quotients en dehors abrègent l'écriture des fractions continues.

Références

Documents relatifs

Par conséquent, en supprimant la première ligne de li py l'élément a m , qui figurait en tète de la dernière colonne, se trouve sup- primé, et la dernière colonne du

En effet, si 9 est de degré p , il résulte du lemme III que le système S^ admet pour les [3 et les a une solution unique (abstraction faite d'un facteur constant arbi- traire),

En effet, si un nombre connnensurable A est égal à un nombre commensurable B multiplié par un produit C composé de facteurs premiers affectés d'exposants po- sitifs, ces exposants

Le nombre de divisions à faire pour trou- ver le plus grand commun diviseur de deux nombres entiers A et B ne peut excéder trois fois le nombre des chiffres du plus petit B des

Dans la recherche du plus grand com- mun diviseur de deux nombres, cinq fois le nombre des chiffres du petit nombre est une limite supéneure du nombre d'opérations à faire avant

Ce théorème a trouvé place dans la seconde partie de mon arithmétique, pages 57 et 58. J'ai considéré dans mon arithmétique, page 128, la même série dans un but analogue.. )

Remarquons qu'il ne sera pas nécessaire d'avoir re- cours aux modifications prescrites dans le n° 12 , parce que la démonstration du principe fondamental (le P. diviseur de

c'est-à-dire, qu'en supposant chaque reste égal à la moitié du diviseur respectif; n serait tout au plus égal à 3&amp;; mais ces restes, sauf le dernier, sont tous plus petits que