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La coopération économique intra - africaine et les relations de l'Afrique avec la Communauté économique Européenne

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

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J

;:::::. j> c f c / / '

.::; .•. 11/. / 1 / .:... I'

LA COOPERATION ECONOMIQUE INTRA·AFRICAINE ET

LES RELATIONS DE L'AFRIQUE AVEC LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE EUROPEENNE

NATIONS UNIES

(2)

J:, / C1;.l4

I ;, .

'109

LAC 0 0 PER A T ION L CON 0 M I QUE

I N T R A - A F RIC A I N L E T

L E B R E L A T ION S D L L' A F R I QUE A V E C

LA COMKUNAUTE LCONOMIQUE LUROPEENNL

Rapport

dabh par uno If,isEnol1

dirigee par 10 Prcfesseur Kje1d Philip

COMr~ISSI01'f ECONOl1lIQUr: POUR ,-,'AFRIQUE

NAT ION SUN I E S o D?cembro 1972

M72-4206

(3)

Ce rapport est un document non officiel de la CEA.

198 opinions exprimees sont celles de l'auteur et ne refletent pae neceesairement celles de l'Organisation des Nations Unies ou de la Commission economique pour l'Afrique.

i i

(4)

E

I

eN. 14

I

L • 409

LE RAPPORT

1 Renseignements de base - page 1

2 Problemes communs auz pays africains - page 4

3 L'Afrique et la Communaute economique europeenne - page 13 4 Vers une zone africaine de libre-echange - page 19

5 Les groupement s africains - page 20 ANI1EXES

I Methode

a

suivre pour l'etude des transports routiers, des serVlces pest"ux et des services de telecommunications africains

II Methode 11 suivre pour "tudler les migTations de Ia main- d'oeuvre africaine

1)OCmiENTS DE TRAVAIL 1 La so~ne afrioaine

2 Transports et communications 3 Travail et population active 4 Capitaux et argent

5 Notes sur l'enseignement et lee recherches

6 Association d'Etats africains ~ Ia Cownrunaute economique europeenne

7 Une zone de libre-iichange panafricaine 8 Creation de groupements multinationaux

9

La Communaute de l'Afrique orientale 10 Afrique de l'Est

11 Afrique de l'Ouest et du Centre 12 Afrique austra1e

13 Repub1iques arabes egyptienne et libyenne

- iii -

(5)

Section Rapport

WP.3

WP.4

viP .6

Paragraphe 2

26 48

50

73

91

7 12

22

3 4 35 33

E/CN.14/L.409/Corr.1

ERRA~'A

La derniere phrase est

a

modifier comme suit :

"D'autre part, <laux pays nord-africains, la Tunisie et le Maroc c • • • " n

Derniere ligne : au lieu de "les compagnies africaines"

lire "beaucoup de compagnies africaines"

Avant-derniere ligne : au lieu d'''une politique monetaire commune", lire "une politique economique et monetaire communell

Avant-derniere ligne : au lieu de "serni t desastreuse"

lire, "presenterai t de graves difficul tes"

Premiere ligne : au lieu cie "Les problemes des pro jets regionaux", lire "Les pro bl smes du developpement

regional"

L. debut de la derniere phase est

a

modifier comme suit : "Alors que tous les pays ouest-africains sans littoral ... "

Sixieme ligne

a

partir de la fin : ajouter "rigoureu- sesH aprss "restrictionsfl

L'avant-derniere phrase est

a

modifier comme suit :

" ••• sur les plantations, vivant souvent en cies lieux ecartes.tt

La premiere phrase est

a.

modifier oomme suit: " ...

aU groupe des I defavorises' ... "

Premiere phrase: supprimer "ou la convertibilite est entieremer:.t libreH.,.

La premiere phrase est

a

mOdifier COmme suit medecine, las sciences veterinaires1 8" .. n

8upprimer Hmedecine"

H • • • la

Premiere ligna

Deuxieme ligna ajouter "l'UNESCO" apres 1a "CEA"

Derniere ligne apres "commerce" ajouter "(Accord d'Arusha, par example)"

(Etant donne 1a necessite de respecter les delais fixes peur la reproduc- tion, Ie secretariat n'a pu sfasaurer que cette lists etait complete. Si les circonstances Ie permettent, un rectificatif sera publie.)

(6)

LE RAPPORT

1. Renseignements de base

1 • La structure actuelle de la cooperation eoonomique entre pays africains, plus de dj.x ans apres llaccession

a

1 iindepcndance de la plupart d 'elltre oux, oontinuo d ',hre oBracterisee tree largemer,t par 1 fherit(.;e du passe", En dehol"Ei de 1 rOrgar:is2.tiC: dD 1 !unite

africaine, les organi8a'~io.,lS Llul tL.'lationales, 2, ~u81lJ.u6s exceptions pre s, groupent soit d'anoienl1es colonies fran9aises; soit d'anoienn3B colOnies bri tanniques, mais jam8-is

a

la fcis fr,mcophones ee ang1opnones < Par exemple, tous len groupements eoonomiquBs qui existent en Afrique de 1 tOuest, en Af:tique du Centre, &n Afriql;e de 1 fEst 8:t en Af'rique australe comprennent e::-:clusi V,3mer:.t

a

:~ !118ure actuolle sci t d 'ex~,colonies fran9aises, 80i t d fex-colonios bri tanniqp.es, selan Ie cas) les 8xcep:ions etant

consti tuees par quelques ra:res organisati ens specialisees" Le present rapport a pour o'ojet pril1cip:<l, toutefoi8, non pas cl'insister S\ir le passe, maia d fassayeX' d findiquer les erand9s lignBs de structureB nouvelles,

etablies S\ir iles OB,lSes plus ia"'geE"

2. },n deuxieme lieu, on se propose dans C8 rapport

c:

'apprecier criti- quement las oons8Clllenoes de l 'elargiss0u.e::1t ds la CommunauT;e economique europeenne pour les pays ai'~~i cair:& " D:Lx-hui~; :~a..v·s ::tfri oa ins son~G as-·

sooies

a

la ComILunauf~e clepuis sa c:.,eatj on~

a

1 to:rigiL.C 8n "tant que dependan- ces aux tarmes d 'un article special d'-l Traite de ROLle (jusqu ten 1964) at, par la sui ;~a., en tant qu rEta~s inGSpe:1da.'1"ts assQcies itt la Cor.:munaute en vert\i d '\in trai te selon les Co:wenti Ons de Yaou:1de de 1964 et de 1969.

1'6$ 18 premiers pay~ afrio2ti:Hi comp:[Gnner:t :"4 mcmbres de l fancienne Communau

te

f,,,:,an9aisE~ s trois co lDnies -Jelg8s on terri tOires SOUS mandat beIge et la Somalia (fus~.or.:. de 1 fancienne SOffic::.lie bI' tailnique et tie 1 fancianne Somalio itallenne)" 11 y 2~ ::""5.eu <.i ta jcut€1r ~1a,urioe, devenue associee recermr.en·~) en sorte que 10 nomb~e 'G0tEil des Etats assacies

a

la

Communaute economique euro:p2enne t:3!1 vertu d 'une CO::2vent~ on d. !'a.ssocia tion du genre de 0811es de Ye,ollnde est de C<ix-neuf., L<3ur adtesion ccn:mune

a

la Convention d lB.ssooia.ti0n de YaoundCi De s t3St pas tT?-dui-liB par Ie lanoe- ment d'entrej)ris6R cooperatives implit;.uant les dtx·-hui-t; ou les aotuels di 1'·'··neuf grc.<',pes en un .~ CI1 .... t 0 H.:::d.3 '€d.al'gissome:: t d Is COmtlunau te

ecouomique CU?01Jeer:ne ~ ,~0::'rr~ a 1 tuf~L'e fai te au.x tl'si.zs p':1yP; a,fricains du Commonweal th po~r qu'iils s ty asso~ien-~, fait 81.1.£'gi.:: peu·~-etre une nouvelle occasion de coo:pera.tiorl; coop4rai~ion sinon 8lltre J.8F\ pays eventue:llement associes da"ls le~..l:':' ensemblo. mais au :noi:"ls

a

1 'inter;.eur de sous ... ·groupes de ces 31, d iautant plus crue la Convention actt<.el~e de Yaounde enones certaines dis-posi ti Ons q:'l1 ::?ourra" ent el1gcln'il~6::' de£' d~.:tfj cul tes au oas 012 il y aurait des tcntati ves Ei J. !efi'0t de O"::30r des uniOIlS clo1.\.ani9res

englobant 9, la iois les Ei:atz ass0c:i_es 0;. la Communaute 9collomiq1.:e europeen- ne et les Eta ts non associes ~ J.) ',;;,utre :pR.:rt} trois pays nO:T:,d"-africains)l la funisie; 11Algeri9 et ie Maroc, ant cO!lclu ties acc'JrCis de commerce avec la Communaute} alers CLUB quatrs au·l;J:'2B Etats c.,frioair::ss 1 !Ethiopie, 1a.

Guinea, le Liberia et 1e Seuda!1~ yO~1rI'aient 8c11iciter leur aSBociation dans des conditions ana10gues

a

celles Je :1.£" Con-.,rention U~ Yacunde.

(7)

E/CN.14/L.409

Page 2

3" Quai qu1':l ell Betts quand. 11 s ira dtetudie::' de fv..r,urs grO"upements,

l1- conviendra 8sser:tiollemeut ds se fonder sur oeux qui existent.<o :;:;es plus impcrtants de ces groupements existante sent, la OOillCll'..maute de

1 'Afrique orientale (CAe) j ;. ~UrllOn 0.8 =- et de 2.a Ii-bye, les pays du .JIaghreb, 1 1\J:nion 6co~orni~ue eT, dO-tJ.anierB de 1 rAfrique centrale (UDEAC) et 1 'Union d6uaniere de 1 'Afrique austrele. Il s 'y ajoute un eertair. nombre d 'organisations :!IIus ufIoa8E-'I, seas et Hpoly-::::.ephalsGlI reunissant des pays francophones de l'Afl'iqueie :i. 'Ouest et de' "Ai>igue au Cen1;re.

4. Cas groupements sCint tres differenta q:"i.art

a

J eur 21ature" Lfunion egypto ... iibyeune, par exemple, se iist::'ngue ::r82. nettemen+; de -i;O:l£ leg a"".1tres groupe:n.ants" LeG 8'.)onomies des deux. Etats mem1'>res SOl:~ Gomp1emen- taires, 1 iUll disposant d 1une popl~latiion active abond5.nte ~ 1 ~autre etant rict.e en capits.ux, CE. qui :90urrait cQl1stit;u8r 0_ne ba,se e2-:cel1ente pour une cooperation.. ~n outre 1 les deux pa,Ys AOlilble!1"!:; lies 1 :nn

a

1 fa--ltro par des affinites ideo1ogiques et poli-cic:ues, Dans 1e ~()maine de la cooperation africaine, on peut consiCie..reT COl(,:ne sans ..§qui'la,lent uette cor:,bina.iBon de 1a libyej aveo sa popu1i9.tiol1 r0streinte a"t, Z8S enox'n:E:S revenUE tires du petro1e, et dH _~ 'Egypte, un des pays afric ... ins 1e[~ pl.\12 peuple3,

caracterise en outre par une enorn;e densite de 1,opulation dans 1es zones agrico1As, 1 JEgypte disposan:t en ::mtre de 12, popula"':,iolJ 12. mieux instruite peut....etre et professionnelloment la r<us apte ,.

5... Une aut.re organisation n fa pas d :eqt":i -,ts..lent. est J t:Jnion douaniere de' 1 'Afrique austra:i.e, entiersElent dominee p;,.r 1 'AfriQue <iu Sue',. Cette region ee ca:!'acte:--ise par vae i: econo(lli'1U6 -.':res ; i1 s tagi t d fUl:e union dou.aniet'c qui ~UGqu

fa

prf:sent est egaler;;'Brlt une llnion m01ll9taire de _faoto, 1 ['Union possede un marche c:u tra v8,i1 regl€iilente qui permet dss transferts im:portants de travailleurs dans 1e sens :les a.utres Eta.t8 membres vers 1 'Afrique (til. Sud; en outre, ,:dJe di3pose tres probable ...

ment du systeme de transporl;s le pius etendu et Ie plus efficaoe d :Afrique.

L Ia dministr8,tioTl y est solide, ena.o:re qu ~elle ~iOj,t GOIlCentl"6G 8rltre les mains d puissar:.ce un::quc ,;

6. 5i:i.e groupelilen t ci t,e en p:roc;ier lieu pOClrI'ai t, dans oertaine"

cireonstances? attirer Quelques gcuvernements 3-fricai:ns~ :1e toute evidence, tant que 1e -:.;ysteme poli tillu3 actv'_:': Pdrsil3tq~.'a en Afrique ciu Sud, les gouvernements afrioains clesireux. de Qui ttt-:r J T:Jnj on c .. ouanie::;,:>e do 1 'Afrique australe '3ercn~ pJ.u.,:; nomb?:'8ux quo oeux qui vO-~J..dra:.ent y :.."dber8r,.,

7 0 La COrr::nuna\lte de 1 fAfri[luG or::er..tale S8 fC'f.,,-~e ~:;ur 2-a comoj,naison d Tun marche co:nmun mOdifie protege par une be.rl'ic.l'8 douavliera commune et d fun systemc s etend:..--.. de sel'vices COIT!!J1UnB). 1.:11 l'8Heau (1e trans:;;orts assez bon relie en1,re 8'J..X 1es G!\:~mbres de la COrJ.lT.t;.naEte ~ poss6de

un cadre organiQ.ue tree elabo.:re et 1J.n8 ad:;;inis-:"re,1;ion 3-;~o:rf\~o et so1idee

Les trcis Eta ts memt:res sont d! in:portanc8 eCll:.i '-IT-leate et ont les memes droi tS3 Six autres pays africains 61.<. moLYls on,:; .nanifoGte 18'x[' i:1teret pour une adhesion~ en -varlt qU(-j u8mbres ou mertlb:::-e2 o.S800i88 L'

8. Les pays du Maghreb se cs,T'ac:;Brisent pa:'2 un degro de dG'Veloppement analogue, avec un .fond culturel i\len'tiqu8) siLls ne sont pn.s nat11.rellement cornplementr:.ires, i1 osent d :'ur.. reseau de tTB.nSports inter:ieurs assez

(8)

E/CN ,14.h .• 409

r2·3" 3

satisfa~sant" lls s':>nt appeles probabl€men't Fi cono":'-are avec In C;cmmuna"Uta eccnomic;.ue europeenne des aCQords de CDm:nerce detailies aux oonditions analog:.l.9s,

y

compris des accords relatifs

a

1a !1ligx'a-~i')~l vorG !_ f}il1::-o:p8 fI

lIs n'font pas de tarif exterieur commun; i1 n':f a 8n.tre 9lLV:: aucune cooperation dans Ie domaine mone~air8(t Le cadre institut::;"onnol :J.anque de cohesion" 11 est peu proDa-bIe que ce groupemcn-L att.~r:.;

c.

ta:clt-.."'es pays, sauf peut-etre 1a Mauritanie pour certaines ClU(Js-iJioHS ,-

9. II

y

a ur ... certai:l norcbre d'organisations t8ndant

a

=-a cooperation en Afrique de l~Est at en Afrique du CentrG~ Toutefois, ces orga~isa-.

tions ont :pour membre8 exclusj vement soi t des rays fr3..ncophon·28, soi t des pay" anglopnones (d 'ailleurs peu nOOlbreux) 0 La plupar-, de e8S organis.ations sont specialisees, chacune d'elles ne se COnsa0rant qu'ii un aspect unique de la oooperation ecOnOmiq1Ae. Les pos:;ibil::tes de ~;oopera.tio;:1 ,sont tre'3 larges entre les p::t.ys cotiers e~ les pays SLnG Ii ttora.l) rrl.?"is Getts cooperation devra surmonter la division entre :pays :=:r'anoopr-10l'l8S et pays anglophones. Dans catto partie de 1 fl~frique, tc,us les reSt:aux de transport sont organises pOllr desservir essBntiellerr:ent les I

a

~_ ~arri veo at au

depart, :nais nullo!Yien t dans Ie SAr.l.S du 0ommeroe entre ")ays afl'i cains" 1.19 cadre ins ti tutionnel general Bet sans consis tance·, ::::2. COmmLLYlaU t<_~ 6concmi- que de 1 'Afrique de l 'OU8st (CEAO), qui es t envisagee e't dent Ie p:,ogramme presents certaines sj.P1ilitudes avec celv.:l. de 1a C~AO, nles~ palS encore prete

a.

fonctionner; il es~ tree probab~e qu telle se l~miter~. pou:.."' com- mencer aux seuls psys francophones

11.

Dans la sous-·regiol'l, 1e ,sEul grou- pement economiquement complet et solidement etab).~ C'st 1- 'Unio':1 douardere at economique de 1 'Afrique du Centre (:iDEAG;

Y.

Ho,::breux. sont :ees

peti ts pa.ys dans 1a region, mais la scene 9f; t domin~e t'h~·~ J i0XJ.s t9nce de quelques IIgrandslt ~~omme Ie NigeriFi et Ie ZalTq II C;j~t :- qU3

18. region se carac;;eI'l.<::e par des g:rouperr.en-t.": ·lcmt 18n :r~t0:; nss ~lor :.·,.n:t dans 10 passe pJ.utO"~ que dans l favenir~ l\IR.~3 r;n !:1(;"::18 ,n(t:.-:b__ re- formAn y sont ne'Jess2vir88, de tres larges ... eof;sit~ ij tJ . :.)f-/~~L::-';

toutefois q,u ch;ve:oprement sur une base sou.:;

lu. Bien que to:J..tes les quest.ions sDient interdeJ)erHlantes, tl semble que certains p::"ob1emer. ae pre tent plus que :i ·crQt::..~e8.

a

des 30lut iO:~i:' sou8-regio- naleso On se prop:::H~eo _:.:our commer~cer,d;aborder cia:. .. s :;'es p'.;t,ssage3 sl::ivanto quelqu.es pro·olerr.es revetant une importance cO!nmune

a

tous . en j)a;y:'J ::?~:ri-.

cains. On ana.lyaera er4.suite :La position des pays afrlcainL' C~~ fCLce de la Comrrru..naute economique europeenne. 11 est possible qu f i1 f::~:'

t:1

e e,ussi considerer oetts question comme etant l,n: problerr.e genera.l 3.!~'is:l.in,)

JJ

Seul le trai

te

general a ete signe jusqu i iei (Balll2J;:.,:c ~ 3 ~Uili J. q7 2) la Cote d I Ivoire, Ie Dahomsy, la :-1aute-Vol tc:', .i.e Iv:ali j :::"a r~a~ri tanie , Ie Niger at Ie Senegal, 13 Togo ~; stant abstenu" ~\) .1tefois, lSfl p:::-o- tocoles A-F Qui enoncent les elements 8ssentieln du di8P~)E .tif' du trai ....

te

de Ie. Com~unau-te envisagee doi vsn't enC0re faire 1 ?objet d l Qn accord ..

Y

L 'UDElIC comprend Ie Cameroun, 1a Republi'lue obntraf:'ic""'l1~, L, Gabon e t 1e Cor;.g·) t

(9)

E/CN .14/L.409 Page 4

Cependant, i1 Y a .cieu de '1" pas PGrd.~'f tie vue

Q test 1 fassociation d lEte.ts af~j cains isoles

a

ensemble.. Enfirl: les dtfi'ereniG gl"QUpemerJts

Que ce q,ui est en oa.use, 13. Gommunau'te dans son

feront 1 'obJet d ~unG 6tude S iiI est possi'td.e d les divers avantages et incon-v-enients d lune

sous-regiona1AX di:'fo~en·~s, ~ 1 8Gt 9Ytrememen1: diffici Ie de que sera la cornposi tion exacts de COG groupemen ts tant que pas connus lea resul tats iC-H-: neb-oci2-tions de YB.ou.nde III ..

groupements predire ee ne seront

11. La OOHlltierCe et les transp:>rts sont etroi tement interdependants. II est evidEmt que, s'il n Iy '1 pas Je m;)y0:~s de transport allY tarifs

aooeptables, il n 'J' a:l?a pcs de cer;:nerce et, pas de speolali- sation, laQ.ue~le es!: la base (;.'3 tOG.t Ie Il est

JIoins evident ~U6, sans ecnar:.s;es COP.1Lle.rc~.au.x:, i1 i1 1y aur2. pas de :Doyens de transport ~ ~ais il est cii~ficile aux :p~~ys pa1.:,.vres de diSpenser de l'argent

a

des oonstruotions appelesE: il. ,Ie :.'as utilisees dar,s une me sure acceptable pendant ].96 dlx p:r:emie:-eo 8.finSe8 Ot~ plus. Les pays ou de nouveaux l"Iioyens de transport sont installBs doi vsnt 0rJ.- payer le prix, mais il est possible Qu.e ].8l", a..:.rantr),gcs de8 ~10uvBIJ;,)s constructions s 'etendent

a

d :autres pays·

n

en coule ;.a neoeesi te d 'une cooperation entre pays africaL1S. I I ~S'G manife8"i~ement nece8sajre que des institutions d tune forme OU d fune autre soj.en j~ croees ai'in rle pourvoir

a

la coordination des transpoJ:'-ts et communiG:J.tiol1.s en C8peno..ant, le Sahara parta- gera If Afrique dans ties conditions +8l1es que, memo n.pres la construction

event~elle de lao route -tra1::sf:p:-tharl."Jnyp) , 1.1 ne pE::ra e;UGre necessaire d finstaurBr "!.lne cocpel~ation inst;·i t"u.tionnal ont::-e 1 'Af::'lq"!.le du Nord at 1 'Afrique t",cpioale.

12. Un coup d l'oeil SliT' une oarte r:'9,-~e:e que 1a :J..ua.ei ~tott'3,J_i

te

dee r€seaux de trar:.sports africaiEs J'l0U1.' dess€::-vir exclusi "Ve::Jent les ports. II 811 e2t ainsi en de 1 st 31", du Centr~ comme aille"Urs.

Dans oette partie <iu :)ontin,?:'lt, X'::.re0 sont les routes qui sont paralleles d la cote:; '::J..UBr1 t; :?:;.lX "1';Oi83 :;:'errees repondant

a.

cetts

caracterist5.qut;, il n f.y en a pas, ,II en (~8c:oulB que les pays sans Ii tto- ral, de meffie que Ies pays n ! ont qu fu:r:e ou (1.eux liaisons a vee la cote. En dehors de ces liaiso'ls il n ':v a {,uere de communioations entre les Etats de oette partie e.e :;. I ,Pour 1 'Ai'rique australe et I fAfriC}.ue de 1 tEst, la situation (Jst hien mejllE;ul-'e, rrrais jusq"U'ici lea communications entre les deux restent mediocres. To"Utefois, les routes et les voie8 1'8 0. 'une part, m;~is aussi les aut res modes de communication repondGnt EJneO;:'E; ;;,U.A: caracte:riBticjJ.J.8S cie 1 tancien systeme.

Les services posta"'.1x $:ltrc:. pays €:.fr~.cains ';3cnt sGuvent ex.t:remer.:er:t lents, la raison en etant que, den;:; de) nUl!.t:reu.x C2.8 j 18 cour:rier envoys par un pays africai::l

a

:m a"!.l"trs eon""t::"~'rL;.ent :~~' faire uro\. de'~o~r par Paris ou Londres, sinon meme par CGB deux. v)~llE\s ~ II 8n est de me;r:e pot:..r les app9="S "tele- phoniques

a

long-ue d.istanc~; ce IOi.,l d.smande bcb.!)Co'J..P de temps et, tres vraisemblacler.:er.t, se traduit par de" tarifs exoessi:fs., Le :nair.tien de 1 'ancien syst3me provie:'1t) danL une -:ertaine l:nesure d r~n manque d ri:r.i tia- tive dans 1e sons de la cre9,~:Lol1 da nOUVS:lu};' moyenG de communication; il est du en outre

a

1 'irr.oortance des depens88

a

3l1visager, mais il a essen-

tiellement ses racinGs ~an& .les ts economiques ties entreprises d~

messageries du moment,

(10)

13. II est

a

peine oonoevable de songer

a

la creation d'un reseau ferro_

via ire panafricain, Hares sont les voies ferrees en Afri~ue; les meilleurs exemples se trouvent en Afri~ue australe et en Afri~ue du Centre, en

Afri~ue orientale et dans Ie Maghreb; il faut citer aussi nombre de voies ferrees non reliees entre elles en Afrique de l'Ouest at en Afrique du Centre, au Soudan et en Ethiopie (deux voies ferrees, l'une

a

1 'extreme nord, 1 'autre au oentre). Les voies ferrees de l'Afri~ue australe et de 1 'Afrique dc' I 'Est sont appelees

a

etre relises entre elles tree proohai- neillent. Il!alheureusement, les ecarternents sont souvent differents. Dans les conditions africaines, les chemins de fer sont justifies en principe pour Ie transport des rnine raux , etc. jusqu'aux ports pour I 'exportation.

lY.ais si 1 'on considere ~ue la population du continent est tres clairsernee et que les routes 8e develappent plus rapidement que les voies ferrees, il n'y a guere de raison qui puisse militer en faveur de la creation d'un reseau ferre interafricain.

14. A 1 'exception de l'Afrique du Nord et de l'Afri~ue de l'Est ~ui sont ,aSS8Z bien pourvues, les liaisons routieres internatianales sont encore

raras, bien ~u'il sait admie qu'a l'avenir les routes joueront Ie premier role dans Ie systeme de transports du continent africain. A l'origine, les routes et les pistes ant ete ouvertes en fonction des neoessites

internes des territoires coloniaux caractsrisees par une orientation allant essentiellement de l'interieur vers les cotes. DBs l'independance, par consequent, un des premiers souois a ete de oreer des liaisons routieres entre les divers pays, un certain nombre de ces liaisons stant Ie resultat dfinitiatives de pays adjacents l1ues par les circonstances. Ce ne fut

~u'apres 1960 que la neceesite d'un reseau rautier africain integra a commenoe

a

etre oomprise, ce qui a abouti

a

la determination de quelques arteres routieres essentielles, tellee que la route transsaharienne et la route transafricaine. II en decoule 1a necessite evidente de la

normalisation des caracteristiques routieres, de 1 'adJ~inistration routiere et de la circulation. Pour utiles que soient les travaux des deux ccmites routiers intergouvernementaux, l'ampleur et la complexite de l'entreprise oonsistant a edifier un reseau routier international africain rsolameraient une maniere plus detaillee d'a' ~rder les choses, una oondition prsalable

indispensable stant I 'existenoe d 'un centre d'interet panafrioain oonYe- nablement orJanise. II va de soi que chacun des pays devra contribuer financierement 1l. la oonstruction. Il serait possible d'appliquer certaines formules pour repartir les depenses entre les gouvernements interesses.

Comme il s 'agi t d 'un domaine ou les avantages souvent aboutissent

a

des pay,' autres que oeux qui, selon les traditions, doi vent debourser, oomme les avantages, d 'autre part, n 'apparaissent sauvent ~ue long temps apres la ocnstruction, et profitent frequernment

a

des parties autres que les gouvernements (par exemple accroissement des revenus des cultivateurs et des ventes des industriels, etc.), olest dono un domaine ou 1 'assistance

teohni~ue at l'aide financiere peuvent oontribuer

a

1a solution de problemes d'argent tres oompli~ues.

15. Pour Ie developpement eoanomique, il importe ~ue les routes soient utilisees avec la plus grande liberte possible. Si les oamions d'une certaine partie de l'Afrique peuvent etre utilises en un autre endroit, il sera possible d'avoir un ooefficient d'utilisation plus grand pour certains caruions, 8i leurtransfert d'un pays

a

1 'autre est facilite selon les differentes saisons. Les frais de transport peuvent etre reduits si

(11)

E/OT ,J.1 /T,,~,)O

Page b

lea Ohol .. gemc.,.: :·c at Jf~S decha.:r'sements sont aussi peu nOmbrel,'l,X que possible.

II serr.blG J";~i·)nn,,l que,

a

L'interiem' d'un groupement to'.lt au mOins, lea transpo":'"0eUT'S I-'S ·'01'.8 :-tos Bta<;'E: ::wlJ1bres soient trai tes dans les memes

conditio~s,:

16" En C6 ~.'J5. concerns les 881'V;,08S postaux, il en sont restes Ie plus souver:t

a

1 'ene'ieH systflll,e" Dane: 119. plupe,rt ces cas, les services sont bon-3 cnt"':'E 1. i~_Yit~L.·::'3tl.r et les I,orts, puif:;.

a

;;a::-ti:c dbS ports.! par navires ou pa.r 2 .. vto,-.1O, .jusq_l'.. 'a'LlX cf:.pi t&loG lies anciennes pu"~ssances coloniales, les o8::::'v:l_CeS Ce rotcc.r etant egalement bOIlS,_, :6n-:;re les pays africains, eepend.an1;, ICD serV:C68 8011t m"dioereR, oar il leur faut souvent faire Ie detour par 10:,; capi t£,lDS i;ur0'Peennes, II est p08sible que Ie courrier acheminA pe:::- les m,')yens dEl ~uT'face entre pa;7o YJigi~1S prsnnent des mois avant d 'p:':'ri ver

a

de;;:,til",atJ. jn, Gette Jenteur ebt pa.:r·tioulierement nefaste aux envOi£- pa,!' colic L Pour l:s d4veloppe:-)snt c1 tec~2~nge8 af.ricaina

r_B

prodlli ts afric2"ins'l i 1 Bet }!artic~lieremer,t fiic~et:x que les olients

aient

a

attenc.:r'e ~,8" mclis cnant de reG8voir les pi.eoes de r8change ou les produitf: ~t"> 1.t: q~ :'.l.'.:, "::11" ccmTll[~:1G,.:J6; 11es Dur1i0SB ,0st;:;.U .. 1C Gont mediocrea, mai,s ..; 1 ser.ii +, pCSiS 010 (;.0 les 2m:'lio1'8:- ci lBs pays r..fr~_oains envisageaient

la possi b:.li t{ d :~t/i.J.iS81 U2B ncyen8 autres (r~te lea voies tradi tionnelles, en utilis;:-,n-L; :ral' £,:~e"lp)_8 Jes av.to")B.:t's ou les c:em:'ons p:l:blics ou pri

ves

pour Je +''::-?.E8port ell" ~o1l::::,:,ier. :Dans certains cas, cettle solution serait realiGable ~ bj. 1 tOd congiCL0re qu :i1 n test pa8 rare en Europe que Ie

Hcourrie.1" :31'D.'i aCE> 11 :.} ni t achemj ns l)ar a vion jur.:qu 'aux pays africa-ins III

Dans oer-""c5nGR Ci:::LC0PD+anoC'f:1, i!. fau~ra peut .. ,e"Gre recourir b. des moyens de transpc:r--t !lOn t:vadi "tionncls; de mBmc'1 il 'pou:rr::: c1rri ver que les gouver- nements entr8nt en cor:i.l::t [ ... vee lea transporteur3' de messageries etablis.

17. L "a.meliC':-"'2.tior::. rles SB:r-vicstJ postau..x ne releve pas s8uloment de:

1 fame lior€ +.ion d'::1R lic.,J.son:3 entre pa.ys v-otsinl::.. 11 est possi 11e qu run pays m8nlfsste ds l ' u1t'oret ponr des Jisposi tions prist£: dans des pays

treD eloig:c0s.. (;e 9A..Ys peut fort bien se prG ter a une cooperation fondee sur dec COEFl.'.l'La'\>:'c:,l;:;; e~ (l'3B 8.::{'~!:.e~~ -Ln1ie:::-gvtpurnementaux annuals ¢ Una marche G.. ;:;1ui v:e pC',x:? d8S :'9·..l!lions de ee eenro tendant

a

1£1. or$-8.. tion de servis€: 03 :;:c :t;.: t1X e.lflR~I. i o·r:~8 82 ,t r(}cIJrnma.ndeo ci-apres "

18" J.es S'3T'1.-:Lcas postaw-: <) t 1e8 8~1:vj.oes de telecorrmunication ont entre elJ..X. d0 ::1onb..t'Gl'.30f) 3lu::. Ji t1."dos ~ D:1~1G 13 :Jas des tel ... oc!Tlmuni ca ti ons agal€!- ment1 }e:;; treJ:'2,c (21l1t:::,:,.: lee pc:.ys af:r:'j.cains edt !TIediocre et onereux; lee messag8s ~~()j-v0"1t HC'~l..-,"":n:t €tro rt-~la;YA-s par l'Euro:p8c Ce"tte EL't;uation eat, une 2.u4;;{'') ;~.e ~ cOr>.~8qL;.enc.es c:'u sys7.eme commercic..l trad.i tionne:\.! mais elle Q.om'P;~'Y;S t J_'3 d,3vsl(JppemQnW d 7un autre commerce plus di vBI'si:ie.

19 .. 1l:r;;: ~1.Y!. C3:,:,J-,.~i! .... ·lo~b:i"'e d'lan::d.0gies; du pcin"':; de vue de leur develop- pement, C'r::tr", 1 'uti '.',S""·~~.on clOG rO'ltes, les services postaux et les tele- communtcc{.t:1.o:1'::;:: 0)3.:'13 t:)~J'1 les ,)Et.SJ les investissamente

a

faire, les

mesurec

a

1~r8Ld.i'c rent :pTesq~l.~ -~oujo:. . .lr8 d f ord.:.-e nn ti OnEil.. La:; avantages, cependant., $ 'Btender. t &, t»,:;. ~.~erf: 1e cont::nerlt tOtIt entier, les depenses doi vent e·~re fina:lcaeb =,a::- !ss t;ouvernernents r:a1iiOnaIlX, mai8 de nombreux.

pays se p3.rt:.g'3nt 19i' ,.-,antages" II est evident qu'i1. y a. dans ee domaine

(12)

pi"'"

1 "i'L " C '

.1:J v,l'1e <+ .t+vj

Page 7

des larges possibilites d'actlon ocncertee. Toutefois, pour modifier Ie systeme actuel, 11 faudra certainement un oertain nomhre d i aI:neGS"

La creaticn d1une institution permanente est done nec6ss:.1ire pour e~u::'ier

les conditions du progrils et stimular Ie developpement.

20. II serait possible dtinstaurer un systeffi9 analogue

a

celui que les pays du Comite d'assistanoe au developpement (CAD)

1I

ont adopM pour exa.miner leurs programme s de develo:?pement. Four dee raisons :}''lidentes ~

des modifications seront necessaires.

21. Dans les condi ti ens africaine s, la marche

a

sui v::-e pou:rrai t l:¥tre, par exe:nple, Ill. sui vanta;

22. Sous les auspices politiques de 1 'OUA, de la C5.I; et du group" liITjUPU, il serait possible d'elaborer un oode oon;mun de conduite, 'lui iEdlquerait en termes tres generaux 1 'objeotif

a

atteindre dans les domaines C,8

1 futilisa tion dos routes, des services postaux et des tel(,')ommun::; ca tiOD.S I'

CBs textes seraient cor::muniques

a

tous las Etats p~fricainc ind0I'snda!rts au sud du Sahara. Les gouvernements seraient invitee par 1 'CU" et la CEA

a

une reunion organisee pour ltexamen de ce code de conduitsb L3UX mois au minimum avant oette reunion, les pays devraient chacun y:.re8\~rJ.t0r UTi

document presentant 1eurc reglements et leurs usages, Ce code de co"dui te serai t etUdie

a

cetts premiere reunion.. Apres 11'3. reunion, 1 '\;1]1\ et 1£1, CEA publieraient ce code, d.ont les dispositions releveraient de; .la seule responsabilite de oes deux organisations. Il faudra obtenir 1 '6cr"ite collaboration de l'UIT et de l'UPU.

23. Par 1a suite,

a

des interval1e s de 18 mois, par exemp:Ce, j ~_ faudra convoquer les gouvernernents

a.

des rBunions aY8.!lt pour objet; 1 te::,cB;I:er..

des progres realises. Quelques mois avant ces reuniorls: les €,:n,r;,r,3rnements del"Tont comm"Jniquer un rapport indiquant leurs reglerr.ents et le1'1'8 usaees du n:oment et les progres realises depuis Ie rapport preGetlent.. 1'8S pays etent nombreux, il semble qu til serai"t plus commode,

a

CeS reunions)' de les partager en deux groupes, I tun compose des Etats de l'iAf'riq1;..s de 1"0uest et de l'Afrique du Centre, l'autre des Etats de l'Afrique de l'E3t et dGS Etats indepenciarits de 1 'Afrique sustrale. A ces reunion;:;, J.es :;::,0a}.isattons intervenues depuis la derniere reunion feront I \objpt, d ;U'.:2 examcn ?3.ys par pays; lea realisations et les prograr::lmes de chactln des pa.;:ra de1.Tont etre examines specialement par la

eEA

et deux gouvernements~ I:E:1 de :1 'Ouest at :::.. 'autre de I test de 1 tAfriq,ue. Apres toute reunion, 1e }!:i:,Asici.8nt

presentera un rapport general qui sera. publie'sous 'Sa responsa-Ji;,i.to 5 toutefois, il devra en outre adresser une lettre confidenti811e au..'X, gouvernements formulant ses conclusions at ses recommand,~tion8 pour Ie pa.ys considere. Ces reunions seraient des ll.eux: de I'encontre idF;gler'!ent indiques pour lea gouvernements qui pourraient mutuellement p:::',:;nc1.::r.'8

connaissance de leurs doleances et de leurs souhai ts. El138 pel'me ~traiel'"J.t

en outre aux gouvernements d taplanir leu.rs malentendus at de cDP.clure des

1I

Australis, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, France, Ac18mals~e, Italie, Japon, Pays-Bas, N orvege, Portuga ~ J S-:lede; fuisse, Grando- Bretagne, Etats-Unis et la Commission de la C;omn:uncu'to ';col')cr,1ique europeenne.

(13)

z./c.J:,- .

L. /1',,4(,"

Page 8

accords officiels ou officieux sur ce qufils enteudent realiser au COurs des 18 moie suivants,

24-

fait

Une proposi~ion p:us detai11ee concernant

l'ocje~ de l'Anhexe I au present rapporta

cet'te marcbe

a

sui vre

25t> La popula'tion du oontir ... ent etan;; tr8s cla:~rsemee, 1 favion es;; la so:utior_ n!{turel2.e pour Ie transport

a

2.ongue dist~nce des voyageurs, des oO':is, etc.. II est trss vralsemola-nle qUtj prochainemen"t il s' oavrira en Europe un vasts marche pour les legumes e-; les fleurs d'origin6 afri-- caine. r.lais :es produi ts de ce1Jte categorie r\~olament en general un

trans pert tree .rapide. L9. orea tion d 'aeroport.3 e·t; ","eur u-'.;i2.isation in ten- sive yourra:'er:t contribuer au developpemBnt eCJnoITJiClue~ En outre; 2-e transport aerien est

a

1a base

au

developpement d'une industrie ~ourisci­

Clue moderne 0

26. En Afrique, aujolud'hui, le transpor~ aerien SE oara0terise par la co- existenoe d'an grand nombre de petites compagniesj bien ClutelJ.es pratiquent des tarifs fort sIeves, pres~ue toutes cas c~~pag~ieB, sinon tou~es, ont beaucoup de mal

a

jOindre les deux bouts. En _'ai t, d 'ai lleurs, la plupart dtent::'9 elles sant subventionnees par l ;Eta~~ot' Le t.ranspcrt asrien es"C un secteur oil 1 'exploitation

a

grande echelle engendre G.3 lO;uItirles

a vantages G C test un secteur auas":' n11, sur les rou-~es int~rnatior:ales tout au moins~ :!.a concurrence est ac:::tarnee pour la ~ualite dGS services et la securite et ou de toute evidence, 16s choses etant aujourdThlli oe Clutelles SOn t, les cO!llpagnies africaine s ne peuvent se maintenir

a

la hautelAr voulue, 27. Au sud du Sahara, i1 ne semble pas Clue plus d 'une grande compagnie af'ricaine soi t necessaire pour assurer les ser,,~oes interafr:i.cains et interr..a "lIionaux. Il seml:le ratior:..nel d tabandonr.:..er

:1'3

vrafic loca':, CaraO-- terise :par 1 fal>sence de COncurrence et ses formes 10c3.1e8 de developpe- ment, aux compagnies na tionales, qui, pour de nornbreuses questions d'ordre pratique, telles ~ue reparation des aerocefs, achats de pieces de rechw..ge, bureaux de location d.es places, E,tO., po-,lrraien:: dependre dfune grande compagnie.

28. La sltu"tion, cependar.t, se ~ol!lpliClUe du fait ',tue :a phApart des

compagnies africaines de transpor"G aerien 801:1, des fi:iales 0l.l'5 en d tautrss termes, tributaires de grandes compagnies europeennes ou amGricaines 0 11 est possible que ces co:npagnies etrangeres ne ·ciennent pas -ce llement

a

des

changemer.ts. Le fLorcellement en une multitude de petites cClT.pagnies 8e tradui t par 1 'exploi tation d 'un grand nombre de modeles d fa 'lions differents, oe qui,

a

court ::er:ne tout au mains, est urI o;:;stac':'e

a

la cooperation.

La fusion des corr.:pagnies act:.lellea ne saurai t Be realis8r sa!1G 1 !apport de capitaux nouveaux.

29. Il ne fait auc:mdoute Cl'-' fune etude attentive de 1 'ensemble de la structure du traf'ic aerien en Afriq.ue ne soi t necessaire et 'lUG des reformes en proi'onde',lr 1:e reveten.t :a plus grar .. de importance. Noue reco:nman(ions 'lue Ies gouvernelLents africains reclament que ce:l;te etude seit entreprise et nous suggerons que la demande correspondante, eu egard

a

Ifampleur et

a

l'e'tendue du programme, soit adl'essee

a

la Banque i:r..ter-- nationale, qui devra agir avec l 'assistance technique de 1 'OAel ~

(14)

E/CN ,14/1.409

Page

9

)0... I I n1y a guere dfentreprise de transport qui soit plus internationale

que la marine marchande. II est certainement possible aux compagnies

a

capitaux africains de s'adjuger une tranche de ce marche. II est difficile d 'entrevoir les raisons pour lesquelles de grandee compagnies internaticnales de navigation ne pourraient pas avoir leurs ports d'attache en Afrique et aussi les ~aiscns pour lesquelles des navires appartenant

a

des armateurs africains et portant un equipage africain ne seraient pas capables de partioiper au trafic ~aritime sur un pied d'egalite aveo les c'ompagnies europeennes ou americaines ~

} l . Maie oertains problemes partiouliers se pres en tent • Les services de cabotage sont assez peu nombreux 10 long des cotes africaines et leur insuffisance explique en partie la mediocrite des eohanges entre peyS africains. I I serait logique qufun certain nonbre de gouvernements

s'assooient dans une entreprise de oabotage pour multiplier oes services.

32. Il arrive parfois q~e des compagnies etrangeres ~onopolisent Ie trai'ic. Ce monopole pourrait etre rompu en pa.r-tie par 1a creation de compagnies de navigation

a

capitaux africains ou par la presence d'a~tres

compagnies etrangeres qu'il fau<irai t attireI'. Cette derniere solution est sou vent 1a plus avantagouse du point de vue finanCier, J.l est scuvent possible d'utiliser des capitauy restreints d'une meilleure fa90n que de creer un service de navigation marchande 'lui, apres tout, peut etre cbtenu par d'autres mcyens.

33. A travers Ie continent africain, la repartition de la population active est un reflet du passe encore plus que tcus les autres facteurs.

L'agriculture de subsistance, les guerres tribales, les ~aladi8s tropi- cales, 1a. traite des esclaves, Ie travail fcrce ont exerce leu:c' influence sur la repartiticn de la population active. Al 'avenir,d'autres clements prendront de l'impcrta.noe: Ie reccurs aux techniques agricoles modernes, Itirrigation, Ifindustrialisation, at, ipso facto, lf~rbanisation, Itex_

ploi tatior: des reserves minerales exigeront une repartition tres differente de la situation actuelle. L'acoroissement rapide de la population, la crea-

tion d'ecoles, etc. dans les zones l."'Ura.les inciteront 106 gens

a

ohercher

du travail ailleurs. En AfriQue aujourd'hui, il y a des differsnces encrmes de re\~nus entre IGS differentes parties du continenti ce sont les consequences d'un manque d'adaptation aux oonditions modernes, Mais l'existence de Ces differences est propice,

a.

vrai dire,

a

Ulle roeiJ.leure adaptation, du fait qu'el~e incite les gens

a

abandonner les zOnes

a

faible revenu en faveur <ies zones

a

revenu eleve.

34.

Dans l'Afrique d'autrefois, Ie mouve~ent des personnes aotives etait sntierement libre. Apres l'independance, il y a eu une tendance

a

diviser Ie marche du travail en un certain nombre de marches nationaux., Ce"cte question revet un interet tout partic'.<lier sur Ie continent africain, non seulement parce que 1a necessite r 'une adaptation aux oonditions

modernes est si grande, maie aussi paree que les marches nationaux sont si strcits. Nombre de ces adaptations qui, dans les autres l'ays, scnt

naticnales doi vent etl'e internationales en Af"'iq~e.

ily

35·

On observe un certain nombre de mouvements migra toires a les migrations te~poraires aboutissant en Afrique uu

en Afrique;

Sud ou en

(15)

E!CN.14!L.409

Page 10

Rhodesie du sud

a

:;>artir de tous les pays vOisins, les migrations allant des :;>ays de savane du centre et de l'ouest de l'Afrique vers les planta- tions des pays cotiers, allant de l'interieur du continent (Tchad at

RepubliCi.ue centrafricaine) ]Jour aboutir au Soudan, les migrations aboutis- sant aux r.:ines de cuivre du ZaJ~re

a

partir des regior_s

a

forte dellsite

de population ciu ]3-"-rundi et du Rwanda, los migrations 'Tors :La F'rance

a

partir des pays du Maghreb; et ces dernieres annees, il y a eu un certain courant de migration entralnant certains travailleurs qualifies d 'Bgypte en Li bye» En dehors de ces coura!1ts iLlportan ts, on observe on oer1;ain nombre de mouvements plus restreints interessant souvont dez specialistes hautement qualifies de pays aisposant d'un excedent de Ces categories

a

destination de pays qui en ant bosoin. Ges courants restreints ~ont

souvent en sens oppose des grands mouvements, c 'est-a.-(Ure qu iils partent des pays les plus developpes pour "bo·"tir aux pays les ,;;oir:s developpes.

36.

Pour Ie developpement du continent tout entier, cotto adaptation de :L foffre de personnel

a

113. demande rev8t une importanoe tOlcte particuliere, On cOns tate depuis quelques annees, toutefois, une certaine tendanoe

a

rea treindre Ie mouvement des tra vailleurs. Les raisons en son0 mu;, tiples, telles que l'affBrmissement du sens national et la conscienoe de plua en plus nette de 1 'existence du chomage et du c;ous-emploi,

37. Dans ce do:naine, Ie dang€r est celui. de 113. reaction en chaine). II est possible qu 'un pays decide de fermer ses frontieres aux etrar,.gers ou meme de contraindre les travailleurs etrangers

a

partir, Cette attitude peut (ou non) resoudre certains des problemes rropres

a

Ge pays, maie 011e aggrave les problemos des EtatR voisins et peuL les

a

prendre des mesures de precaution analogues 0 II eS'b

a

peu pres inevitable que ce tte poli tique ai t pour resul taL un ralen'tissement du developpement du continent.

38. Un oode de condui te est dono absolument nEces2aire da:r.s CG domaine.

Un certain nambre de qU8G-:tions intervienr"-ent 6n 1 toccur:·w"'O.nce, dont Cluelques-unes seulement sont mentionnees si-apr'8s ~ Ie droi -c pvur les migrants d'etre acoompagnes de leur famille (que l'Afri<J.ue o.u Suet leur

re.fuse)~ Ie droit dtenvo:rer des rr.ande,ts

a

leur familIa; 18 droit d1intro- duire leurs effete personnels ~n frEl,DOhiss de douana .falls Ie payo

ou

ils vont travail1er~ certains accords sont necessai::res au sujet deB dro1ts

a

reconnal:tre aux migrants en cas de maladie, d 'invalidi te, de decils.

39. Comme pour lee transports et communicatio:.,s, un cede de condui te est dono egalerr:ent ssaire dans as d0Tnaine... IJar~s C8 cas egalement ~ les mesures officielles pris8s par un Etat revetent une extreme importance pour les conditions d 'existenoe dans les autresEtats"

40. Kous propol'Ons done une maro.2e il sui vre an5.1ogue

a

celIe qui a ete exposee ci-dessus pour les transports et communications" ves reunions sont

a

prevoir auxquelles les participants devront etre des repc:esentants des services de planification, du ffiirL~st?~re du ·crav3.ilf avsntuellement;

ces reunions se~aieut organisees SOUS les auspices de l~OUA, la CEA et l'OIT y partioipant en y envoyant des experts et des observateurs"

L'Annexe II fournit des details complementairec; sur oette CJ.uestion.

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