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La pratique des règles d’hygiène au cours des hystérosalpingographies dans le service de radiologie du CNHU-H.K.M de Cotonou

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

**********

MINISTERE DE L‟ENSEIGNEMENT SUPERIEURET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D‟ABOMEY-CALAVI (UAC) **********

ECOLE POLYTECHNIQUE D‟ABOMEY-CALAVI (EPAC)

**********

DEPARTEMENT DE GENIE D‟IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

**********

RAPPORT DE FIN DE STAGE POUR L‟OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Thème :

7ème promotion Présenté et Soutenu par :

Landry d‟Arthagnan DOSSOU

Superviseur :

Pr Servais GANDJI Maître de conférences des Universités / CAMES EPAC-UAC

Sous la supervision de :

Tutrice :

Dr Eulalie SANSUAMOU D.E.S en radiologie

Année académique : 2013- 2014

La pratique des règles d’hygiène au cours des hystérosalpingographies dans le service de radiologie du CNHU-H.K.M de Cotonou

Jury :

Président :

Pr Nicolas ATREVI Maître de conférences des

Universités /CAMES EPAC-UAC Membres

M. Noel DESSOUASSI Enseignant chercheur à l’EPAC Pr Servais GANDJI Maître de conférences des Universités/ CAMES EPAC- UAC

(2)

REPUBLIQUE DU BENIN

***********

MINISTERE DE L‟ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE(MESRS)

***********

UNIVERSITE D‟ABOMEY-CALAVI(UAC)

***********

ECOLE POLYTECHNIQUE D‟ABOMEY-CALAVI(EPAC)

***********

DEPARTEMENT DE GENIE D‟IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR)

***********

DIRECTEUR DE L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI Professeur Titulaire Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT CHARGE DES ETUDES ET DES AFFAIRES ACADEMIQUES

Professeur Clément BONOU

CHEF DU DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

Professeur Servais GANDJI

Année Académique : 2013-2014

(3)

II

LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU EN IMAGERIE MEDICALE AU COURS DE NOTRE FORMATION

Années académiques : 2011 – 2014 1. Enseignants permanents

PRENOMS ET NOMS MATIERES ENSEIGNEES

Théodora AHOYO Microbiologie générale

Casimir AKPOVI Biologie cellulaire, Physiologie humaine I et II Guy ALITONOU Chimie organique, Chimie générale

Sylvère ANAGONOU Pascal ATCHADE

Education physique et sportive Parasitologie et physiopathologie

Nicolas ATREVI

Anatomie radiologique II, Techniques radiologiques III, Embryologie et neuroanatomie

Noël DESSOUASSI Biophysique de l’imagerie

Cyriaque DOSSOU Techniques d’expression et méthodes de communication III et IV

Julien DOSSOU Notion de Radiobiologie et de Radioprotection Servais GANDJI

Anatomie radiologique I, Techniques radiologiques II et Notions générales d’échographie

Bertin GBAGUIDI Enregistrement d’images Hubert HOUNSOSSOU Bio statistique médicale Evelyne LOZES Immunologie générale

Daton MEDENOU Physique électronique et Appareillage I, II Eugénie ANAGO

Julien SEGBO Biologie cellulaire

Feu Nestor SANTOS Anatomie générale I et II, Techniques radiologiques I

Mohammed SOUMANOU Biochimie générale

(4)

III

Gabriel YANDJOU Techniques d’expression et Méthodes de communication I et II

Sonagnon Paulin YOVO Pharmacologie

2- Enseignants vacataires

PRENOMS ET NOM MATIERES ENSEIGNEES

Sylvestre ABLEY Déontologie médicale Gilles AGOSSOU

Gervais AHOGA

Christian AKOHANOU

Législation et droit du travail Soins infirmiers

Sciences physiques Olivier BIAOU Sémiologie radiologique Bertin DANSOU

Justin DEHOUMON

Anglais III-IV

Sémiologie médicale Lordson DOSSEVI Techniques instrumentales Léonard FOURN Santé publique

Tuburce HOUNDEFFO Sémiologie gynécologique et obstétricale Hyppolite HOUNNON

Gabriel KOUNASSO

Mathématiques

Initiation à l’informatique Aristide KOFFI Anglais I et II

(5)

DEDICAceS

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V

A l’Eternel DIEU TOUT PUISSANT pour tout son amour

<Bénis soit l’homme qui met sa confiance en l’Eternel. Il est comme un arbre planté près des eaux et son feuillage reste vert ; même en année de sécheresse, il ne cesse de porter des fruits>Jérémie 17 : 7-8

A mon feu père Pierre DOSSOU

De ton vivant, tu t’es dévoué corps et âme pour le bien-être de tes enfants avec dynamisme, amour et tendresse. Repose en paix cher papa et que le Seigneur te garde dans son royaume de gloire.

A ma très chère maman Odette ATCHO, en témoignage de ma reconnaissance pour les nombreux sacrifices et efforts consentis pour mon suivi, mon éducation et ma réussite. Que Dieu te garde aussi longtemps que possible auprès de nous.

A ma grand-sœur Blandine DOSSOU et son époux M. Pierre LISBOA pour toutes les peines que vous avez consenties à mon égard, pour votre esprit de responsabilité, et pour tout ce qui fait de vous de dignes parents. Que ce travail soit le témoignage du fruit de vos efforts.

À mes frères et sœurs que l’amour qui nous unit grandisse d’avantage.

A tous mes amis en souvenir des joies et des peines partagées.

A toute ma promotion en souvenir de la famille que nous formons.

A toutes les personnes que j’aime bien et dont je n’ai pas cité les noms, veillez trouver ici le témoignage de ma profonde gratitude.

(7)

Remerciements

(8)

VII

A l‟Eternel Dieu

Que ta grâce m’accompagne et me guide toujours sur le chemin de la droiture et de la sagesse.

A notre superviseur

Nous adressons nos sincères remerciements et notre gratitude à vous, professeur Servais GANDJI pour votre disponibilité permanente et votre humilité et vos conseils. Avec un cœur rempli de reconnaissance, nous vous disons respectueusement merci.

Au Professeur Olivier BIAOU, Chef Service du Service de Radiologie du Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou pour avoir accepté nous accueillir pour notre stage de fin de formation.

A notre tutrice de stage, Dr Eulalie SANSUAMOU pour sa qualité de tutrice, sa disponibilité et son dévouement à la réussite de ce travail. Nous vous disons avec tout notre respect merci.

A tout le personnel de l‟unité de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou en particulier M. Augustin CHOGNINOU

A tout le corps enseignent de l‟EPAC en particulier celui du Département de Génie d’Imagerie Médicale et de radiobiologie D/EPAC pour les divers enseignements.

Au Professeur Servais GANDJI, Chef du département de Génie d‟Imagerie Médicale et de Radiobiologie.

A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail merci pour votre assistance, que DIEU vous bénisse.

(9)

HOMMAGES

Hommage

(10)

X

A notre président de jury

Nous mesurons le prix de votre disponibilité à notre égard, pour avoir accepté de présider notre jury. Nous en sommes honorés et nous vous prions de trouver ici, l’expression de notre profonde gratitude.

Aux Membres de jury

Vous avez accepté de bon cœur sacrifier une partie de votre temps pour apprécier et juger ce modeste travail. Vos remarques seront les bienvenues pour son amélioration. Nous vous prions d’accepter toute notre reconnaissance et nos remerciements distingués.

(11)

XI

ASP : Abdomen sans préparation

CNHU-HKM : Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou MAGA

D.E.S : Diplôme d’étude de spécialité DHN : Désinfection de haut niveau Dr. : Docteur

HSG : Hystérosalpingographie LB : Lavement baryté

M. : Monsieur Mme. : Madame

OMS : Organisation Mondiale de la Santé SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique TOGD : Transit œso-gastro-duodénal

UCR : Urétrocystographierétrograde UIV : Urographie intraveineuse

% : Pourcentage

° : degré C : Celsius

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

(12)

XII

Tableau I : présentation du personnel de l’unité de radiologie du CNHU- HKM de Cotonou

Tableau II : Tableau synoptique des examens réalisés pendant notre stage LISTE DES TABLEAUX

(13)

XIII

Figure 1 : Organisation du CNHU-HKM de Cotonou

Figure 2 : Plan de situation du service de radiologie du CNHU –HKM de Cotonou

Figure 3 : Technique de lavage hygiénique des mains selon l’OMS Figure 4 : Etat des gants portés au cours des HSG

Figure 5 : Répartition selon la méthode de traitement du matériel d’HSG souillé Figure 6 : Durée et température de stérilisation du matériel d’HSG hormis les canules, à la chaleur sèche

Figure 7 : Durée et de la température de stérilisation des canules par vapeur d’eau saturée

Figure 8 : Etat de désinfection de la table d’examen entre deux patients LISTES DES FIGURES

(14)

XIV

RESUME

Dans le cadre de notre formation pratique, nous avons été envoyés dans le service de radiologie du Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou MAGA (CNHU-H.K.M) de Cotonou. Au cours de notre stage, nous avons mis en application nos connaissances théoriques en vue de la maitrise des techniques de réalisation des examens radiologiques au nombre desquels figurent les examens spéciaux dont l’hystérosalpingographie (HSG) qui occupe une bonne place.

En effet l’hystérosalpingographie est examen spécial réalisé chez la femme dont le but est d’opacifier et d’explorer le canal cervical, la cavité utérine et les trompes à la recherche d’une anomalie. Il permet de poser chez la femme le diagnostic de certaines causes d’infertilité. Du fait de la vulnérabilité de la sphère génitale aux infections au cours de cet acte, il est recommandé des mesures d’hygiènes rigoureuses qui répondent aux normes internationalement requises. Ainsi les insuffisances observées dans l’application de ces règles d’hygiènes ont attiré notre attention et ont suscité notre réflexion sur le thème intitulé « La pratique des règles d‟hygiène au cours des hystérosalpingographies dans le service de radiologie du CNHU –H.K.M de Cotonou »

Le but de cette étude est de contribuer à l’amélioration des conditions de réalisation des hystérosalpingographies par une bonne pratique des mesures d’hygiènes au cours de l’examen dans le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou.

A la suite de nos travaux, des suggestions ont été faites à l’endroit du service afin d’améliorer les règles d’hygiènes pour protéger aussi bien les patientes que les techniciens face aux risques infectieux.

Mots clés : hygiène, hystérosalpingographie, infection.

(15)

XV

SUMMARY

Within the framework of our training, we were sent in the service of radiology of the National University Hospital Center Hubert Koutoukou MAGA (CNHU- H.K.M) of Cotonou. During our training, we put our theorical knowledge into practice in order to master the radiological pratice. Among this examinations figure the special examinations of which the hysterosalpingography (HSG) took a good place.

In fact, the hysterosalpingography is a special examination realized on women to explore the cervical conduit, the uterine cavity and fallopian tube cheeking up female infertility causes. Because of the vulnerability of the genital system to infections, many hygienic measures that satisfy international norms are recommended during this examination. In this way the insufficiency noticed in the application of these hygienic rules has attracted our reflection on the topic

“Hygienic pratice during hysterosalpingographies in X Ray service of CNHU- H.K.M of Cotonou”.

The aim of this study is to contribute to improve the conditions of hysterosalpingography’s realization with a good practice of hygienic measures during this examination in X ray service of the National University Hospital Center Hubert Koutoukou MAGA (CNHU-H.K.M) of Cotonou.

In the following of our works, some suggestions have been done towards the X ray service in order to grow up the hygienic rules to protect patients as well as technicians against infectious risks.

Key word: hygiene, hysterosalpingography, infection.

(16)

XVI

SOMMAIRE

INTRODUCTION

1ère Partie : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE………….…………..2

1.1-LA STUCTURE D’ACCEUIL :CNHU-HKM DE COTONOU……..…3

1.2-LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CNHU-HKM DE COTONOU………..…..………6

2ème PARTIE : DEROULEMENT DU STAGE………14

2.1- OBJECTIF DE STAGE………15

2.2- TACHES REALISEES LORS DU STAGE………...15

2.3- DIFFICULTES RENCONTREES………..…...19

2.4-PROBLEMATIQUE...20

3ème PARTIE : ETUDE DU THEME………...22

3.1- GENERALITES SUR LE THEME ………..23

3.2- CADRE MATERIEL ET METHODE………...36

3.3- RESULTATS……….38

3.4- COMMENTAIRES…..…..………...………...41

CONCLUSION ET SUGGESTIONS ……..……….……...44

REFERENCES...47

ANNEXES...50

TABLE DES MATIERES…….…..…..…………..……….………..53 SOMMAIRE

(17)

Le service d’imagerie médicale est le lieu d’accueil de patients issus de tous les services de soins et /ou de patients externes, susceptibles d’être porteur de pathologies infectieuses ou de bactéries multi résistantes aux antibiotiques.

C’est un lieu de soin à risque élevé de contamination croisée. Ainsi la prévention des infections nosocomiales dans un tel établissement s’avère très indispensable.

Elles représentent une véritable hantise pour le personnel soignant en dépit du développement des antibiotiques. Selon une étude faite en 2001 en France [1] en moyenne10% des patients hospitalisés avaient contracté ce type d’infection et environ 10.000 en étaient décédés.

Dans le cadre de notre formation pratique, l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) nous a envoyé effectuer un stage de trois mois dans les structures sanitaires du pays afin de nous faire vivre les réalités pratiques de la vie professionnelle.

En effet, Dans le service de radiologie du centre de référence national CNHU-HKM de Cotonou où nous avons effectué notre stage, plusieurs examens ont été réalisés parmi lesquels figurent en bonne place l’hystérosalpingographie (HSG). Cette dernière qui permet de poser chez la femme le diagnostic de certaines causes d’infertilité, est un examen invasif qui expose les patientes et le technicien à des risques d’infection si les mesures d’hygiène prises par l’équipe intervenant dans sa réalisation ne sont pas respectées. C’est pour apporter notre contribution à la prévention de ses infections que nous avons effectué une étude sur le thème « la pratique des règles d‟hygiène au cours des hystérosalpingographies dans le service de radiologie du CNHU- H.K.M de Cotonou ».

INTRODUCTION

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2

Pour mener à bien ce présent rapport, nous avons adopté le plan suivant

1ère Partie : Présentation du cadre de stage

2ème Partie : Déroulement du stage

3ème Partie : Etude du thème

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2

Première partie

Présentation du lieu de

stage

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3

1.1- LA STRUCTURE D’ACCEUIL : CNHU-H.K.M DE COTONOU [12]

1.1.1- Situation Géographique

Le CNHU-HKM de Cotonou est l’hôpital de référence du Bénin. Il a été érigé dans une zone résidentielle à ‘’Ahouanlèko’’ (Cadjèhoun) dans le 12ème Arrondissement de la commune de Cotonou en 1962. Situé sur le long de l’Avenue Pape Jean-Paul II, il est limité au Sud par ce dernier qui le sépare du Palais de la Marina (Présidence de la République) ; à l’Ouest, il fait corps avec l’Institut National Médico-social (I.N.ME.S) et la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) ; au Nord et à l’Est par le Camp GUEZO.

1.1.2- Historique

Le premier grand centre hospitalier du Bénin a été créé le 30 Octobre 1962, sous la dénomination de l’hôpital de Cotonou par la loi n° 62-36 du 30 Octobre 1962 et populairement appelé «Hôpital 350 lits» parce que construit initialement pour ne recevoir que 350 hospitalisés. Avec la création en 1970 de l’Université et des Enseignements Supérieurs du Dahomey, il est devenu le Centre National Hospitalier et Universitaire trois (03) ans plus tard par décret n°

73-08 du 08 Janvier 1973. Il acquiert son statut d’office à caractère social et scientifique le 13 Mai 1991 et est doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Dès lors, c’est le centre de référence en matière de soins aux malades au Bénin.

En hommage au premier Président de la République, son Excellence Hubert Koutoukou MAGA dont le mandat a vu naître l’hôpital, celui-ci a été rebaptisé Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou MAGA (CNHU-H.K.M.) à l’occasion de l’inauguration de l’unité de scanographie en Novembre 2001.

1.1.3 Structure et fonctionnement

C’est un hôpital pavillonnaire construit sur un terrain de dix (10) hectares.

Avec une capacité actuelle de plus de huit cents (800) lits.

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4

Il reçoit en référence les malades des centres hospitaliers déconcentrés et fonctionne de jour comme de nuit 24h sur 24. Il offre diverses prestations médicales dans plusieurs spécialités regroupées en quatre (04) grands groupes à savoir :

 Les services des spécialités médicales

 Les services des spécialités chirurgicales

 Les services médico-techniques

 Les services d'Urgences

Ce centre emploie pour ses prestations un personnel varié de diverses catégories. Son effectif est d’environ mille deux cents (1200) agents.

La gestion de ce centre est assurée par le Conseil d’Administration de quatorze (14) membres présidé par le représentant du Ministère de la Santé.

Cependant, le comité d’établissement, organe consultatif, composé de la direction et des représentants du personnel, a à sa tête un Directeur Général assisté dans ses fonctions par un Adjoint et des chefs services administratifs.

Premier centre hospitalier et universitaire du pays, le CNHU-HKM de Cotonou s’est vu assigné des missions pour lesquelles il travaille ardemment.

(22)

5

FIGURE 1 : ORGANIGRAMME DU CNHU-HKM 1.1.4 Les missions du CNHU-HKM de Cotonou

Le CNHU-H.K.M de Cotonou a pour missions d’assurer :

 Les soins en permanence. Pour cela, il est doté d’une infrastructure lui permettant :

 d’accueillir et d’administrer les soins d’urgences

 d’accueillir des patients venus d’horizons divers, aussi bien les nationaux que les étrangers ;

 d’hospitaliser les patients et parturientes dans les différentes entités médicales.

 La formation pratique des étudiants et des médecins en spécialités de médecine interne, de chirurgie, de gynécologie, de pédiatrie, de radiologie

…etc.

 La recherche en liaison avec les universités, instituts et centre de formation.

Service Financier

Service des ressources Humaines Service

Economique Service Accueil

Clientèle Directeur Adjoint

Conseil d’Administration

Commission Médicale Consultative Directeur CNHU - HKM

Comité d’établissement

Agent comptable

Plateau technique Plateau

Administratif Comité de

gestion

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1.2-LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CNHU-HKM DECOTONOU [12]

Créé en 1962, le service d’Imagerie Médicale du CNHU-HKM de Cotonou est l’un des grands services d’Imagerie Médicale du Bénin. Plusieurs services médicaux sollicitent ses prestations. Composé de trois unités (radiologie, échographie, scanographie), il accueille en moyenne une centaine de patients par jour.

Géographiquement, il est limité au Sud par l’ancien service des Urgences et celui de l’Ophtalmologie; à l’Ouest par le Laboratoire d’Analyses Biomédicales; au Nord par le Bloc Opératoire Central et sa cellule de stérilisation puis à l’Est par la voie centrale de l’hôpital.

(24)

7

Figure 2 : Plan de situation du service de radiologie du CNHU- HKM

1.2.1- L’UNITE DE SCANOGRAPHIE [12]

L’unité de scanographie a été installée en Novembre 2001 et offre ses prestations au public. Les examens sont réalisés par des techniciens et ingénieurs en radiologie, sous la direction des médecins radiologues. Cette unité dispose d’une salle de cours, de plusieurs bureaux pour médecins ; d’un hall d’attente ; d’un secrétariat ; d’une salle de préparation du patient ; et d’une salle d’examen où est installé un scanographe à circuit ouvert de marque Siemens SOMATOM A. R. Star relié à un système informatique de commande composé de trois ordinateurs.

L’unité dispose également :

 d’une salle de commande, de reconstruction et d’interprétation où travaillent des radiologues et ingénieurs en scanner ;

 de deux toilettes (une pour le personnel et l’autre pour les patients).

Scanner

Service d’accueil

Entrée principale

Standard Direction des ressources humaines

dehumaines Service financier

et économique

Ancien service des urgences Consultation

ophtalmologique Consultation

dermato et MSI

Jardin Radiologie Bloc opératoire

(25)

8

1.2.2- l‟unité d‟échographie

Cette salle est équipée de deux échographes. Les examens échographiques se réalisent les lundis, jeudis et vendredis sur rendez-vous par un médecin radiologue.

1.2.3-l‟unité de radiographie

C’est le cadre précis de notre stage. On y trouve : un hall d’attente ; un secrétariat ; des salles d’examens ; une chambre noire ; une chambre claire ; une salle de garde ; la salle de traitement ; une salle d’interprétation ; un bureau pour le surveillant et deux bureaux pour les médecins radiologues du service.

Le hall d‟attente est un vaste espace en partage avec l’échographie et la radiographie. Il y est installé des bancs sur lesquels s’asseyent les patients. Il est bien aéré avec des brasseurs.

Le secrétariat du service est situé à l’entrée contiguë à la salle d’attente. Sa porte d’entrée s’ouvre dans le couloir et fait face à l’une des salles d’examen (poste 3). C’est le lieu du premier contact du patient avec le service.

Les salles d‟examens sont au nombre de Cinq. Ces salles sont dénommées „‟Poste‟‟.

Le poste 1 est muni d’un appareil sur rail plafonnier de marque SIEMENS installé en Mars 2009 avec une table mobile, un pupitre de commande, un bucky sous table et un bucky mural. Il sert à la réalisation de toute sorte d’examen radiographique.

Le poste 2 abrite un appareil de radiographie pivotant par le haut de marque SIEMENS acquis depuis 2002, muni d’une scopie, d’un pupitre de commande, d’un bucky sous table. Il est actuellement en panne. Dans cette salle, on retrouve un stérilisateur de marque MEMMERT pour la stérilisation du matériel utilisé pour les examens spéciaux et un mammographe de marque METALTRONICA acquis cette année mais actuellement en panne.

(26)

9

Le poste 3 est équipé d’un appareil de marque DMS APELEM à scopie muni d’une table basculante. Il sert à la réalisation des examens du rachis et des examens spéciaux.

Le poste 4 où se trouve un appareil de marque DMS APELEM sur rail muni d’un pupitre de commande, d’un Potter mural, d’un bucky sous table.

Il sert à la réalisation des examens osseux et pulmonaires.

Le poste 5 est muni d’un appareil à rayons X de marque SHIMADZU installé depuis juin 2008 et réservé à la réalisation des radiographies osseuses. Dans ce poste est installé aussi un appareil panoramique de marque ORTHORALIX 9200 GENDEX

Les autres salles

Il s’agit des salles de traitement, de la salle d’interprétation, la chambre noire, la salle de garde

La salle de traitement : Elle abrite un dispositif de traitement numérique des images.

La chambre noire : Elle est située entre le poste 1 et le poste 2.

Elle dispose d’une développeuse automatique RPX-OMAT PROCESSOR, MODEL M6B de marque KODAK. La chambre noire dispose également d’une imprimante de nom, d’un coupe-films, d’une lumière inactinique, d’une armoire films (films non exposés) dans laquelle les films sont rangés par format dans l’ordre décroissant de grandeur et d’un lavabo. Elle abrite un stérilisateur servant à la stérilisation des canules utilisées pour la réalisation des HSG.

La chambre claire : Elle est meublée avec une chaise et une table.

Cet espace comporte deux négatoscopes muraux, une passe-cassette et la sortie de la grande développeuse.

La salle de garde : elle est équipée de deux lits, d’un poste téléviseur, d’une table-banc, d’un réfrigérateur et d’un lavabo. Le technicien de

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10

garde y passe la nuit. C’est dans cette salle qu’on affiche chaque mois la programmation et la rotation des techniciens de garde.

La salle d‟interprétation

Elle fait face au poste (1) et est équipée de 8 négatoscopes muraux qui permettent aux médecins radiologues du service d’interpréter les clichés radiographiques.

Outre ces infrastructures, le service de radiologie du CNHU-H.K.M de Cotonou dispose également de :

 Deux (02) appareils mobiles dont un (01) en panne (marque Philips), l’autre fonctionnel (marque Apelem) qui permet de faire les examens au lit du malade surtout dans les services de ‘’Réanimation’’, ‘’Pédiatrie’’

et ‘’Médecine Interne’’.

 Une vingtaine de cassettes classiques de différents formats pour la radiographie conventionnelle et une grande cassette pour les mensurations.

 Quinze (15) cassettes de différents formats spécialisées pour la radiographie numérique.

 deux tabliers plombés

1.3- LE PERSONNEL DE L’UNITE DE RADIOLOGIE DU CNHU-HKM Une équipe pluridisciplinaire assure le fonctionnement de ce service. Son personnel est composé de médecins radiologues, de techniciens et ingénieurs en Imagerie médicale, d’agents chargés de secrétariat, d’infirmiers, d’aides-

Soignants et d’agents d’entretien.

Dans une cohésion, ils assurent le fonctionnement des différentes unités du service. Le service, à l’image de l’hôpital, fonctionne de jour comme de nuit.

A cet effet, il existe un service de garde qui occupe une salle d’examen pour les urgences, disponible tous les jours à partir de quinze heures jusqu’au lendemain

(28)

11

à huit heures. Les samedis, le technicien de garde assure la permanence de 8h à 15h avant d’enchaîner avec la garde.

C’est au sein de ce même personnel qu’il est délégué un technicien pour assurer la permanence de l’unité de radiologie de la « Clinique Universitaire d’Accueil des Urgences (CUAU) » de l’hôpital.

(29)

12

Tableau I : Présentation de l’unité de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou

Statut Fonctions Noms et Prénoms

Les médecins radiologues et les D.E.S en

radiologie

Ils supervisent la

réalisation des examens de radiologie, assurent l’interprétation des clichés radiographiques et la réalisation des examens

échographiques.

Pr. Vicentia BOCO ; Chef Service

Pr. Ag. Olivier BIAOU, Chef service adjoint

Pr. Patricia YEKPE Dr. Mohamed AKANNI Dr Eulalie SANSUAMOU Dr Aser BODJRENOU Dr Firmin GBESSINON Dr Canicius de SOUZA Dr Odilon BONOU Le surveillant du

service

Les techniciens, les ingénieurs des travaux et les

inspecteurs d’action sanitaire

Il coordonne les travaux au sein du service.

Ils assurent la réalisation des examens

radiographiques.

M. Augustin CHOGNINOU

M. Simon ADIGBONON M. Lionel ADISSO M. Alphonse

AVOCEFOHOU M. François BABA

(30)

13

Mme. ODJOUBE AHOUANSOU Basilia Mme. Clémence

HITOEMETO

M. Saturnin SOTTIN M. Baudouin

ALOVOKPINHOU M. Fortuné ANATO Mme. Zaidath CISSE Mme. Sylvie

AGBOZOGNIGBE

L’aide-soignant

Chargé des travaux de la chambre noire, de la chambre claire et de la propreté du service

M. Roger ANATO

L’infirmier d’état adjoint

Il assure les travaux de la chambre noire et de la chambre claire.

M. Nestor HONLIASSO

Les secrétaires Ils sont chargés de l’accueil des patients.

M. Daniel BEWA

Mme. Ingrid DJIGBENOU

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14

DEUXIEME PARTIE

Déroulement du stage

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15

2.1-OBJECTIFS DE STAGE

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi soucieuse de compléter la formation des étudiants par l’application concrète des théories enseignées au cours, nous envoie en stage de fin de formation dans un service de radiologie pour une durée de trois mois. Ce stage doit nous permettre de confronter nos connaissances théoriques avec la pratique sur le terrain, afin de nous rendre plus performant dans la réalisation des examens radiologiques. Il s’agit donc pour nous d’apprendre à lier la théorie à la pratique, afin d’atteindre les objectifs suivants :

 Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens ;

 Rendre l’apprenant capable de produire des radiogrammes et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non;

 Appliquer les lois de la radioprotection envers le personnel, les patients et le public;

 Apprendre aux apprenants les notions élémentaires d’interprétation des images radiologiques sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en techniques radiologiques ;

2.2-LES TACHES REALISEES LORS DU STAGE

L’activité principale au cours de notre séjour au sein de l’unité de radiographie de l’hôpital de référence du Bénin, est la réalisation des examens radiographiques. Mais nous avons aussi réalisé des travaux de secrétariat, de chambre noire, de salle claire et de salle de traitement.

C’est ainsi que dans un système continu, nous avons travaillé au sein des cinq entités qui composent la base du fonctionnement de l’unité.

(33)

16

2.2.1 -Au secrétariat

Au secrétariat, nous nous sommes occupés des usagers du service. C’est là que s’effectue les premiers contacts avec le patient ou son accompagnateur. A l’arrivé des patients, nous les aidons à remplir les formalités préalables à l’exécution de la radiographie (délivrance de quittance, enregistrement des examens, conseil sur les conditions préparatoires au bon déroulement de l’examen…) ; au besoin nous les orientons vers qui de droit pour prendre des rendez-vous s’il s’agit d’un examen spécial. C’est ici que nous enregistrons les résultats et rangeons les clichés après interprétation.

2.2.2 -En chambre noire

C’est le laboratoire du service. Depuis l’installation du dispositif de traitement numérique, ce laboratoire est utilisé seulement lors des gardes et pour le développement des films pour la mensuration. Ici, nous avons à décharger et charger les cassettes, à développer les films à l’aide de la développeuse automatique. Cette salle débouche sur la salle claire où l’on apprécie la qualité des clichés.

2.2.3-En salle de traitement

C’est l’équivalent numérique de la chambre noire. Le service disposant d’un système de traitement numérique, nous avons eu l’opportunité de traiter les images radiographiques sur l’écran d’ordinateur.

2.2.4-Dans les salles d‟examen

C’est dans un système de rotation que nous avons travaillé au niveau des différents postes fonctionnels dont dispose le service. Après une durée d’observation d’une (01) semaine, nous avons pris la commande de la réalisation des radiographies standards en fonction de la programmation du service.

Cet exercice nous a permis de pratiquer les différentes techniques. Nous avons aussi réalisé nous-mêmes certains examens spéciaux.

(34)

17

En somme, 4188examens ont été enregistrés durant notre stage. De ce nombre, nous avons réalisé 742 examens dont 17 examens spéciaux comme indiqué dans le tableau II.

(35)

18

Tableau II : Tableau synoptique des examens réalisés pendant notre stage

Il ressort de ce tableau que la radiographie du thorax est la plus fréquemment réalisée avec un effectif de 1305 soit un pourcentage de 31,16%.

En ce qui concerne les examens spéciaux qui ont un taux de 3,09% de l’ensemble des explorations, l’HSG vient en tête avec un pourcentage de 1,65%

soit un effectif de 69.

Examens Enregistrés durant le stage Réalisés suivis Fréquences(%)

Crâne et sinus 85 18 9 2,03

Rachis 580 87 25 13,85

Membre

thoracique 508 80 12 12,13

Thorax et contenu 1305 254 17 31 ,16

ASP 119 19 2 2,84

Bassin 317 63 3 7,57

Membre pelvien 1003 173 18 23,95

Mensuration 54 11 13 1,29

HSG 69 12 48 1,65

UCR 29 3 12 0,69

UIV 09 00 4 0,21

TOGD 06 00 2 0,14

LB 16 02 5 0,38

Fistulographie 01 00 00 0,02

Panoramique 65 20 4 1,55

Mammographie 22 00 6 0.52

Total 4188 742 180 100

(36)

19

Notons enfin, que nous avons fait l’expérience des gardes nocturnes aux côtés des techniciens de gardes pendant un (01) mois, et ce, suivant une programmation des supérieurs hiérarchiques. Cette expérience fût formatrice car elle nous a permis de rencontrer des cas d’urgence de différentes sortes. Nous en sommes sortis aguerris face aux exigences des urgences dans un service de radiographie.

2.3-DIFFICULTES RENCONTREES

Malgré les nouvelles connaissances acquises au cours de ce stage, nous avons relevé quelques problèmes qui ont retenu notre attention. Ce qui ne nous a pas toujours facilité la tâche. Il s’agit de :

- L’absence d’un groupe électrogène pour relayer le secteur électrique suite aux coupures de la SBEE.

- L’absence du matériel informatique pour le secrétariat.

- Les ruptures de stock de films numériques qui bloquent le fonctionnement normal du service pendant des heures.

- L’absence de matériel de contention pour immobiliser les enfants.

- L’insuffisance de gants stériles.

- Le non-respect strict des règles d’hygiène au cours des HSG

- L’absence de maintenance préventive pour les appareils de radiographie.

- La longue attente à l’accès au dispositif numérique pour le traitement des images.

(37)

20

2.4- PROBLEMATIQUE

Durant la période de déroulement de notre stage, le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou a reçu un bon nombre de patients pour divers examens spéciaux dont le plus fréquent est l’Hystérosalpingographie(HSG).

L’HSG est un examen spécial réalisé chez la femme dont le but est de visualiser le canal cervical, la cavité utérine et les trompes après injection d’un produit de contraste iodé suite à la préhension pneumatique du col à l’aide de la canule de Bommelaer. Elle doit être réalisée dans certaines conditions d’hygiènes particulières afin d’éviter des infections de la sphère génitale liées à l’acte.

Ainsi, ces règles d’hygiène concernent : L’hygiène des mains

Le port de gant stérile,

La manipulation du matériel aseptique

La chaine de stérilisation du matériel utilisé…..etc.

L’insuffisance observée dans les règles d’hygiènes qui entoure cet acte invasif a attiré notre attention et a motivé notre étude. Il s’agira pour nous dans cette étude d’observer les pratiques courantes et de se rapporter à la littérature afin de relever ces insuffisances dans le but d’améliorer les conditions de réalisation de cet examen dans le service de radiologie du CNHU-HKM. Ainsi, nous réfléchirons sur le thème intitulé « la pratique des règles d‟hygiène au cours des hystérosalpingographies dans le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou »

A cet effet, nous avons initié ce travail dont l’objectif général est de contribuer à l’amélioration des conditions de réalisation des HSG dans le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou par une bonne pratique des mesures d’hygiène auprès de l’équipe de réalisation.

(38)

21

De cet objectif général découlent les objectifs spécifiques suivants :

 Relever les insuffisances de pratiques d’hygiène

 Vérifier l’efficacité de la chaine de stérilisation par vapeur d’eau saturée

 Faire des propositions pour améliorer les conditions d’hygiène de réalisation de l’HSG

(39)

22

TROISIEME PARTIE

:

Etude de thème

(40)

23

3.1-GENERALITES SUR LE THEME 3.1.1- Définitions

 Hygiène : « Règles et conditions de vie, soins nécessaires pour préserver la santé ».C’est l’ensemble des mesures destinées à prévenir les infections et l’apparition des maladies infectieuses. [2]

 Hystérosalpingographie : C'est un examen radiologique qui permet la visualisation du canal endocervical, de la cavité utérine, des trompes, par injection d’un produit de contraste iodé sous faible pression. [3]

 Infection nosocomiale : c’est une infection contractée dans un établissement de santé. Une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est absente lors de l’admission du patient à l’hôpital et qu’elle se développe 48 heures au moins après l’admission. [4]

 Infertilité : c’est l’incapacité pour un couple de concevoir après une période d'un an de relations sexuelles régulières non protégées. Ou incapacité pour une femme de mener une grossesse jusqu'à la naissance d'un enfant vivant [3].

3.1.2- Indications d‟une hystérosalpingographie [3]

L’hystérosalpingographie est indiquée dans les pathologies comme -Une obstruction tubaire

- Une Hydrosalpinx - Un statut adhérentiel

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24

- Une malformation et autres anomalies utérines 3.1.3- Les inconvénients de l‟HSG [3]

Ils ne sont pas nuls, qu'il s'agisse -Du caractère irradiant de l'examen

-De douleurs abdominales à calmer par des antispasmodiques

-D’infections à type d'endométrite ou de salpingite -D’accident d’intolérance à l’iode -Des perforations utérines -Des déchirures tubaires -D'embolie du produit de contraste

Les infections à type de salpingite résultent le plus souvent des changements dus à l'inflammation qui affecte la trompe et/ou son voisinage. En raison de leur structure, les trompes sont sujettes à diverses pathologies. Ce qui rend le facteur tubaire l'une des causes les plus fréquentes de l'infertilité féminine [3] selon certaines études, l’HSG est l’une des causes gynécologiques infectieuses des pathologies tubaires [14]. Bien que cet examen permette de diagnostiquer chez la femme certaines causes d’infertilité, il constituerait également une source d’infertilité tubaire si des mesures d’asepsie rigoureuses ne sont pas prises au cours de cet acte invasif.

3.1.4-Technique de réalisation de l‟HSG 3.1.4.1-Préparation des matériels [3 ,5]

Les matériels entrant dans la réalisation d’une HSG sont divers : il s’agit d’un plateau stérile regroupant un speculum de Coulin de taille adaptée, une pince porte tampon, un hystéromètre, des compresses stériles. Une lampe mobile pour visualiser le col de l’utérus , une seringue métallique adaptée à une

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25

canule de BOMMELAER et branchée à un aspirateur, une boite de gants stériles, des alèses, un flacon de Bétadine gynécologique ou autres désinfectant appropriés, un flacon de 20 ml de produit de contraste (Télébrix® Hystéro), un coté marqueur, un matériel de radioprotection (tablier plombé) et des cassettes.

3.1.4.2- Préparation de la patiente

Le jour de l’examen, expliquer le déroulement du geste à la patiente souvent très anxieuse puis lui demandé de vider la vessie.

3.1.4.3-Déroulement de l’examen

L’examen se déroule en plusieurs étapes et la première consiste à la réalisation d’un cliché de pelvis sans préparation (PSP) : ici la patiente est allongée sur la table d’examen en décubitus dorsal, les membres pelviens en extension complète, le rayon central arrive à deux travers de doigts au-dessus de la symphyse pubienne. Ce premier cliché permet de dépister d’éventuelles calcifications utérines. De fixer les facteurs techniques.

NB : c’est après cette étape que commence l’examen proprement dit.

Examen proprement dit

 Technique d’injection [6]

La patiente est en décubitus dorsal et en position gynécologique en bout de table, le thorax couvert par le drap. Badigeonner au produit antiseptique les lèvres, le périnée, la racine des cuisses et même le pubis ; le nettoyage de la vulve se fait du centre vers la périphérie. Le speculum lubrifié est mis en place dans le vagin, il découvre le col utérin et son orifice sous l’éclairage d’une lampe ; à ce moment l’opérateur procède à son asepsie, vérifie sa perméabilité à l’aide de l’hystéromètre et choisit la canule à aspiration susceptible d’assurer la meilleure étanchéité du col.

(43)

26

La canule adaptée à la seringue est alors purgée de l’air qu’il pourrait contenir par quelques tours de piston de seringue, puis on procède à sa mise en place.

On enlève alors le speculum. La patiente est ramenée au milieu de la table, les jambes allongées. Cet examen se fait sous contrôle combiné de la pression d’injection au macromètre et de l’écran. Les contrôles scopiques répétés sont suffisants pour guider l’injection. Dans le cas où la scopie n’est pas disponible, l’injection se fait en tenant compte des phénomènes douloureux accusés par la patiente. Au cours de l’injection l’opérateur exerce une traction douce mais suffisante et continue sur l’appareillage pour réduire l’antéflexion utérine et dégager ainsi la région isthmique de manière à exposer l’utérus en totalité.

 Les prises de clichés [5]

Le protocole habituel de l’HSG comporte presque toujours cinq (05) clichés en dehors du cliché de PSP, tous différents. Ainsi nous avons :

 Le cliché en semi-réplétion ou couche mince, il est réalisé en injectant une petite quantité du produit de contraste et donne des informations les plus fines sur les lésions (polypes, hyperplasie de l’endomètre ou les petits myomes sous muqueux),

 Le cliché en réplétion complète permet de juger plus précisément des dimensions et de la morphologie cervico-utérine, de l’existence éventuelle d’une obstruction tubaire, de la position et de souplesse des trompes, de la qualité du plissement muqueux ampullaire et d’affirmer si une trompe est bouchée,

 Le cliché de profil, renseigne sur l’état de l’isthme et du col (utérins), sur la position spontanée de l’utérus en l'absence de traction. Il permet d’apprécier l’axe utérin et ses bords. Il objective les anomalies des faces utérines et situe les lésions qui se projettent

(44)

27

au centre de la cavité utérine sur les clichés de face. Il précise le trajet et la position des trompes et la topographie des calcifications pelviennes éventuelles par rapport à l’utérus,

 Le cliché d’ablation est pris après retrait de la canule et permet une excellente analyse du conduit endo-cervical,

 Le cliché d’évacuation tardif ou épreuve de Cotte, pris 15 à 20mn après l’ablation du matériel d’injection, permet d’étudier le passage péritonéal du produit de contraste, de détecter les stases utérines et tubaires, d’analyser les adhérences péritonéales.

En cas de nécessité, les incidences obliques peuvent être effectuées pour mieux dérouler les trompes.

3.1.5-Les précautions standards [7]

La nécessité de protéger le personnel et le patient, de maitriser le risque de transmission des agents infectieux transmissibles par l’intermédiaire du sang et des matériels médicaux a entrainé la mise en œuvre des mesures de préventions appelées précautions standards. Elles doivent être appliquées lors de tout soin, par tout soignant, à tous les patients quel que soit son âge ou son statut infectieux. Ainsi toute patiente vue pour l’HSG est considérée comme porteuse potentielle d’agent infectieux connu ou inconnu.

Ces mesures portent sur les précautions générales d’hygiène à savoir : 3.1.5.1-l’hygiène des mains

Il s’agit de la mesure essentielle à appliquer pour prévenir la transmission des infections associées aux soins. Pour obtenir cette hygiène il y a trois possibilités.

 Le lavage simple des mains [8 ,13] :

L’objectif est de prévenir la transmission manuportée et d’éliminer la flore transitoire. Il est recommandé entre deux patientes ne présentant pas un risque infectieux identifié, après manipulation d’un objet souillé, après retrait des

(45)

28

gants, dès que les mains sont visiblement souillées……etc. Il se fait à l’eau et au savon doux pendant 30 secondes au minimum.

 Le lavage hygiénique des mains [8] :

Cette technique de lavage est recommandée avant tout geste antiseptique et septique. L’objectif est d’éliminer la flore transitoire et de diminuer la flore commensale. Le temps minimum à respecter est de 60 secondes.

La procédure de lavage hygiénique des mains [9]

Figure 3a : Mouiller les mains abondamment

Figure 3b : Appliquer suffisamment de savon pour recouvrir toute les surfaces des mains et frictionner

(46)

29

Figure 3c : Paume contre paume par mouvement de rotation ;

Figure 3d : Le dos de la main gauche avec un mouvement d’avant en arrière exercé par la paume de la main droite, et vice versa

(47)

30

Figure 3e : Les espaces interdigitaux, paume contre paume et doigts entrelacés, en exerçant un mouvement d’avant en arrière.

Figure 3f : Le dos des doigts dans la paume de la main opposée, avec un mouvement d’aller-retour latéral

(48)

31

Figure 3g : Veillez à ce que le pouce de la main gauche fasse une rotation dans la main droite, et vice versa, ensuite

Figure 3h : La pulpe des doigts de la main droite dans la paume de la main gauche, et vice et versa.

(49)

32

Figure 3i : Rincer les mains à l’eau

Figure 3 j : Sécher soigneusement les mains à l’aide d’un essuie-mains à usage unique et fermer le robinet à l’aide du même essuie-mains

 Le traitement hygiénique des mains par friction hydro-alcoolique [7]

Il remplace le lavage des mains en absence de contre-indication à savoir

 Des mains mouillées

 Des mains visiblement salles ou souillées

 Des mains poudrées (lors du retrait des gants à usage unique poudrés) 3.1.5.2- le port de gant stérile à usage unique [7] (une paire de gants=un acte=une patiente)

(50)

33

Le port de gant stérile à usage unique est obligatoire pour toute procédure radiologique invasive. Avant cette pratique s’assurer :

 De l’absence totale de bijou sur la main et les poignets ;

 D’avoir des ongles courts sans vernis ni faux ongles et prothèse ;

 De toujours pratiquer l’hygiène des mains avant et après le port de gants stériles.

3.1.5.3- l’entretien des surfaces

L’entretien des surfaces par la réduction et la maitrise du niveau de contamination de l’environnement qu’il entraine, est un des maillons de la chaine de prévention des infections liées aux examens. Il consiste ici à une asepsie de la table d’examen qui doit être nettoyée et désinfectée avant et après chaque examen et de la surface de chariots de travail [7].

3.1.6-Concepts généraux de la désinfection des dispositifs médicaux [7]

Le matériel utilisé lors des examens en imagerie médicale est un dispositif médical. Il doit donc être géré comme tel et subir toutes les étapes du nettoyage et de désinfection après chaque utilisation. Selon sa destination sur la patiente, le matériel d’HSG est classé comme étant un matériel critique à un niveau de risque élevé dont le niveau de traitement requiert une désinfection à haut niveau (DHN) en cas d’impossibilité d’appliquer un procédé de stérilisation et s’il n’existe pas de dispositif à usage unique.

(51)

34

3.1.7-les différentes procédures de traitement d‟un dispositif médical C’est une chaine qui comprend essentiellement

3.1.7.1- La décontamination ou la pré-désinfection [10]

La décontamination est « le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés par des matières organiques dans le but de diminuer la population de microorganismes et de faciliter le nettoyage ultérieur ».Il est impératif que tout matériel réutilisable soit trempé dans un bain de produit détergent-désinfectant sans aldéhyde, aussitôt après son utilisation pendant une durée de 15 minutes au maximum afin d’éviter le séchage des souillures sur le matériel. Il est suivi d’un premier rinçage qui consiste à éliminer le produit de pré-désinfection et les salissures.

3.1.7.2- Le nettoyage

Le nettoyage est «une opération physico-chimique visant à éliminer les matières organiques ou minérales des surfaces ou des objets ». Il est une étape indispensable avant le conditionnement et a pour but d’éliminer les salissures par l’action physico-chimique d’un produit tel un détergent, conjugué à une action mécanique afin d’obtenir un dispositif fonctionnel et propre. Il est compatible avec le dispositif médical et ne doit pas le détériorer. Il est aussi suivi d’un rinçage.

3.1.7.3- La désinfection

« La désinfection est une opération au résultat momentané, permettant d’éliminer ou de tuer les microorganismes et /ou d’inactiver les virus indésirables portés sur les milieux inertes contaminés, en fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux microorganismes présents au moment de l’opération [10]».On peut aussi la définir comme étant une élimination dirigée de germes, destinés à empêcher la transmission de certains

(52)

35

micro-organismes indésirables en altérant leur structure ou leur métabolisme de sodium (eau de javel), dans de l’eau oxygénée pendant 20 à 30 mn. On distingue en réalité deux méthodes de désinfection

 La désinfection thermique qui consiste à ébouillir les instruments utilisés pendant vingt (20) minutes en vue de détruire les bactéries et les virus ;

 La désinfection chimique qui consiste à une immersion des objets dans divers désinfectants chimiques (l’alcool à 70°par exemple) [11]. Après la désinfection chimique un rinçage soigneux est nécessaire.

3.1.7.4-Le séchage

Le matériel doit être soumis à un séchage soigneux à l’aide d’une compresse stérile. Il assure l’élimination complète de l’humidité sur le matériel.

Cette phase est indispensable avant le conditionnement afin d’éviter toute nouvelle contamination.

3.1.7.5-Le stockage

Il est destiné à conserver l’intégrité du matériel pendant une durée déterminée. Le matériel doit être stocké dans un emballage individuel, afin de le protéger d’un risque de contamination de l’environnement. Le lieu de stockage doit être aussi régulièrement nettoyé et désinfecté.

Si la désinfection totale et durable de tous les germes présents sur le matériel est requise, la désinfection devient insuffisante, on a recourt alors à la stérilisation.

3.1.8 -Stérilisation du dispositif médical [11]

La stérilisation comporte une chaine de processus conduisant à la stérilité du matériel traité. Elle est définie par l'absence de micro-organismes viables sur ce matériel. Le but de la stérilisation de matériel est donc la destruction ou l'inactivité irréversible de tous les micro-organismes présents dans ou sur matériel.

(53)

36

Le choix du procédé de stérilisation est fonction de la résistance thermique du dispositif médical à stériliser. On distingue la stérilisation à haute température et celle à basse température.

A ce niveau, diverses méthodes peuvent être appliquées :

 La stérilisation par vapeur d'eau saturée ;

 La stérilisation par chaleur sèche ;

 La stérilisation par les gaz :

 Oxyde d'éthylène

 vapeur-formaldéhyde

3.1.8.1-La stérilisation par vapeur d'eau saturée

Elle se fait souvent à l'aide d'un autoclave. Cette stérilisation à la chaleur humide au moyen de vapeur d'eau saturée est recommandée pour les matériels résistants au vide, à l'humidité, aux températures et aux pressions élevées.

Le temps de contact est fixé respectivement à 20min à une température de 121°C et 5min à une température de 134° C

Le temps moyennant des procédures préalables spécifique de nettoyage et de désinfection est de 18min à 134° C.

3.1.8.2-Stérilisation à la chaleur sèche

Ce procédé ne convient qu'aux objets et matériaux secs et anhydres, résistant à des températures de 120 à 200 °C ainsi qu'â certaines applications pharmaceutiques (stérilisation des matériels huileux, de silicone, de verrerie).Etant donné que l'air sec est un faible conducteur de chaleur, ce cycle de stérilisation est beaucoup plus long qu’un cycle de stérilisation à la vapeur saturée et sa fiabilité n'est pas garantie. C’est pourquoi il y a lieu d'éviter autant que possible ce mode de stérilisation à l’hôpital [11,13].

(54)

37

Le temps de contact est d'au moins 60min à 180° C Parfois la température varie selon le matériel. Pour le matériel ne pouvant supporter 180°C, on utilisera170°C pendant 90 min ou 160°C pendant 150 min. [10]

3.1.8.3-Stérilisation à l'oxyde d'éthylène

Cette méthode doit être réservée au matériel médical qui ne peut résister à des températures supérieures à 60° C et ne peut donc être stérilisé à la vapeur d'eau saturée.

3.1.8.4-Stérilisation à vapeur-formaldéhyde

Cette stérilisation est réservée au matériel qui ne résiste pas à plus de 80°C et qui ne peut donc être traité par vapeur d'eau sous pression. Son principe repose sur la double action du gaz formaldéhyde et de la vapeur d'eau, en dépression.

3.2-CADRE, MATERIEL ET METHODE D’ETUDE 3.2.1-Cadre de l‟étude

Le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou est le cadre de notre étude.

3.2.2-Matériel de travail

Pour la réalisation de cette étude, nous avons utilisé un certain nombre de matériel.

 60 fiches d’enquête relevant les informations sur la pratique des règles d’hygiènes au cours des HSG

 Le matériel d’HSG.

3.2.3-Méthode de l‟étude 3.2.3.1- Période de l’étude

Notre étude a couvert la période de stage allant du 26 Mai au 24 Août 2014.

(55)

38

3.2.3.2- Type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective transversale.

3.2.3.3- La taille de l’échantillon

L’échantillon qui fera l’objet de notre étude est constitué de 60 examens d’HSG réalisés dans le service durant notre période d’étude.

 Critères d’inclusion :

Les examens d’hystérosalpingographies réalisés en notre présence sur une patiente dans le service de radiologie du CNHU-HKM durant la période de notre étude.

 Critères de non inclusion :

Sont exclues de notre étude, toutes hystérosalpingographies faites en notre absence dans le service

3.2.3.4.-Paramètres à étudier

 Lavage des mains

 Nettoyage et désinfection de la table d’examen

 Utilisation de gants stériles ou non

 asepsie du matériel d’HSG

 Asepsie au cours de l’examen

 Résultats des prélèvements effectués sur une canule de Bommelaer 3.2.3.5- Analyse des données

Toutes les fiches d’enquête ont été dépouillées manuellement et analysées à l’aide du logiciel Microsoft Excel.

(56)

39

3.3- RESULTATS

3.3.1- Hygiène des mains

Figure 4 : Etat des gants portés au cours des HSG

 Le personnel ne pratique pas toujours le lavage hygiénique des mains comme recommandé par l’OMS.

15%

85%

ETAT DES GANTS

Steriles non stériles

(57)

40

3.3.2- Asepsie du matériel d‟HSG

Figure 5 : Répartition selon la méthode utilisée pour le traitement du matériel d’HSG souillé

Figure6 : Répartition de la durée et de la température de stérilisation du matériel d’HSG hormis les canules à la chaleur sèche.

28,33%

71,66%

Méthode de traitement du matériel d'HSG

Décontamination + nettoyage + rinçage +stérilisation

Nettoyage + Rinçage+

Stérilisation

15,00%

28,33%

56,66%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

Durée et Température non déterminées

135°C Pendant 60 min 135°C Pendant 45 min

Durée et température de stérilisation du materiel d'HSG à la chaleur sèche

(58)

41

Figure7 : Durée et température de stérilisation des canules par vapeur d’eau saturée

 Les résultats du prélèvement effectué sur la canule après stérilisation par vapeur d’eau saturée révèlent l’absence de microorganisme vivant. Ce qui certifie le respect des valeurs guides dans le cas d’une stérilisation par vapeur d’eau saturée dans le service et l’efficacité de ce cycle de stérilisation.

16,66%

58,33%

25,01%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

Durée et Température non déterminées

132°C pendant 22 min 121°C pendant 30 min

Durée et température de stérilisation du matériel d'HSG par vapeur d'eau saturée

(59)

42

3.3.3- Autres paramètres

Figure 8: Etat de désinfection de la table d’examen

3.4- COMMENTAIRES

L’application des mesures de préventions appelées précautions standards assure la protection du personnel et du patient des risques de transmission des agents infectieux.

Selon une étude faite au Cameroun, la cause la plus fréquente de l’infertilité féminine est l’obstruction tubaire,l’une des indications de l’HSG [3]. Cet examen étant un acte invasif, il est classé également comme étant l’un des examens pouvant causer gynécologiquement des pathologies tubaires chez la femme [14].

70%

30%

Etat de désinfection de table d'examen entre deux patients

désinfectée non désinfectée

(60)

43

Il est donc impératif d’observer des mesures d’hygiène particulières au cours de cet examen afin d’éviter les infections de la sphère génitale. Mais d’après les résultats de notre étude certains constats se sont dégagés.

D’après nos observations, aucun personnel ne pratique le lavage hygiénique des mains avant les HSG bien que l’OMS le recommande avant tout geste antiseptique et aseptique. Cependant le technicien effectue toujours un lavage simple des mains après le retrait des gants. Or l’hygiène des mains est la mesure essentielle à appliquer pour prévenir la transmission des infections associées aux soins [7] et elle doit être effectuée entre deux patients, avant le port et après retrait des gants.

La figure 4 révèle que dans 15% des cas le technicien porte de gants stériles. Cependant il se protège toujours en portant des gants non stériles. Ainsi il pourrait souiller le matériel déjà stérilisé ce qui rendrait la patiente vulnérable à un risque infectieux.

Selon les normes internationales d’hygiène, le traitement d’un dispositif médical suit les étapes suivantes : la décontamination, le nettoyage suivi d’un rinçage, la désinfection ou la stérilisation [10]. Mais d’après la figure 5, nous avons remarqué que seulement dans 23,33% des cas, le matériel a été traité selon les normes exigées et dans 71,66% des cas, le matériel a été traité en trois étapes : le nettoyage, le rinçage et la stérilisation. Il y a donc eu omission de l’étape de décontamination dans le traitement du matériel la plus part du temps.

Or cette étape a pour but de diminuer la population de microorganismes et de réduire les risques de contamination au cours du nettoyage du matériel souillé.

Deux méthodes sont utilisées dans le service de radiologie du CNHU – HKM pour stériliser le matériel d’HSG, la stérilisation à la chaleur sèche et la stérilisation par vapeur d’eau saturée.

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