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Transitions induites par deux impulsions — Spectroscopie par transformée de Fourier

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HAL Id: jpa-00247824

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Submitted on 1 Jan 1993

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Transitions induites par deux impulsions - Spectroscopie par transformée de Fourier

J. Chardon, C. Genty

To cite this version:

J. Chardon, C. Genty. Transitions induites par deux impulsions - Spectroscopie par transformée de Fourier. Journal de Physique II, EDP Sciences, 1993, 3 (2), pp.209-215. �10.1051/jp2:1993123�.

�jpa-00247824�

(2)

Classification

Physics

Abstracts

33.208 33.80 34.10

Transitions induites par deux impulsions Spectroscopie par

transformde de Fourier

J. C. Chardon et C.

Genty

Laboratohe de

Spectroscopie

Hertzienne et

d'Electronique,

U-F-R- des Sciences et des Techni- ques, La Bouloie, 25030

Besangon

Cedex, France

(Regu

le 21 mai1992,

accept~

dans sa

forme finale

le 19 octobre 1992)

R4sumd. Nous 6tudions la

probabilit6

de transition induite entre deux niveaux

d'6nergie

par

deux

impulsions

de

champ dlectrique.

Los

exp£riences

sont r6alis£es avec un

appareil

h

iet

mol£culaire

(forrnald£hyde).

Nous montrons que le spectre est la transform£e de Fourier (TF~ du

signal

de

probabilitd

de transition obtenu par

balayage

de l'dcart entre [es deux

impulsions.

Cette mdthode d£rive de celle de

Ramsey

des

champs sdpar£s

la

fr£quence

de la porteuse £rant nulle, ii

n'y

a pas de

d6placement

Bloch

Siegert. Lorsque

[es

impulsions

ne sont pas

rectangulaires,

nous

montrons que dans

l'approximation

soudaine la m£thode est encore

applicable.

Abstract. The transition

probability

induced between two energy levels,

by

two electrical

pulses,

is studied. The

experimental

method uses a

H~CO

molecular beam apparatus. It is shown that the spectrum is the Fourier Transform (TF) of the transition

probability

obtained

by

scanning the

delay

between both

pulses.

This metuod is an extension of rue Ramsey method of separated fields because the carrier

frequency

is zero, there is no Bloch

Siegert

shift. When rue

pulses

are

not rectangular, it is shown tuat the method is still applicable in rue sudden

approximation.

1. Introduction.

Rdcemmetlt nous avons

ddveloppd

une m£thode de

spectroscopie [I]

dent

l'Originalit6

r6side dans l'irradiation de mo16cules d'un

jet

par des

impulsions

de

champ 61ectrique,

en bande de base. Dans [es

expdriences

ddcrites

ci-dessous,

[es moldcules dont [es niveaux

d'6nergie

sont des

doublets,

sont soumises h deux

impulsions rectangulaires, identiques, d'amplitude

E et de dur6e r

(Fig. I).

Par

balayage

de l'6cart T entre les deux

impulsions

nous

enregistrons

un

signal

de

probabilit6

de transition

PIT).

Ce

signal PIT)

et le spectre mo16culaire se

correspondent

par TF.

Pratiquement

nous faisons varier T de mani~re discr~te par pro gramma- tion d'un

g6n6rateur d'impulsions.

Le

signal enregistr£

est d6fini par N

=

2~

points

que nous

traitotls par F-F- T.

Cette

technique pr£setlte

des

points

communs avec [es mdthodes de

spectroscopie

de

type Ramsey [2-5]

et d'interf6rom6trie par

impulsions

laser

[6, 7]

[es mo16cules sont soumises h deux

impulsions

de

champ dlectrique. Toutefois,

dans [es m£thodes

traditionnelles,

[es

impulsions

sont modu16es par un

signal

sinusoidal

(porteuse)

h la

pulsation

w la

particularit6

(3)

210 JOURNAL DE PHYSIQUE II N° 2

fi

P

~~ ~j

T

SOURCE- F -C- F- OETECTEUR -

fill

p

E~fl_fl @~

~~

~~~~~~~~~

Tp

~~~~~~~~~~

Siqnal foUrni par le q4ndrateUr

F FocaliseUrs

~

et appliqUk sur

P.Pibqeshazoteliquide

C Cellule d'irradiation ~~~~~'~~~~~~

Fig.

I. Schdma du

spectrombtre,

[General view of the

spectrometer.]

de nos

expdriences

est que w =

0. Dans la

technique

des

champs s6par6s

de

Ramsey,

T est

fixe,

le spectre est obtenu par

balayage

de

w. Dans [es mdthodes

d'interfdromdtrie,

c'est T

qui

varie et le

spectre

est obtenu

aprbs

traitement du

signal

par TF. La m6thode

prdsente

aussi

une

analogie

avec une

expdrience

d'dcho de

photon [8]

dans

laquelle

le

signal,

observd en fonction du retard entre [es deux

impulsions,

est moduld h des

frdquences correspondant

aux

dcarts entre [es niveaux

d'6nergie

des atomes.

Lorsque

le

champ

est

oscillant,

il se

d6compose

en deux composantes toumantes dont l'une,

non

rdsonnante, produit

un

ddplacement

radiatif

Bloch-Siegert [3, 9] qui,

en

spectroscopie

basse

frdquence,

est

gEnant.

En

appliquant

des

impulsions

en bande de

base, puisque

la

pulsation

w =

0,

ce

ddplacement

est nul.

En rdalit6 [es

impulsions

ne sont pas

parfaitement rectangulaires,

c'est la raison pour

laquelle

nous avons dtendu [es calculs h des

signaux

de forme

diff6rente,

h la condition toutefois que

l'approximation

soudaine soit valide.

2.

Principe

de la m4thode.

Nous considdrons un

systbme

h deux niveaux

d'dnergie

p et q

(d'dcart hw~~),

soumis h une

impulsion dipolaire double, d'amplitude V~

= bh. Les calculs sont

analogues

h ceux de

Ramsey (Rdf. [3],

pp. 127 et

128)

relatifs h sa mdthode des

champs sdpards,

en posant

w =

0. En ce cas, la

probabilit6

de transition

P~(T)

induite entre [es deux niveaux

d'dnergie

peut s'dcrire sous la forme :

P~(T)

=

P~[I

cos

(w~

T 2 ~k

)] (I)

oh tg ~k =

(y/w~~)

cotg

(yr/2 ),

y

=

(wj~

+ 4 b~)~~~,

P~

=

2 P

j

II

P

j

).

P

j est la

probabilitd

de transition

(4 b~/y~)sin~(yr/2)

induite par une seule

impulsion [I].

La relation

(I)

est

obtenue sans

approximation,

ni du

champ

toumant, ni de

champ

faible.

Le

parambtre

T

n'apparait

que dans le tenure cos

(w

~~

T 2 #r

qui

peut

s'interprdter

comme un effet d'interfdrence

[4]

des

amplitudes

de

probabilitds

de transition des deux

impulsions.

Le

signal s~~(T)

=

P~ P~~ IT)

est sinusoidal de

pdriode

2

gr/w~~.

Le spectre est relid h la TF de s~~

IT),

soit :

S~lf)

=

(P~/2)[81f f~)e~~~*

+

81f

+

f~~)e~~*] (2)

(4)

8

lf)

est la distribution de Dirac.

P~ ddpend

de

l'amplitude

des

impulsions

: si b » w

~~

(champ fort)

on a P

~ m

II

/2

) sin~ (2

by

),

si b « w~

(champ faible)

alors P

j « I et P

2 m 2 P

j.

En

r6alit6,

le

signal

est de dur6e finie par

balayage

de T dans l'intervalle

[Tj, T~],

on a :

s( IT)

=

P

~ cos

(w~~

T 2 #r

)

rect

[(T To )/Tj~] (3)

oh

Tj~

=

T~ Ti, To

=

Tj

+

(Tj~/2).

Par TF nous obtenons :

'

~~~~

=

~~~~~~~~~~~~~ l~121f ~fpq)i e~~~"~-frq>T~+2#j

~

[2 " ~ +fpq) To 2

#1j j4)

+ sync

[Tj~lf

+

fpq )I

e

A

chaque

transition

correspond

une raie en sinc

( )

et le spectre est obtenu par sommation sur toutes [es

fr6quences f~

des doublets. En ddfinissant la

largeur Af

des rdsonances comme la moit16 de l'dcart

qui sdpare

[es deux

premiers

z6ros des fonctions

sinc( ),

on obtient

Af

=

I/Tj~.

3.

Dispositif exp4rimental.

L'appareillage (sch6ma synoptique Fig. I)

est

identique

h celui

d6jh

ddcrit h la

figure

2 de la r6fdrence

Ii.

Nous avons tests la m6thode sur un

jet

de

formalddhyde

parce que son

spectre

est

bien connu

[I1, 12]

et

qu'il pr6sente

peu de raies intenses en basse

fr6quence.

Les niveaux

d'6tlergie

de rotation sont caract6ds6s par [es nombres

quatltiques J, K,

M. Nous observons des transitions

dipolaires dlectriques

entre [es composantes des doublets K

[13].

Les mo16cules sont irrad16es h l'aide d'un

g6ndrateur d'impulsions programmable (Lecroy

9

loo) qui

est rel16 aux homes d'une cellule d'irradiation

placde

suivant l'axe du

jet

entre deux focaliseurs. La cellule est constitu6e de deux

plateaux

distants de

0,4

cm et de

longueur

L

= 6 cm. Les

impulsions

sont

doubles,

d'6cart T leur

p6riode

de

r6pdtition

T~ est

supdrieure

au temps de transit r~ des mo16cules dans la cellule afin que [es moldcules ne soient irradides que par ces deux

impulsions.

On a r~ =

(L/V

m

0,1ms.

4. R4sultats.

Puisque

nous devons calculer la TF de

s((T),

le

signal

est directement 6chantillonn6 h

l'enregistrement

en faisant varier de manibre discrbte T avec un pas T~, par

programmation

du

g6n6rateur d'impulsions.

Le nombre d'6chantillons est N

=

(Tj~/T~)

=

2~. Nous calculons la transform6e de Fourier discrbte

[14]

h l'aide de

l'algodthme

de

Cooley

et

Tuckey [15].

Le spectre dchantillonnd est

explor6

dans l'intervalle

[0, F]

avec F

=1/(2 T~),

il comporte N/2 dchantillons dotlt le pas

I/Tj~

est

(gal

h

hf.

Un

exemple d'enregistrement

de

signaux

est

repr6sentd

sur la

figure

2 ; [es raies correspon-

dent aux transitions

JK [10, III

entre [es composantes des doublets K de

H~CO.

La

ddgdndrescence

en M des niveaux

d'dnergie

tle

«perturbe»

pas [es raies

spectrales (ni ddcomposition,

ni

dlargissement)

car la

probabilitd

de transition

II moyennde

sur [es dtats M

reste une fonction sinusoidale de T. On constate que la courbe

PIT)

rdsulte effectivement

d'une somme d'oscillations sinusoidales

(relation ii))

dont [es

fr6quetlces correspondent

h celles des diverses transitions.

L'intensit6 des raies

d6pend

de

P~

donc de la valeur de l'616ment de matrice b par

rapport

h w~. Aux

fr6quences 61ev6es, l'amplitude

du

signal s(~(T),

de l'ordre de

8(b/w~)~,

devient

faible. Pour des

champs

E de l'ordre de 40 V/cm, et un moment

dipolaire

de I

Debye,

on a

b/(2

gr

m 20 MHz. Par ailleurs les calculs supposent des

impulsions rectatlgulaires

h fronts raides. En

fait,

[es temps de montde et de descente t~ limitent les

frdquences f~~

observables parce que le passage des mo16cules dans le

champ

des

impulsions

devient

adiabatique [16, 17]

(5)

212 JOURNAL DE

PHYSIQUE

II N° 2

~s

Te=lone ~ =l Ens E=~OV'cm

55

~,i 2 T <We)

~.~ ~~ % ~ ? ~ <r) %~<r)

j

I

c

j

e~ %~ io~

~

ts~ iss

2~<r)

°

2~ P~enuence <MHz) SO

Fig.

2.

Exemple

de

signal

de

probabilitd

de transition et spectre

correspondant.

La TF est calcu16e en prenant une fonction fenEtre

rectangulaire.

Les raies affect£es d'un indice jr) sont dues au

repliement

du spectre.

[Example

of transition

probability

and

spectrum.]

aux

fr£quences

dlevdes. Donc afin

d'augmenter

la limite

sup6rieure

des transitions

observables,

il faut d'une part diminuer le

temps

de

mont6e,

d'autre part augmenter

l'amplitude

des

impulsions;

avec Em40V/cm et t~ ml ns, la mdthode

s'applique

aux transitions de

frdquences

infdrieures h environ I GHz.

Le spectre est obtenu

aprbs

traitement du

signal,

par F.F.T.

[18, 19].

Pour une transition donnde de

pdriode

T~~, il

s'agit

de calculer la TF discrbte d'un

signal

sinusoidal

tronqude

c'est

une fonction

sinc( )

dchantillonnde dont [es zdros sont distants de

I/Tj~ ((gal

au pas

d'6chantillonnage Af).

Par

consdquent,

et en posant

Tj~

= kT~~

(Rdf. [18],

pp. 142 et

143)

:

pour k

entier,

le spectre discret comporte un seul dchantillon non nul

(raie unique

sans

ondulation)

car [es autres

points d'dchantillonnage correspondent

aux z6ros de la fonction sinc

)

;

pour k non

entier,

[es dchantillons sont d£calds par rapport aux zdros de la fonction sinc

( ),

il en r6sulte un

61argissement

de la raie. Cet effet peut dtre attdnu6 en choisissant une

(6)

fonction fendtre diff6rente de la fonction

rect( )

de mani~re que sa TF

pr£sente

des ondulations

plus

faibles.

Le traitement par F.F.T. conduit au

repliement

du spectre au-dessus de la

fr£quence

de

Nyquist.

Le recouvrement

spectral

ne constitue pas un d£faut r6dhibitoire pour les raisons suivantes. Nous pouvons augmenter l'excursion de

fr£quence [0,

F en diminuant T~

(avec

notre mat£riel T~ min =

I

ns).

A d6faut nous pouvons filtrer [es basses

frdquences

en modifiant le temps de mont6e t~ des

impulsions

; de cette

fagon

nous r6alisons un

filtrage passe-has

h

fr6quence

de coupure variable command£ par t~, ce

qui

permet d'identifier [es raies dues au

repliement

du

spectre.

Lorsque

la

pr£cision

des mesures est un facteur

essentiel,

nous

apportons

une correction due

au mouvement des mo16cules. Les moldcules entrantes et sortantes de la cellule d'irradiation

pendant

la dur£e T entre les deux

pulses

ne sont soumises

qu'h

une

impulsion

en

supposant

le

jet monocin£tique,

nous mesurons une

probabilit6

de transition

PIT) qui

s'6crit :

P

IT)

= 2 P

j

(T/r~)

+

P~ [I (T/r~ )] (5)

De cette relation nous d£duisons P

~~ en mesurant en outre P

j la

probabilitd

de transition induite par une seule

impulsiotl.

La

largeur

des raies

Af

conduit h un

pouvoir

de rdsolution

f/Af

=

fTj~. puisque Tj~(= NT~)

doit rester inf6rieur au temps de transit r~, le

pouvoir

de rdsolution est limit£ h

fr~

= R. A

longueur

de cellule

identique,

R est donc du mdme ordre de

grandeur

que par la m6thode

classique [3]

pour

laquelle

le

balayage

est en

fr£quence.

Dans le cas du spectre de la

figure 2, Tj~

m lo ~Ls soit

Af

m 100 kHz.

L'appareillage

est

analogue

h celui utilis£ dans la mdthode

classique,

seul le type d'irradiation est modifi£. Dans [es deux cas, le

signal

est

proportionnel

h la

probabilit6

de

transition et h la

population

des (tats il est affectd d'un bruit

ind6pendant

du mode

d'irradiation. Le bruit est aussi traitd par

TF,

il introduit des composantes

parasites

dtaldes dans la bande

d'analyse [0,

F : par

cotlsdquent

le rapport

signal

sur bruit

jet

la

sensibilitd) ddpend

de l'allure du spectre de

bruit,

dans notre cas on

peut

s'attendre h une amdlioration de ce

rapport,

le

signal

dtant sinusoidal. Sur la

figure

2 on constate que le

spectre

de bruit n'est pas

continu,

au

voisinage

de 20 MHz le rapport

signal

sur bruit est de l'ordre de 150 : par la

mdthode

classique,

dans [es mdmes conditions

expdrimentales

il est voisin de 50.

5.

Impulsions

non

rectangulaires.

Quand

[es deux

perturbations bj

et

b~,

de durde rj et r~, ne sont pas

rectangulaires

on peut

trouver une

expression analytique

de P

lorsque l'approximation

soudaine est

respectde [16],

soit t~ <

fp~~. L'amplitude

de

probabilitd

de transition

Quste

avant la deuxibme

impulsion)

est

dgale

h

[20]

:

C~(rj

+

T)

= I

[sin

A

j

e~'~P~~'

~~~

(6)

lrj

oh

Ai

=

bjdt

est

l'intdgrale

d'action

correspondant

h la

prem16re impulsion.

Cette

o

amplitude,

assoc16e h

C~(rj

+

T),

d6termine [es conditions initiales en ce

qui

conceme le deuxibme

pulse.

La

probabilitd

de transition induite par l'ensemble des deux

impulsions

est

alors donnde par :

P

~~ =

cos~

A

j

sin~ A~

+

sin~ Aj cos~ A~

+

(1/2 )

sin 2 A

j sin 2

A~

cos

[w ~(rj

+

T)] (7)

rj + T+ r~

off

A~

= b~ dt. A la condition t~ <

fp~',

on constate que P

~~ varie sinusoidalement en

rj

+T

(7)

214 JOURNAL DE PHYSIQUE II N° 2

fonction de T

ind6pendamment

de la forme des

impulsions.

Nous l'avons v6rif16

expdrimentale-

ment par la mdthode d6crite en r6f6rence

[2 II

oh nous avons montrd que dans

l'approximation

soudaine la

probabilitd

de transition induite par une seule

impulsion

est P

~j =

sin~ o

~ b dt

Comme dans le cas de deux

pulses rectangulaires,

en passage soudain la

probabilitd

de transition induite par deux

impulsions

d£caldes de T comporte un tenure sinusoidal do h l'interfdrence des

amplitudes

de

probabilitd

de transition et on peut donc transposer la mdthode par TF ddcrite

prdcddemment.

6. Conclusion.

L'originalitd

de la mdthode r6side dans

l'application

de deux

impulsions

sans porteuse sinusoidale et dans

l'enregistrement

du

signal

de

probabilitd

de transition par

balayage

de

T comme dans [es m6thodes d'interf£rom6trie. Nous pouvons obtenir

l'image

du spectre

jusqu'h

environ I GHz. Les

avantages

sort [es suivants :

I)

l'intensit6 des

impulsions

intervient sur

l'amplitude

des

signaux

sinusoidaux

s~(T)

sans

introduire d'effets de saturation ni de

ddplacement

Bloch

Sieged

;

it)

le rdsultat d'une mesure contient des informations sur l'ensemble des dldments

spectraux.

L'int6rdt de cette m6thode dont la mise en muvre ne

pr6sente

pas de difficult£

particulihre,

est d'associer

pr£cision,

coh6rence des r6sultats de mesure pour le

spectre

dtudid et traitement

numdrique

des donndes. La

partie

haute

frdquence

du

spectre

peut ttre obtenue

(sous

forme

replide)

en

appliquant

des

impulsions

h fronts tr6s raides et suffisamment intenses.

Nous avons calculd la

probabilitd

de transition dans le cas

d'impulsions

non

rectangulaires

en passage soudain et nous avons montrd que sa variation en fonction de T reste sinusoidale.

Nous dtudions actuellement l'effet de trains de

3,

.,

N

pulses

dont

l'amplitude

peut dtre modulde

[22].

Les

premiers

rdsultats montrent que [es

spectres component

des

harmoniques.

Nous avons

entrepris

ces

expdriences

aussi dans le but de

« simuler » le

champ dlectrique

de deux collisions successives

[2 Ii

et pour montrer l'existence d'effets de mdmoire entre deux chocs. Nous

poursuivons

dans cette voie afin de mettre en dvidence de tels effets de corrdlation dans des

expdriences

de collisions moldculaires.

Remerciements.

Nous remercions M. J. C. Labrune pour sa

participation

h des

expdriences.

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Références

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