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Spectroscopie par impulsions périodiques sur un jet moléculaire. probabilité de transition. Effets de résonance

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00212570

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212570

Submitted on 1 Jan 1990

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Spectroscopie par impulsions périodiques sur un jet moléculaire. probabilité de transition. Effets de

résonance

J.C. Chardon, C. Genty, J.C. Labrune

To cite this version:

J.C. Chardon, C. Genty, J.C. Labrune. Spectroscopie par impulsions périodiques sur un jet molécu- laire. probabilité de transition. Effets de résonance. Journal de Physique, 1990, 51 (24), pp.2777-2790.

�10.1051/jphys:0199000510240277700�. �jpa-00212570�

(2)

Spectroscopie par impulsions périodiques sur un jet

moléculaire. Probabilité de transition. Effets de résonance

J. C. Chardon, C. Genty et J. C. Labrune

Laboratoire de Spectroscopie Hertzienne et d’Electronique, U.F.R. des Sciences et des

Techniques, La Bouloie, 25030 Besançon Cedex, France

(Reçu le 28 novembre 1989, révisé le 16 juillet 1990, accepté le 6 septembre 1990)

Résumé.

2014

Nous présentons une méthode spectroscopique par impulsions en résonance électrique sur des jets moléculaires (spectroscopie MBER). Cette méthode consiste à irradier le

jet dans la zone de résonance par des impulsions étroites et périodiques. Dans les expériences décrites, réalisées sur un jet de formaldéhyde H2CO, les impulsions sont rectangulaires, de période T. Le spectre de raies est obtenu par balayage de T. Afin de pouvoir identifier le grand

nombre de raies observées nous analysons les effets sur un seul doublet d’énergie de fréquence f12. Dans ce but, nous modifions le dispositif expérimental et nous mesurons la probabilité de

transition P induite par le signal impulsionnel en étudiant d’abord les effets d’une seule impulsion.

Nous montrons ensuite que si nous appliquons des impulsions périodiques, la probabilité de

transition présente en champ faible des pics de résonance lorsque T

=

k / f 12, avec k entier. Nous comparons les résultats expérimentaux à la théorie des perturbations au premier ordre. Nous

montrons que cette méthode spectroscopique permet d’obtenir par un balayage réduit de la

période T un aspect global du spectre.

Abstract. 2014 A spectroscopic method is described, using electric pulses applied to a molecular

beam (MBER spectroscopy). It consists in irradiating the molecules of the beam with narrow and

periodic pulses in the resonance zone. In our experiments, the gas is formaldehyd and pulses are rectangular, with a period T. The line spectrum is obtained by scanning the period T. In order to identify the great number of observed lines, the effects obtained only for a K doublet of frequency f12 are analyzed. For this purpose, the expérimental device is modified and the transition

probability P induced by the pulse signal is measured studying at first the effects of a single pulse.

It is shown that, if periodic pulses are applied, the transition probability for electric fields of low

intensity presents resonance peaks for T

=

k/f12 (k integer). The experimental results are compared with the 1-st order approximation theory. It is shown that this spectroscopic method

allows us to observe the whole line spectrum with a reduced scanning of the period T.

Classification Physics Abstracts 33.20B - 33.70

1. Introduction.

En spectroscopie des jets moléculaires [1, 2] on mesure traditionnellement les fréquences

fij des transitions en irradiant le jet par une onde sinusoïdale de fréquence f et on enregistre le spectre de raies par balayage de cette fréquence. Les molécules sont soumises à un

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0199000510240277700

(3)

rayonnement monochromatique pendant une durée T o. On détecte un signal, image de la probabilité de transition P et qui est maximum aux diverses résonances

=

f ij [3 à 9]. Nous

allons montrer que l’on peut obtenir les mêmes informations sur le spectre des molécules en

irradiant le jet par des champs électriques en forme d’impulsions étroites, de durée D, de période T, et d’amplitude E (Fig. la).

Fig. 1. - a) Signal impulsionnel périodique de largeur D, d’amplitude E et de période T. b) Signal porte de période T, modulant en tout ou rien le signal impulsionnel. c) Signal délivré par le générateur Gl en spectroscopie d’impulsions.

[a) Description of the periodic pulse signal : width D, amplitude E and period T. b) Gate signal modulating the periodic pulse. c) Signal generated by G1 in pulse spectroscopy.]

De nombreuses expériences de spectroscopie mettent en oeuvre des techniques d’impul-

sions. Des méthodes récentes [10-13] utilisent une excitation par laser sous forme de trains

d’impulsions périodiques de l’ordre de la picoseconde. En résonance magnétique [14-16], les séquences d’impulsions correspondent à une modulation d’onde en amplitude, en tout ou

rien. Dans nos expériences il s’agit d’impulsions ne comportant pas d’onde modulée ; elles

sont de forme rectangulaire avec des temps de montée et descente de 5 ns. Ces temps doivent être courts pour que le passage des molécules ne soit pas adiabatique. Nous étudions le cas

d’impulsions appliquées périodiquement.

Le spectre d’un signal impulsionnel périodique est discret, à large bande (de l’ordre de

1 /D) ; l’écart entre chaque composante est égal à 1 / T. En conséquence cette spectroscopie par

impulsions périodiques revient à appliquer aux molécules, simultanément, plusieurs champs

de fréquences différentes multiples de 1 / T. Nous pouvons donc prévoir qu’un balayage de T

sur un intervalle [Tl ; T2] relativement faible, permettra d’explorer une large plage du spectre des molécules. C’est principalement cette idée qui nous a motivés dans le développement de

cette nouvelle technique. En effet la difficulté de la méthode traditionnelle, utilisant une onde monochromatique, est la recherche de nouvelles fréquences de transitions des molécules. En

ce cas, la largeur des raies est de l’ordre de 1/To, couramment de 5 à 50 kHz. Le balayage en fréquence de 1 MHz à plusieurs GHz est long et laborieux. Cette méthode par impulsions,

avec irradiation à des fréquences multiples, permet d’obtenir par un balayage de T limité, un

aspect global du spectre et constitue une aide commode et efficace à la détection des nouvelles résonances fij des molécules.

Pour analyser les informations contenues dans le spectre de raies, nous étudions d’abord l’effet de champs impulsionnels sur seulement deux niveaux d’énergie 1 et 2 dont l’écart en

fréquence est 112. Dans ce but, nous avons adapté l’appareillage à la mesure directe de la

probabilité de transition P induite entre ces niveaux. Avant d’étudier la probabilité de

transition induite par des impulsions périodiques, nous traitons le cas simple d’une seule

(4)

impulsion, car nous montrons aussi que les résultats s’interprètent en fonction de « l’action » d’une impulsion.

En ce qui concerne les calculs, nous utilisons une méthode qui s’adapte facilement à

l’application de formes d’impulsions plus ou moins complexes. Si initialement les molécules sont dans l’état supérieur 2, au premier ordre, l’amplitude cl de probabilité de transition

(2) -~ (1), s’écrit :

CI) 12

=

2 Tf f 12. V 12 (t) est l’élément de matrice de la perturbation dipolaire V (t)

= -

1£ E (t). Pour le calcul de P nous appliquons la propriété [17, 18] suivante : au

premier ordre, ihci est égal à la transformée de Fourier (TF) de la perturbation VI2(t), cette TF étant prise pour une fréquence égale à celle de la transition associée aux 2 niveaux d’énergie.

Les calculs ne seront valables que pour des perturbations faibles.

2. Description de l’expérience de spectroscopie par impulsions.

On réalise une expérience de type Rabi [6] en résonance électrique (Fig. 2). L’appareillage

est similaire à celui utilisé par Dyke et al. [4].

Fig. 2. - Vue éclatée du dispositif utilisé en spectroscopie d’impulsions. Le signal issu du générateur G 1

est décrit sur la figure 1 c.

[View and schematic diagram of the experimental device used for pulse spectroscopy. The signal generated by G 1 is detailed in figure 1 c.]

Le jet de formaldéhyde est obtenu par chauffage du trioxyméthylène. La molécule H2CO a

la forme d’une toupie légèrement asymétrique. Les niveaux d’énergie de rotation caractérisés par les nombres quantiques J, K, M, sont des doublets K [19].

Le spectromètre comporte deux sélecteurs (FI et F2) qui focalisent sur l’axe de l’appareil

les molécules dans les états supérieurs des doublets K. Les molécules peuplant les niveaux d’énergie inférieurs sont éliminées du jet par les focaliseurs et piégées sur les parois de

l’enceinte refroidie à l’azote liquide. L’appareillage permet de détecter les transitions entre

(5)

les composantes des doublets K. Une irradiation résonnante (entre FI et F2) produit une

diminution d’intensité du jet.

La cellule d’irradiation C 1, de longueur L, est constituée de deux plateaux de condensateur reliés à un générateur d’impulsions programmable Gl (Lecroy 9100). Nous pilotons ce générateur par un signal rectangulaire qui a pour origine le signal de référence du détecteur

synchrone, de fréquence Fr

=

1 /T~

=

5 Hz (Fig. 1 b). Les impulsions sont modulées à cette

fréquence en tout ou rien comme il est représenté sur la figure 1 c. Cette modulation nous

permet d’effectuer une détection synchrone pour extraire, du signal délivré par le détecteur,

la partie utile avec un bon rapport signal/bruit. En fonction de la période T, grandeur que

nous programmons sur le générateur Gl, nous observons sur un jet de formaldéhyde le spectre de raies représenté figure 3. Ce spectre est obtenu dans l’intervalle [ Ti

=

1,2 ~s ;

T2

=

1,9 f.Ls] en faisant varier T avec un pas 6 T égal à une nanoseconde.

Fig. 3.

-

Spectre obtenu par variation de la période T dans l’intervalle [1,2 lis-1,9 ~s] à l’aide du

dispositif de la figure 2. Le pas 8 T est égal à 1 ns et D vaut 18 ns. L’amplitude É

=

280 mV est assez grande pour observer des composantes d’ordre élevé (l’ordre k est indiqué entre parenthèses). Les

flèches sur la partie supérieure indiquent les composantes du doublet 53.

[Spectrum obtained by varying the period T in the interval [1.2 ~,s ; 1.9 ~,s], using the device of figure 2.

The step 57" equals 1 ns and D

=

18 ns. The intensity of E(= 280 mV ) is rather large for observing components of high order (the k order is indicated between parenthesis). The upper arrows locate the

53 doublet components.]

Il s’agit maintenant d’analyser ce spectre, notamment d’identifier les diverses raies, d’étudier leur largeur et leur intensité. Dans ce but, nous présentons dans les paragraphes 3, 4

et 5 ci-après, l’étude de la probabilité de transition entre seulement deux niveaux d’énergie.

(6)

3. Mesure de la probabilité de transition P.

Pour mesurer directement la probabilité de transition P induite par les impulsions entre deux

niveaux d’énergie d’un doublet K (de fréquence fl2), nous avons ajouté au dispositif précédent une cellule C2 (Fig. 4). La fréquence du générateur sinusoïdal G2 relié à C2 est

accordée à la fréquence f 12 de la transition étudiée, plus particulièrement les transitions

33 et 43 de H2CO à 660 kHz et 4,573 MHz. Le signal harmonique HF délivré par G2 est

modulé en tout ou rien par la référence du détecteur synchrone à la fréquence Fr. Gl fournit un signal impulsionnel périodique non modulé. Ainsi nous détectons un signal

d’intensité I, proportionnel à la différence de populations entre les deux niveaux du doublet

étudié, à l’entrée de la cellule d’analyse C2. Ce signal n’est pas affecté par les variations de

population (non modulées) des autres doublets grâce à la détection synchrone.

Fig. 4. - Schéma synoptique du dispositif mis en oeuvre pour l’analyse de la probabilité de transition (en Cl) correspondant à un seul doublet. S : source - F 1 et F2 : focaliseurs - P : pièges - C 1 : cellule

d’irradiation - C2 : cellule d’analyse - D : détecteur - DS : détecteur synchrone - G1 et G2 : générateurs

de signaux - E : enregistreur.

[Schematic diagram of the experimental device used for transition probability analysis (in CI), relative

to a single doublet of energy. S : source - FI and F2 : focusers - P : N2 traps - CI : irradiation cell - C2 :

analysis cell - D : beam detector - DS : synchronous detector - Gland G2 : generators - E : recorder.]

Soient P2 Ia probabilité de transitions induites par le signal HF (en C2) et P la probabilité à

mesurer due au champ électrique dans C 1. Nous appelons T

=

LIV le temps de transit des molécules (de vitesse FJ dans la cellule Cl de longueur L. Lorsque la période T est plus petite

ou égale à T, les intensités 10 et I détectées en l’absence et en présence d’impulsions sur Cl

sont respectivement proportionnelles à P 2 et P 2 [ 1-2 P]. Le facteur 2, dans I, est au fait que les intensités sont proportionnelles à la différence de populations des deux niveaux. Par suite :

Nous analysons les résultats sur les raies de rotation AJ

=

0 de H2CO en basse fréquence,

de l’ordre de 1 MHz, pour des raisons techniques de maîtrise des impulsions. En effet, des

mesures précises nécessitent un bon contrôle de E, T et D. Dans nos expériences, la valeur

minimale de D est égale à 5 ns et le pas limite de variation de T est de 1 ns.

4. Transitions induites par une seule impulsion.

Les expériences (Fig. 4) sont réalisées en prenant T

=

T pour que les molécules, au cours de

leur passage dans la cellule C, ne soient soumises qu’à une impulsion, de forme rectangulaire.

4.1 CALCUL DE LA PROBABILITÉ DE TRANSITION Po.

-

La perturbation (Fig. 1) étant

(7)

constante pendant la durée D, l’élément de matrice s’écrit :

La TF d’une fonction rect ( ) est bien connue. On obtient :

Nous posons : sinc (x)

« l’action » de l’impulsion. Nous en déduisons en première approximation la probabilité de

transition induite par une impulsion :

En fait, dans nos expériences, les niveaux sont dégénérés en M. Au premier ordre, c’est donc

l’élément de matrice moyen [19] qui est à prendre en considération dans la relation

précédente, soit :

4.2 RÉSULTATS. - Avec l’appareillage de la figure 4, nous avons enregistré les variations de la probabilité de transition Po en fonction de la durée D. Po(D ) présente des maximums

lorsque :

.

En champ faible, P o (D ) varie quasi-sinusoïdalement à la fréquence f12 de la transition,

comme on peut le constater sur la figure 5. Nous observons un décalage entre les points expérimentaux et la courbe calculée à partir de la relation (5). En fait, la probabilité de

Fig. 5.

-

Probabilité de transition induite par une seule impulsion rectangulaire (en champ faible

E

=

1 V/cm) pour la raie 4~ : (1) points expérimentaux, (----) courbe calculée (relation (5)), (-)

courbe calculée à l’aide de la formule de Rabi.

[Transition probability induced by a single rectangular pulse (in the case of an electric field of low

intensity : E

=

1 V/cm) for the 43 transition : z) experimental values, (----) calculated curve (from

relation (5)), (-) calculated curve from Rabi’s formula.]

(8)

transition due à une perturbation constante est donnée par la formule de Rabi [20] à fréquence nulle. Les points expérimentaux sont en effet en très bon accord avec cette formule et ceci sans qu’il soit nécessaire de prendre en compte la distribution des vitesses car la

probabilité de transition est indépendante de la vitesse V.

Le calcul de l’expression (5) suppose que l’on applique des impulsions ayant des fronts très

raides ; en réalité les impulsions présentent des temps de montée t, et de descente tf qui doivent respecter la condition [21] :

pour que le passage des molécules dans le champ de l’impulsion ne soit pas adiabatique. Nous

avons démontré par ailleurs cette condition [22] en étudiant la probabilité de transition induite par des impulsions de forme triangulaire.

4.3 IMPULSION TRÈS ÉTROITE. - Si la largeur D de l’impulsion peut être considérée comme

infiniment étroite (D « f -1), nous pouvons assimiler la perturbation à une impulsion de

Dirac 8 ( t ) d’amplitude J.L12ED. On a V12 = A12h8(t), et Po = A 12. Au premier ordre, .Po est égale au carré de l’action de l’impulsion A 12. Ce résultat est l’analogue mécanique d’un

effet de « percussion ». Nous l’avons déjà vérifié expérimentalement [23].

5. Transitions induites par plusieurs impulsions périodiques.

La période de répétition T est plus petite que T. Les molécules sont ainsi soumises à plusieurs impulsions. Le dispositif reste celui de la figure 4.

5.1 CALCUL DE LA PROBABILITÉ DE TRANSITION P. - Pour déterminer P, la méthode de

Ramsey [24] conduit à des calculs laborieux [25] dès que le nombre d’impulsions devient supérieur à quelques unités. Nous appliquons en première approximation la propriété rappelée en introduction (relation (1)). L’élément de matrice de la perturbation s’écrit :

où ST(t) est la distribution peigne de Dirac, (* ) représente l’opérateur de convolution. Ce formalisme qui est largement utilisé en traitement de signaux [26] conduit au calcul direct de P de manière simple puisqu’il ne fait intervenir que la TF de fonctions rect ( ) et les propriétés

de la distribution de Dirac. On obtient :

Nous avons posé F

=

1 / T. On constate que l’amplitude de probabilité de transition est

proportionnelle à l’action élémentaire A 12 de l’impulsion et au rapport (T / T) qui est égal au

nombre ~V d’impulsions « vues » par les molécules. En champ faible, les effets d’interférence entre les fonctions sinc ( ) sont négligeables si T ~ . Cette dernière condition est démontrée

au paragraphe 5.2.4. On trouve alors :

Cette expression est une somme de fonctions sinc2[ (f 12 - kF) T] ] qui présentent des

maximums lorsque T

=

k / f 12

=

kT12. On s’attend donc à observer de nombreuses raies de

résonance.

(9)

Remarque : Pour des impulsions de durée D étroites, telles que Df 12 1, l’expression précédente se simplifie :

5.2 COMPARAISON THÉORIE-EXPÉRIENCE.

5.2.1 Résultats. - Nous analysons les effets des impulsions sur un doublet sélectionné par la

fréquence f 12 du générateur G2. Nous pilotons la période T des impulsions par programma- tion du générateur G1 ; la durée D et l’amplitude E restent constantes. En balayant T, nous observons toute une série de raies qui correspondent aux résonances multiples T

=

kT12 avec

une résonance principale à T

=

T12. Nous présentons sur la figure 6 quelques résultats expérimentaux (composantes k

=

1, 2, 3) obtenus sur le doublet 33.

Fig. 6.

-

Composantes k = 1, 2, 3 de la probabilité de transition relatives au doublet 33 :

E = 70 mV, D

=

38 ns, T12

=

1,515 ~s. Les courbes en trait continu sont théoriques (expression (11)).

[k = 1, 2 and 3 components of the probability in the case of the 33 doublet: E = 70 mV,

D = 38 ns and T 12

=

1,515 ~s. The solid lines are theoretical (expression (11)).]

Sur cette figure nous constatons des écarts entre les courbes expérimentales et théoriques.

Il y a plusieurs raisons à l’origine de ces écarts, notamment :

-

le calcul n’est valable qu’au 1 er ordre,

-

les temps de montée et de descente ne sont pas pris en compte,

-

nous n’avons pas fait intervenir la distribution des vitesses des molécules.

5.2.2 Intensité des raies. - Aux diverses résonances T

=

kT12, l’expression (11) s’écrit :

où Po est la probabilité de transition correspondant à une seule impulsion (relation (5)) et N ( = T / T) le nombre d’impulsions auxquelles sont soumises les molécules. La probabilité de

transition (13) est inversement proportionnelle à k 2.

Sur l’expression (13) on constate que l’intensité est proportionnelle à N 2 qui est beaucoup plus grand que 1. Avec une cellule de longueur L

=

6 cm et V mà 600 m/s, on trouve

Riz 0,1 ms et N2 = 4 300 dans le cas de la raie 33 à T12

=

1,515 jjus. Le signal de résonance apparaît donc avec des impulsions dont « l’action » élémentaire A 12 est faible.

Pemarque : Lorsque D « f - 1, la relation ( 13) s’écrit : P (kTI2 ) .~ A 2 N 2

(10)

5.2.3 Interprétation. - Lorsque les molécules sont irradiées par des impulsions de champ

telles que T

=

T12, les effets de percussion dûs à chaque pulse s’ajoutent pour créer un effet

de résonance impulsionnelle qui se produit à partir d’actions A 12 très petites. La relation (13)

traduit explicitement ces effets cumulatifs de percussion ; ils sont analogues à ceux rencontrés

en mécanique.

Des résonances d’ordre k apparaissent aussi lorsque T est un multiple de T12 car les percussions sont encore appliquées en synchronisme avec f 121, mais une fois toutes les k-

ièmes périodes de transition. Leur probabilité est plus faible que celle de la raie principale à Ti2 car les molécules sont soumises à un nombre plus petit d’impulsions durant la traversée de la cellule.

Au terme k

=

0 correspond une probabilité de transition non résonnante qui est négligeable en champ faible.

La période T ne peut varier qu’entre Tmin

=

D et Tmax = T, cette dernière valeur

correspondant à la limite où les molécules ne « voient » plus qu’une impulsion. Il en résulte,

pour un doublet donné, une valeur maximale de k :

kmax, qui correspond à la composante d’ordre maximum est aussi égal, d’après la relation

précédente, au nombre d’impulsions reçues par les molécules à la résonance principale (k

=

1 ). kmaX est égal à 66 pour la transition 33.

5.2.4 Largeur des raies de résonance. - Si l’on définit la largeur AT des résonances commue

étant la moitié de l’écart qui sépare les deux premiers zéros des fonctions sinc2 [ (f 12 - kF ) T ]

autour de T

=

kT12, on obtient :

Pour un même doublet les composantes sont d’autant plus larges que k est grand. Sur la figure 7 on voit que les largeurs des raies sont proportionnelles à k.

Pour des raies de même ordre k, correspondant à deux doublets de périodes de transitions

Fig. 7. - Cette courbe montre que les largeurs à mi-hauteur des raies de résonance pour un doublet sont proportionnelles à l’ordre k.

[This curve shows that the half-height widths of the resonance lines are proportional to k order.]

(11)

différentes Tl2 et T12, la relation (15) donne àT’ /AT

=

(TÍ2/T12)2. Les raies relatives au doublet 43 ( Ti2

=

218 ns) sont par exemple beaucoup plus étroites que celles qui correspon- dent au doublet 33 ( Tl2

=

1 515 ns) : les largeurs à mi-hauteur des composantes k

=

2 sont d’après (15) respectivement 1 ns et 46 ns.

Dans une représentation de P en fonction de la fréquence F

=

1 / T, les résonances se

produisent pour F

=

_f 12/k. La largeur de la composante d’ordre k est AF

=

1 / (kT ). Dans

cette représentation, les largeurs des raies sont inversement proportionnelles à k et

deviennent très étroites lorsque k est grand. Par exemple OF --~ 300 Hz pour k

=

30. Ce résultat n’est pas surprenant, il provient du fait que c’est l’harmonique kF du champ qui est à l’origine de la résonance d’ordre k, comme nous le verrons au paragraphe 5.3.

Les effets d’interférence entre deux composantes sont négligeables lorsque aT T12. Cette

condition s’écrit :

Elle montre que les effets d’interférence sont négligeables pour toutes les composantes pour

lesquelles k est très inférieur à kmax. Dans le cas contraire ces effets deviennent importants et

sont en cours d’étude.

5.3 APPROXIMATION SÉCULAIRE [18]. - Nous pouvons expliquer les phénomènes observés

d’une autre manière, en représentant le champ d’irradiation E ( t ) dans le domaine des

fréquences, soit E ( f ) . Une suite périodique d’impulsions rectangulaires comporte des composantes sinusoïdales aux fréquences kilt. Elles sont à l’origine des résonances se

produisant à T = kTl2. Chaque composante Ek du champ a pour amplitude Ek

=

(ED IT) sinc (kDF ). Elle se comporte comme une onde sinusoïdale de fréquence kF

pour laquelle la probabilité de transition au temps T est donnée par la formule de Rabi [20].

Pour les transitions AM

=

0, en négligeant les effets d’interférence entre les amplitudes de probabilité de transition, on obtient :

avec

Cette interprétation nous fait comprendre, qu’au premier ordre, chacune des raies résulte de l’effet d’une onde monochromatique comme dans la méthode traditionnelle.

6. Spectroscopie par impulsions.

6.1 IDENTIFICATION DE L’ORDRE k DES RAIES. - A partir des résultats précédents nous

pouvons analyser le spectre de la figure 3. L’identification des nombreuses raies de résonance est précisée sur cette figure ; elle nécessite éventuellement une décomposition par effet Stark pour déterminer la valeur du nombre quantique J.

La largeur des raies, proportionnelle à T2/k fournit une aide importante à la détermination du nombre k. Considérons deux raies de la même région spectrale T, correspondant aux

résonances k et k’ de doublets différents. Leurs largeurs vérifient la relation âT’ / âT === k/k’ ;

ce rapport est de l’ordre de TÍ2/ T12. Lorsque k # k’, les largeurs des deux raies sont

différentes. Par exemple nous obtenons 3,5 ns et 23 ns respectivement pour les composantes k = 7 (doublet 43) et k

=

1 (doublet 33). De plus si les deux raies se superposent, nous

pouvons les différencier lorsque k est très différent de ici.

(12)

Dans l’intervalle (Tl ; T2] étudié, une transition moléculaire donne lieu :

-

soit à une seule raie correspondant à k

=

1. Sa période de transition est comprise dans

l’intervalle [Tl ; T2]. Ce sont les raies qui ont la plus grande largeur. Sur le spectre de la figure 3, on a l’exemple de la raie 33 à 1 515 ns,

-

soit à une série périodique de raies (k ~ 1 ) dont l’écart entre composantes permet la

mesure de leur période T12 ; celle-ci est inférieure à (T2 - 7"i). Ces raies sont donc plus

étroites que les précédentes. Sur la figure 3, les composantes du doublet 53 illustrent ce cas.

Nous déterminons l’ordre k d’une raie par l’étude de sa largeur et en vérifiant qu’elle fait partie d’une série périodique. Les périodes T12 des doublets sont reportées dans le tableau I.

Tableau I. - Période Tl2 de quelques transitions. Les fréquences obtenues sont en accord avec

d’autres mesures, (*) référence [28], (**) référence [27]. La transition 33 dont la fréquence est la plus basse est légèrement déplacée par un effet STARK parasite.

[Period T12 of some transitions. The obtained frequencies are in good agreement with previous measurements, (*) reference [28], (**) reference [27]. The 33 transition of lowest

frequency is slightly shifted by a residual STARK effect.]

6.2 TRANSITIONS OBSERVABLES. - Les temps de montée tr et de descente ( tf --- tr) limitent

les fréquences fij observables parce que le passage des molécules dans le champ des impulsions devient adiabatique pour les fréquences élevées. A partir de la relation (8), et

sachant que les molécules sont soumises à N impulsions, on définit une limite supérieure,

fij_, à la fréquence par la condition :

Pour rendre la plage de variation de T grande ( Tmin

=

D ), les impulsions appliquées doivent

être étroites. La valeur minimale de D est égale à 2 tr. En ce cas, et en champ faible, on obtient fij . D - 1. C’est pourquoi nous avons donné les expressions de P lorsque cette

condition est satisfaite.

Nous allons définir les fréquences de transitions fij que nous pouvons déterminer en

balayant un intervalle [Ti ; T2] (borné par T min et Tmax, paragraphe 5.2.3) ; l’enregistrement correspondant contient :

-

d’une part, la partie du spectre qui serait obtenue en balayant l’intervalle des fréquences

[T2 1 f T 1 1 ] : ce sont les raies qui correspondent aux résonances k

=

1 ;

(13)

-

d’autre part, par l’intermédiaire de l’observation de plusieurs composantes k -- 1, la partie haute fréquence du spectre limitée à fija, et vérifiant : ( T2 - Tl )-1, f i j -«-~: f jj._.

La valeur de T2 étant fixée, on observe un ensemble de raies dont l’analyse permet de

mesurer les fréquences des transitions telles que :

si on choisit Tl de manière que (T2 - TI)

=

Tl soit Tl

=

T2/2.

En ce qui concerne la limitation BF, puisque T2 est nécessairement plus grand que T, nous en déduisons un résultat classique : fii ne peut être que supérieur à T -1 1 (inverse du temps

d’interaction).

6.3 RÉSOLUTION ET PRÉCISION.

-

Nous avons vu au paragraphe 5.3 que chaque raie résulte de l’excitation par un harmonique du champ. On peut donc s’attendre à obtenir au premier

ordre les mêmes résolution et précision qu’avec la méthode traditionnelle. En champ fort, il

se produit des déplacements de fréquence avec éventuellement des décompositions de raies.

Ces effets sont en cours d’étude.

En définissant l’incertitude 0’ T comme l’écart de période correspondant à une variation du

signal au moins égal au bruit, nous obtenons en première approximation pour la composante d’ordre k :

où s est le rapport signal/bruit. Pour un champ E donné faible, s étant inversement

proportionnel à k2 la relation (20) montre que A ’ Tj / 7§j est proportionnelle à l’ordre k de la composante considérée. Par contre en appliquant un champ (qui serait différent pour chaque composante) tel que s reste constant, la précision est indépendante de k.

L’appareillage ne diffère pas dans son principe de fonctionnement de celui utilisé dans la méthode conventionnelle. Dans un cas comme dans l’autre, l’intensité du signal détecté est proportionnelle à la probabilité de transition et à la population des états, le coefficient de

proportionnalité étant un facteur d’appareil indépendant du mode d’irradiation. Il en résulte que la sensibilité est identique dans les deux méthodes. Dans l’expérience le rapport signal/bruit est voisin de 200 pour la composante k

=

1 de la transition 43.

Le pouvoir de résolution T/OT pour une composante d’ordre k (T

=

kTij) se déduit de la relation (15). Il est égal à T /Tij, donc indépendant de k. C’est le même que celui obtenu par la méthode classique à longueur de cellule identique. Bien que le spectre puisse comporter de nombreuses raies, l’ambiguïté due à la superposition de composantes d’ordres différents est le

plus souvent levée parce qu’elles ont des largeurs très différentes. Sur la figure 3, nous distinguons facilement la raie 43 (k = 7 ), située sur l’aile de la raie 33 (k ==1).

Par ailleurs l’observation des diverses raies est possible à condition que le pas de

programmation 8 T de la période T soit inférieur à leur largeur, soit :

Cette condition impose l’utilisation d’un générateur d’impulsions performant. Par exemple à

une transition de fréquence f l2

=

5 MHz correspond des composantes k

=

1 et k

=

10 qui ont respectivement pour largeur 0,4 ns et 4 ns. C’est pratiquement le cas de la transition 43 de H2CO. Avec un générateur de pas 8 T = 1 ns il est plus facile d’observer les composantes d’ordres k élevés (avec de toute façon k Pour la transition 53 18,3 MHz, dans

la gamme balayée, les largeurs des raies sont inférieures à 1 ns ; sur la figure 3, nous

(14)

constatons que les composantes peuvent n’apparaître que sous la forme d’un seul point, la

condition (21) n’étant satisfaite qu’à l’ordre 34.

7. Conclusion.

En appliquant des impulsions très courtes on soumet les molécules à un spectre très large,

contrairement à l’irradiation classique par une onde sinusoïdale. Lorsque ces impulsions sont périodiques, on observe un spectre présentant de nombreuses résonances. Les raies d’ordre k fixé ont pour origine le k-ième harmonique du signal impulsionnel. L’ensemble des raies k

=

1 correspond à celui que l’on observe par la méthode traditionnelle avec les mêmes

performances. La différence entre les méthodes est due à l’existence des composantes

k > 1 ; elles apparaissent périodiquement et permettent d’avoir une « vue » globale du

spectre des molécules. En balayant une plage [T12; T], nous avons montré que nous

accédons à un intervalle du spectre moléculaire compris entre T-1 et une fréquence maximale

Avec des impulsions suffisamment étroites nous pouvons ainsi explorer la région haute fréquence du spectre ; dans l’exemple présenté, un balayage au voisinage de 1 ~s permet d’observer des raies de fréquences supérieures à 1 MHz, par exemple à 4,57 et 18 MHz.

La détermination de l’ordre k des nombreuses raies suppose une bonne connaissance de leurs caractéristiques (largeurs, périodicité, intensités). C’est pourquoi nous avons étudié la

probabilité de transition induite entre deux niveaux d’énergie, en analysant particulièrement

les effets de résonance impulsionnelle. Pour le calcul des formes de raie, nous avons utilisé un

formalisme au premier ordre, adapté à l’étude de la probabilité de transition induite par des

perturbations de formes diverses, par exemple trapézoïdale plus proche de la réalité. Nous

avons aussi interprété les résonances comme un effet cumulatif d’actions d’impulsions appliquées en synchronisme avec la période de transition.

Cette nouvelle méthode de spectroscopie nécessite des générateurs délivrant des impulsions

de durée D très petite et de bonne stabilité. Actuellement elle peut s’appliquer à l’étude des transitions de fréquences inférieures à une dizaine de GHz. La montée en fréquence est liée à

une bonne maîtrise des impulsions de très courte durée. Les techniques d’impulsions font de

tels progrès que ces expériences pourront être transposées à des fréquences plus grandes. En

outre, la méthode peut s’appliquer à l’étude d’autres types de transitions.

Des travaux sont en cours, en particulier pour élargir la plage observable du spectre. Ces études portent sur des effets principalement en champ fort : déplacement de fréquence des pics de résonance, effets d’interférence des composantes, transitions à plusieurs « photons ».

Des expériences à champs séparés du type RAMSEY font aussi partie de nos préoccupations.

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Références

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