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Étude par la voie 18O+ α de niveaux excités entre 11,7 et 13,0 MeV dans 22Ne

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206647

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206647

Submitted on 1 Jan 1968

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Étude par la voie 18O+ α de niveaux excités entre 11,7 et 13,0 MeV dans 22Ne

S. Gorodetzky, M. Port, J. Graff, J.M. Thirion, G. Chouraqui

To cite this version:

S. Gorodetzky, M. Port, J. Graff, J.M. Thirion, G. Chouraqui. Étude par la voie 18O+ α de niveaux excités entre 11,7 et 13,0 MeV dans 22Ne. Journal de Physique, 1968, 29 (4), pp.271-278.

�10.1051/jphys:01968002904027100�. �jpa-00206647�

(2)

ÉTUDE

PAR LA VOIE

18O+

03B1 DE

NIVEAUX EXCITÉS

ENTRE

11,7

ET

13,0

MeV DANS 22Ne

Par S.

GORODETZKY,

M.

PORT, J. GRAFF, J.

M. THIRION et G.

CHOURAQUI,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

(Reçu

le 14 octobye

1967.)

Résumé. 2014 La diffusion

élastique 18O(03B1, 03B1)18O

ainsi que les réactions de même voie d’entrée ont été étudiées dans le but de déterminer les

paramètres

de niveaux excités de 22Ne. Des sections efficaces absolues de diffusion

élastique

ont été mesurées de E03B1 = 2,5 à 5,0 MeV

aux

angles

03B8C.M. = 90,0° ; 109,9° ; 125,3° ; 140,8° ; 149,4° et 167,0°. Les fonctions d’excitation ont été relevées à 03B8C.M. = 90,0° pour la réaction

18O(03B1,n03B3)21Ne

entre E03B1 = 2,5 et 5,0 MeV et pour la réaction

18O(03B1, 03B30) 22Ne

entre E03B1 = 2,5 et 4,0 MeV. Les sections efficaces de

capture

radiative et de diffusion

inélastique

ont été trouvées

négligeables

par

rapport

à celles des

processus

(03B1, 03B1)

et

(03B1, n).

Ceci a

permis l’analyse

des résultats de diffusion

élastique

entre E03B1 = 2,5

et 4,0 MeV par une

approximation

à deux canaux.

Lorsque

cela s’est avéré nécessaire, on a

tenu

compte

de l’interférence entre niveaux de même

J03C0.

Les

spins

et

parités

de 13 niveaux

excités du 22Ne ont été ainsi déterminés :

(EX

en MeV ;

J03C0)

11,76 ; 1-, 11,89 ; 1-, 11,92 ;

(2+),

12,04 ; 0+,12,25 ; 0+,12,28 ;1-, 12,38 ; 2+, 12,48 ;

(2+), 12,59

;1-, 12,61;

(2+), 12,80 ;

2+, 12,83 ; 1-, 12,88 ; 3- ;

sept

d’entre eux sont en accord avec des résultats connus par ailleurs.

Abstract. 2014 The

18O(03B1, 03B1)18O

elastic

scattering

and the

competing

reactions of the same system have been

investigated

in order to determine the

parameters

of

highly

excited states

in 22Ne. plastic

scattering

absolute cross-sections have been measured from E03B1 = 2.5 to 5.0 MeV at 03B8C.M. = 90.0°, 109.9°, 125.3°, 140.8°, 149.4° and 167.0°. Excitation curves at

03B8C.M. = 90.0° have been measured for the

18O(03B1, n03B3)21Ne

reaction between E03B1 = 2.5 and

5.0

MeV and for

18O(03B1, 03B30)22Ne

between E03B1 = 2.5 and 4.0 MeV. The radiative

capture

and

inelastic

scattering

cross-sections have been found to be

negligible compared

with the

(03B1, 03B1)

and

(03B1, n)

cross-sections. This allowed the

analysis

of elastic

scattering

data to be made with

a two-channel

approximation

in the energy range from E03B1 = 2.5 to 4.0 MeV. Whenever it

was necessary, the interference between levels

having

the

same J03C0

was accounted for.

Spins

and

parities

could be

assigned

to 13 excited states in 22Ne

(Ex

in MeV,

J03C0)

11.76, 1-, 11.89, 1-, 11.92,

(2+),

12.04, 0+, 12.25, 0+, 12.28, 1-, 12.38, 2+, 12.48,

(2+),

12.59, 1-, 12.61,

(2+),

12.80, 2+, 12.83, 1-, 12.88, 3-, seven of these are in agreement with

previously reported

results.

Introduction. - Les 6tats excites de 22Ne situ6s au-dessus de

9,667

MeV peuvent etre etudies par les reactions induites en bombardant une cible 180 par des

particules alpha. L’analyse

de ces reactions se

simplifie

du fait que la

particule alpha

et le noyau 180 sont tous deux de

spin

nul et que, par

consequent,

seuls

des 6tats de

parite

naturelle sont atteints.

Cependant,

des difficult6s

apparaissent

6tant donne que

plusieurs

niveaux de memes

spin

et

parite peuvent

interferer et que

plusieurs

voies de sortie sont en

competition.

Pour des

energies

incidentes inferieures a

5,0 MeV, quatre

processus ont un bilan

d’6nergie positif :

la

diffusion

elastique 18O ( oc, a) 180,

la diffusion in6las-

tique 180 (ex, ex’) 180 (au-dessus

de son seuil

Ea

=

2,42 MeV),

la

capture

radiative

180(a, y)22Ne

et la

reaction

180 (a, n)2lNe (au-dessus de E«

=

0,855 MeV).

La section efficace totale

180(a, n)2’Ne

a ete mesur6e

entre

Ea

=

2,0

et

5,0

MeV par Bair et Willard

[1]

qui

ont tabul6 les

energies

et les

largeurs

totales de 25 niveaux. Par la

suite,

des

spins

et

parites

ont 6t6

determines par 1’etude de la diffusion

elastique 180 (oc, ex)180.

Powers et ses coll.

[2]

ont mesure les

sections efficaces différentielles a

cinq angles

entre

Ea

=

2,4

et

3,5

MeV et determine les

parametres

de

six niveaux. Ces auteurs

signalent

n6anmoins des diffi- cult6s a obtenir une bonne concordance entre les donn6es

eXpérimentales

et la theorie dans la

region Erx.

=

3,19

MeV et

pr6cisent qu’il

serait souhaitable d’etendre les mesures au-dela de

3,5

MeV.

Quant

à

la diffusion

in6lastique

et a la

capture radiative,

aucun resultat n’a encore 6t6

publi6

a notre connais-

sance.

Le but du

present

travail est d’étendre les mesures de diffusion

elastique jusqu’a 5,0

MeV et d’obtenir

des informations concernant les processus

(a, a’)

et

(a, y).

La courbe d’excitation de cette derni6re reac-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002904027100

(3)

272

tion a 6t6 tres utile pour r6soudre les

probl6mes

men-

tionnes par Powers et ses coll. Une limite

sup6rieure

de la section efficace de diffusion

in6lastique

a pu etre

d6termin6e, justifiant

ainsi pour

l’analyse

le choix

d’une

approximation

a deux canaux. De

plus,

nous

avons retrouve les

principaux

r6sultats de la courbe d’excitation

180(m. n)2lNe

en 6tudiant la reaction

18O( ex, ny)2INe.

Procédure

expdrimentale.

- Le faisceau

(4He)+

de

l’accélérateur Van de Graaffde

5,5

MeV du C.R.N. de

Strasbourg

etait

analyse

par une deflexion

magn6tique

de 90°. Son

energie

etait mesur6e par resonance ma-

gn6tique

nucleaire avec une

precision de Jr 0,25 %.

Le

calibrage

en

energie

etait realise a 1’aide du seuil de la reaction

7Li(p, n)7Be (Ep

=

1 880,5 keV).

Nous avons utilise deux sortes de cibles : des films d’alumine minces et sans

support

de 36

fLg/cm2

pour

les mesures de diffusion

elastique

et des feuilles de tantale

oxyd6es

pour les

experiences ( oc, y).

Les deux

types

de cibles 6taient

prepares

par

oxydation anodique

dans une solution enrichie en 180.

L’oxyg6ne

des

films d’alumine contenait 81

% d’oxygène-18

et celui

de

l’oxyde

de tantale en contenait

86,5 %.

A. LA DIFFUSION

ELASTIQUE 180 (OC, ex)18O.

- Les

particules alpha

diffus6es par la cible 6taient d6- tect6es simultan6ment a l’aide de deux d6tecteurs a semiconducteur ayant chacun un

angle

solide de

(1,3 ::!: 0,1)

X 10-3 sr.

Cinq angles

de detection ont

ete choisis de

façon

a

correspondre

aux zeros des

premiers polynomes

de

Legendre jusqu’A

l’ordre 4 :

6C.M.

=

90,0°; 109,9°; 125,3°; 140,8°

et

149,4°,

alors

que

1’angle correspondant

a

6C.lBL

=

167,0°

etait

1’angle

le

plus

a l’arrière

possible

avec notre chambre

de diffusion. Les courbes d’excitation 6taient relevees simultan6ment a deux

angles,

soit

61

et

62.

Puis les

mesures ont 6t6 relev6es a

02

et

63,

et ainsi de suite

jusqu’a

ce que,

finalement, chaque

courbe ait 6t6

relev6e deux fois. La cible etait orientee a

chaque

fois

de

façon

a

presenter

aux deux d6tecteurs le minimum

d’epaisseur.

Tous les spectres ont 6t6 relev6s a 1’aide d’un

analy-

seur a 400 canaux. Dans les sommations de canaux, il a ete tenu

compte

de la

position

des

pics

de

parti-

cules

alpha

en fonction de

1’6nergie

incidente et de la

contribution du bruit de fond. La

figure

1

repr6sente

un spectre de

particules alpha

relev6 a

150,0°

pour

une

energie

incidente de

1,9

MeV. Dans tout le domaine

d’énergie

que nous avons 6tudi6

(Ea

=

2,5

a

5,0 MeV),

la

separation

des differents

pics

est

meilleure que dans le cas de ce spectre.

Le calcul des sections efficaces absolues a ete effectue

en tenant compte du fait

qu’au

passage de la cible mince les ions

(4He)+

deviennent

(4He)++. Cinq

courbes d’excitation ont ainsi ete obtenues avec des intervalles

d’énergie

de 15 keV. Une sixi6me courbe d’excitation a

6C.M.

=

109,9°, correspondant

a un

autre zero du

polynome

de

Legendre

d’ordre

quatre,

a ete relev6e

plus

tard avec un pas en

energie

de

35 keV et avec un second d6tecteur

place

a

Oc.m.

=

90,0°

pour la normalisation.

FIG. 1. -

Spectre

de

particules alpha

diffus6es par une cible sans

support

d’alumine enrichi en 180, d’une

6paisseur

de 36

[Lg/cm2.

Les

pics correspondant

a 180 et 2’Al

presentent

une

largeur

a mi-hauteur de 100 keV due essentiellement a

l’epaisseur

de la cible. Le

pic

160 est sensiblement moins

large,

cet

isotope

6tant concentr6

jusqu’a

50

%

dans la couche

superficielle

d’alumine due a

l’oxydation

naturelle. Un faible

pic

170,

provenant

de 1

% d’oxyg6ne-17 present

dans la cible,

apparait

entre les

pics

160 et 180. Les

pics provenant

du carbone

depose

sur la cible et du cuivre ayant contamine celle-ci lors de sa

preparation

se

presentent

sous forme

de doublets. Dans

chaque

doublet, le

pic ayant 1’energie

la

plus

6lev6e

provient

du

depot

sur la face avant de

la cible, le

pic

de

plus

faible

energie, elargi

par «

straggling

»,

provenant

du

depot

sur la face arrière. Les

pics

du carbone montrent que la resolution obtenue

correspond

a une

largeur

a mi-hauteur de 20 keV.

(4)

FIG. 2. - Sections efficaces differentielles

experimentales

de la diffusion

elastique 180(«, «)180

a six

angles.

Les erreurs sur les sections efficaces absolues sont inférieures a 15

%.

Les erreurs

statistiques

sont inf6-

rieures aux dimensions des

points,

sauf pour les resultats a 80.M. = 90,0° en dessous de 3,1 MeV.

La courbe en trait

plein represente

le rendement th6o-

rique

de la diffusion

elastique

en l’absence de resonance

nucl6aire.

La

figure

2 montre les courbes de sections efficaces absolues a six

angles

pour des

energies

incidentes

comprises

entre

2,5

et

5,0

MeV. L’erreur sur 1’echelle des sections efficaces

absolues, qui depend

de

l’angle

de

detection,

peut etre estim6e a moins de 15

%

pour 1’ensemble des mesures.

Pour des

energies

incidentes inferieures a 3

MeV,

les

pics

dus a 180 6taient mal

s6par6s

aux

angles Oc.m.

=

90,0°

et

109,9°.

B. LES REACTIONS

18O(«, yo)22Ne ET 18O(0, n)2lNe.

- Pour ces

experiences,

nous avons

place

la cible

d’oxyde

de tantale enrichi au fond d’une cage de

Faraday

et nous avons detecte les rayons gamma A

6C.M.

=

90,0-

a 1’aide d’un d6tecteur

NaI(Tl)

de

12,70

cm X

10,16

cm blind6 par un

cylindre

de

plomb

de 10 cm

d’6paisseur.

A 1’aide d’un

analyseur

a un

canal,

nous avons s6lectionn6 le rayonnement yo de la transition vers le niveau fondamental de 22Ne. Les

energies

de ces transitions gamma sont

comprises

entre

Eyo

=

11,70

et

12,95

MeV pour des

energies Ea.

=

2,5

a

4,0

MeV. La

figure

3

represente

un

FIG. 3. - Partie haute

energie

du

spectre

gamma obtenu a la resonance de 2,71 MeV dans la reac- tion

18O(CX, Yo) 22Ne

a l’aide d’un scintillateur

NAI(T1)

de 12,7 cm x 10,2 cm. Un bombardement de quatre

heures a ete n6cessaire pour obtenir ce

spectre.

Les

barres verticales

indiquent

les limites de la fenetre de

comptage

du s6lecteur a un canal. Ces limites sont fonction de

1’energie

de bombardement.

spectre

gamma relev6 a la resonance de

2,7

MeV.

Cette

figure

montre aussi la

position

de la fenetre de

comptage

utilis6e pour les mesures. La courbe d’excitation obtenue est

pr6sent6e figure

4.

FIG. 4. - Courbe d’excitation de la reaction

18O(a, yo) 22Ne

a 6C.M. = 90,0°.

Chaque point correspond

a une me-

sure de 20 mn et a un

depot

de 120

C d’ions (4He)++ ;

le bruit de fond de 50 coups du au rayonnement

cosmique

n’est pas soustrait. Les erreurs sont

d’origine

statistique.

(5)

274

La reaction

180(oc, nY)2lNe

a ete 6tudi6e avec le meme d6tecteur en

plaçant

la fenetre de comptage

sur le

pic d’absorption

totale du rayon gamma de

0,35

MeV

provenant

du

premier

niveau excite du 2lNe.

La courbe d’excitation ainsi

obtenue,

donnee

figure 5, reproduit

la

plupart

des resonances observ6es par Bair et Willard

[1]

en section efficace totale

( oc, n).

FIG. 5. - Courbe d’excitation de la reaction

180(ot, ny)2lNe

a 8C.M. = 90,00.

Ces auteurs ont utilise pour leur

experience

des cibles

plus

fines que les

notres,

ce

qui explique pourquoi

ils

ont obtenu

plus

de details dans leur courbe.

Le fait que nous ayons utilise des cibles sans support

nous a limites a une

6paisseur

minimale de 60 keV a

Ea

= 3 MeV pour 1’etude de la diffusion

elastique.

La meme

6paisseur

en

oxyde

de tantale a ete utilis6e afin d’avoir des resultats directement

comparables.

Le rendement de la diffusion

in6lastique

a pu etre estime en

plaçant

une fenetre sur le

pic d’absorption

totale du rayon gamma de

2,0

MeV

provenant

de la d6sexcitation du

premier

niveau excite de 180.

Ces mesures ont ete faites pour obtenir des valeurs relatives des sections efficaces de la reaction

(a, yo)

et

de la diffusion

in6lastique

par

rapport

a la reaction

(a, ny).

Nous avons obtenu des limites pour

Ea.

=

2,5

a

5,0

MeV :

Ces limites

permettent

de

negliger

les canaux de diffu-

sion

in6lastique

et de

capture

radiative vis-A-vis des

canaux de diffusion

elastique

et de reaction

(a, n),

du

moins en ce

qui

concerne le calcul des sections efficaces.

Analyse

des donndes

expérimentales.

- Dans le cas

d’une resonance

isol6e,

observ6e en diffusion

elastique

d’une

particule

de

spin

nul par un noyau

6galement

de

spin nul,

la resonance d’onde

partielle try.

= 0

(J1t 0+) apparait

a tous les

angles,

alors que la resonance d’onde

partielle I

=A 0

disparait

a

chaque angle correspondant

a un zero du

polynome

de Le-

gendre

d’ordre

try..

C’est ainsi que la

résonance try.

=1

(J1t = 1-) disparait

a

Oc.m.

=

90,00,

celle

de try.

= 2

(J1t = 2+)

a

Oc.M. == 125,3°,

celle de

try.

= 3

(Jn

=

3-)

a

eU.M.

=

90,0°

et

140,80

et enfin celle

de Ix

= 4

(J1t 4+)

a

6r,M. == 109,9°

et

149,4o.

Les courbes de diffusion

elastique ( fig. 2)

montrent

que peu de resonances

peuvent

etre consid6r6es

comme isol6es. C’est n6anmoins le cas des resonances

(lrx

=

1)

a

2,56

et

2,71

MeV et de la resonance

(lrx

=

0)

a

2,90 MeV,

r6sultats

qui

sont en accord avec ceux

de Powers et ses coll. Les autres resonances ne sont pas

susceptibles

d’etre traitees aussi

simplement.

La determination des

param6tres

de niveaux est

alors

possible

en

ajustant

successivement les valeurs d’un

jeu

de

param6tres

de

depart jusqu’a

ce que les sections efficaces

th6oriques

calculees soient en accord

avec celles mesurees

exp6rimentalement.

Nous avons

applique

cette m6thode aux r6sultats

exp6rimen-

taux

(a, n) [1]

et

(oc, a).

Les calculs ont ete effectues avec un ordinateur IBM 1620 II en utilisant des formules de sections efficaces dans une

approximation

a deux

canaux-plu-

sieurs niveaux

[3] :

pour la diffusion

elastique

et :

pour la reaction

(a, n),

ou l’indice 1 se r6f6re au

canal

(180

+

ex)

et l’indice 2 au canal

(2lNe

+

n) ; kc

est le nombre d’onde du canal c;

CI(O), l’amplitude

de diffusion

coulombienne; P, (cos 0),

le

polynome

de

Legendre

d’ordre

I;

cxl, le

d6phasage coulombien,

avec mo = 0. La matrice

U,

est donnee par :

pi etant le

d6phasage

de

sphere rigide : où ac

est le rayon d’interaction.

Les elements de matrice n6cessaires

Wlll

et

WI2Z,

relies a la matrice

R, peuvent

s’6crire comme suit

(sans

écrire l’indice I pour

simplifier) :

ou :

La

quantite P,

est le facteur de

penetration

relatif

au canal c et

r Àc

la

largeur partielle

du niveau À dans le canal c.

11 faut

souligner

que l’interf6rence entre niveaux de meme

J1t n’apparait

que dans les elements non

diagonaux RCf C

ou la

largeur partielle

réduite :

(6)

figure toujours sous forme

de

produits

tels que yx, yxc,.

L’ambiguit6

de

signe

de ces

quantites

se

r6percute

sur

les sections efficaces. Les sections efficaces calcul6es ne

peuvent

etre en bon accord avec les valeurs

exp6ri-

mentales en cas d’interference que si le bon

signe

a 6t6

utilise pour le calcul. Nous avons tenu

compte

de ce fait en ecrivant :

où qÀ

est considere comme un

parametre suppl6men-

taire affect6 a

chaque

niveau. 11 faut remarquer

[4]

que les sections efficaces calcul6es ne

changent

pas si on

change

tous les

signes

et que les sections efficaces

ne sont donc sensibles

qu’aux signes

relatifs des pro- duits des

largeurs

réduites

correspondant

aux niveaux

interferents.

Les

d6phasages

et les facteurs de

penetration

pour

particules alpha

ont 6t6 calcul6s par un sous-pro- gramme base sur des relev6s de fonctions coulom- biennes dans les courbes de

Sharp

et ses coll.

[5].

Les facteurs de

penetration

pour neutrons ont 6t6 calcul6s directement avec des formules

simples [3]

en

prenant

la

plus petite

valeur de I

quand

les

r6gles

d’addition des moments

angulaires

donnaient

plus

d’une valeur. Les rayons d’interaction 6taient d6finis

comme suit :

Les sections efficaces sont des fonctions de Fener-

gie E’ aab

et de

param6tres

de niveaux

qui

sont :

1’6nergie

de

resonance,

la valeur de

J" (j

=

la.),

les

largeurs

totale et

partielles

et le

parametre

d’inter-

férence qÀ

d6fini

plus

haut.

L’analyse

a ete r6alis6e comme suit :

1)

Calcul des sections efficaces pour les canaux

(oc, a)

et

(a, n)

avec

un jeu

de

param6tres

de

depart ; 2)

Trace des sections efficaces calcul6es et

comparai-

son avec les donn6es

expérimentales correspondantes;

3)

Mise a

profit

des differences entre valeurs

exp6-

rimentales et valeurs calcul6es pour modifier le

jeu

de

param6tres;

4)

Fermeture de la boucle en recalculant les sec-

tions efficaces a 1’aide des nouveaux

parametres.

Une fois la meilleure concordance

obtenue,

les

courbes ont ete

corrig6es

pour 1’effet du a

l’ épaisseur

de la cible. Cette correction a ete r6alis6e en sommant

simplement

les contributions 616mentaires de

chaque

tranche de la cible sur

1’epaisseur

totale

apparente

de celle-ci sans

prendre

en consideration le «

straggling

».

Rdsultats et discussion. - La m6thode des

ajuste-

ments successifs des

param6tres

de niveaux nous a

permis

d’obtenir de bons r6sultats pour la

region d’6nergie Ea

=

2,5

a

4,0

MeV. Les

ajustements

obtenus sont

présentés figure

6 pour les r6sultats en

FIG. 6. - Sections efiicaces differentielles mesur6es pour la diffusion

elastique 180(a, a)180

et sections efficaces

calcul6es

(courbes

en trait

plein).

Les erreurs

indiquees

sont

d’origine statistique.

Les valeurs absolues sont

connues avec une incertitude estimee a 15

%.

(7)

276

diffusion

elastique

a six

angles.

Aucune normalisation arbitraire n’a ete

appliqu6e

aux r6sultats

exp6rimen-

taux, nous avons seulement

corrig6

les

points exp6ri-

mentaux dans les limites de 1’erreur

prealablement

estim6e

(d=

15

%)

pour obtenir le meilleur accord.

Les valeurs du

jeu

final des

param6tres requis

pour

cet

ajustement

sont

r6pertori6es

dans le tableau

I,

ainsi que les valeurs

correspondantes

des

rapports

des

largeurs

reduites a la limite de

Wigner [6] 6a

et

02 n .

Les memes valeurs de

parametres

de niveaux per- mettent de calculer une section efficace totale de la reaction

180 ((x, n)2lNe

en tres bon accord avec la courbe

expérimentale [1] ( fig. 7).

On observe cepen- dant des differences vers

2,9

et

3,6

MeV. 11

s’agit

des

FIG. 7. - Section efficace totale de la reaction

180 (a, n) 21Ne

extraite de la reference (2]

(points)

et section efficace totale calculee a l’aide des

param6tres reportés

dans le

tableau I

(courbe

en trait

plein).

deux niveaux minces observes par Bair et Willard

[1]

a

E(X

=

2,919

et

3,45

MeV et

qui

n’ont pas pu etre mis en evidence dans nos r6sultats de diffusion

elastique

en raison de

I’ épaisseur

de notre cible.

A. RESONANCES A

Ea

=

2,56,

271 ET

2,75

MeV. -

Les

largeurs

totales des deux

premi6res

resonances

sont de 13 et 14 keV selon

1’exp6rience

en

180 (oc, n)2lNe

de Bair et Willard

[1]. D’apr6s

des mesures de diffusion

elastique,

Powers et ses coll.

[2]

ont r6cemment attri- bue la valeur

P

= 1- aux niveaux

correspondants.

Comme on le voit

figure 4,

la courbe d’excitation de la reaction

180(ot, Yo)22Ne

montre nettement deux resonances aux memes

energies,

ce

qui implique J" :A

0+. Le meilleur accord obtenu avec les valeurs de section efficace differentielle de diffusion

elastique,

compte

tenu de

1’epaisseur

de la

cible,

confirme

l’attribution

J"

== 1- pour les deux niveaux.

La resonance a

2,75 MeV,

mentionn6e par Bair et

Willard avec une

largeur

de

30 ±

15

keV, n’apparait

pas assez bien dans nos r6sultats de diffusion

elastique

pour nous

permettre

d’attribuer avec certitude la valeur

Irt

= 2+

qui

nous a

cependant

fourni le

meilleur accord. D’autre

part,

Powers et ses coll. ne mentionnent pas de resonance a cette

6nergie.

Les

mesures

180 ( oc, Yo)22Ne

montrent une forte resonance a

2,71 MeV,

mais la

presence

d’une resonance

plus

faible vers

2,75

MeV ne

peut

pas etre exclue.

Cependant,

Deuchars et

Dandy [7]

ont observe

une resonance situ6e a

2,73

MeV et ont deduit de

mesures de correlation

(n

-

y)

la valeur

Irt

= 2+.

On est ainsi tent6 de croire que le niveau observe par Deuchars et

Dandy correspond

au niveau 2+ que nous

avons trouve a

2,75

MeV. Mais ceci est exclu vu la faiblesse de la resonance observ6e en diffusion elas-

tique,

et le fait que Deuchars et

Dandy

n’observent

aucune autre resonance au

voisinage

du

pic

intense

a

2,73

MeV. 11 faut donc que le

pic auquel

Deuchars

et

Dandy

ont attribue

Irt

= 2+ soit le meme que celui pour

lequel le present

travail conduit a la valeur

Irt

= 1-. Comme l’ont fait remarquer Powers et ses

coll.,

les mesures de diffusion

elastique

determinent de

façon

tout a fait

univoque

la valeur

Jn

= 1-.

L’attribution

Irt

= 2+ de Deuchars et

Dandy

est

donc incorrecte et les correlations

(n

-

y)

mesur6es

par ces auteurs doivent etre

réinterprétées

avec

Jn

= 1-. Des calculs que nous avons effectues mon- trent

qu’en

fait la valeur

Irt

= 1- est tout a fait

compatible

avec les r6sultats

expérimentaux

de ces

auteurs.

B. RESONANCE A

Erx

=

2,90

MeV. - L’attribution

pr6c6dente [2] J" -

0+ au niveau

correspondant peut

etre confirm6e par les r6sultats de la diffusion

elastique

et de la reaction

(a, n).

C. RESONANCES

A Ea

=

3,16

ET

3,19

MeV. -

Bair et Willard

[1]

ne mentionnent

qu’une

seule

resonance dans cette

region,

et ce a

Erx

=

3,19

MeV.

Powers et ses coll.

[2]

observent une resonance à

Ea

=

3,17

MeV mais concernant le meme niveau

auquel

ils attribuent

Irt

= 0+. Ces derniers auteurs

mentionnent des difficultes a obtenir une concordance satisfaisante entre r6sultats

expérimentaux

et courbe

calcul6e dans cette

region.

La courbe d’excitation de la reaction

180( (X Yo)22Ne ( fig. 4) pr6sente

une resonance a

Ea

=

3,19

MeV.

Ceci entraine soit une erreur dans 1’attribution

pr6-

c6dente

Irt

= 0+ au niveau

correspondant,

soit

1’existence d’un deuxi6me niveau

J71 =,A

0+. Nous

avons ete conduits a examiner la seconde

possibilite

et

nous trouvons que deux niveaux sont n6cessaires pour rendre

compte

des sections efficaces des processus

(oc, a)

et

(oc, n) ( fig.

6 et

7).

Les

caractéristiques

de ces

deux niveaux sont :

(8)

D. RESONANCES

A E,,,

=

3,32

ET

3,44

MeV. -

Les

largeurs

totales de ces resonances sont

respective-

ment 80 et 15 keV

[1]

et l’attribution des

spins

d6coule

du fait que la section efficace du processus

(a, a)

a

Oc.,.

=

125,3-,

ou

P, (cos 0) = 0,

ne

pr6sente

aucune

anomalie;

ceci

sugg6re JTT:

2+ pour les deux ni-

veaux. L’attribution

JTT:

== 2+ au

premier

de ces

niveaux confirme celle faite par Powers et ses coll.

[2].

La deuxi6me resonance moins

prononc6e

que la pre- mi6re n’a pas ete mentionn6e par ces auteurs.

E. RESONANCES ENTRE

Err.

=

3,5

ET

4,0

MeV. -

Dans cette

region, qui

n’a pas encore ete 6tudi6e par la diffusion

elastique,

les

largeurs

totales de

quelques

resonances sont donn6es par l’ étude de la reaction

180 (a, n)2’Ne [1].

Les r6sultats de la diffusion

elastique

obtenus dans le

present

travail nous

permettent

de localiser une resonance aux environs de

3,9

MeV.

Une forte anomalie existe dans la section

efficace,

et

ce a tous les

angles

a

1’exception

de

ec.M..

=

90,0°

et

140,8° sugg6rant

1’existence d’une onde

partielle la

= 3. Cette

hypoth6se

permet un bon accord entre r6sultats

expérimentaux

et courbe calcul6e avec

Eres == 3,93

MeV.

Toutes les autres anomalies

présentes

dans cette

region

ont tendance a s’accentuer vers les

grands angles

et a

disparaitre

a

eC.M.

=

90,0°,

ce

qui

est

le comportement

typique

d’une onde

partielle la

= 1.

De nombreuses tentatives ont

cependant

ete faites en attribuant

J"

= 1- aux niveaux

pr6c6demment

men-

tionnes

[1],

mais aucune concordance satisfaisante n’a pu etre obtenue. Les

pics

et creux calcul6s 6taient

toujours trop

6troits en

comparaison

de ceux obtenus

exp6rimentalement,

ce

qui sugg6re

la

possibilite

de

1’existence de niveaux

larges.

Les niveaux suivants ont

permis

le meilleur accord pour les sections efficaces de diffusion

elastique

et de reaction

(a, n) [1] :

Pour ces niveaux

larges

et si

proches,

il etait absolu-

ment n6cessaire de determiner les

parametres

qx. Ces derniers ont ete trouv6s de

signes opposes

pour les

deux niveaux.

Les deux niveaux

Irt

= 1- que nous avons men-

tionnes confirment

l’hypothèse

de Powers et ses coll.

qui,

dans le but de trouver un accord dans la

region

de

3,5 MeV,

ont

suppose

1’existence de deux niveaux

Irt

= 1- en dehors de leur domaine

experimental.

A

6C.M,

=

90,0°,

ou les effets r6sonnants de l’onde

partielle la

= 1 sont

absents,

1’existence d’anomalies 6troites

disparaissant

a

6C.M.

=

125,30

conduit a 1’at-

tribution

Irt

= 2+ aux niveaux

correspondants (Ea

=

3,60

et

3,84 MeV).

TABLEAU I

PARAMETRES DES NIVEAUX D’ENERGIE DE 22Ne DETERMINES DANS LE PRESENT TRAVAIL

L’incertitude sur les energies mesur6es est de ± 10 keV, tandis que la precision sur les largeurs estim6es est meilleure que 10 %.

(a) Les paramètres de ces niveaux sont en bon accord avec des r6sultats ant6rieurs (voir [2]).

(b) L’effet de ces resonances a ete observe pr6c6demmeilt (voir [2]) mais uniquement en dessous de E(x = 3,5 MeV. Les parametres

sont determines avec plus de precision dans le present travail.

(9)

278

FiG. 8. - Schema des niveaux de 22Ne avec 6chelle dilat6e pour la

region comprise

entre 11,7 et 13 MeV

d’6nergie

d’excitation.

Conclusion. - Les

parametres

de treize niveaux

(tableau I)

ont ete determines avec nos r6sultats

exp6-

rimentaux de diffusion

elastique

et de

capture

radia- tive de

particules alpha

par 180. Les r6sultats concer- nant

cinq

niveaux

(1, 2, 4,

5 et 7 dans le tableau

I)

sont en bon accord avec ceux de Powers et ses coll.

compte

tenu des

imprecisions

de mesures. Des r6sultats

nouveaux ont ete obtenus pour huit autres niveaux.

Le schema de niveaux du 22Ne dans la

region

intéressée

entre

11,7

et

13,0

MeV est donne

figure

8 et mentionne

les transitions yo observees. Comme le montrent les don- n6es

experimentales

de diffusion

elastique 180 (OC, a) 180,

au-dessus de

Ea

= 4 MeV la densite des niveaux

augmente

et rend

l’analyse plus difficile,

d’ou

l’impos-

sibilit6 d’obtenir des r6sultats satisfaisants pour le

moment.

Remerciements. - Nous tenons a remercier le Dr Samuel du Weitzmann Institute de Rehovoth et le Dr Amsel pour les cibles 180. Nous remercions M.

Jang

des nombreuses et utiles discussions dont il

nous a fait b6n6ficier ainsi que MM.

Joestlein

et Pretzl

de leur aide dans les mesures.

BIBLIOGRAPHIC

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(H. B.),

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Références

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