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Démonstration élémentaire de l'équivalence des actions exercées sur un point magnétique par une surface magnétique et par un courant fermé

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237561

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237561

Submitted on 1 Jan 1879

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Démonstration élémentaire de l’équivalence des actions exercées sur un point magnétique par une surface

magnétique et par un courant fermé

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Démonstration élémentaire de l’équivalence des actions exercées sur un point mag-

nétique par une surface magnétique et par un courant fermé. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1),

pp.371-374. �10.1051/jphystap:018790080037101�. �jpa-00237561�

(2)

37I recherches, j’ai pris

les fluides à différents états de concentration

et en couches de différentes

épaisseurs ;

le résultat a

toujours

été

le même.

Chaque

fluide a dans le

spectre

des rayons déterminés

qui

excitent en lui la

plus

vive

fluorescence ;

avec d’autres rayons, la fluorescence est

plus faible,

et elle

disparaîtra

si l’on

opère

sur

des rayons encore moins

réfrangibles.

Tous les rayons

qui

sont

plus réfrangibles

que les rayons fluorescents excitent dans ce fluide la fluorescence. C’est sur le rouge de

naphtaline

que

j’ai

obtenu le

plus grand changement

de

réfrangibilité

de la

lumière,

dans un cas

où les rayons incidents dont l’indice de réfraction pour le flint

est

I,639I7

étaient

changés

en rayons

qui

ont

I,6I52I

pour in- dice de

réfraction ; si j’exprime

ces valeurs en

longueur d’onde,

on

peut

dire que les rayons de la raie H étaient

changés

en rayons de

longueur

d’onde de la raie B.

Après

ces

recherches, je

crois

pouvoir

conclure que la loi de

changement

de

réfrangibilité

de la lumière est

parfaiten1ent juste

dans la forme

générale

sous

laquelle

Stokes l’a émise.

DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE DE L’ÉQUIVALENCE DES ACTIONS EXERCÉES

SUR UN POINT MAGNÉTIQUE PAR UNE SURFACE MAGNÉTIQUE ET PAR UN COURANT

FERMÉ;

PAR M. G. LIPPMANN.

On sait

qu’un

courant fermé

agit

sur un

point magnétique

comme le

ferait

une surface

magnétique

limitée par le courant et

ayant

par unité de surface un moment

magnétique égal

numé-

riquement

à l’intensité du courant.

On

peut

démontrer cet

important

théorème sans se servir de la Géométrie

analytique

ni de la notation différentielle.

Considérons,

à cet

effet,

un

point magnétique

P et un courant

rectangulaire

infiniment

petit ABCD,

orienté de telle

façon

que ses côtés AB et CD soient

perpendiculaires

dans

l’espace

à la droite MP

qui joint

le centre M du

rectangle

au

point

P. Soit a

l’angle

que fait MP avec la normale MN au

plan

du

rectangle.

Cherchons la résul-

tante suivant MP des actions exercées par les

quatre

côtés du rec-

tangle

sur le

point

P. L’action du côté AB est une force

qui

a

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080037101

(3)

pour expression

I AB 2 ,i

éuant 1 intensive du courant, et

qui

est

MP

appliquée

au milieu de

AB, perpendiculairement

à AB et au

plan

PAB. Pour avoir la

projection

de cette force sur

MP,

il faut multi- Fig. I.

plier

son

expression

par le cosinus de

l’angle

de

projection

ou, ce

qui

revient au

méme, puisque

le

rectangle

est infiniment

petit,

par la

tangente

de

l’angle complémentaire, tangente qui

est

égale

à

1 2 CB cos03B1 MP;

la

projection

de la force a donc pour p

L’action de CD sur le

point

P fournit un termc

égal

au

précé-

dent. L’action de BC sur le

point

P est

égale

à

et le cosinus de

L’angle

que fait cette force avec MP a

pourvaleur1 2AB MP;

la

projection

de cette troisième force a donc encore une

expression égale

à

(I).

Enfin il en est de

même, évidemment,

pour le côté DA. La

somme des

quatre

termes est donc

égale

à

Substituons

au courant

rectangulaire

un

petit

aimant

constitué

par deux masses

magnétiques égales

à -f- m et n2 et

placées

de

(4)

373 part

et d’autre du

point M,

à des distances du

plan

du

rectangle égales à

2 et infiniment

petites.

L’action de la masse -n sur le

point

P est une force

égale

à ---

m (MP+1 2lcos03B1)2

et

infiniment peu

inclinée

sur la droite

MP ;

de même l’action de la masse - rri est une force

PM20131 2lcos03B1)2 rn 1 cos

infiniment peu inclinée sur MP. La résultante de

ces actions est donc

dirigée

suivant MP et

égale

à

ou,

puisque

l est infiniment

petit,

à

Les

expressions (2)

et

(3)

ont la même valeur si l’on a

Or,

7nl est le moment

magnétique

du

petit aimant; AB X

BC est la

surface du

rectangle.

Le théorème est donc démontré pour les forces

comptées

suivant la droite MP. Il est d’ailleurs facile de voir que leurs

composantes

suivant une direction

perpendiculaire

à MP sont infiniment

petites,

ainsi que leurs moments par

rapport

à P. Donc les actions du

rectangle

et de l’aimant sont des forces

appliquées

en

P, dirigées

suivant MP et

égales

entre elles si la con-

dition

(4)

est

remplie.

Le théorème étant démontré dans le cas du

rectangle ABCD,

on

peut

l’étendre à un courant

plan quelconque.

A cet

effet,

abaissons

du

point

P une

perpendiculaire Pp

sur .le

plan

du courant; du

point p

comme centre, uracons une infinité de circonférences infi- niment

voisines,

et par le

point

p menons une infinité de droites faisant entre elles des

angles

infiniment

petits ;

ces circonférences

et ces droites

partagent

le

plan,

et en

particulier

la

partie

du

plan qui

est à l’intérieur du courant

donné,

en

rectangles

orientés

par

rapport

au

point

P comme l’était le

rectangle

ABCD.

Suppo-

sons un courant d’intensité i circulant autour de chacune des sur-

(5)

faces élémentaires en

lesquelles

nous avons

décomposé

l’aire cir-

conscrite par le courant donné. Le

système

de ces courants

élémentaires

équivaut

au courant

donné,

car les

portions

de ces

courants élémentaires

qui

circulent suivant le circuit donné recon-

stituent le courant

donné,

et les autres

portions

se détruisent deux à deux. Le théorème s’étend donc à un courant

plan quelconque.

Considérons enfin le cas

général

d’un circuit constitué par une

ligne gauche

fermée. Faisons passer par cette

ligne

une surface

continue

quelconque. Décomposons

la

partie

de cette surface con2-

prise

à l’intérieur de la courbe en éléments assez

petits

pour que chacun d’eux

puisse

être considéré comme

plan.

La démonstration faite

précédemment s’appliclue

à chacun de ces

éléments

plans ;

par

suite,

elle s’étcnd à la surface considérée.

SUR LA

VISCOSITÉ

SUPERFICIELLE DES LIQUIDES

(1);

PAR M. J. PLATEAU.

(EXTRAIT PAR L’AUTEUR.)

L’idée d’une viscosité propre dans la couche

superficielle

des

liquides

est fort

ancienne;

elle date de Descartes. J’ai tâché de

l’appuyer

par des

expériences nouvelles,

que

j’ai

décrites dans la

8e série de mes Recherches

expénimenlales

et

théoriques

Sllr les

figures d’équilibre

d’une niasse

liquide sazispesanteu7, (2 ),

et dans

le

Chapitre

VII de mon

Ouvrage Statique expérimentale

et

théorique

des

liquides

soiiinis aux seules

forces lnoléculaires, Gand, I873.

La

principale

de ces

expériences

consiste à observer

le mouvement d’une

aiguille aimantée,

d’abord sur la

surface, puis

dans l’intérieur du

liquide.

J’ai

donné,

en outre, dans mes Mé- moires

(6e

à

ge série)

et dans

l’Ouvrage

cité

(Chap.

VI à

VIII),

une théorie de la

génération

des lames

liquides minces,

en

général,

et de la facilité avec

laquelle

certains

liquides

se laissent

gonfler

en grosses bulles. Or

JVr.lB1arangoni,

dans deux

écrits,

l’un

de 1872,

(1) Bulletin de l’Académie de Belgique, 2e série, t. XLVIII, p. io6; 1879.

(2) Mémoires de l’Académie de Belgique, t. XXXVII ; I868.

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