HAL Id: jpa-00237103
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Submitted on 1 Jan 1875
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Démonstration élémentaire de la formule de Laplace
G. Lippmann
To cite this version:
G. Lippmann. Démonstration élémentaire de la formule de Laplace. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4
(1), pp.332-333. �10.1051/jphystap:018750040033201�. �jpa-00237103�
332
des forces électromotrices ou différences de
potentiel
aux deuxpôles
d’unepile,
et quej’ai employé plus
tard pour la détermina-tion des
capacités électriques
de ditl.~rents corps(1 ),
estbeaucoup plus simple
que l’électromètre deThomson,
mais sasimplicité
même en limite
beaucoup plus l’emploi.
Sonprincipal
inconyé-nient est que la
pile
que l’onemploie
pour lecharger
est loin dedonner un
potentiel
constant : ilchange
constamment, et entre degrandes limites,
avec le temps et latempérature. L’appareil
sinl-plifié
sera donc avantageux toutes les fois que l’on fera l’uneaprès
l’autre deux
expériences comparatives,
donnant des nombres dont le rapport soitindépendant
de la valeur dupotentiel
auxiliaire.C’est ce
qui arrive,
parexemple, quand
on détermine lacapacité électrique
d’un corps en lecomparant à
un autre corps decapacité
connue.
Au
contraire,
dans desexpériences suivies,
comme les étudesd’électricité
atmosphérique,
il sera bon d’av oir recours àl’appareil complet,
danslequel le potentiel
auxiliaire est sans cesse ramené àune valeur constante. Ce dernier
présente
encore unesécurité,
lemoment de torsion ne
changeant jamais
avec unesuspension bifilaire,
tandisqu’on
n’en peut dire autant avec un filmétallique,
dont l’élasticité varie encore
après plusieurs
années.Quoi qu’il
ensoit,
l’instrumentsimplifié
rend encore de très-grands
services dans les limitesindiquées.
Il sera encore très-commode comme instruiment
d’enseignement ;
son maniementfaCllC et sa fornle réduite permettent de
l’employer
facilement dans les cours, par la méthode desprojections,
pour démontrer d’une manière nouvelle etsimple
bien des lois de l’électricitéstatique.
DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE DE LA FORMULE DE LAPLACE;
PAR M. G. LIPPMANN.
On peut démontrer d’une manière
simple
quel’équation
est satisfaite pour tout élénlent d’une surface
liquide
enéquilibre :
(’ ~ Annales de l’École 1!’~rmale supérieure, t. Ili, p. 26 c et 399.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040033201
333 p
désigne
lapression
normale en unpoint rapportée
à l’unité desurface;
R et R’ sont les rayons de courburcprincipaux
en cepoint; A
est un coefficientnumériques
constant, c’est-à-dire le même en tous lespoints
de la surface. Onl’appelle
constantecapil-
laire ou tension
supeljicielle.
Considérons un élément
rectangulaire découpé
sur la surface par quatreplans
normaux infiniinentvoisins,
et écrivons que toutes les forcesqui agissent
sur cet élément ont une résultante normaleégale
à zéro. Soient e et e’ les côtés durectangle;
lapression
noir-male
qu’il
subit est p ce’. Soient R et R’ les rayons de courbure (les côtés c et-o;
soient ce et x’ lesangles
souslesquels
ces côtés sontvus de leurs centres de courbure
respectifs ;
on aLa
pression
normale a donc pourexpression /> R a R’
a’. D’autre part les forces que l’élément subit lelong
du coté Q ont une résultantequ’on
peutreprésenter
par A,7 =-= _B"Ra, résultante normale à ~ ettangente à la
surface;
laprojection
de cette force sur la normaleélevée sur l’éléinent de surface en son milieu est
Le second côté
parallèle a
fournitégalement
une composante nor-.
male
égale
àAR~ 2013;la
somme des deux composantes est ARa’.2
De même les deux côtés a’ fournissent deux
projections no1-niales,
dont la somme est AE!,z’,x. La somme de toutes ces
projections
surla normale à la surface devant être
nulle,
on a, cm tenant coinptede leurs
directions,
ou, en divisant par
RE!
et en faisant passer les deux dernierstermes dans le second
meiiibre,
ce
qu’il
fallait démontrer( 1 ).
~ 1 ) On sait que la somme