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Sur le coefficient d'élasticité sans variation de chaleur

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236779

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236779

Submitted on 1 Jan 1872

HAL

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J. Moutier

To cite this version:

J. Moutier. Sur le coefficient d’élasticité sans variation de chaleur. J. Phys. Theor. Appl., 1872, 1

(1), pp.222-226. �10.1051/jphystap:018720010022200�. �jpa-00236779�

(2)

SUR LE COEFFICIENT D’ÉLASTICITÉ SANS VARIATION DE CHALEUR ;

PAR M. J. MOUTIER.

L’état d’un corps est en

général

défini par deux des trois variables suivantes : le volume

spécifique ~

la

température t

et la

pression extérieure p rapportée

à l’unité de surface. Suivant le

système

de

variables

adopté,

la

quantité

de chaleur

d~

nécessaire pour pro- duire une transforlation

élémentaire,

dans le cas le

poids

du

corps est

égal

à i

kilogramme,

peut

s’exprimer

au moyen des deux

équations

- - - - -

où 1

désigne

la chaleur latentc de

dilatation,

c la chaleur

spécifique

sous volume constant, C la chaleur

spécifique

sous

pression

constante, 7i un coefficient défini par la relation

qui

est, la

conséquence

même du

changement

de variables.

Lorsque

la transformation élémentaire a lieu sans variation de

chaleur,

dQ = o,

En éliminant dt entre ces deux dernières

équations

et

rempla-

çant h par sa valeur

dv

désigne

la variation de volume

qui

résulte d’une variation de

pression dp

sans variation de

chaleur,

dv

représente

la variation de volume

qui correspond

à la variation de

pression dp,

la

tempé-

rature é tant

supposée

constante.

Si la variation de

pression

est la même dans les deux cas,

d~~ ~ 11>,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010022200

(3)

Les variations

qu’éprouve

le Il’olu11le d’un cor°ps par

l’effet

d’une variation

iynirrzer2t petite

de

pression,

selon que la trans-

formation a lieu à tetn~~ratur°e

constante ou sans variation de

clzalezcr, sont

proportionjzelles

aux chaleurs

s~~éci t~zces

sous ~res- sion constante et sous volzztne constant

(1).

Cette relation

générale s’applique

à tous les corps,

quel

que soit

leur état

physique;

une relation

analogue

se

présente

dans l’étude

des cuets

thermiques qui

accompagnent la traction ou la compres- sion des sol ides .

Considérons à la

température t

une barre

prismatique

de lon-

gueur z, dont la section soit

égale

à i mètre carré et dont le

poids

soit

égal

à i

kilogramme. Supposons

que l’une des bases du

prisme

soit horizontale et

fixe,

et que l’autre base supporte une

pression

de

P

kilogrammes.

L’état de cette base sera défini par deux des trois variables z,

P, t,

et la

quantité

de chaleur nécessaire pour

produire

une transformation élémentaire de ce solide pourra

s’exprimer

au

moyen des relations

dans

lesquelles li,

cl,

C1,

hi

désignent

des

quantités analogues

à

1,

c,

C,

7z

( 2 ~ .

Les coefficients Ci et ci

représentent

la chaleur

spéci- fique

sous traction constante et la chaleur

spécifique

sous

longueur

constante.

Si l’on

désigne

par az la variation de

longueur qu’éprouve

la

barre pour une variation de

pression

dP à la

température

con-

stante t, par dz la variation de

longueur qu’éprouve

la barre pour

la même variation de

pression

dP

lorsque

la transformation s’ac-

complit

sans variation de

chaleur,

on obtient

aisément, d’après

ce

qui précède,

la relation

Si l’on

désigne

par K le coefficient d’élasticité de la barre à tem-

( 1) REECI~ : Tliéorie des machines lnotrices et des effets mécaniques de la Chaleur, p. 38.

( ~ ) E. VERDET : Théorie mécanique de la Chaleur, publiée par Prudhon et Violle,

t. 1, p. 216.

(4)

pérature

constante que fournit

l’observation,

la loi

expérimentale

de l’élasticité de traction donne la relation

Désignons

par I~.’ un second coefficient défini par la relation

que nous

appellerons,

par

analogie, coefficient

d’clasticité sans variation de chaleur.

On déduit immédiatement des trois dernières

équations

Il existe une relation

simple

entre les deux chaleurs

spécifiques

Ci

et ci . 1~2. Clausius a montré

(1)

que, dans le cas

général

un corps

supporte

une

pression

extérieure

uniforme,

la chaleur

spécifique

sous volume constant et la chaleur

spécifique

sous

pression

con-

stante sont liées par la relation

où A

désigne l’équivalent calorifiques

du travail et T la

température

absolue.

. Une relation semblable a lieu pour 1P cas

qui

nous occupe,

D’ailleurs,

la

température t

étant une fonction des deux varia- bles z et

P,

on a, en

général,

,

Si la transformation

s’accomplit

à

température

constante, dt = o,

(’ j R. CLAÜSIUS : Théorie mécanique de la Chaleur, traduite par F. Folie, t. I, p. 393.

(5)

1

ou

-y~

se rapporte a la

température

constante t, et a par

conséquent

pour valeur

2013~-. On

a, par

suite,

Si l’on

représente

har z et les

longueurs

de la barre aux tem-

pératures

t et zéro sous la traction constante

P’

par r~~1 le coefficient de dilatation linéaire entre les

températures

zéro et t sous la traction

constante P, ’1

On déduit de là

La chaleur

spécifique

sous

longueur

constante est toujours infé- rieure à la chaleur

spécifique

sous traction constante,

quel

que soit le

signe

de

~1,

de sorte que,

d’après

la

relation (2),

le

coq¡¡ cient

d’élasticité sans variation de c7zal~~ci~ est

toujours slljJérieuT’

au

coe~ciejzt

c~’él~sticité n2esccré ~c une

tej~a,~éjnc~tuj°e

constante.

Dans

l’équation précédente, z

est la

longueur

d’une barre dont la section est i mètre carré et dont le

poids

est

égal

à i

kilogran1nle,

de sorte

qu’en appelamt v

le volume en mètres cubes

occupé

par

i

kilogramme

du corps solide à la

températ-utre t, z

_-__ v. En appe- liant vo le volume

spécifiques

du corps solide à

zéro,

En reportant cette "valeur dans

l’équation (2),

on obtient fina- lement

Les coefficients Ci et

r~~, qui correspondent

à une traction cois-

stante, n’ont pu être déternlinés

jusqu’à présent

par

l’expérience.

Ces coefficients toutefois ne dînèrent pas

beaucoup

dans le cas de

I.

(6)

taibles

tractions,

des valeurs obtenues sous la

pression

constante de

l’atmosphère

pour la chaleur

spécifique

sous

pression

constante C

cat lc cocfficicnt de dilatation linéaire J. Les variations de

tempéra-

ture calculées au moyen des formules de la

thermodynamique,

en

remplaçant

Ci et

ai

par C et

~,

curent une concordance

remarquable

avec les résultats des

expériences

de M. Joule sur la traction des solides. Au moyen de cette

simple

remarque, il devient alors facile de calculer le coefficient d’élasticité sans variation de chaleur pour les divers corps solides.

TOURNIQUET

ÉLECTRIQUE;

PAR M. NEYRENEUF.

La réaction de l’air n’est pas la seule cause à

invoquer

dans l’ex-

plicatioii

du mouv ement du

tourniquet électrique :

on doit faire intervenir aussi la

répulsion qu’exerce

sur les

pointes

considérées

comme centres

électriques

intenses le fluide

répandu

sur les

parties

fixes de la machine. Cette dernière cause est mise en évidence par les

expériences suivantes,

dans

lesquelles

la rotation se

produit

sans

que la réaction de l’air

puisse agir.

x ° Si l’on

garnit

les

pointes

d’un

tourniquet

de

petites

balles de

sureau ou de feuilles d’étain

roulées, l’appareil

tourne presque aussi vite que si les

pointes

étaient nues .

Si l’on

garnit

les

pointes

de

petites

balles c1c gomme

laclue, l’ap- pareil

tourne dans le sens

habituel ;

il peut se

produire

au début un

mouvement inverse

qui

ne

persiste

pas.

3° Avec des balles de

cire, l’appareil

tourne soit dans un sens

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