HAL Id: jpa-00237923
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Submitted on 1 Jan 1882
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Variation du coefficient de viscosité avec la vitesse
B. Élie
To cite this version:
B. Élie. Variation du coefficient de viscosité avec la vitesse. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1),
pp.224-225. �10.1051/jphystap:018820010022401�. �jpa-00237923�
224
L’équation
u2 = a2 + x2 donne aussion a donc
Pour une
aiguille quelconque,
il est facile de voir que l’on doitremplacer
lalongueur
l2 har l’expressionSml3 Sml,
dans
laquelle
mdésigne
la masse située à la distance l de l’axe de rotation.En
réalité,
le calcul durapport c’ b’
n’est pasutile, puisque
le coef-ficient dans
lequel
il entre doit être déterminé parexpérience.
On a d’ailleurs
et, par
suite,
La formule finale est
donc,
si l’onappelle
L lalongueur
totale 21(te
l’aiguille,
C’est
l’exhression
trouvée par Blanchet.VARIATION DU COEFFICIENT DE VISCOSITÉ AVEC LA VITESSE;
PAR M. B. ÉLIE.
On
emploie
dans leséquations
du mouvement des fluides in-compressibles
deux coefficients(t),
l’un tJ. deviscosité,
l’autre v(1) KIRCHHOFF, VorleslI.ngen uber mathematische Plysik(26e leçon ).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010022401
225
caractérisant l’adhérence variable du fluide aux
parois.
Voici unprocédé qui
m’a semblé commode pour vérifier si ces coefficientssont
indépendants
de la vitesse. Unesphère
creusepleine
deliquide (diamètre, 0m, 12)
estsuspendue bifilairement ;
uneautre, massive
( diamètre, 0m, 04),
est soutenue à l’intérieur de lapremière
à l’aide d’un filmétallique ;
ce fil passe par unepetite
ouverture
ménagée
dans lasphère
creuse entre les fils de la sus-pension
bifilaire et va s’attacher à l’axe vertical d’unappareil
derotation
électrique.
Afin d’introduire lapetite sphère
dansla grande,
celle-ci était soit
percée
d’une ouverturejuste suffisante,
obturéepar un
disque,
soit dévissable suivant ungrand
cercle.Lorsque
la rotation a lieu
( 2
à I o tours à laseconde),
lasphère
extérieurese
déplace
d’unangle qu’on apprécie
par ledéplacement,
sur unerègle graduée,
d’une lumière réfléchie par un miroirposé
sur lessphères
et s’arrételorsque
le moment de lasuspension
bifilaireécluilibre
celui du aux forces de frottement. Or lepremier
est pro-portionnel
au sinus deFanglc d’écart ;
lesecond,
si la boule in-terne est
suspendue centralemenu,
vautavec
étant la vitesse
angulaire,
r,i°’,
v1, v’ les rayons et les coefficients d’adhérence dessphères.
En faisant varier r, onpourrait
obte-nir u et v pour une vitesse
donnée,
à unetempérature donnée ; malheureusement, je
n’ai pu faire ces mesuresabsolues,
n’étant pas suffisamment pourvu, surtout en cequi
concernel’appareil
derotation. Il est en effet nécessaire que celle-ci soit absolument constante, car il faut attendre
plusieurs
minutes avant que la lu- mière restecomplètement
fixe. Mais toutes lesexpériences
quej’ai
faites avecl’eau,
en faisant varier le moment de lasuspension
ou la