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Influence de la variation du coefficient de conductivité thermique avec la température sur la propagation de la chaleur en régime périodique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236358

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236358

Submitted on 1 Jan 1960

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Influence de la variation du coefficient de conductivité thermique avec la température sur la propagation de la

chaleur en régime périodique

L. Sicard, L. Eyraud, J. Elston, Ch. Eyraud

To cite this version:

L. Sicard, L. Eyraud, J. Elston, Ch. Eyraud. Influence de la variation du coefficient de conductivité thermique avec la température sur la propagation de la chaleur en régime périodique. J. Phys. Radium, 1960, 21 (10), pp.696-698. �10.1051/jphysrad:019600021010069600�. �jpa-00236358�

(2)

696.

INFLUENCE DE LA VARIATION DU COEFFICIENT DE CONDUCTIVITÉ THERMIQUE

AVEC LA TEMPÉRATURE SUR LA PROPAGATION DE LA CHALEUR EN RÉGIME PÉRIODIQUE

Par L. SICARD, L. EYRAUD, J. ELSTON et CH. EYRAUD,

C. E. A., Faculté des Sciences et Institut National des Sciences Appliquées de Lyon.

Résumé. 2014 La solution de l’équation de Fourier n’est pas connue dans le cas le coefficient de conductibilité thermique des matériaux est fonction de la température. Une solution approchée permet d’apprécier l’erreur commise sur la détermination expérimentale du coefficient de diffu- sivité thermique par la méthode d’Angström.

Abstract. 2014 The solution of the Fourier equation is not known in the case where the thermal

conductivity coefficient of the materials is a function of the temperature. An approximate

solution permits us to calculate the error incurred in the experimental determination of the thermal diffusivity coefficient by the method of Angstrôm.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, OCTOBRE 1960, i

La détermination expérimentale du coefficient de diffusivité thermique des solides par la méthode

dynamique d’Angstrôm a fait l’objet de différents travaux [1], [2], [3], [4]...

Cette méthode consiste à entretenir une pertur-

bation thermique périodique sur la face plane d’un

échantillon et à suivre les réponses de thermo-

couples convenablement placés à différentes dis- tances de la surface d’attaque. Nous avons indiqué

les conditions expérimentales dans lesquelles il

convient d’effectuer les mesures sur des matériaux de dimensions finies. Elles résultent d’un com-

promis entre la fréquence ; l’influence des bords at la distance des couples.

Nos calculs avaient été établis en supposant négligeable le taux de variation dK/do du coef-

ficient de conductivité thermique, en raison du

faible gradient de température utilisé pour la

mesure. .

Cette hypothèse nous conduisait à admettre que la variation des constantes thermiques avec la température était sans effet appréciable sur le régime périodique entretenu dans le matériau.

L’objet de cette note est de montrer l’influence du taux de variation du coefficient de conductivité

thermique avec la température sur la propagation

de la chaleur en régime variable. Nous constaterons que les résultats des mesures, dans les conditions

expérimentales indiquées, ne sont pratiquement

pas affectés par cette correction.

Dans le cas d’un solide semi-infini, homogène et isotrope limité par une face plane soumise à une perturbation thermique uniforme sinusoïdale de la forme 0 = 60 + 01 cos mt l’équation générale de

Fourier

s’écrit

où K est le coefficient de conductivité thermiquc

du matériau, fonction de la tempéra-

ture seulement,

p la masse spécifique,

C la chaleur

spéci que

de l’unité de volume,

0 la température au point M,

t le temps.

Considérons une fonction intermédiaire f (x, t),

0 étant une fonction de f seulement. L’équation (1)

devient

Déterminons la fonction o( f ) par la condition obtenue en annulant le coefficient de (3fJ3x)2 soit

La fonction f est alors solution de l’équation de

Fourier simpli fiée

1re solution approchée. - Les coefficients K jPC

et (1/pC) (dK/d0) variant peu, nous les suppo-

serons constants.

En posant

x do 1 _

PC do _

b d’où K/pc =1 lab

-K=do/dk=1/a dx

d’où K JpC = 1 Jmb

La solution s’écrit

P et Q sont des constantes arbitraires qu’on peut prendre égales à zéro. Alors

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019600021010069600

(3)

697

Les conditions aux limites étant

On peut développer ei(ia01coswt) par les formules de Schomilch

fonction de Bessel modifiée.

La relation (8) est un développement de Fourier

de la fonction f (x, t) pour la valeur x = 0. Comme la fonction f satisfait à l’équation simplifiée de

Fourier (4), on peut écrire, en posant

Le terme Ax provenant d’un gradient de tempé-

rature constant superposé (problème du mur en régime permanent)

et

Comme 61 « 1 /a, on peut remplacer le loga-

rithme par les premiers termes de son dévelop- pement en série :

1 2e solution approchée. - L’équation (2)

s’écrit

différentielle totale de K(d0 /df) = llB ou B est

une constante, d’où

Soit 60 la température moyenne autour de

laquelle est effectuée chaque mesure, Ko la valeur

du coefficient de conductibilité thermique du maté-

riau à cette température. Si 01 est l’amplitude de l’attaque thermique sinusoïdale (0, petit), on peut

admettre que K suit une loi de la forme

,( 11 ) s’écrit

f étant une fonction arbitraire on peut choisir la

constante â’intégration B telle que BKo = 1.

En intégrant (11) on trouve alors

on prendra la constante égale à zéro..

On trouve facilement o(f) en résolvant l’équation

du second degré

dont le discriminant est A = 1- 2af, et comme oc

est petit

D’où les deux solutions

Comme oc est petit, l’équation (13) nous montre

que u et f sont du même ordre de grandeur ; ’il en

résulte que seule la solution u2(f) convient

d’où

Les conditions aux limites étant

on a d’après (13)

f (x, t) satisfaisant à l’équation de Fourier sim- plifiée (4) dans laquelle nous supposerons K et pC

constants pour de petites amplitudes 01, on peut

écrire

diffusivité thermique du matériau à la température

moyenne 60.

(4)

698

Le terme Qx provenant du gradient de tempé-

rature continu superposé.

D’après (15) et en se limitant aux termes du

second ordre :

On retrouve bien la même formule qu’avec la première solution approchée précédente avec A = -- Qa .

La solution (16) fait apparaître un régime per- manent superposé à un régime variable composé

d’un terme fondamental

et d’harmoniques. L’harmonique 2 comprend deux composantes

et

Ces deux composantes ont pour modules res-

pectifs

et pour phase

En prenant le premier vecteur comme axe fixe de référence, le deuxième vecteur ayant même origine

est déphasé par rapport au premier de -

son extrémité décrit une spirale logarithmique d’équation

Le vecteur différence W a pour amplitude maxi-

mum le maximum d’amplitude de Vi soit

L’amplitude maximum de l’harmonique 2 est

donc aO2/1/4 soit une amplitude relative par rapport

au fondamental de oc1/4.

Interprétation des résultats. Application aux

mesures de la diflusivité thermique de l’oxyde de beryllium. - La détermination expérimentale du

coefficient de diffusivité thermique des solides con-

siste à mesurer l’amplitude de la composante sinu-

soïdale 01 e-ux cos ( wt - ux) en deux points d’abs-

cisses respectives x, et x2 dans l’échantillon. ,

La formule (16) nous montre que les mesures

peuvent être affectées par deux termes correctifs dus à la variation du coefficient de conductibilité

thermique K avec la température.

1) A basse température, l’oxyde de beryl-

lium BeO est relativement bon conducteur.

Le gradient de température permanent Q # - 2o/cm est faible et IaQl « 1.

à

Si o1= 1 OC l’amplitude relative de l’harmo-

nique 2 est environ

L’harmonique 2 a donc une influence négligeable

sur la mesure.

2) A haute température, BeO devient moins

conducteur et le gradient permanent devient plus important Q # - 25°/cm à 1 000 OC, oc =1 /1000

donc l’amplitude de l’harmonique 2 est négligeable.

Par contre, le rapport des amplitudes du fonda-

mental aux deux points d’abscisses x, et x2 devient

Dans ces conditions la diffusivité thermique est

entachée d’une erreur par défaut de

Manuscrit reçu le 4 juin 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ANGSTRÖM (A. I.), Ann. Phys. Chem., 1861, 114, 513.

[2] VERNOTTE (P.), Bull. Un. Phys., janvier 1935, 209.

[3] SICARD (L.), Thèse, Lyon, 1959.

[4] SICARD (L.), EYRAUD (L.), MALECOT (G.) et EYRAUD (Ch.), C. R. Acad. Sc., 1959, 248, 2970-2972.

Références

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