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Élasticité et plasticité de la glace

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237212

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237212

Submitted on 1 Jan 1876

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J.-Jos. Bianconi, J. Violle

To cite this version:

J.-Jos. Bianconi, J. Violle. Élasticité et plasticité de la glace. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1),

pp.317-320. �10.1051/jphystap:018760050031700�. �jpa-00237212�

(2)

3I7

ÉLASTICITÉ ET PLASTICITÉ DE LA GLACE ;

PAR M. J.-JOS. BIANCONI, professeur à l’Université de Bologne.

Le

problème

du mouvement des

glaciers

engagea, il y a

long-

temps,

parmi

des savants

distingué, Rendu, Forbes, Agassiz, Tyn- dall,

etc., la

question

de la

plasticité

de la

glace.

J’ai

publié,

dans les Mémoires (le l’Académie des Sciences de

Bologne,

le 2 mars

I87I (vol. 1",

3e

série),

des

expériences qui

ont

prouvé laflexibilité

de la

glace,

c’est-à-dire la

propriété qu’ont

des bandes de

glaces

de se

plier

et de subir une torsion

lorsclu’ellcs

sont soumises à des cûorts convenables et à une

température

allu-

biante entre --;-- 1 et + 5° Réauinur. La

glace

subit ces torsions sans

toutefois

perdre

un seul instant sa

fragilité

habituclle si elle est

frap- pée.

La

glace

donc

présente

une facilité

remarquable

à se laisser coil7.-

ber et se tordre, mais elle demande pour cela une action modifica- trice lente et

prolongée

et une

températures

ambiante un peu élevée au-dessus de zéro.

Dans toutes ces

expériences,

on a eu le soin d’exclure la

régéla-

lio7i,

qui,

comme on le connaît

d’après

les observations de 1B1.

1’Yll- dall, explique

les

phénomènes présentés

par la

glace,

soit dans ses

masses

alpines,

soit dans les recherches du laboratoire.

Aidé de mon

fils,j’ai entrepris

une nouvelle série de recherches dès

1873,

et

je

les ai suivies

jusqu’ CIl

février

dernier;

dans cette

nouvelle série, dont les résultats ont été

communiqués

à l’Aca-

démie le 23 mars

dernier, je

me propose d’étudier si la

glace, qui

peut être fléchie et

tordue, jouit

encore de la

compressibilité

ou de la

propriété

de

prendre

une

empreinte

à la manière de la

cire, qui reçoit l’impression

du

cachet,

et se

gonfle

autour du cachet

même. -Des

expériences

ont été instituées avec dcs cailloux

grani- tiques placés

sur une surface de

glace,

et

pressés

par un

pressoir

à

pression

constante et

mesurée,

durant quatre,

six, huit,

dix heures

à une

température

ambiante de + i à + 5° R.

L’impression

a

été

profonde,

mais elle était environnée par un rebord

élevé, qui, lui-méme,

était entouré par une

légère

cavité externe. Cherchant

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050031700

(3)

l’explication j’ai

que la cavité

l’enet

partie

de la

compression

violente

exercée,

et en

partie

de

la fusion

produite

par la clialeur propre du caillou. La

légère

con-

cavité externe était de même l’effet de l’irradiation

calorifique

ini-

tiale du

caillou,

car,

lorsqu’on

a eu le soin de

plonger

d’avance

le caillou dans la

glace,

on a vu cette cavité de circunmvallation

très-petite

ou presque nulle. Enfin le rebord

élevé,

ou le cordon

qui

entoure la cavité

centrale,

est le

gonflemcent

de la

glace produit

par la

pression, expulsé

au dehors en

conséquence

de la

plasticité

dont elle

jouit.

Cela

parait plus

clairement

lorsque,

la

pression

du

caillou tombant

obliquement

sur un

point

de la surface de

glace,

on voit une

protubérance

déterminée sur un

point opposé.

Par d’autres

expériences,

oxx a vu, dans des conditions

particu- lières,

que la

glace expulsée

par le corps

comprimant

se relevait en

fournie de crête

qui

se renversait sur les côtés du corps même com-

primant.

Parmi

plusieurs

faits on peut en citer deux : I° une

plaque

due fer de 3 millimètres de grosseur, ayant une ouv erture au milieu.

de forme

carrée,

a été

comprimée

fortement sur une

plaque

bien

aplanie

de

glace. Après

liuit

lieures,

la

glace

est montée et s’éle-

vait de

quelques

millimètres sous forme de crête

inégale, qui,

en

s’inclinant sur les bords du carré

métallique, s’y

est renversée par-

dessus et les a recouvertes

partiellement,

aussi bien

qu’elle

s’était

déversée

sur les bords externes de la

plaque

de

fer;

une barre

de fcr

plane

dessous et convexe

supérieure111ent, après

une compres-

sioll

énergique,

mais

lente, pendant

dix

heures, à

une

température

ambiante de +

3°,

s’est enfoncée dans une

plaque

de

glace

bien

plane.

La

glace

a été

expulsée

de dessous la

barre,

est montée en

crête

çà

et là le

long

des bords

longitudinaux,

et s’est

appliquée

sur les deux faces latérales déclives de la barre.

Il

paraît, d’après

ces

expériences,

que la

glace possède

une com-

pi-essibilité

ou

plasticité

bien

Inanifcste,

niais lente et très-

limitée.

EILHARD ’VIEDEMANN. - Ueher die specifische Warn1e der Gase (Sur la chaleur spé- critique des gaz) ; Habilitationsschrift, Universitat Leipzig, l8’;5.

M. Eilhard Wiedcmann s’esu

proposé destituer

pour la déter- mination des chaleurs

spécifiques

des gaz sous

pression

constante,

(4)

3I9

une méthode

qui,

tout en

atteignant

la

précision

que M.

Regnault

a su obtenir dans ses mesures

calorimétriques n’exigeât

que des

appareils

relativement

simples.

Dans ce

but,

il a d’abord réduit les dimensions du calorimètre de manière à

pouvoir

obtenir une élévation de

température

suffi-

sante avec une faible masse de gaz; niais cette réduction n’était

possible qu’à

la condition

d’employer

une

disposition qui,

sous un

faible

volume, permit

d’ofl’rir au gaz chaud une surface refroidis-

sante énornme. Le calorimètre de M. Wiedemann se compose es- sentiellement d’un vase

d’argent

haut de

5c, 5, large de 4

centi-

mètres et contenant trois tubes verticaux en argent, bourrés de

tournure

d’argent

et réunis les uns aux autres par de

petits

tubes

horizontaux,

de

façon

à ne former

qu’un

tube

long

de 12 cen-

timètres et

large

de i centimètre. Le vase renferme environ 60 grammes

d’eau,

sa masse en eau ne

dépasse guère

5 grammes

c’est donc en tout à peu

près

le

£ de

la valeur totale en eau du calorimètre de M.

Rcgnault.

Est

cependant

le gaz sortait

parfaite-

ment refroidi de

l’appareil

et sans avoir

d’ailleurs,

aux faibles vi-

tesses avec

lesquelles

il traversait les

tubes, développé

une

quantité

de chaleur

appréciable

par frottement contre les copeaux

d’argent.

Ce

calorimèlre,

convenablement

protégé

des influences exté-

rieures,

était

réuni,

commue dans

l’appareil

de M.

Regnault,

à une

étuve servant à chauffer le gaz au

degré

voulu avant son entrée

dans le calorimètre. L’étuve

employée

par 1 fi, Wiedemann ne dif- f’ère de celle de M.

Regnault

que par la substitution d’un

cylindre plein

de tournure à la

longue spirale

traversée par le gaz, substi- tution

qui

a pour effet de réduire encore notablement cette

partie

de

l’appareil.

Pour

produire

la circulation du gaz, :!vs. Wiedemann est revenu au

procédé

de Delaroche et Bérard : le gaz enfermé dans une

grande

vessie en caoutchouc

épais,

de 20 litres de

capacité, logée

elle-

même dans un vaste ballon de vehre, est chassé par l’arrivée de l’air

sortant d’un autre

récipient

sous l’action d’un courant

d’eau,

et

s’écoule à travers l’étuve et le calorimètre avec une vitesse de 3 à 5 litres seulement à la minute.

L’e;périence,

avec les

opérations préliminaires,

dure à

peine

une demi-heure : l’auteur a trouvé né-

gligeable

la diffusion à travers le caoutchouc

pendant

ce temps. Il

regarde

donc les gaz sur

lesquels

il a

opéré

comme purs et secs,

(5)

qu’il

ses mesures avec celles de 31.

Regnault

est d’ailleurs très-satisfai-

sant.

Ainsi,

pour l’acide

carbonique,

il trouve

M.

Regnault

a obtenu pour le même gaz

De ces nombres on

tire,

pour la chaleur

spécifique vraie

Le tableau suivant résume les recherches de NI. Wiedemann :

J. VIOLLE.

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