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Description des collisions électroniques triplement différentielles à faible transfert d'impulsion

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00210199

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00210199

Submitted on 1 Jan 1986

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Description des collisions électroniques triplement différentielles à faible transfert d’impulsion

C. Dal Cappello, C. Tavard, A. Duguet

To cite this version:

C. Dal Cappello, C. Tavard, A. Duguet. Description des collisions électroniques triplement différentielles à faible transfert d’impulsion. Journal de Physique, 1986, 47 (2), pp.229-234.

�10.1051/jphys:01986004702022900�. �jpa-00210199�

(2)

Description des collisions électroniques triplement différentielles à faible transfert d’impulsion

C. Dal

Cappello,

C. Tavard

C.M.S.R., Faculté des Sciences, Université de Metz, Ile du Saulcy, 57045 Metz Cedex 1, France et A.

Duguet

L.C.A.M., Bât. 351, Université de Paris-Sud, 91405 Orsay Cedex, France (Reçu le 10 juillet 1985, révisé le 25 septembre, accepté le 3 octobre 1985)

Résumé. 2014 Les modèles quantiques simples décrivant les sections efficaces triplement différentielles de collisions (e, 2e) apparaissent grossièrement faux lorsqu’on s’écarte des conditions impulsionnelles de choc. Le traitement

particulier de perturbation proposé dans cet article reproduit au second ordre la trajectoire coulombienne d’éjec-

tion d’un électron atomique, comme le montre une étude détaillée du cas de l’atome d’hydrogène. Ce traitement fournit actuellement la seule interprétation simple, en régime asymétrique de collision, des résultats expérimentaux

récents dont ceux relatifs à l’atome d’hélium qui serviront également de support à la discussion.

Abstract. 2014 Simple quantum-mechanical models are found to be in strong disagreement with all (e, 2e) triply-

differential cross sections measurements out of the strict impulse collisional conditions. The second order pertur- bation method proposed in this article is found to reproduce the Coulomb-wave behaviour of the electron ejected

from a hydrogen target under (e, 2 e) asymmetric conditions. As illustrated by the discussion of the helium atom

results, this method provides the unique ab initio treatment presently known to describe (e, 2 e) measurements

performed upon non-hydrogenic targets and at small momentum transfers.

Classification Physics Abstract

34.50H - 34 . 80D

1. Introduction.

Transposées

des

techniques

de

physique

nucl6aire

et en constant

d6veloppement depuis

1969

[1, 2],

les collisions dites (e, 2e) d6finissent les processus ionisants

produits

par

l’impact

d’un electron sur une cible, en

phase

gazeuse ou solide, d’ou

emergent

deux

electrons que l’on d6tecte

angulairement

et en

6nergie

par un

dispositif

de coincidences. Cette detection s’effectue sous des conditions

cinématiques

vari6es (Fig.

1), principalement r6pertori6es

en situations

sym6trique

et

asym6trique.

Dans les

experiences (e,

2e)

sym6triques [2

a 5]

oii kd = ke

et

od

=

0e’

les deux

particules

de la voie

de sortie

p6n6trent

simultanément dans les détecteurs.

A la

simplicite expérimentale

de leur detection en

coincidences

correspondent

des difficultes liees a une

prise

en compte correcte des effets

d’échange

quan-

tique [6].

Au contraire, pour les situations tr6s

dissy- m6triques d’6mergence

[7, 8]

qui

seront

uniquement

retenues dans la suite de cet article, l’effet

d’6change

peut etre d6montr6

négligeable

et les deux electrons consid6r6s respectivement comme diffuse et

6ject6.

Les

param6tres ajustables importants

de ces

exp6-

riences sont alors respectivement

(Fig. 1)

le transfert

Fig. 1. - Representation sch6matique d’une collision

(e, 2e).

[Schematic

representation of a (e, 2 e) collision.]

d’impulsion

k =

ki - kd

et la perte

d’6nergie

AE,

6crite ici en unites

atomiques

De telles

experiences, qui

conduisent a la determina- tion de sections efficaces

triplement

diff6rentielles,

ont des

objectifs

varies dont celui de 1’etude des mécanismes r6actionnels du choc.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01986004702022900

(3)

230

Les conditions

cinématiques

dites

impulsionnelles [9],

dans

lesquelles

AE est

approximativement

6tablie

a des valeurs voisines de

kl/2,

mais

sup6rieures

à

1’energie

d’ionisation

Ii

de la sous-couche d’ou est extrait 1’61ectron

6ject6,

sont par ailleurs particuli6re-

ment

appropri6es

a 1’6tude des structures électroni- ques des cibles

[10, 11].

En effet et sous les conditions de validite de la

premiere approximation

de Bom, les

mesures r6alis6es avec des electrons incidents

rapides s’interpr6tent [9]

en termes d’une

simple proportion-

nalit6 a la densite

électronique d’impulsions pi(p) = Pi(ke -

k) de la sous-couche

particuli6re

ayant subi l’ionisation.

L’ensemble des r6sultats obtenus sur le spectro- m6tre

(e,

2e)

d’Orsay

permet actuellement une

large

confrontation entre theories et

experiences,

avec

l’int6r8t

particulier

de

pouvoir disposer

de mesures

normalis6es a 1’aide des

r6gles

de somme de Bethe

[10].

Le choix de conditions

cin6matiques appropriées

permet de verifier la validite d’un mod6le

impulsionnel.

La realisation de conditions differentes conduit A des situations actuellement mal

comprises,

et pour les-

quelles 1’approximation

de

l’impulsion

n’a

plus

aucune

signification.

Un traitement de

perturbation

a 6t6

développé

pour décrire ces situations non

impulsion-

nelles,

qui pr6sentent

un int6ret tout

particulier

notamment a faible transfert

d’impulsion.

2. Modèles en collisions (e, 2 e)

asymétriques.

Pour

comprendre

et

expliquer l’origine

des d6saccords entre

1’experience

et le mod6le

impulsionnel,

il est

n6cessaire de

rappeler quelques

formules essentielles de th6orie des collisions, restreintes ici au cas de chocs

asym6triques.

Les conditions les

plus

favorables de coincidence

correspondent

alors

typiquement

a

Od

1 D° et

0.

voisin de 90°.

En fixant

1’6nergie

des electrons incident et diffus6 à des valeurs suffisamment élevées par

rapport i Ii,

les conditions de validity de la

premi6re approxima-

tion de Born

apparaissent remplies

et la formulation

de la section efficace

triplement

diff6rentielle se r6duit

aux

expressions simples

suivantes

ou

Oi et of d6signent respectivement

les 6tats initial et final de la cible et V

1’6nergie potentielle

d’inter-

action entre 1’electron incident et cette cible, dont

1’expression

doit etre

explicit6e

en unités

atomiques puis

transformée à 1’aidc de la formule de Bethe

[12].

Les sommes portent sur les N electrons de la cible.

Les

d6veloppements

que nous allons en proposer

pourraient

8tre

g6n6ralis6s

aux collisions r6alis6es a

plus

basse

6nergie

incidente,

impliquant

la

prise

en compte des effets lies a la seconde

approximation

de Born.

Les difficult6s de calcul des

expressions (2)

et

(3) proviennent

notamment de la

description

de 1’6tat

final of

du continuum de la cible, dans

lequel

doit se

manifester la situation

asymptotique d’6jection

d’un

electron sous forme d’une onde

plane

dont le vecteur

d’onde est associ6 a

1’impulsion k,,.

Ces difficult6s

seront 6vit6es, au niveau de la formulation d’une section efficace doublement diff6rentielle de diffusion

ad ,

par

1’emploi

de la relation de fermeture relative

aux

of.

En effet et par

integration

sur 1’ensemble des

angles d’6jection,

a(3) doit permettre de

reproduire 1’expres-

sion de cette section efficace de diffusion

[12], qui

s’6crit ainsi formellement

ou K

repr6sente

1’hamiltonien de la cible, tel que

K I oi >

=

Ei [ §;

>. Cette

expression g6n6rale prend

une

forme encore

plus simple

dans le cas

particulièrement

int6ressant d’une cible

d’hydrog6ne atomique

(pour

lequel

des r6sultats

exp6rimentaux

devraient tres

prochainement

etre

produits),

se r6duisant à

(4)

Une

representation

temporelle de la

cinématique

du choc permet enfin, par transformation de Fourier de la fonction

avec P

= a +

k’/2

=

kd/2

+

Ii

+

k:/2 - k2/2, d’expliciter

un

d6velOppement

de

Taylor

pour la

perturbation

X = K -

kf/2, soit

La section efficace diff6rentielle de diffusion

(5)

devient alors

expressions

ou interviennent la relation de fermeture des ondes

planes

et la transform6e de Fourier X

de 0 (et qui

conduit a la densit6

6lectronique d’impul-

sions

p(P) = I X(p) I’

dans la cible, avec p =

ke - k).

Le

premier

terme du

développement (8) correspond

tres exactement au r6sultat du module dit

impul-

sionnel

[9],

construit sur les conditions de conser-

vation

d’énergie

et

d’impulsion

au cours du choc

et que l’on

interpr6te

au niveau des coincidences en

6crivant

Dans le cas d’une cible constituee d’atomes

d’hydro- g6ne

et en l’attente de r6sultats

exp6riinentaux,

un

calcul exact des

expressions (2)

et

(3)

est

possible.

Il conduit essentiellement a

remplacer

dans les calculs

impulsionnels

1’onde

plane exp(lke r)

d6crivant 1’61ec-

tron

ejecte

par une onde coulombienne, telle que

ou r et

iFl repr6sentent respectivement

les fonctions gamma et

hyperg6om6trique

confluente usuelles

[13].

La confrontation de ces deux mod6les permet de conclure a la validit6 de

1’approximation impul-

sionnelle lorsque les conditions k

= ke

et

ke21/2

> 3

Ii

sont

approximativement

satisfaites

[14].

Avant de

poursuivre

1’examen des contributions provenant des termes suivants du

développement,

il convient de revenir aux

expressions

initiales, et

notamment a

1’equation (3)

dans

laquelle V

contient

a la fois les interactions de l’électron incident avec les electrons-cible et avec les noyaux. Cette derniere contribution ne peut se manifester en

premiere approximation

de Born

qu’au

niveau de la diffusion

61astique,

compte tenu de

l’orthogonalité de of

et

Oi.

Alors que le traitement

propose

substitue a la base

des

q6f

celles des ondes

planes exp(lke r),

alors non

orthogonales

a

oi,

il convient de conserver cette

contribution nucl6aire

(que

nous noterons correction

d’ordre

zero)

afin de

pouvoir

décrire correctement, A faible transfert

d’impulsions,

le comportement

dipolaire

de la diffusion.

Le

premier

terme correctif n6cessite, en

place

de

x;(p),

le calcul de

L’int6gration

restante sur t peut s’effectuer en faisant intervenir une derivation en y =

k’/2, puis

une int6-

(5)

232

gration

par

parties

en y, ce

qui

conduit a restituer a cet ordre

I’argument

correct

de la fonction 6, lie au comportement

asymptotique

des

particules.

Une

procedure

similaire est mise en

oeuvre pour le calcul de la correction de second ordre.

On remarquera toutefois que ce calcul pourra s’effec- tuer, soit par

application

directe de

l’op6rateur X 2,

dans un calcul

analogue

a celui de

1’expression (12),

soit par

découplage

de X 2 en X . X . Dans ce dernier cas, 1’6valuation de

fait

appel

aux r6sultats des calculs ant6rieurs relatifs

aux corrections d’ordre un. Les evaluations nume-

riques qui

ont 6t6 r6alis6es montrent que cette seconde

procédure,

relativement

simple

a mettre en oeuvre,

apparait

suffisante et

qu’une prise

en compte selon la

m6thodologie quantique

du

poids statistique

de

chacune de ces deux

possibilites

de calcul

n’apparait

finalement pas n6cessaire.

3. R6sultats et discussion.

Les

figures

2 et 3 permettent de suivre le comporte-

ment de la section efficace

triplement

diff6rentielle pour une cible

d’hydrogène atomique,

sous des

conditions

cin6matiques expérimentalement

r6ali-

sables et

proches

de celles actuellement utilis6es pour I’h6lium. Elles d6crivent

pratiquement,

pour

l’angle d’éjection

choisi, la cr8te de la surface de Bethe- Ehrhardt

(ou

encore les maxima de la section effi-

Fig. 2. - Section efficace triplement différentielle de colli- sion 6lectron-hydrog6ne atomique, en fonction de Bd

(k2/2

= 8 113,6 eV,

ka/2

= 8 000 eV,

ke2/2

= 100 eV, 0. = 820). - onde Coulombienne; -- approximation im- pulsionnelle ; corrections successives : .... ordre (0) ;

--- ordre (1) ;’-’- ordre (2).

[Triply-differential cross sections of electron-hydrogen atom

as a function Of Od

(k2/2

= 8 113.6 eV,

kd2/2

= 8 000 eV,

ke2/2

= 100 eV, 6e = 82°). 20132013 Coulomb wave; -- impulse

approximation;

successive corrections : ....

order (0) ; --- order (1) ; -.- order

(2).]

Fig. 3. - Section efficace triplement différentielle de colli- sion électron-hydrogène atomique, en fonction de Od

(k2/2

= 8 059,6 eV,

kJ/2

= 8 000

eV, k;

= 46 eV, Oe =

820). Les conventions sont identiques a celles de la figure 2.

[Triply-diff’erential cross sections of electron-hydrogen

atom as function of Od

(k2/2

= 8 059.6 eV,

k 2/2

= 8 000 eV,

k.2/2

= 46 eV, 0, = 82°). The conventions are the same as

those of the figure

2.]

cace) en fonction de

1’angle

de diffusion et correlati- vement du transfert

d’impulsion.

Les corrections d’ordre zero, un et deux, successive- ment

ajoutées

au mod6le

impulsionnel

conduisent

ainsi

progressivement

a

reproduire

le comportement

en onde coulombienne de 1’electron

6ject6

a toutes

valeurs de k. L’accord reste encore tr6s bon pour des valeurs relativement faibles de

1’energie

de 1’elec- tron

6ject6 (Fig. 3).

Le calcul des termes correctifs d’ordre trois et quatre, assez

complexe

et

qui

n’am6-

liore les

precedents

r6sultats que de fagon faiblement

significative,

a

également

6t6 effectue a des fins d’6tudes

sur la convergence du

développement propose.

D’autres formes de

d6veloppement

ont par ailleurs 6t6 examinées,

qui

conduisent A une convergence moins

rapide

des calculs pour les. situations

asym6- triques

ici étudiées.

Pour le cas de l’hélium, un traitement similaire peut etre

d6velopp6. L’hypoth6se

de choc binaire a 6t6

adoptee

a des fins de

simplification, qui

ram6ne les

développements

a de

simples manipulations d’op6-

rateurs

monoéleetroniques.

Les calculs deviennent ainsi

analogues A

ceux relatifs aux cibles

hydrog6-

noides, et se

d6veloppent A partir

de la forme

explicite

de

l’opérateur

de

perturbation

X,

qu’il

convient

d’écrire alors

Les

figures

4 et 5

représentent

pour 1’helium un

ensemble de r6sultats

correspondant

aux conditions

des

figures

2 et 3,

compl6t6es

par les valeurs

exp6ri-

mentales normalis6es

[7, 10].

La fonction d’onde utilis6e pour

repr6senter

1’6tat fondamental

cPi

de

l’hélium est ici celle de Clementi

[15].

Les

pr6c6dentes

conclusions relatives a la convergence du

d6veloppe-

(6)

Fig. 4. - Section efficace triplement dinerentielle pour I’h6lium en fonction de Od

(k2/2

= 8 124,6 eV, ki/2 =

8 000 eV,

ke/2

= 100 eV, 0. = 820). - onde Coulom- bienne (Z * = 1); - - approximation impulsionnelle;

corrections successives : .... ordre (0) ; --- ordre (1) ;

20132013 ordre (2) ; I r6sultats expérimentaux [7, 10].

[Triply-differential cross sections for helium as a function

of Od

(kF/2

= 8 124.6 eV,

kd2/2

= 8000 eV,

ke2/2

= 100 eV, (Je = 82). - Coulomb wave (Z* = 1); -- impulse approximation; successive corrections : .... order (0) ;

--- order (1); -.- order (2); I experimental results [7, 10].]

Fig. 5. - Section efficace triplement diff6rentielle pour 1’helium en fonction de Od

(k2/2

= 8 070,6 eV,

kd/2

=

8 000 eV,

k: /2

= 46 eV, 0. = 820). Les conventions sont

identiques a celles de la figure 4.

[Triply-differential cross sections for helium as a function

Of Od

(kr/2

= 8 070.6 eV,

kd/2

= 8 000 eV,

k:/2

= 46 eV, 0. = 820). The conventions are the same as those for figure

4.]

ment

propose

restent

6galement

valables. Le calcul faisant intervenir une

description

de la

trajectoire d’6jection

sous forme d’une onde coulombienne ne

peut

plus

servir directement de reference aux mod6les,

car il

implique

le choix d’une

charge

nucl6aire effec- tive Z*

(dont

le meilleur choix semble 8tre ici

6gal

à

1’unite pour s’accorder aux r6sultats

exp6riinentaux).

Les

figures

6 rapportent enfin, en coordonn6es

Fig. 6. - Diagramme polaire de la section efficace triple-

ment différentielle pour I’hydrog6ne en fonction de 0.

(kf/2

= 8113,b eV,

k’/2

= 8 000 eV,

k’/2

= 100 eV).

Figure 6a : 0 d = 7.5°; Figure 6b : 0 d = 5°. Les conventions sont identiques a celles de la figure 4.

[Polar

diagram of triply-differential cross sections for hydro-

gen as a function of 0.

(kf/2

= 8 113.6 eV,

kd/2

= 8 000 eV,

ke2/2

= 100 eV). Figure 6a : 0d = 7.5°; Figure 6b : 0d = 50.

The conventions are the same as those for figure

4.]

polaires (representation d’Ehrhardt)

les details de comportement des corrections successives pour des situations

cin6matiquement oppos6es

par reference

aux conditions

impulsionnelles,

et dont on pourra situer les maxima sur la

figure

2.

4. Conclusion.

Le traitement

particulier

de

perturbation

succinte-

ment

d6velopp6

dans cet article permet ainsi, du

moins pour les deux cas 6tudi6s de

I’hydrog6ne

et de

(7)

234

1’helium, de

reproduire

le comportement coulom- bien de la

trajectoire d’6jection

et finalement de d6crire le processus d’ionisation en situation

asym6- trique

de choc, tel

qu’il

peut 8tre étudié a 1’aide du

spectromètre 6lectronique

a coincidences

d’Orsay.

Il serait

applicable

sans difficult6s

particuli6res

autres

que celles d’une

complexit6

des

expressions analyti-

ques, a des situations de

plus

basse

6nergie

incidente

notamment

d6velopp6es

a l’Universit6 de Brest

[16]

et

qui

n6cessitent

d6ji

la

prise

en compte de la seconde

approximation

de Born

[17, 18].

Les

premi6res

tentatives d’utilisation de ce traite- ment a

plus

basse

6nergie

font

apparaitre

des correc-

tions

quantitativement

correctes. Toutefois elles se

heurtent actuellement a la difficult6 d’une

repr6senta-

tion correcte de la perte de

sym6trie [19]

constat6e sur

les mesures de sections efficaces

triplement

diff6ren-

tielles autour de la direction du transfert

d’impulsion

et dont 1’effet est

particulièrement

sensible sur le lobe

de recul

(diffusion

dans la direction

oppos6e ! k).

Enfin, la

rapidite

de convergence du

développement propose

ne semble pas

pouvoir

lui permettre d’inter-

pr6ter

correctement les chocs au

voisinage

des condi-

tions de seuil

[20].

Actuellement, le traitement

propose

constitue la seule

approche

existante, a haute

6nergie

incidente, permettant un calcul ab initio des sections efficaces de collisions (e, 2e), dans la mesure ou les calculs de type onde coulombienne

impliquent

une selection

relativement arbitraire, et variable avec k, des valeurs

de

paramètres

d’6cran. Des

applications

sont en

cours pour le n6on,

I’argon

et Ie

krypton.

Remerciements.

Les auteurs remercient les Drs Azzedine Lahmam- Bennani

(Orsay)

et Richard Tweed

(Brest)

pour leurs commentaires portant sur le manuscrit, ainsi que MM. Senot et Stockemer pour leur

participation

a sa realisation. Par ailleurs, ce travail s’inscrit dans le cadre des activit6s de la R.C.P. no 784 du C.N.R.S.

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[20] FOURNIER-LAGARDE, P., MAZEAU, J. et HUETZ, A.,

J. Phys. B 17 (1984) 591.

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