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Sélecteur électronique d’amplitudes associé à une échelle
de réduction
T. Kahan, A. Kwartiroff
To cite this version:
SÉLECTEUR
ÉLECTRONIQUE
D’AMPLITUDESASSOCIÉ
A UNEÉCHELLE
DERÉDUCTION
Par T. KAHAN et A. KWARTIROFF.
Sommaire. 2014
Description d’un dispositif trieur d’amplitudes d’impulsions qui sépare les unes
des autres les différentes impulsions et permet de les enregistrer par des numérateurs téléphoniques. Le circuit à échelle de n associé à ce dispositif permet, à volonté, d’enregistrer seulement une
impul-sion sur un nombre n quelconque d’impulsions reçues.
Dans un
précédent
travail(1)
nous avons décritun
dispositif analyseur
qui
permet
de trier lesimpulsions
provenant
d’une sourcequelconque
(compteur Geiger-Muller, etc.)
en fonction de leuramplitude.
Nous avionsindiqué
les limitationsinhérentes à
l’appareil
que nous avonsréalisé,
limitations
dues,
parexemple,
à la forme dessignaux
et à leursdéphasages
relatifs.Dans le
présent
dispositif,
nous avons cherché etréussi à éliminer ces limitations et à réaliser un
sélecteur
d’amplitudes d’impulsions
associé à uncircuit d’échelle
qui
soitindépendant
de laforme,
dudéphasage
et de la durée desimpulsions
à trier. Nous allons nous borner à décrire un sélecteur à trois voiesqui
permet
de trier troisimpulsions
d’amplitudes
a,b,
c avec a b c. Suivant leschéma de la
figure
i, lesimpulsions
arrivent àtravers la
capacité Co
dans unétage
cathodique
T,,
dont la fonction est de transformer
l’impédance
de sortie dugénérateur d’impulsion (2)
en une basseimpédance adaptée
au sélecteur. La diodefi2
sert à définir unpotentiel
de référence constant. Les troisamplitudes
a,b,
c sont écrêtées par les diodesT3, Tg, T,,
convenablementpolarisées
et sontaiguillées
ensuite à travers les circuits à constante detemps
faible(C,, R6),
R2s)
et(C2l’ R46)
(cir-cuitsdifférentiateurs)
vers lesétages
d’oscillateursbloqués
constitués par les transformateursBl, B2, B3
et leslampes T,, To
etT17.
Le rôle des circuits différentiateurs est de dériver les
impulsions
de forme et de durée variables defaçon
à les transformer toutes en desimpulsions
de très brève durée. Les oscillateursbloqués
étantpolarisés
au delà de leurpoint
de fonctionnementne se déclenchent que pour effectuer une seule
oscil-lation sous l’action de
chaque
impulsion
dérivée. Lesimpulsions
issues desétages bloqués
acquièrent,
(1) T. KAHAN et A. KWARTIROFF, J. de Physique, oct. 194 6,7, p. 300.
(2) Loc. cit.
dee’la
sorte,
la mêmedurée,
la mêmeamplitude
et la même forme. Elles traversent ensuite lesétages
T5,
T,,
etT,, qui
permettent,
d’unepart
deséparer
lesétages bloqués
desétages
suivants(découplage),
et d’autrepart
dedisposer d’impulsions
à la foispositives
etnégatives.
Pour éviter touteconfusion,
nous allons suivre
jusqu’à
nouvel ordre la voie 1affectée aux
grandes impulsions
c. Lesimpulsions
positives
issues de laplaque
du tubeT5
sontache-minées,
à travers la diodeT,,
sur lacapacité
d’inté-gration
C,.
Celles-ci estprévue
pour accumuler unnombre défini n
d’impulsions.
A la fin de laimpulsion,
la différence depotentiel
à ses bornes est suffisante pour déclencherl’unique
oscil-lation de l’oscillateurbloqué B4, T 7’ laquelle
oscil-lation déclenche à son tour le numérateurméca-nique N,
qui
enregistre
ainsi un coupcorrespondant
à nimpulsions (3).
On a réalisé de la sorte une échelle de réduction dans le
rapport
de rc à 1. Le condensateurC7
sedécharge
à travers les deuxsystèmes
de la double diodeT..
Dans la voie II
qui
ne doitcompter
que lesimpulsions
b,
il faut éliminer lesimpulsions
cqui
passent
en mêmetemps
que lesimpulsions
b. Pourcela,
on envoie lesimpulsions négatives
cprovenant
de la cathode de lalampe T5
de la voieI,
dans la voie II defaçon
à annuler lesimpulsions positives
cqui
passent
dans cette dernière voie avec lesimpul-sions b. A cet
effet,
lesimpulsions négatives
sont amenées sur lacapacité d’intégration Cl7
de la voie II où, à travers la diodeT12,
elles annulentprécisément
lescharges positives
cprovenant
de la voie II. Notons que lacapacité Cl7
nepeut
sedécharger
à travers la diodeTI2
en l’absenced’impul-sion
négative
car lepotentiel
de la cathodeT12
est le même que celui de la cathode de lalampe
bloquée T14.
(3) T. KAHAN et A. KwARTiROFF, C. R. Acad. Sc., 1946. 223, p. 988.
359 On
procède
de la mêmefaçon
pour la voieIII,
destinée à
compter
seulement lesimpulsions
a. Ils’agit
d’éliminer sur lacapacité d’intégration C,,
de cette voie lesimpulsions
c et b. Pourcela,
onaiguille
sur ce condensateur lesimpulsions
néga-livets c et bprovenant
de la voie II(prélevées
sur la cathode de lalampe Tl1
de cettevoie)
à travers la double diodeTl9
et ce, par le mécanisme d’éli-minationanalogue
à celui mis en oeuvre entre les voies 1 et II.Il va de soi
qu’il importe grandement
d’éliminer tout courant de fuite dans lescapacités
d’inté-gration.
Ilfaut,
pourcela,
isoler avecbeaucoup
desoins les transformateurs des oscillateurs
bloqués B4,
B5
etB6,
isolement que nous avons assuré entre autres enséparant
les secondaires de ces transfor-mateurs de la source de haute tension à l’aide descapacités C,, C19
etC29.
On voit que,
grâce
à l’artificequi
consiste à transformer desimpulsions
deforme,
d’amplitude
et de durée variables enimpulsions
toutes de mêmeamplitude,
de même forme et de mêmedurée,
nous avonsréussi,
en faisantappel
à desétages
d’oscillateursbloqués,
à éliminer les difficultésprovenant
dudéphasage
ainsi que de la forme desimpulsions
à dénombrer.Manuscrit reçu le 1 J janvier
SUPERPOSITION DE PLUSIEURS DISTRIBUTIONS LUMINEUSES.
APPLICATION A LA RECHERCHE D’UN
ÉLARGISSEMENT
DES RAIES PARRÉFLEXIONS
SUCCESSIVES Par MM. JEAN ROIG et JEAN GOBERT.Institut de
Physique
de Lille.Sommaire. 2014 Une radiation lumineuse est
analysée par un appareil interférentiel après avoir subi divers élargissements successifs. Chacune de ces opérations impose à une radiation monochromatique incidente une distribution lumineuse. La distribution résultante ne dépend pas de l’ordre des
opéra-tions successives. Nous indiquons comment on peut la calculer à partir de la frange monochromatique.
L’expérience ne nous ayant montré aucun élargissement par réflexion, nous déduisons de ces calculs
une limite supérieure pour cet élargissement.
1. Dans une note récente
(1)
nous avons montréque l’on obtient les mêmes
franges
dans un réseau à échelons en utilisant la lumière directe d’unelampe
à cadmium(raie
6C,.38
Â)
ou la même lumièreaprès
25 réflexions totales successives à l’intérieur d’une lame de verre.S’il y
a unélargissement
de la raie parréflexion, il
donne auxfranges
unélargis-sement inobservable. Nous nous proposons de
déduire du résultat
négatif
de nos mesures unelimite
supérieure
de lalargeur qu’aurait, après
uneseule
réflexion,
une radiation incidenteparfaitement
monochromatique.
La
répartition
de l’intensité lumineuse dans lesfranges
dépend :
’
Iode la forme de la radiation
initiale;
20 des
élargissements
successifs au cours des 20 réflexionstotales;
(1) J. RoiG et J. GOBERT, C. R. Acad. Sc., 1945, 221,
p. 620.
3o de la forme des
franges
que donnerait l’échelon pour une radiationparfaitement monochromatique.
Nous avons à traiter leproblème
général
de lasuperposition
deplusieurs
distributionslumineuses;
l’expérience
nouspermet
de supposer quel’élar-gissement
dû aux réflexions estpetit
parrapport
à lalargeur
desfranges.
2.
Superposition
de deux distributionslumi-neuses. -- Une
source lumineuse émet une
radia-tion
simple
dont le maximum d’intensitécorres-pond
au nombre d’ondesPosons ) = j 0
la distribution lumineuse dans la raie est
" (1)
Le