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Submitted on 1 Jan 1954
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Sélecteur d’amplitude rapide à un canal
W.L. Buys
To cite this version:
W.L. Buys. Sélecteur d’amplitude rapide à un canal. J. Phys. Radium, 1954, 15 (7-9), pp.582-583.
�10.1051/jphysrad:01954001507-9058200�. �jpa-00234998�
582
LETTRES A LA RÉDACTION
SÉLECTEUR D’AMPLITUDE RAPIDE A UN CANAL
Par W. L. BUYS,
Laboratoire de Physique, Université de Gand (Belgique).
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954, PAGE 582.
L’idée de départ a été de construire un sélecteur
avec des seuils de discrimination très bien définis pour des impulsions rapides. Pour cela il faut assurer
d’abord la stabilité maximum aux seuils et puis obtenir
la réponse la plus nette possible et savoir si, oui ou
non, le seuil fixé a été dépassé. Pour les impulsions
très rapides, la crête des impulsions est de très courte
durée et impose une forme rendue rectangulaire pour
la mesure précise. Ce sélecteur exige une crête rectan- gulaire durant au moins environ o,3 lis.
Sur la figure on voit que des double-pentodes EFF51
à haute pente ont été employées dans les étages
discriminateurs Vl et V,. Ces tubes doivent être installés à l’abri de chocs ou vibrations. Avec les
précautions usuelles de stabilisation à 1 pour I o0
au moins des tensions d’alimentation et l’usage de
résistances stabilisées à I pour o0 où é’est nécessaire, la variation des seuils, ne dépassa pas + 0,02 V pour des périodes de fonctionnement continu allant
jusqu’à I o h. En utilisant avant le sélecteur un ampli-
ficateur à bande d’amplitudes, il n’est pas nécessaire d’utiliser la largeur minimum du canal qui est de 2 V.
La définition des niveaux de discrimination pour des impulsions rapides a été améliorée en sortant le
signal du discriminateur sur la première anode;
et en amplifiant ce signal (par les tubes V2 et V6 resp.)
avant de faire 1 ’« anticoïncidence ». Le signal utile
est celui correspondant au retour du discriminateur à son état de repos. Une impulsion rapide montant jusqu’au seuil, sans le dépasser, induit un signal de
même polarité que le signal utile. L’amplification
du signal sortant du discriminateur est réglée à une
valeur telle que le signal induit est juste insuffisant pour actionner les circuits fonctionnels suivants.
Ceci se fait par le jeu des polarisations avant le
monovibrateur V4 et le tube anticoïncidence V,.
Le retard à l’excitation du monovibrateur peut par- fois atteindre quelques dixièmes de microseconde dans des cas d’ajustage spéciaux, et une ligne à retard peut être incorporée dans le circuit inférieur pour compenser. Dans la grille no 1 du tube V8 se trouve
un circuit d’addition. Si une impulsion d’entrée dépasse les deux seuils, différents de E V par réglage
des résistances 25 K grille des EFF 51, le discriminateur
V5 envoie un signal positif dans le circuit d’addition
qui suffit à exciter V,. Mais en même temps le discimi- nateur V1 excite le monovibrateur V qui envoie un signal négatif dans le circuit grille de V8 et bloque
la transmission du premier signal. La durée du signal
de blocage est adaptée à celle des signaux à bloquer
en ajustant la constante de temps ou la tension
tube V8 permet d’introduire une condition supplé-
mentaire de coïncidence ou d’anticoïncidence sur la
grille nD 3.
Le temps de résolution minimum peut atteindre 1 us.
La ligne à retard augmente le temps de résolution.
La stabilité de ce sélecteur s’est montrée très bonne.
Le circuit est utilisé en conjonction avec des compteurs proportionnels et à scintillation (NaI).
Nous remercions le Professeur J. Verhaeghe et
l’I.I.S.N. qui ont permis de nous consacrer à cette recherche.
.
Manuscrit reçu le 7 avril 1954.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001507-9058200
583 CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DES SOURCES
DE THORIUM C ET DE THORIUM C’
Par Marie ADER,
Physique atomique, Collège de France.
Un dépôt actif de thorium sur disque d’argent
de 3 mm de diamètre, constitue une source de
ThA, ThB, ThC, ThC’ et ThC" émetteurs de rayons a,
P et y. Tous, sauf le ThB et le ThC ont une période
très brève, et l’on a pratiquement une source infi- niment mince de Th (C + C’) donnant, outre des
rayons fi, des rayons y et des électrons secondaires,
des rayons a de 4,7 cm et de 8,62 cm de parcours.
dans l’air, correspondant respectivement à des trajec-
toires de 27 et 48 u dans l’émulsion photographique.
La numération de ces rayons a a produit environ
35 pour 100 de rayons de 4,7 cm pour 65 pour 100 de 8,6 cm de parcours dans l’air. Cependant, on observe également, en très petit nombre des rayons a de parcours exceptionnellement long 9,8 et 11,7 cm dans l’air, ou respectivement 58 et 69 u environ dans l’émulsion photographique et dans les proportions
de : 34 rayons a de 9,8 cm et z8g rayons a de Il,7 cm pour 106 rayons a de 8,62 cm de parcours dans l’air.
Un écran d’or de 20 u d’épaisseur, arrêtant tous les rayons a jusqu’à 9,8 cm de parcours dans l’air est
placé entre la source de Th(C + C’) et une plaque photographique Ilford, C2, 100 u. Après 20 h d’expo- sition, la plaque est soumise à un développement approprié de telle sorte que les rayons g ne se déve- loppent pas, le voile reste très léger tandis que les traces de particules lourdes apparaissent distincte-
ment. Parmi ces traces on trouve :
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