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Sur la forme des impulsions des lasers moléculaires pour l'infrarouge lointain observées a l'aide d'un récepteur pyroélectrique

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Sur la forme des impulsions des lasers moléculaires pour l’infrarouge lointain observées a l’aide d’un récepteur

pyroélectrique

A. Hadni, R. Thomas

To cite this version:

A. Hadni, R. Thomas. Sur la forme des impulsions des lasers moléculaires pour l’infrarouge lointain observées a l’aide d’un récepteur pyroélectrique. Journal de Physique, 1970, 31 (11-12), pp.951-955.

�10.1051/jphys:019700031011-12095100�. �jpa-00207008�

(2)

951

SUR LA FORME DES IMPULSIONS

DES LASERS MOLÉCULAIRES POUR L’INFRAROUGE LOINTAIN

OBSERVÉES A L’AIDE D’UN RÉCEPTEUR PYROÉLECTRIQUE

par

A. HADNI et R. THOMAS Université de

Nancy, Nancy,

France

(Reçu

le 24

juin 1970)

Résumé. 2014 Mesure des délais entre

l’impulsion

de courant, l’émission

spontanée

visible et

l’émission laser

infrarouge

à 47 03BCm et 119 03BCm

(H2O) ;

311 03BCm et 337 03BCm

(HCN).

Le dernier délai varie de 3 à 23 03BCs suivant la

longueur

du laser. Il permet à l’indice de réfraction

d’augmenter

suffi-

samment

après

la

décharge

pour

qu’une fréquence

de résonance de la cavité

puisse balayer

tout ou

partie

de la raie naturelle.

Abstract. 2014 Measurements of the

delays separating

the current

pulse

from the spontaneous visible

emission,

and the far infrared laser emission, at 47 03BCm and 119 03BCm

(H2O) ;

311 03BCm and 337 03BCm

(HCN).

The last

delay

ranges from 3 to 23 03BCs

according

to the

length

of the laser. The

delay

is necessary for the refractive index to increase

enough

for

tuning

one of the resonance fre-

quencies

of the

cavity

over the

profile

of the line.

PHYSIQUE 31, 1970,

Introduction. - Nous avions montré il y a

quel-

ques années

[ 1 ] [2]

la commodité

qu’apportait

le

récep-

teur

pyroélectrique

à l’étude du

rayonnement

des lasers

pulsés

utilisés dans

l’infrarouge

lointain. On

peut

maintenant abaisser le

temps

de

réponse

à moins

de 100 nanosecondes

[3]

tout en

gardant

une sensibi-

lité suffisante pour étudier les raies lasers les

plus

inten-

ses. Il nous a été ainsi

possible

de

reprendre

les études

de

plusieurs

laboratoires

[4] [5] [6]

sur la forme des

impulsions lasers,

dans des conditions

beaucoup plus commodes,

en utilisant un

récepteur

travaillant à

température

ordinaire

plutôt

que le

récepteur

de

Putley plus

sensible mais

qui exige

des

températures

très basses

(1 DK)

et un

champ magnétique.

Le

récep-

teur utilisé dans ces

expériences

est constitué par une lame de sulfate de

glycocolle d’épaisseur

50 ktm, collée

sur cuivre et semi-métallisée sur sa surface

réceptrice

suivant un cercle de 3 mm de diamètre. On utilise un

préamplificateur

à transistors avec une résistance de

charge

de 10 kS2.

I. Emission de HCN à 337 pm. - Le laser est constitué par un tube de

2,92

m de

longueur,

de

diamètre

0,1

m, dans

lequel

on maintient une

pression

de

0,9

torr de

propionitrile.

Les

impulsions

de courant

proviennent

de la

décharge

d’un condensateur de

0,2 gF chargé

à 6 000

volts,

à la

fréquence

de 20 cps.

1.1 RETARD DE L’ÉMISSION STIMULÉE INFRAROUGE SUR LE COURANT. - Pour mesurer avec

précision

le

retard de l’émission

infrarouge

sur

l’impulsion

de

courant, on observe à

l’oscillographe

la somme des

tensions

provenant

du

récepteur pyroélectrique

et

d’un circuit de mesure du courant. La

figure

1

(cour-

bes b à

g)

montre l’évolution de la forme du

signal lorsque

la

longueur

du laser varie de 20 en 20 lim.

Le

premier pic représente

le courant. La

largeur

à

FIG. 1. - Laser à propionitrile : le premier pic des courbes b,

c, d, e, f, g, représente le courant, le deuxième l’émission à 337 pm. Les courbes successives correspondent à une augmen-

tation AL = 0,020 mm de la longueur du laser. On voit que le délai z séparant la fin du courant et le début de l’émission laser diminue jusqu’à la courbe d où l’émission est maximum, puis

reste constant. La courbe a représente la différence de potentiel

aux bornes du tube.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019700031011-12095100

(3)

952

mi-hauteur de

l’impulsion

de courant est de l’ordre de 2 ys et son intensité passe par un maximum de l’ordre de 800 A. Le retard i entre la fin de

l’impul-

sion de courant et le début de l’émission

infrarouge

varie entre

1,7

us et 22 us suivant la

longueur

du laser.

Nous avons

porté

sur la

figure

2 le retards en fonction

FIG. 2. - Laser à propionitrile : variation du retard r entre la fin de l’impulsion de courant et le début de l’émission infrarouge,

en fonction de l’allongement AL du résonateur à partir de la longueur correspondant à la puissance maximum.

de la variation 4L de

longueur

du laser mesurée à

partir

de la

position qui

donne le maximum d’émis- sion. Par ailleurs non seulement l’intensité mais aussi la

largeur

du

signal infrarouge dépendent

de AL

(Fig. 3).

FIG. 3. - Laser à propionitrile : mêmes conditions expérimen-

tales que dans la figure 1, mais l’échelle du temps est dilatée deux fois et les courbes sont superposées. Le pic correspondant

au courant ne se modifie pas mais le délai r’ séparant la fin du

courant du début de l’émission laser varie entre 1,7 ps et 15 us quand on diminue la longueur du résonateur.

I.2 RETARD DE L’ÉMISSION STIMULÉE INFRAROUGE SUR L’ÉMISSION SPONTANÉE DANS LE VISIBLE. - Une cellule

photoélectrique

à vide

enregistre

l’émission de lumière visible et le

récepteur pyroélectrique

celle de

l’infrarouge.

Les deux

signaux

sont

photographiés

sur le même cliché avec la même

origine

des

temps

(Fig.

4 courbes b et

c). L’impulsion spontanée

de

lumière visible ne

dépend

évidemment pas de la lon-

gueur du laser. Elle atteint son maximum avec un

retard de l’ordre de

1,5

us sur le maximum du courant.

L’émission laser à 337 gm se fait avec un retard de

FIG. 4. - Laser à propionitrile : la courbe a) donne le courant, la courbe b) représente l’émission spontanée de lumière visible mesurée avec une cellule photoélectrique à vide du type VS 50

avec une résistance de charge de 12 kQ, la courbe c) donne l’émission laser à 337 gm mesurée avec le récepteur pyroélec- trique et une résistance de charge de 10 kil : l’émission laser

se fait avec un retard de 3 ps sur l’émission spontanée.

3 us sur l’émission

spontanée,

la courbe d’émission est encore

plus dissymétrique

et se

prolonge

sur

près

de 100 us

après

la fin du courant

(la longueur

du laser

correspond

à une émission

maximum,

soit AL =

0).

II. Emission de HCN à 311 JJ’!1l. - On

peut

trou-

ver des

longueurs

du laser

qui permettent

d’obtenir deux

impulsions infrarouges.

Sur la

figure 5,

elles sont

séparées

par 5 ys. En

plaçant

un interféromètre de

Perot-Fabry

à

grilles

sur le

trajet

du rayonnement, on

mesure les

longueurs

d’onde des deux

signaux :

337

et 311 Jlm. En utilisant le

Perot-Fabry

comme filtre ne

laissant passer que cette dernière

radiation,

on

peut

étudier l’évolution du retard du

signal

à 311 gm sur

l’impulsion

de courant, et l’évolution de sa forme en

FIG. 5. - Laser à propionitrile : détection pyroélectrique avec

une résistance de charge R = 10 kan et un préamplificateur à nuvistors. Le premier pic correspond à 311 1 pm et le second à

337 pm.

(4)

fonction de la

longueur

du laser

augmentée

par incré- ments de 5 ym

(Fig. 6).

Le retard mesurable varie

sur un domaine

plus

étroit s’étendant entre 7 et 12 us.

Cette réduction du domaine observable

provient

de ce

que le

signal

à 311 ym est bien

plus

faible. En

réglant

le

Perot-Fabry

sur 337 gm on retrouve l’évolution de la forme du

signal

décrite

plus

haut en fonction de la

longueur

du laser. On voit

qu’il

existe un domaine de

longueurs

du laser où l’on

peut

observer les deux

radiations,

mais

après l’impulsion

de courant, elles restent

séparées

par un retard

qu’on peut régler

en

ajustant

la

longueur

du laser.

FIG. 6. - Forme des impulsions émises par un laser à propio-

nitrile à 337 pm et 311 ils pour différentes longueurs du réso-

nateur. La luminance L est portée en ordonnée et le temps t, mesuré à partir de l’amorçage de la décharge électrique, est

porté en abscisse.

III. Emission de

H20

à 47 J1m et 119 J1m. - On utilise ici un tube de 3 m de

long

contenant de la vapeur d’eau sous une

pression

de

0,6

torr. On y

décharge,

à

la

fréquence

de 10 cps, un condensateur de

0,36 uF chargé

sous 18 kV.

La

figure

7

représente,

sur la courbe a, la forme de

l’impulsion

de courant, et sur la courbe b la forme de

l’impulsion infrarouge

à 47 gm. Celle-ci commence avec un retard de

2,5

ys sur le courant, et

présente

un

maximum

qui garde

ce retard sur le maximum du courant. La

largeur

à mi-hauteur de

l’impulsion

de

courant est d’environ 4 ys, celle de l’émission infra- rouge est du même ordre de

grandeur,

mais

présente

FIG. 7. - Laser à vapeur d’eau : la courbe a représente le

courant qui atteint un maximum de 1 000 A, la courbe b repré-

sente la luminance de l’émission laser à 47 um (isolée à l’aide d’un réseau échelette de pas 80 gm). Le retard de l’émission laser sur le courant est de 2,5 us, et sa largeur est d’environ 4 us.

une

dissymétrie qui

la

prolonge

sur environ 8 us

après

son maximum. On obtient les mêmes résultats avec la radiation que le laser émet à 119 gm.

IV. Essai

d’interprétation. - IV .1

LASER A HCN.

- La différence de

potentiel appliqués

au début de la

décharge

est de l’ordre de 6 000 volts et ionise les molécules de

proprionitrile C2H5CN.

Par

impact

avec

les électrons il se forme essentiellement des radicaux

CH3, CN, CH, CH2, H,

dans des états vibrationnels

et

électroniques supérieurs.

La

présence

de radicaux

CN* excités est bien connue et se traduit par l’émis- sion de lumière violette que l’on observe

toujours.

La concentration en radicaux CN* passe par un maxi-

mum en même

temps

que le courant, et l’émission

spontanée

est

quasi

immédiate. Le courant cesse

après

5 us parce

qu’il n’y

a

plus

de différence de

potentiel appliquée,

mais la densité et la

température

du

plasma

décroissent lentement dans un

temps

de l’ordre de

plusieurs

centaines de us

[5].

C’est dans ce

plasma

que se forment les molécules HCN et nos observations conduisent à dire

qu’il

faut

un

temps

minimum de 5 ys pour leur formation dans des états excités de vibration-rotation à

partir

des

produits

de la

décharge CN, CN*, N, H,

etc, et

qu’il

s’en

produit

encore

après

40 us.

En ce

qui

concerne la variation du retard T de

l’impulsion infrarouge

sur

l’impulsion

de courant,

en fonction de la

longueur

du

laser,

nos observations confirment et

précisent

celles de Kneubühl

[4].

Dans le

laser que nous avons étudié où L =

2,92

m, l’inter- valle

spectral

libre

OvSL = 1/2 nL,

calculé avec

n c>5

1,

vaut

1,7

x

10-3 cm-1.

Il est dix fois

plus grand

que la

largeur

de la raie d’émission

spontanée

de HCN

(Fig. 8),

essentiellement conditionnée par la

pression

et l’effet

Dôppler :

(5)

954

FIG. 8. - Forme de la raie naturelle de HCN à 337 um et

position des fréquences axiales du résonateur pour une valeur donnée L de sa longueur : dans les situations (d) et ( f ), le délai d’émission est minimum et la fréquence de la cavité balaie

respectivement tout ou partie du profil gaussien de la raie ; dans la situation (b), l’émission laser ne commence que lorsque

l’indice du plasma a pu augmenter suffisamment pour amener

la fréquence de la cavité sur le début du profil de la raie. Le

balayage est insuffisant pour explorer toute la raie.

avec

T= 300 oK,

M = 27 x

10-3 kg, l = 64

x

10-6 m (P -

1 torr, (1 =

3,15 A),

et

avec ;

= 30

cm-1.

On obtient

Aép

=

0,80 x 10-4 cm-1

et

d’où

Dans ces

conditions, lorsqu’on

suit un mode axial

du laser d’ordre

q(Ln

= q

Â/2),

donc de

fréquence

au cours de la variation de

longueur

du laser il fau- drait un

déplacement

relatif

pour

balayer

l’intervalle

spectral

soit AL rr

0,016

mm.

L’expérience

montre

(Fig. 9)

un

élargissement supplémentaire

qu’il

reste à

expliquer

On sait

(Fig. 10,

réf.

5), qu’en

un

temps

de l’ordre de 25 us commençant

1,7

us

après

la fin de la

pulsa-

FIG. 9. - Variation de l’émission du laser à propionitrile en

fonction de sa longueur, pour une longueur L ~ 3 m, et une

pression P ~ 1 torr. A la longueur L + (Àj2) de la cavité corres-

. q+1 1 pond non seulement la fréquence ic , 1

=

(À)

2 L 2 2 correspon-

dant à l’émission  de HCN, mais aussi

ic3

=

co - Livc ;

avec

Aic

= 1,7 x 10-3 cm-l. On voit qu’ici la largeur appa- rente de la raie est quatre fois plus petite que l’intervalle spec-

tral libre.

tion de courant, la densité de

plasma

varie de 11 x

1012

à 5 x

1012 cm - 3 . Or n 2 =

1 -

NIN p

N

représentant

la densité réelle

d’électrons,

et

NP

la densité

qui

serait nécessaire pour amener la

fréquence

de

plasma

sur la

fréquence

du laser

FIG. 10. - Variation du nombre N d’électrons libres par cm3 3 du plasma formé par une impulsion de courant dans CH3, H2, H2N, en fonction du temps, mesurée par McCaul [5] : dans les 25 ps qui suivent le début de l’impulsion laser, N varie de 6 x 1012 cm-3. Le courant maximum (1 000 A) est plus grand

que dans nos expériences, et la pression (0,5 torr) est plus faible.

(6)

Par suite n varie de 1 -

5,5 x 10 - 4

à 1 -

2,5

x

10 - 4,

soit une variation d’indice An rr

Anln -

3 x

10-4

bien

supérieure (27 fois)

à la variation relative

du

balayage

efficace pour couvrir deux fois la

largeur

de la raie mesurée à mi-hauteur.

Nous avons vu sur la

figure

6 que

lorsque

le laser

émet le maximum de

puissance, l’impulsion

laser

dure

plus

de 20 us et débute presque aussitôt

après

le

courant

(délai

d’environ

1,7 us).

Le domaine relatif de

fréquence balayé

par

vc

au cours du

temps

de

l’émission est alors maximum et s’écrit

L’amplitude

du

balayage Ov N

9 x

10-3

est

supé-

rieure à la

largeur

de la raie d’émission

spontanée.

Si

la

longueur

du laser est

optimum,

la

fréquence vc

de

la cavité doit alors

correspondre

au

pied

de haute

fréquence

de la raie d’émission

spontanée (Fig. 8d).

Or

vc = q/2 nL, et n augmente après

la

décharge, vc

va diminuer et

balayer

tout le

profil

de la raie. Ce

cas est sans doute celui de la courbe d de la

figure

1.

Si la

longueur

du laser est

plus grande (Fig. 8f )

le

laser se déclenchera encore aussitôt

après l’impulsion

de courant mais le

balayage

sera moins

complet puis- qu’au

cours de

l’émission vc

ne

peut

que

diminuer,

ne

balayant

ainsi que la

partie

basse

fréquence

du

profil :

l’émission laser durera moins

longtemps,

et le

maximum sera moins intense comme on le voit sur

la

figure

If. Cela suppose évidemment que la raie

d’ordre q

+ 1 ne viendra pas

participer

au

balayage,

soit

Les données de McCaul ne

correspondent

pas exac- tement au cas de notre laser où la densité du

plasma

est sans doute bien

plus

faible.

Il en résulte que le domaine de

longueurs

du tube

conduisant à l’effet laser est

plus grand

que celui

qui correspond

au

profil

de la raie naturelle. Il faut y

ajouter

la

longueur

ôL

(Fig. 8b) correspondant

au

balayage

de

fréquence produit

par la variation d’indice du

plasma.

Cela

expliquerait l’élargissement supplé-

mentaire

dvs

=

0,24

x

10- 3 cm-’.

On en déduit la

variation d’indice due au

plasma :

D’où un ordre de

grandeur

de la densité réelle d’élec- trons

lorsque

le gaz commence à laser :

Cette densité est nettement inférieure à celles décrites par McCaul comme nous l’avons dit.

Si la

longueur

du laser est

plus petite (Fig. 8b),

le

laser ne se déclenchera que

lorsque vc

aura diminué

suffisamment pour atteindre le bord du

profil

de la

raie d’émission

spontanée.

L’indice sera alors voisin de l’unité et le

balayage

en

fréquence

sera presque terminé. L’émission est moins intense parce que le

balayage

est insuffisant pour atteindre le centre

vo

de la raie.

IV.2 LASER A

H2O- Pour Â

= 119 gm,

Np

est

multiplié

par

7,5 ; pour Â

= 47 ym,

Np

est mul-

tiplié

par 49. Par

suite,

pour une même densité N

d’électrons,

la variation d’indice An sera

respective-

ment

7,5

et 49 fois

plus petite,

et le

balayage

du

profil

de la

raie,

d’ailleurs

plus large

du fait de la contribu- tion de l’effet

Dôppler,

ne se fera que sur une faible fraction de sa

largeur.

Il en résulte

qu’il

faudra accor-

der

beaucoup plus soigneusement

la

longueur

de la

cavité pour

qu’un

ordre q, de

fréquence v, - q/2 L,

tombe sur le

profil

de la raie d’émission

spontanée.

En

fait les raies sont

plus larges

dans

l’infrarouge plus proche

et

plusieurs

modes tombent dans le

profil

de

la raie affinée : le

réglage

est finalement moins

critique

que dans

l’infrarouge

lointain

puisqu’on

ne s’emba-

rasse pas à choisir un ordre donné.

On remarque sur la

figure

7 que l’émission laser

commence

presqu’en

même

temps

que

l’impulsion

de

courant. Le

délai,

de l’ordre de

cinq

microsecondes nécessaire pour élaborer les molécules de HCN*

se trouve ici réduit à 2 us, les molécules de

H20

sont

disponibles

et semblent immédiatement excitées dans les états de vibration-rotation

convenables,

soit par les

impacts électroniques,

soit par des

produits

de

dissociation. L’émission cesse au bout de 10 ys faute de processus pour

régénérer

les molécules excitées.

On ne

dispose

pas ici de mesures concernant l’évolu- tion de la densité des électrons au cours du

temps.

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