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Correction du devoir maison n˚5

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

L.E.G.T.A. Le Chesnoy TB2−2011-2012

D. Blotti`ere Math´ematiques

Correction du devoir maison n˚5

Pour le mercredi 11 avril.

Exercice (185 de la feuille d’exercices n˚14) 1. Soient les matricesN =

0 1 0 0

etT =

2 1 0 2

. (a) CalculerNn, pour toutn∈N.

(b) En d´eduireTn, pour toutn∈N. 2. SoitA∈ M2(R) la matrice d´efinie par :

A=1 3

8 −4

1 4

.

(a) D´emontrer queAadmet une unique valeur propre λ∈R. On d´etermineraλ.

(b) D´eterminer l’unique vecteure01 deEλ dont la deuxi`eme composante est 1.

(c) D´eterminer l’unique vecteure02 deR2tel que :

(i) la premi`ere composante dee02 est 1 ; (ii) Ae02=e01+ 2e02.

(d) D´emontrer que la familleB0= (e01, e02) est une base deR2.

(e) Calculer la matrice de l’endomorphismeϕA deR2canoniquement associ´e `aAdans la baseB0. (f) D´emontrer qu’il existe une matriceP ∈ M2(R) inversible tel que :

A=P T P−1. (g) D´emontrer queAn =P TnP−1, pour toutn∈N. (h) CalculerAn, pour toutn∈N.

Correction

1.(a) On a :

N0=I2= 1 0

0 1

(convention)

N1=N = 0 1

0 0

N2=N = 0 0

0 0

(calcul).

Par suite, pour toutn∈N≥2 :Nn=N2×Nn−2= 0 0

0 0

×Nn−2= 0 0

0 0

.On a donc :

∀n∈N, Nn=

I2 sin= 0 N sin= 1 0M2(R) sin≥2

(2)

1.(b) On a :

T0=I2= 1 0

0 1

(convention)

T1=T = 2 1

0 2

.

Soitn∈N2. On remarque queT =N+ 2I2. De plusN et 2I2 commutent. En effet : N×2I2= 2N I2= 2N et 2I2×N = 2N.

On peut donc appliquer la formule du binˆome de Newton pour calculerTn= (N+ 2I2)n. Tn = (N+ 2I2)n

=

n

X

k=0

CnkNk(2I2)n−k (binˆome de Newton)

= Cn0N0(2I2)n+Cn1N1(2I2)n−1+Cn2N2(2I2)n−2+Cn3N3(2I2)n−3+. . .+CnnNn(2I2)n−n

= Cn0I2(2I2)n+Cn1N(2I2)n−1 (d’apr`es 1.(a))

= 2nI2+ 2n−1nN

=

2n 2n−1n

0 2n

Remarquons que :

• sin= 0, alors

2n 2n−1n

0 2n

= 1 0

0 1

=I2=T0;

• sin= 1, alors

2n 2n−1n

0 2n

= 2 1

0 2

=T =T1.

La formule pr´ec´edente obtenue pourTn dans le cas o`un≥2 s’´etend donc au cas o`u n∈N. On a donc :

∀n∈N, Tn=

2n 2n−1n

0 2n

.

2.(a) Soitλ∈R. On a :

λvaleur propre deA ⇐⇒ det(A−λI2) = 0 (crit`ere du d´eterminant).

Calculons det(A−λI2).

det(A−λI2) = det 1

3

8 −4

1 4

− λ 0

0 λ

= det

 8

3−λ −4 1 3

3 4 3−λ

= 8

3−λ 4 3 −λ

−4 3

1 3

= 32

9 −4λ+λ2+4 9

= λ2−4λ+ 4

(3)

On en d´eduit queA n’admet qu’une seule valeur propre :λ= 2.

2.(b) On cherche ici `a r´esoudre l’´equation :

(E1) : A x

1

= 2 x

1

d’inconnue x∈R.

(E1) ⇐⇒





 8

3x − 4

3 = 2x 1

3x + 4

3 = 2

⇐⇒





 2

3x = 4 3 1

3x = 2 3

⇐⇒



 2

3x = 4 3

0 = 0 (L2←2L2−L1)

⇐⇒





x = 2 (L1← 3

2L1)

0 = 0

L’unique vecteure01 deE2 dont la deuxi`eme composante est 1 est donc 2

1

.

2.(c) On cherche ici `a r´esoudre l’´equation : (E2) : A

1 y

= 2

1

+ 2 1

y

(cf. 2.(b)) d’inconnue x∈R.

(E2) ⇐⇒





 8

3 − 4

3y = 4 1

3 + 4

3y = 1 + 2y

⇐⇒





−4

3y = 4 3

−2

3y = 2 3

⇐⇒





−4

3y = 4 3

0 = 0 (L2←2L2−L1)

⇐⇒





y = −1 (L1← −3 4L1)

0 = 0

(4)

L’unique vecteur e02dont la premi`ere composante est 1 et qui v´erifieAe02=e01+ 2e02est donc 1

−1

.

2.(d)

(e01, e02) base deR2 ⇐⇒ (e01, e02) famille libre (car Card(B0) = 2 = dim(R2))

⇐⇒ det

2 1 1 −1

6= 0 (crit`ere du d´eterminant)

⇐⇒ 2×(−1)−1×1

| {z }

−3

6= 0

La derni`ere assertion est vraie. On a raisonn´e par ´equivalence. La premi`ere assertion est donc ´egalement vraie. Par suite, (e01, e02) est une base deR2.

2.(e) Pour d´eterminer la matrice de l’endomorphisme ϕA deR2 canoniquement associ´e `a Adans la baseB0= (e01, e02), il faut :

• ´ecrireAe01 comme une combinaison lin´eaire de (e01, e02) ;

• ´ecrireAe02 comme une combinaison lin´eaire de (e01, e02).

Par d´efinition,e01∈E2. On a donc :Ae01= 2e01= 2e01+ 0e02. De mˆeme, par construction,e02 est tel que :Ae02=e01+ 2e02. On en d´eduit :

Mat(ϕA,B0,B0) = 2 1

0 2

=T.

2.(f) On applique le th´eor`eme de changement de base pour l’endomorphismeϕA deR2 de la baseCanR2 vers la baseB0. On obtient :

(?) Mat(ϕA, CanR2, CanR2) =PCan

R2,B0×Mat(ϕA,B0,B0)×(PCan

R2,B0)−1.

Notons que, par d´efinition, Mat(ϕA, CanR2, CanR2) =A. De plus, on a Mat(ϕA,B0,B0) =T (cf. 2.(e)).

Soit alors

P =PCan

R2,B0 = Mat(idR2,B0, CanR2) =

2 1 1 −1

.

La matriceP est inversible, car c’est une matrice de passage (ou car son d´eterminant vaut−36= 0).

On peut alors conclure, `a l’aide de (?) .

La matriceP =

2 1 1 −1

est inversible et v´erifie la relation :A=P T P−1.

2.(g) Soitn∈N. On a :

An = A A A . . . A A

| {z }

nfois

= P T P−1P T P−1P T P−1 . . . P T P−1P T P−1

| {z }

nfois

(d’apr`es 2.(f))

= P T P−1P

| {z }

I

T P−1P

| {z }

I

T P−1. . . P T P−1P

| {z }

I

T P−1

(5)

= P T T T . . . T T

| {z }

nfois

P−1

multiplier une matrice 3×3 parI3 `a gauche ou `a droite laisse la matrice inchang´ee

= P TnP−1.

Remarque : On aurait aussi pu montrer par r´ecurrence que pour toutn∈N,An=P TnP−1. Pour cette autre m´ethode, on renvoie `a la correction de la question 1.4.3. de l’exercice d’alg`ebre du devoir surveill´e n˚3.

2.(h) Soitn∈N. Pour calculerAn, on va calculerP−1, puis utiliser les r´esultats 1.(b) et 2.(g).

Pour calculer P−1, on introduit le syst`eme (S) : P

x1

x2

= y1

y2

d’inconnue x1

x2

et de param`etre y1

y2

.

(S) ⇐⇒

2x1 + x2 = y1 x1 − x2 = y2

⇐⇒

2x1 + x2 = y1

− 3x2 = 2y2−y1 (L2←2L2−L1)

Le syst`eme ´etant de rang 2, on retrouve le fait queP est inversible.

DeL2, on d´eduit quex2=1 3y1−2

3y2. DeL1, on d´eduit alors que :

2x1=y1−x2=y1− 1

3y1−2 3y2

=2 3y1+2

3y2

et donc que :x1=1 3y1+1

3y2. On a ainsi :





x1 = 1

3y1 + 1 3y2

x2 = 1

3y1 − 2 3y2

d’o`u

x1

x2

= 1 3

1 1 1 −2

y1

y2

.

On a donc :

P−1= 1 3

1 1 1 −2

. On a donc :

An = P TnP−1 (cf. 2.(g))

=

2 1 1 −1

2n 2n−1n

0 2n

1 3

1 1 1 −2

= 1

3

2 1 1 −1

2n 2n−1n

0 2n

1 1

1 −2

= 1

3

2 1 1 −1

2n+ 2n−1n 2n−2nn 2n −2n+1

= 1

3

2n+1+ 2n+ 2nn −2n+1n 2n−1n 2n+1+ 2n−2nn

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