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Correction du devoir maison n˚5

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lyc´ee Benjamin Franklin PTSI−2012-2013

D. Blotti`ere Math´ematiques

Correction du devoir maison n˚5

Exercice (Une suite d’entiers qui converge stationne)

Soit (un)nN une suite d’entiers (i.e. pour toutn∈N,un∈Z) qui converge.

On se propose de montrer que la suite (un)nNest stationnaire, i.e. qu’il existen0∈Ntel que pour toutn∈N: n≥n0⇒un =un0.

1. Montrer qu’il existen0∈Ntel que pour toutn∈N:

n≥n0⇒ |un0−un| ≤ 1 2.

On pourra introduire la limite l∈Rde la suite (un)nN et appliquer la d´efinition de la convergence de la suite(un)nN versl pour unε >0bien choisi.

2. Conclure.

Correction

1. On note l∈Rla limite de la suite (un)nN.

Une observation

Soit (n, m)∈N2. On a :

|un−um|=|un−l+l−um| ≤

(∗)

|un−l|+|l−um| =

(∗∗)|un−l|+|um−l|

l’in´egalit´e (∗) r´esultant de l’application de la premi`ere in´egalit´e triangulaire, l’´egalit´e (∗∗) r´esultant du fait que si x∈R, alors |x|=| −x|. Ainsi, en majorant|un−l| et|um−l|, on obtient une majoration de|un−um|.

Mais en utilisant la convergence de la suite (un)nNversl, on peut obtenir une majoration de|un−l|

avec un majorant arbitrairement petit, `a partir d’un certain rang. On en d´eduit que l’on peut obtenir une majoration de|un−um|avec un majorant arbitrairement petit, `a partir d’un certain rang.

Ce sont ces id´ees qui sous-tendent la suite qui, pour partie, consiste `a formaliser le raisonnement ci- dessus.

Heuristique

Soit ε > 0. Comme la suite (un)nN converge vers l, il existe un entier naturel n0 tel que pour tout n∈N:

n≥n0⇒ |un−l| ≤ε. (1)

Notons qu’en appliquant (1) avecn=n0, on a :

|un0−l| ≤ε. (2)

Soitn∈Ntel quen≥n0. Alors d’apr`es (1), on a :

|un−l| ≤ε. (3)

D’autre part :

|un−un0| = |un−l+l−un0|

≤ |un−l|+|l−un0| (1`erein´egalit´e triangulaire)

≤ |un−l|+|un0−l| (six∈R,|x|=| −x|)

≤ 2ε (cf. (2) et (3)).

(2)

On a ainsi prouv´e que pour tout n∈N:

n≥n0⇒ |un−un0| ≤2ε.

Conclusion

On d´eduit de cette ´etude qu’en choisissant ε = 1

4 > 0 au d´ebut de la preuve, on obtient le r´esultat demand´e.

2. • Un argument

Pour d´emontrer le r´esultat, on s’appuie sur la propri´et´e suivante : le nombre 0 est le seul entier relatif compris entre−1

2 et 1 2.

Solution

On consid`ere l’entier naturel n0 livr´e par la question 1. Soitn un entier naturel tel quen≥n0. On a alors :

|un−un0| ≤ 1 2. On en d´eduit que :

−1

2 ≤un−un0≤ 1

2 (sia∈R+ etx∈R, alors on a|x| ≤assi−a≤x≤a). (4) Mais la suite (un)nNest une suite d’entiers, donc un0 etun sont des ´el´ements deZ. Par suite :

un−un0∈Z. (5)

De (4) et (5), on d´eduit queun−un0 = 0 et donc queun=un0. La suite (un)nNest donc stationnaire.

Probl`eme (La constante γ d’Euler)

1. Deux ´etudes de signes (a) Soit la fonction

f:R+∗→R; x7→ 1 x+ ln

x x+ 1

.

i. ´Etudier les limites ´eventuelles def en 0+ et en +∞.

ii. ´Etudier les variations de f surR+∗.

iii. En d´eduire le signe def(x) pour tout x∈R+∗. (b) Soit la fonction

g:R+∗→R; x7→ 1 x+ 1 + ln

x x+ 1

.

i. ´Etudier les limites ´eventuelles deg en 0+et en +∞.

ii. ´Etudier les variations de gsurR+∗.

iii. En d´eduire le signe deg(x) pour toutx∈R+∗. 2. La constante γ d’Euler

Pour toutn∈N≥2, on d´efinit : un=

n−1

X

k=1

1 k

!

−ln(n) et vn =

n

X

k=1

1 k

!

−ln(n).

(a) Montrer que les suites (un)nN≥2 et (vn)nN≥2 sont adjacentes.

D’apr`es le th´eor`eme des suites adjacentes, les suites (un)nN≥2 et (vn)nN≥2 convergent vers une limite finie commune. Cette derni`ere est appel´ee constante d’Euler et est not´eeγ.

(3)

(b) D´eduire du th´eor`eme des suites adjacentes un entier natureln0tel que :

|vn0−γ| ≤10−3.

(c) ´Ecrire un algorithme qui affiche une valeur approch´ee de γ avec une pr´ecision inf´erieure ou ´egale `a 10−3.

(d) Impl´ementer l’algorithme pr´ec´edent (sur Maple ou sur une calculatrice) et donner la valeur approch´ee deγ ainsi obtenue.On donnera un nombre d´ecimal, avec un nombre pertinent de d´ecimales.

3. Divergence vers +∞ de la suite

n

X

k=1

1 k

!

nN≥2

Deux suitesn)nN≥2 etn)nN≥2 `a termes tous non nuls sont dites ´equivalentes si : αn

βn

n→+∞1.

Dans ce cas, on note : αn

n→+∞βn.

D´eduire de la convergence de (vn)nN≥2 versγ que :

n

X

k=1

1

k →

n→+∞+∞

puis que :

n

X

k=1

1

k ∼

n→+∞ln(n).

RemarqueLa derni`ere assertion signifie intuitivement que les suites

n

X

k=1

1 k

!

nN≥2

et (ln(n))nN≥2

divergent vers +∞ `a la mˆeme vitesse. Correction

1. Deux ´etudes de signes

(a) i. • Etude de la limite ´´ eventuelle de f en0+ Pour toutx∈R+∗, on a :

f(x) = 1 x+ ln

x x+ 1

= 1

x+ ln(x)−ln(x+ 1). (6)

On a :

x+ 1 →

x→0+1 ln(X) →

X→10 (continuit´e de ln en 1)





composition

de limites⇒ ln(x+ 1) →

x→0+0. (7) Il reste donc `a ´etudier le comportement asymptotique de 1

x+ ln(x) quandxtend vers 0+. Pour tout x∈R+∗, on a :

1

x+ ln(x) = 1 +xln(x)

x .

De

xln(x) →

x→0+0 (croissances compar´ees) et des op´erations sur les limites ( 1

0+ = +∞), on d´eduit que : 1

x+ ln(x) = 1 +xln(x)

x →

x→0++∞. (8)

D’apr`es (6), (7), (8) et les op´erations sur les limites, on a donc : f(x) →

x→0++∞.

(4)

Etude de la limite ´´ eventuelle def en+∞

Pour toutx∈R+∗, on a :

x

x+ 1 = x x

1 + 1

x

= 1 1 + 1

x .

On en d´eduit :

x x+ 1 →

x→+∞1.

On a alors : x x+ 1 →

x→+∞1 ln(X) →

X→10 (continuit´e de ln en 1)





composition de limites⇒ ln

x x+ 1

x→+∞→ 0. (9)

D’apr`es (9), 1

x →

x→+∞0 et les op´erations sur les limites, on a : f(x) = 1

x+ ln x

x+ 1

x→+∞→ 0.

ii. • D´erivabilit´e de f surR+∗

La fonction

f1:R+∗→R+∗; x7→ x x+ 1 est bien d´efinie car six∈R+∗ :

x+ 16= 0 et x x+ 1 >0.

En outre, elle est d´erivable surR+∗ (comme restriction d’une fonction rationnelle).

La fonction

f2:R+∗→R:x7→ln(x)

est d´erivable sur R+∗ (fonction usuelle). De plus, comme l’ensemble de d´epart def2 co¨ıncide avec l’ensemble d’arriv´ee def1, la compos´eef2◦f1 est bien d´efinie.

La fonction

f3:R+∗→R:x7→ 1 x est d´erivable surR+∗ (restriction de la fonction inverse, usuelle).

D’apr`es les d´efinitions des fonctionsf1, f2, f3, on a :

f =f3+f2◦f1. (10)

Par op´erations (somme et compos´ee) sur les fonctions d´erivables,f est d´erivable surR+∗.

Calcul def(x)pour toutx∈R+∗

D’apr`es (10), on a pour tout x∈R+∗ :

f(x) =f3(x) +f1(x)×f2(f1(x)). (11) De plus, pour toutx∈R+∗:

f1(x) = 1×(x+ 1)−1×x

(x+ 1)2 = 1

(x+ 1)2 (12)

f2(x) = 1

x (13)

f3(x) =−1

x2. (14)

(5)

De (11), (12), (13) et (14), on d´eduit que pour toutx∈R+∗ : f(x) = −1

x2 + 1

(x+ 1)2× 1 x x+ 1

= −1

x2 + 1

(x+ 1)2×x+ 1 x

= −1

x2 + 1 x(x+ 1)

= − x+ 1

x2(x+ 1) + x x2(x+ 1)

= − 1

x2(x+ 1).

Signe def

Pour toutx∈R+∗, on ax2>0,x+ 1>0 et par suite : f(x) =− 1

x2(x+ 1) <0.

Variations def

– La fonction f est d´efinie surR+∗= ]0,+∞[ qui est un intervalle deR. – La fonction f est d´erivable (donc continue) surR+∗.

– f est strictement n´egative surR+∗.

D’apr`es le crit`ere diff´erentiel de monotonie stricte, la fonction f est strictement d´ecroissante surR+∗.

iii. – La fonctionf est d´efinie surR+∗= ]0,+∞[ qui est un intervalle deR.

– La fonction f est continue surR+∗(puisque d´erivable surR+∗, d’apr`es la question 1.(a).ii).

– La fonction f est strictement d´ecroissante surR+∗.

La fonction f v´erifie donc les hypoth`eses du th´eor`eme de la bijection. Une cons´equence de ce th´eor`eme est que l’imagef(R+∗) def est donn´ee par :

f(R+∗) =f(]0,+∞[) =

x→+∞lim f(x), lim

x→0+f(x)

= ]0,+∞[ (cf. question 1.(a).i).

Ainsi a-t-on :

∀x∈R+∗ f(x)>0.

(b) i. • Etude de la limite ´´ eventuelle deg en0+ On a :

x x+ 1 →

x→0+0+ ln(X) →

X→0+−∞ (limite usuelle)





composition de limites⇒ ln

x x+ 1

x→0+−∞. (15)

De (15), 1 x+ 1 →

x→0+1 et des op´erations sur les limites, on d´eduit que : g(x) = 1

x+ 1 + ln x

x+ 1

x→0+−∞.

Etude de la limite ´´ eventuelle deg en+∞

D’apr`es (9), 1 x+ 1 →

x→+∞0 et les op´erations sur les limites, on a : g(x) = 1

x+ 1 + ln x

x+ 1

x→+∞→ 0.

(6)

ii. • D´erivabilit´e de g surR+∗

La fonction

g1:R+∗→R:x7→ 1 x+ 1

est bien d´efinie (si x∈R+∗ alors 1 +x6= 0) et d´erivable sur R+∗ (restriction d’une fonction rationelle).

D’apr`es les d´efinitions des fonctionsf1, f2 (cf. question 1.(a).ii) etg1, on a :

g=g1+f2◦f1. (16)

Par op´erations (somme et compos´ee) sur les fonctions d´erivables,g est d´erivable surR+∗.

Calcul deg(x) pour toutx∈R+∗

D’apr`es (16), on a pour tout x∈R+∗ :

g(x) =g1(x) +f1(x)×f2(f1(x)). (17) En reprenant les calculs effectu´es en 1.(a).ii, on voit que pour toutx∈R+∗ :

f1(x)×f2(f1(x)) = 1

x(x+ 1). (18)

De plus, pour toutx∈R+∗:

g1(x) =− 1

(x+ 1)2 (19)

De (17), (18) et (19), on d´eduit que pour toutx∈R+∗ : g(x) = − 1

(x+ 1)2 + 1 x(x+ 1)

= − x

x(x+ 1)2 + x+ 1 x(x+ 1)2

= 1

x(x+ 1)2.

Signe deg

Pour toutx∈R+∗,x >0, (x+ 1)2>0 et par suite : g(x) = 1

x(x+ 1)2 >0.

Variations deg

– La fonction gest d´efinie surR+∗= ]0,+∞[ qui est un intervalle deR. – La fonction gest d´erivable (donc continue) surR+∗.

– g est strictement positive surR+∗.

D’apr`es le crit`ere diff´erentiel de monotonie stricte, la fonctiong est strictement croissante sur R+∗.

iii. – La fonctiongest d´efinie surR+∗= ]0,+∞[ qui est un intervalle deR.

– La fonction gest continue sur R+∗(puisque d´erivable surR+∗, d’apr`es la question 1.(a).ii).

– La fonction gest strictement croissante surR+∗.

La fonction g v´erifie donc les hypoth`eses du th´eor`eme de la bijection. Une cons´equence de ce th´eor`eme est que l’imageg(R+∗) degest donn´ee par :

g(R+∗) =g(]0,+∞[) =

xlim→0+g(x), lim

x→+∞g(x)

= ]− ∞,0[ (cf. question 2.(a).i).

Ainsi a-t-on :

∀x∈R+∗ g(x)<0.

(7)

2. La constante γ d’Euler

(a) • Etude des variations de la suite´ (un)nN≥2

Soitn∈N≥2.

un+1−un =

(n+1)−1

X

k=1

1 k

−ln(n+ 1)− n−1

X

k=1

1 k

!

−ln(n)

!

=

n

X

k=1

1 k

!

n−1

X

k=1

1 k

!

+ ln(n)−ln(n+ 1)

= 1

n+ ln n

n+ 1

= f(n)

Or on a ´etabli en 1.(a).iii quef est strictement positive sur R+∗. On a donc f(n)>0.

La suite (un)nN≥2 est donc (strictement) croissante.

Etude des variations de la suite´ (vn)nN≥2

Soitn∈N≥2.

vn+1−vn =

n+1

X

k=1

1 k

!

−ln(n+ 1)− n

X

k=1

1 k

!

−ln(n)

!

=

n+1

X

k=1

1 k

!

n

X

k=1

1 k

!

+ ln(n)−ln(n+ 1)

= 1

n+ 1+ ln n

n+ 1

= g(n)

Or on a ´etabli en 2.(a).iii queg est strictement n´egative surR+∗. On a doncg(n)<0.

La suite (vn)nN≥2 est donc (strictement) d´ecroissante.

Etude du comportement asymptotique de la suite´ (un−vn)nN≥2

Soitn∈N≥2.

un−vn =

n−1

X

k=1

1 k

!

−ln(n)− n

X

k=1

1 k

!

−ln(n)

!

=

n−1

X

k=1

1 k

!

n

X

k=1

1 k

!

= −1 n On a donc :

un−vn=−1 n n

→+∞0.

• D’apr`es les trois points pr´ec´edents, les suites (un)nN≥2 et (vn)nN≥2 sont, par d´efinition, adja- centes.

(b) Soit γ ∈ R la limite commune des suites (un)nN≥2 et (vn)nN≥2. D’apr`es le th´eor`eme des suites adjacentes, on a pour tout n∈N≥2 :

u2≤un≤γ≤vn ≤v2.

(8)

Soitn∈N.

un≤γ≤vn ⇒ un−vn≤γ−vn≤0 (soustraction devn `a chaque membre)

⇒ −1

n ≤γ−vn≤0 (cf. question 2.(a))

⇒ |γ−vn| ≤

−1 n

(la fonction valeur absolue est d´ecroissante surR)

⇒ |vn−γ| ≤ 1

n (six∈R, alors|x|=| −x|) Ainsi voit-on qu’en posantn0= 103, on obtient :

|vn0−γ| ≤ 1 n0

= 10−3.

Remarque : On aurait pu choisir pour n0 tout entier sup´erieur ou ´egal `a103.

(c) D’apr`es la question 2.(b), on sait que la valeur deu1000 fournit une une valeur approch´ee deγ avec une pr´ecision inf´erieure ou ´egale `a 10−3. L’algorithme suivant calcule, puis affiche, une valeur ap- proch´ee deu1000.

s := 0 : # s sert `a calculer la somme pour k allant de 1 `a 1000 des 1/k for k from 1 to 1000 do

s := s + 1/k : od :

u1000 := evalf( s - ln(1000) ) : # valeur approch´ee cherch´ee print(u1000) ;

(d) On ne donne que trois chiffres apr`es la virgule, d’apr`es l’estimation de l’erreur que nous connaissons.

A l’aide de l’algorithme pr´ec´edent, on trouve qu’une valeur approch´ee de` γ est : 0,577.

3. Divergence vers +∞ de la suite

n

X

k=1

1 k

!

nN≥2

Comportement asymptotique de la suite

n

X

k=1

1 k

!

nN≥2

Pour toutn∈N≥2, on a :

vn=

n

X

k=1

1 k

!

−ln(n) et donc :

n

X

k=1

1

k =vn+ ln(n). (20)

Devn

n→+∞γ∈R, ln(n) →

n→+∞+∞et des op´erations sur les limites, on d´eduit que :

n

X

k=1

1

k =vn+ ln(n) →

n→+∞+∞.

(9)

Equivalent de la suite´

n

X

k=1

1 k

!

nN≥2

Soitn∈N≥2. En divisant chaque membre de l’identit´e (20) par ln(n)>0, il vient :

n

X

k=1

1 k ln(n) = vn

ln(n)+ 1.

Devn

n→+∞γ∈R, ln(n) →

n→+∞+∞et des op´erations sur les limites, on d´eduit que :

n

X

k=1

1 k ln(n) = vn

ln(n)+ 1 →

n→+∞1.

En d’autres termes : n

X

k=1

1

k ∼

n→+∞ln(n).

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