Correction du devoir surveill´ e
DS9
Exercice 1
a) On d´ eveloppe par rapport ` a la premi` ere ligne :
∆
n+2= ∆
n+1+ 3
2 −3 0 · · · · 0 0 1 . .. ... ... .. . 0 2 . .. ... ... .. . .. . . .. ... ... 0 .. . . .. ... −3 0 · · · · · · 0 2 1
= ∆
n+1+ 3 × 2
1 −3 0 · · · 0 2 . .. ... ... .. . 0 . .. ... ... 0 .. . . .. ... −3 0 · · · 0 2 1
= ∆
n+1+ 6∆
no` u la deuxi` eme ´ egalit´ e est obtenue en d´ eveloppant par rapport ` a la premi` ere colonne. Ainsi pour tout n ∈ N
∗, on a :
∆
n+2= ∆
n+1+ ∆
n.
b) Il s’agit d’une relation de r´ ecurrence lin´ eaire d’ordre 2 ` a coefficients constants. On consid` ere l’´ equation caract´ eristique :
r
2− r − 6 = 0 = (r + 2)(r − 3).
On en d´ eduit qu’il existe α, β ∈ R tels que, pour tout n ∈ N
∗: ∆
n= α(−2)
n+ β3
nOn regarde les conditions initiales :
∆
1= 1 ; ∆
2=
1 −3
2 1
= 1 + 6 = 7.
On obtient le syst` eme suivant :
( −2α + 3β = 1
4α + 9β = 7 ⇔
( 10α = 4 (2) − 3(1) 15β = 9 2(1) + (2) Ainsi α = 2
5 et β = 3
5 . On obtient finalement :
∀n ∈ N
∗, ∆
n= 2
5 (−2)
n+ 3 5 3
n.
Probl` eme 1.
Pr´ eliminaires.
1. Montrons que P
−1est un pseudo-inverse de P :
P
−1P P
−1= P
−1; P P
−1P = P ; P
−1P = P P
−1.
2. Notons U un pseudo-inverse de A et soit P ∈ GL
n( R ). Montrons que P
−1U P est un pseudo- inverse de P
−1AP .
(P
−1U P )(P
−1AP )(P
−1U P ) = P
−1U (P P
−1)A(P P
−1)U P = P
−1U AU P = P
−1U P.
(P
−1AP )(P
−1U P )(P
−1AP ) = P
−1A(P P
−1)U (P P
−1)AP = P
−1AU AP = P
−1AP.
(P
−1U P )(P
−1AP ) = P
−1U (P P
−1)AP = P
−1U AP = P
−1AU P = (P
−1AP )(P
−1U P ).
Partie I. ´ Etude d’un exemple.
1. Soit (x, y, z) ∈ R
3. On a en utilisant la matrice A :
f(x, y, z) = (x + y, 2x + 3y + z, 3x + 5y + 2z).
2. Soit (x, y, z) ∈ R
3. On a :
f (x, y, z) = 0 ⇔
x + y = 0 2x + 3y + z = 0 3x + 5y + 2z = 0
⇔
x + y = 0 y + z = 0 2y + 2z = 0
⇔
( x + y = 0 y + z = 0
On obtient un syst` eme ´ echelonn´ e r´ eduit, ` a deux inconnues principales (x et z) et une inconnue param` etre (1). On en d´ eduit ainsi que :
Ker(f ) = {(−y, y, −y)|y ∈ R } = V ect((−1, 1, −1)).
Ainsi une base de Ker(f ) est donn´ ee par f
3= (1, −1, 1) et sa dimension est 1.
3. Puisque f n’est pas injective, ce n’est pas un automorphisme de R
3, et sa matrice A dans la base canonique n’est donc pas inversible. On a de plus par le th´ eor` eme du rang :
3 = dim(R
3) = dim(Ker(A)) + rg(A) = 1 + rg(A).
Ainsi rg(A) = 2.
4. On pose
f
1= (0, 1, 2), f
2= (1, 2, 3), f
3= (1, −1, 1) et on note C la famille (f
1, f
2, f
3).
(a) On peut par exemple calculer le d´ eterminant de ces trois vecteurs dans la base canonique (on d´ eveloppe par rapport ` a la premi` ere ligne) :
0 1 1
1 2 −1
2 3 1
= −
1 −1
2 1
+
1 2 2 3
= −(1 + 2) + (3 − 4) = −4.
Donc C est une base de R
3.
(b) Par le cours on a :
Im(f) = V ect(f(1, 0, 0), f (0, 1, 0), f (0, 0, 1)) = V ect((1, 2, 3), (1, 3, 5), (0, 1, 2)).
Or f
1et f
2appartiennent ` a Im(f). Ces deux vecteurs sont non colin´ eaires, donc lin´ eairement ind´ ependants. Comme de plus Im(f ) est de dimension 2, on en d´ eduit que (f
1, f
2) est une base de Imf . Comme enfin C est une base de R
3, on peut conclure par le cours que :
R
3= Ker(f ) ⊕ Im(f ).
(c) On a P = P
B,C=
0 1 1
1 2 −1
2 3 1
. Calculons son inverse par l’algorithme de Gauss.
0 1 1 1 0 0
1 2 −1 0 1 0
2 3 1 0 0 1
⇐⇒
L1⇔L2
1 2 −1 0 1 0
0 1 1 1 0 0
2 3 1 0 0 1
⇐⇒
L3⇐L3−2L1
1 2 −1 0 1 0
0 1 1 1 0 0
0 −1 3 0 −2 1
⇐⇒
L3⇐L3+L2
1 2 −1 0 1 0
0 1 1 1 0 0
0 0 4 1 −2 1
⇐⇒
L3⇐L3/4
1 2 −1 0 1 0
0 1 1 1 0 0
0 0 1 1/4 −1/2 1/4
⇐⇒
L2⇐L2−L3,L1⇐L1+L3
1 2 0 1/4 1/2 1/4 0 1 0 3/4 1/2 −1/4 0 0 1 1/4 −1/2 1/4
⇐⇒
L1⇐L1−2L2
1 0 0 −5/4 −1/2 3/4
0 1 0 3/4 1/2 −1/4
0 0 1 1/4 −1/2 1/4
Ainsi P
−1=
−5/4 −1/2 3/4 3/4 1/2 −1/4 1/4 −1/2 1/4
.
(d) On calcule les images des vecteurs de C par f :
f (f
1) = (1, 5, 9) = 3f
1+ f
2; f (f
2) = (3, 11, 19) = 5f
1+ 3f
2; f (f
3) = (0, 0, 0).
On obtient donc la matrice suivante de f dans la base C : A
0=
3 5 0 1 3 0 0 0 0
.
On obtient ainsi α = 3, β = 5, γ = 1, δ = 3, et A
1= 3 5
1 3
.
5. Les deux colonnes de A
1sont non colin´ eaires, donc A
1est de rang 2 et est inversible. On a par la formule du cours :
A
−11= 1 det(A
1)
3 −5
−1 3
= 1 4
3 −5
−1 3
.
D’o` u α
0= 3, β
0= −5, γ
0= −1 et δ
0= 3.
6. Posons U
0=
3 −5 0
−1 3 0
0 0 0
. On v´ erifie que :
A
0U
0= U
0A
0=
1 0 0 0 1 0 0 0 0
et que :
A
0U
0A
0= A
0×
1 0 0 0 1 0 0 0 0
= A
0U
0A
0U
0= U
0×
1 0 0 0 1 0 0 0 0
= U
0. Ainsi U
0est un pseudo-inverse de la matrice A
0.
7. Par les formules de changement de bases, on a A
0= P
−1AP , soit encore A = P A
0P
−1. Par la question pr´ eliminaire, on en d´ eduit que U = P U
0P
−1est un pseudo inverse de la matrice A 8. Notons π l’endomorphisme canoniquement associ´ e ` a U A.
(a) On effectue le changement de base pour obtenir la matrice de π dans la base C : P
−1U AP = (P
−1U P )(P
−1AP ) = U
0A
0=
1 0 0 0 1 0 0 0 0
.
(b) On en d´ eduit que π satisfait :
π(f
1) = f
1; π(f
2) = f
2, π(f
3) = 0.
Ainsi π est la projection sur V ect(f
1, f
2) = Im(f ) dans la direction de V ect(f
3) = Ker(f ).
Partie II. Unicit´ e du pseudo-inverse.
1. Calculons le produit AU AU
0:
AU AU
0= AU
0et AU AU
0= U AU
0A = U A Ainsi on a bien U A = AU
0.
2. On a U = U AU = AU
0U = U
0AU = U
0U A = U
0AU
0= A. D’o` u l’unicit´ e du pseudo-inverse.
Partie III. Condition d’existence du pseudo-inverse.
1. (a) On a (AU )
2= AU AU = AU par (1). Comme de plus AU est la matrice de f ◦ g dans la base canonique, on en d´ eduit que f ◦ g est un projecteur.
(b) i. On a d´ ej` a par l’identit´ e matricielle (3) que f ◦ g = g ◦ f. Ainsi Ker(f ◦ g) = Ker(g ◦ f ), et on a l’inclusion imm´ ediate dans Ker(f) ⊂ Ker(g ◦ f). R´ eciproquement soit x ∈ Ker(g ◦ f ), on a :
g ◦ f (x) = 0 ⇒ f ◦ g ◦ f(x) = 0
Or la matrice dans la base canonique de f ◦ g ◦ f est AU A = A, donc on a l’´ egalit´ e
f ◦ g ◦ f = f . On en d´ eduit finalement f (x) = 0, et donc x ∈ Ker(f).
ii. On a d´ ej` a l’inclusion imm´ ediate Im(f ◦ g) ⊂ Im(f). R´ eciproquement soit y ∈ Im(f). Il existe x ∈ R
ntel que y = f (x). On obtient alors en appliquant f ◦ g :
f ◦ g(y) = f ◦ g ◦ f (x).
Or la matrice de f ◦ g ◦ f dans la base canonique est AU A = A, et donc f ◦ g ◦ f = f.
On en d´ eduit donc que :
f ◦ g(y) = f (x) = y.
Ainsi on a bien que y appartient ` a Im(f ◦ g) et donc que Imf = Imf ◦ g.
(c) Puisque f ◦ g est un projecteur, on en d´ eduit que :
R
n= Ker(f ◦ g) ⊕ Im(f ◦ g).
En utilisant les points (i) et (ii), on en d´ eduit donc que : R
n= Ker(f ) ⊕ Im(f ).
Ainsi Kerf et Imf sont suppl´ ementaires.
2. (a) Si Ker(A) = {0}, alors A est inversible et admet pour pseudo-inverse A
−1d’apr` es les questions pr´ eliminaires.
Si Im(f) = {0}, alors A = 0
n,net admet pour pseudo inverse la matrice 0
n,n(les trois relations sont satisfaites de fa¸ con imm´ ediates).
(b) Pour tout y ∈ Im(f ), on a f(y) ∈ Im(f ). Donc Im(f ) est bien stable par f et on peut consid´ erer l’endomorphisme induit sur Im(f ) :
f ˜ : Imf → Imf x 7→ f (x)
Cette application est lin´ eaire. Elle est de plus injective car si x ∈ Ker( ˜ f ), alors ˜ f (x) = 0 = f (x) et donc x ∈ Im(f) ∩ Ker(f) = {0} par hypoth` ese. Comme de plus on est en dimension finie, on en d´ eduit que ˜ f est un automorphisme de Im(f ).
(c) On s’inspire de l’exemple trait´ e ` a la partie I. On consid` ere (f
1, . . . , f
r) une base de Im(f ) et (f
r+1, . . . , f
n) une base de Ker(f ) (` a not´ e que 1 ≤ r ≤ n − 1 est le rang de f (r 6= 0, n par hypoth` ese), et que n − r est bien la dimension de Ker(f ) par le th´ eor` eme du rang).
Comme de plus Im(f ) et Ker(f ) sont en somme direct par hypoth` ese, on en d´ eduit que C = {f
1, . . . , f
n} est une base de R
n.
Regardons la forme de la matrice de f dans la base C :
pour tout 1 ≤ i ≤ r, on a f(f
i) ∈ Im(f ) = V ect(f
1, . . . , f
r) car Im(f ) est stable par f.
Donc il existe a
1,i, . . . , a
r,itels que :
f (f
i) = ˜ f (f
i) = a
1,if
1+ . . . , a
r,if
r.
pour tout r + 1 ≤ i ≤ n, f (f
i) = 0.
On obtient donc la matrice suivante A
0de f dans la base C soit de la forme
A
0= Mat
C(f ) =
a
1,1· · · a
1,r0 · · · 0 .. . .. . .. . .. . a
r,1· · · a
r,r0 · · · 0 .. . .. . .. . .. . 0 · · · 0 0 · · · 0
.
Enfin la matrice A
1=
a
1,1· · · a
1,r.. . .. . a
r,1· · · a
r,r
est par d´ efinition mˆ eme la matrice de ˜ f dans la
base {f
1, . . . , f
r} de Im(f ). Puisque ˜ f est inversible, c’est donc un automorphisme.
(d) L` a aussi, on s’inspire de la partie I. On consid` ere B
1=
b
1,1· · · b
1,r.. . .. . b
r,1· · · b
r,r
l’inverse de A
1,
et U
0=
b
1,1· · · b
1,r0 · · · 0 .. . .. . .. . .. . b
r,1· · · b
r,r0 · · · 0 .. . .. . .. . .. . 0 · · · 0 0 · · · 0
. On v´ erifie alors par calcul que :
U
0A
0=
1 (0)
. .. .. . (0)
(0) 1
(0) (0)
= A
0U
0et que A
0U
0A
0= A
0, U
0A
0U
0= U
0. Ainsi A
0admet pour pseudo-inverse U
0.
(e) On utilise encore le pr´ eliminaire : U = P U
0P
−1est le pseudo inverse de A = P A
0P
−1. 3. Une condition n´ ecessaire et suffisante pour A d’avoir un pseudo inverse est donc que Ker(f) et
Im(f ) soient en somme directe.
Remarque. On peut montrer (cf. TD Applications lin´ eaires, ou red´ emontrez-le) que ceci est encore ´ equivalent ` a rg(f ) = rg(f
2). Ainsi on a :
A admet un pseudo inverse ⇔ rg(A) = rg(A
2).
Probl` eme 2. ´ Etude d’un proc´ ed´ e de sommation
Partie I. Etude de deux exemples 1. (a) D’apr` es la formule du binˆ ome,
n
X
k=0
n k
= (1 + 1)
n= 2
n(b) On a donc : ∀n ∈ N , a
∗n= 1 2
nn
X
k=1
n k
α = α 2
nn
X
k=0
n k
= α.
(c) Comme α 6= 0, les s´ eries P
(a
n) et P
(a
∗n) sont grossi` erement divergentes.
2. (a) La formule du binˆ ome indique que
∀n ∈ N , a
∗n= 1 2
nn
X
k=0
n k
z
k= 1
2
n(z + 1)
n. (b) On suppose que |z| < 1.
i. Soit n ∈ N. On sait calculer les sommes g´ eom´ etriques. La raison z ´ etant diff´ erente de 1,
n
X
k=0
z
k= 1 − z
n+11 − z . Pour |z| < 1, z
n→
n→+∞
0. Ainsi,
n
X
k=0
a
k!
n∈N
converge vers 1
1 − z donc P
(a
n) con- verge et
A(z) =
∞
X
n=0
z
k= 1
1 − z
ii. Soit n ∈ N
∗. On a d’apr` es l’in´ egalit´ e triangulaire |a
∗n| =
z + 1 2
≤ 1 + |z|
2 < 1 et X
n≥0
(a
∗n) est donc aussi une s´ erie g´ eom´ etrique convergente de somme
+∞
X
n≥0
a
∗n= 1
1 −
z+12= 2
1 − z = 2A(z)
(c) i. Pour tout n ∈ N , |z
n| = |z|
n≥ |z| ≥ 1 donc (z
n)
n∈Nne converge pas vers 0. Ainsi, la s´ erie X
n≥0
a
ndiverge.
ii. Pour tout n ∈ N, a
∗n=
− 1 2
n, d’apr` es la question 2.a. Ainsi, X
n≥0
a
∗nest une s´ erie g´ eom´ etrique de raison − 1
2 avec
− 1 2
< 1 donc X
n≥0
a
∗nconverge.
iii. D’apr` es la question 2.a, on a pour tout n ∈ N
∗, a
∗n=
1 + e
iθ2
n. Ainsi, (a
∗n) est une suite g´ eom´ etrique de raison r = 1 + e
iθ2 =
e
iθ2e
−iθ2+ e
iθ22 = cos
θ2e
iθ2. Ainsi,
|r| =
cos
θ2. Comme θ ∈] − π, 0[∪]0, π[, |r| ∈]0, 1[ et X
n≥0
(a
∗n) converge. De plus,
∞
X
n=0
a
∗k= 1
1 − r = 1
1 −
1 + e
iθ2
= 2
1 − e
iθ= 2 e
iθ2e
−iθ2− e
iθ2= 2
−2ie
iθ2sin
θ2= ie
−iθ/2sin(θ/2) = 1 + i cos(θ/2) sin(θ/2) Partie II : Etude du proc´ ed´ e de sommation
1. Comparaison des convergences des deux suites.
(a) i. On a
n k
= n(n − 1) . . . (n − k + 1)
k! ∼
n→+∞
n
kk!
car pour tout p ∈ [|0, k − 1|], n − p ∼
n→+∞
n.
ii. Soit n ∈ N
∗, on a : n
k2
nk! = e
kln(n)−nln(2)k! = e
−nln(2)1−kln(n)
n
k! .
Par croissance compar´ ees, on a lim
n→+∞
1 − k
ln(n)n= 1. Ainsi, lim
n→+∞
n
k2
nk! = 0.
Par ´ equivalence, lim
n→+∞
1 2
nn k
= 0.
(b) D’apr` es la question pr´ ec´ edente, pour tout k ∈ [|0, n
0|], n
k a
k2
n→
n→+∞
0. Ainsi, n
0´ etant fix´ e, S
n0(n) est alors une somme finie de termes de limite nulle et
n→+∞
lim S
n0(n) = 0
(c) Soit ε > 0. Comme (a
n)
n∈Nest de limite nulle, il existe un rang N > 0 tel que pour tout k ≥ N, |a
k| ≤ ε.
Soit n ≥ N . En sommant les in´ egalit´ es pr´ ec´ edentes pour k allant de N ` a n, on a :
n
X
k=N
n k
|a
k| 2
n≤
n
X
k=N
n k
2
n=
2
nn
X
k=N
n k
≤ 2
nn
X
k=0
n k
= Or, on a :
|a
∗n| =
n
X
k=0
n k
a
k2
n≤
N−1
X
k=0
n k
a
k2
n+
n
X
k=N
n k
a
k2
n≤
N−1
X
k=0
n k
a
k2
n+
n
X
k=N
n k
|a
k| 2
n≤
N−1
X
k=0
n k
a
k2
n+
La suite (S
N−1(n))
n∈N´ etant de limite nulle, d’apr` es la question pr´ ec´ edente, il existe N
0∈ N tel que
∀n ≥ N
0, |S
N−1(n)| ≤ . On a alors
∀n ≥ max(N, N
0), |a
∗n| = 2 On a donc montr´ e que
n→+∞
lim a
∗n= 0 (d) On a
a
∗n− l = 1 2
nn
X
k=0
n k
(a
k− l)
car 1 2
nn
X
k=0
n k
= 1. On se ram` ene ainsi au cas pr´ ec´ edent (a
n−l → 0). Ainsi lim
n→+∞
(a
∗n−l) = 0 donc lim
n→+∞
a
∗n= l.
(e) Si a
n= (−2)
nalors (a
∗n) est une suite convergente de limite nulle (car (a
∗n)
n∈N=
− 1 2
nn∈N
et
− 1 2
< 1) alors que (a
n) est une suite divergente car (| − z| ≥ 1). Il n’y a donc pas
´ equivalence entre les convergences de (a
n) et de (a
∗n).
2. Comparaison des convergences des s´ eries X
n≥0
a
net X
n≥0
a
∗n.
(a) U
0=
0
X
k=0
a
∗k= a
∗0= a
0= S
0U
1= 2
1
X
k=0
a
∗k= 2a
∗0+ 2a
∗1= 2a
0+
1
X
k=0
a
k= 2S
0+ S
1U
2= 4
2
X
k=0
a
∗k= 4a
∗0+ 4a
∗1+ 4a
∗2= 4a
0+ 2
1
X
k=0
a
k+
2
X
k=0
2 k
a
k= 4a
0+ 2(a
0+ a
1) + (a
0+ 2a
1+ a
2) = (a
0+ a
1+ a
2) + 3(a
1+ a
0) + 3a
0= S
2+ 3S
1+ 3S
0(b) La formule est vraie pour n = 0 d’apr` es la question pr´ ec´ edente car
0
X
k=0
1 k + 1
S
k= S
0. Soit n ∈ N tel que la formule soit vraie au rang n. On remarque que
U
n+1= 2
n+1T
n+1= 2
n+1(T
n+ a
∗n+1) = 2U
n+ 2
n+1a
∗n+1D’apr` es l’hypoth` ese de r´ ecurrence, on obtient :
U
n+1= 2
n
X
k=0
n + 1 k + 1
S
k+
n+1
X
k=0
n + 1 k
a
kOn utilise alors la remarque de l’´ enonc´ e pour exprimer a
k` a l’aide de S
ket S
k−1. Ainsi, U
n+1= 2
n
X
k=0
n + 1 k + 1
S
k+
n+1
X
k=0
n + 1 k
(S
k− S
k−1) En r´ eordonnant les termes, on obtient :
U
n+1= 2
n
X
k=0
n + 1 k + 1
S
k+
n+1
X
k=0
n + 1 k
S
k−
n
X
k=0
n + 1 k + 1
S
k=
n
X
k=0
n + 1 k + 1
S
k+
n+1
X
k=0
n + 1 k
S
k=
n
X
k=0
n + 1 k + 1
+
n + 1 k
S
k+ S
n+1=
n
X
k=0
n + 2 k + 1
S
k+ S
n+1=
n+1
X
k=0
n + 2 k + 1
S
kAinsi la propri´ et´ e est vraie au rang n + 1.
Par principe de r´ ecurrence, on peut conclure que la formule est donc vraie pour tout n ∈ N . 3. (a) Soit n ∈ N
∗. D’apr` es la question pr´ ec´ edente, on a:
U
n−1=
n−1
X
k=0
n k + 1
S
k=
n
X
k=1
n k
S
k−1=
n
X
k=0
n k
v
k= 2
nv
n∗, car S
−1= 0.
(b) On sait que P
a
nconverge. Ainsi, (S
n)
n∈Nconverge. Notons S sa limite. On sait alors que (v
n)
n∈Nconverge vers S. D’apr` es la question 1.d, on peut alors en d´ eduire que la suite (v
n∗) converge. vers S.
De plus, pour tout n ∈ N
∗, T
n= U
n2
n= 2 U
n2
n+1= 2v
∗n+1→
n→+∞
2S.
On peut donc conclure que la s´ erie P
n≥0
a
∗nconverge et que
+∞
X
n=0
a
∗n= 2
+∞
X
n=0