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P (n) est vraie ⇔ u n > 1

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Academic year: 2022

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(1)

Terminale S Correction Devoir maison n˚2 2016 - 2017

EXERCICE 1 1. Soit, pour tout entier naturel n, la propriété P(n) : u n > 1.

Initialisation : u 0 = 2 et 2 > 1 donc P (0) est vraie.

Hérédité : On suppose que la propriété P n est vraie pour un rang n donné. Démontrons qu’elle est vraie au rang n + 1.

P (n) est vraie ⇔ u n > 1

f (u n ) > 1 ( ⋆ )

u n+1 > 1 donc P (n + 1) est vraie.

(⋆) : On définit f, sur [1; + ∞ [ par f (x) = 1 + 3x 3 + x .

f est dérivable en tant que fonction rationnelle et ∀ x ∈ [1; + ∞ [ f (x) = 8

(3 + x) 2 et f (x) > 0. f est donc strictement croissante sur [1; + ∞ [ et si x > 1 alors f (x) > f (1).

Or f (1) = 1 donc pour tout x > 1, f (x) > 1.

Conclusion : D’après le principe du raisonnement par récurrence, pour tout entier naturel n,u n > 1.

2. (a) Pour tout entier naturel n, on a : u n+1u n = 1 + 3u n

3 + u nu n = 1 − u 2 n

3 + u n = (1 − u n ) (1 + u n ) 3 + u n . (b) ∀ n ∈ N ,

u n > 1 ⇔ 1 − u n < 0 u n > 1 ⇒ 1 + u n > 0 u n > 1 ⇒ 3 + u n > 0

 

 

Ainsi donc (1 − u n ) (1 + u n )

3 + u n < 0 ⇔ u n+1u n ⇔ (u n ) décrois- sante.

• • •

EXERCICE 2 f définie sur R \{ 4 } par f(x) = x 2 − 7x + 14 x − 4 .

1. On peut procéder classiquement par identification des coefficients ou remarquer que :

∀ R \{ 4 } , f (x) = x 2 − 7x + 14

x − 4 = x 2 − 4x − 3x + 12 + 2

x − 4 = x(x − 4) − 3(x − 4) + 2

x − 4 = x − 3 + 2

x − 4 2. Variations de f sur R \{ 4 } : En utilisant la forme de f trouvée à la question précédente, on a :

f = u + 2 × 1

v de dérivée f = u + 2 ×

v v 2

; soit, pour x 6 = 4, f (x) = 1 − 2

(x − 4) 2 = (x − 4) 2 − 2 (x − 4) 2 Comme (x − 4) 2 > 0, f (x) est du signe de (x − 4) 2 − 2 = (x − 4 − √

2)(x − 4 + √

2), on peut donc réaliser le tableau de variations suivant :

x Signe de f (x)

Variations de f

−∞ 4 − √

2 4 4 + √

2 + ∞

+ 0 − − 0 +

L2 L2

f (4 − √ 2) f (4 − √

2)

L2 L2

f (4 + √ 2) f (4 + √

2)

L2 L2

L2 : leçon numéro 2

3. Immédiat grâce à la question 1 : Pour tout x de R \{ 4 } on a : f (x) − (x − 3) = 2 x − 4 . 4. Soit g : x 7→ x − 3 ; g est une fonction affine. Pour un x donné (non égal à 4),

f (x) − (x − 3) = f (x) − g(x) = 2

x − 4 représente la mesure de l’écart entre les deux images de x, l’une obtenue par f , l’autre par g. Le signe de cet écart permet de situer les deux courbes l’une par rapport à l’autre.

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Terminale S Correction Devoir maison n˚2 2016 - 2017

x

2 x − 4

f (x) − g(x) Position relative

−∞ 4 + ∞

− +

− +

C sous ∆ ∆ sous C Dessiner les deux courbes avec GeoGebra.

• • •

EXERCICE 3 Démontrons par récurrence que OA n B n est équilatéral On pose, pour tout n ∈ N , P(n) :

« le triangle OA n B n est équilatéral ».

Initialisation : Il est précisé dans l’énoncé que OA 0 B 0 est un triangle équilatéral de côté 4. P (0) est vraie.

Hérédité : Démontrons, que pour tout n entier naturel, P (n) vraie implique que P(n + 1) est vraie.

Soit n ∈ N , supposons que P(n) est vraie : le triangle OA n B n est équilatéral.

Dans le triangle OA n+1 B n+1 , B n+1 est le symétrique de A n+1 par rapport à la droite OB n donc OA n+1 = OB n+1 et le triangle OA n+1 B n+1 est isocèle.

(OA n+1 ) est la bissectrice de l’angle ( −−→ OA n ; −−→ OB n ), et A n+1 milieu de [A n B n ] implique que : ( −−−−→ OA n+1 ; −−→ OB n ) = π 6

Par symétrie, on aura ( −−−−→ OA n+1 ; −−−−→ OB n+1 ) = 2 × π 6 = π

3 (2π). Un triangle isocèle avec un angle de π

3 est un triangle équilatéral et P (n + 1) est vérifiée.

Conclusion : D’après le principe du raisonnement par récurrence, P (n) est vraie pour tout n ∈ N . Dans un triangle équilatéral, si l’on nomme a la longueur des côtés et h la longueur de la hauteur, on a h = a

√ 3 2 .

On note (c n ) n N la suite dont les termes sont les demi-côtés A n A n+1 des triangles successifs. Les rensei- gnements de l’énoncé et la remarque précédente permettent d’écrire que

c 0 = 2 et ∀ n ∈ N , c n+1 = c n ×

√ 3 2 La suite (c n ) n N est visiblement géométrique de raison

√ 3

2 comprise strictement entre − 1 et 1 donc

n → lim + ∞ c n = 0. Et pour tout n ∈ N , c n = 2

√ 3 2

! n

On nomme (l n ) n N

la suite des longueurs de la ligne brisée A 0 A 1 A 2 . . . A n :

n > 1, l n =

n − 1

X

k=0

A k A k+1 =

n − 1

X

k=0

c k =

som.term.suit.géo c 0 × 1 − 2 3

n

1 − 2 3

= 4

2 − √ 3

1 − 2 3

n

Comme 2 3 n n −→

→ + ∞ 0, par opérations sur les limites de suites,

n → lim + ∞ l n = 4 2 − √

3

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