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ANGELO BATTELLI. — Sol fenomeno Peltier à diverse température e sulle sue relazioni col fenomeno Tliomson (Sur le phénomène Peltier à diverses températures, et ses relations avec le phénomène Thomson); Il nuovo Cimento, 3 e série, t. XXVII, p. III; 1889

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00239131

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239131

Submitted on 1 Jan 1890

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ANGELO BATTELLI. - Sol fenomeno Peltier à diverse température e sulle sue relazioni col fenomeno Tliomson

(Sur le phénomène Peltier à diverses températures, et ses relations avec le phénomène Thomson); Il nuovo

Cimento, 3 e série, t. XXVII, p. III; 1889

Bernard Brunhes

To cite this version:

Bernard Brunhes. ANGELO BATTELLI. - Sol fenomeno Peltier à diverse température e sulle sue relazioni col fenomeno Tliomson (Sur le phénomène Peltier à diverses températures, et ses relations avec le phénomène Thomson); Il nuovo Cimento, 3 e série, t. XXVII, p. III; 1889. J. Phys. Theor.

Appl., 1890, 9 (1), pp.438-442. �10.1051/jphystap:018900090043801�. �jpa-00239131�

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438

iV étant le déplacement nécessaire pour produire, à l’aide de ce

compensateur, un retard 2. > On aura ainsi rendu la polarisation rectiligne, et l’on aura un champ uniforme éclairé qu’on amènera à

l’extinction sans toucher au compensateur, en agissant seulement

sur le nicol.

,

Lorsque la lumière est légèrement converbente, si la compensa- tion a été exactement établie, on verra apparaître une croix noire

dont les branches sont les asymptotes de JB1uller; le centre du champ, se trouve le point de croisement, présente un aspect

assez uniforme pour qu’on puisse bien juger du moment de l’ex-

tinction. J’ai vérifié que cette méthode était beaucoup plus pré-

cise pour la mesure du rapport des amplitudes.

ANGELO BATTELLI. 2014 Sol fenomeno Peltier a diverse température e sulle sue relazioni col fenomeno Tliomson (Sur le phénomène Peltier à diverses tempé- ratures, et ses relations avec le phénomène Thomson); Il nuovo Cimento,

3e série, t. XXVII, p. III; I889.

Il y a grand intérêt à mesurer directement l’effet Peltier à di-

verses températures, pour contrôler les résultats indiqués par la théorie des phénomènes thermo-électriques. L’auteur a étudié an-

térieurement l’effet Thomson et a montré que, pour presque tous les métaux, la chaleur spécifique c était proportionnelle à la tem- pérature absolue. Si l’on a, pour deux métaux

la force électromotrice d’un couple therino-électriqlie de ces deux

métaux est donnée par la formule d’Avenarius

et le phénomène Peltier est exprimé par

la constante A ayant pour valeur

°

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090043801

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439 Les expériences faites jusdu’ici en vue d’étudier le phénomène

Peltier n’ont guère dépassé 100°. ~1. Battelli les a reprises en

allant jusque vers 300°. La méthode consiste à prendre deux tubes

de 3oc- de long, contenant du mercure jusque une hauteur de 3cm; le couple à étudier présente de ux so u dure s, dont chacune plonge dans le mercure de l’un des tubes ; en faisant passer dans le circuit métallique le courant d’un Bunsen, on échauffera l.’une des soudures et l’on refroidira I’autre ; on a eu soin de recouvrir les fils qui plongent dans le mercure d’un vernis isolant. La dif- férence des températures des deux tubes est mesurée par un se- cond couple fer-maillechort, soigneusement étudié à l’avance,

et dont les soudures, recouvertes aussi de vernis isolant, plongent

dans le mercure des deux tubes : ce circuit secondaire est fermé

sur un galvanomètre Thomson. Les deux tubes passent à frotte-

ment dur dans deux trous pratiqués dans un bouchon de liège qui

sert de couvercle à une étuve à température constante. On obtient

cette étuve au moyen d’un cylindre de fer de 5cm de diamètres, qui

occupe la partie centrale d’un autre cylindre de i8l-, et l’espace

annulaire est rempli d’c.an liquide maintenu à l’ébollition, ce qui

fournit une température bien déterminée.

Les tubes à mercure sont ainsi de véritables calorimètres ; on

déterminera l’équivalent en eau de l’un d’entre eux, en y faisant

brusquement tomber un fil de platine chauffé à une température

connue dans une étuve analogue à celle qui sert dans le calorimètre de Regnault. Les équivalents en eau des deux tubes étaient très sensiblement égaux, et compris toujours entre 291 et 3~.

On a constaté clu’avec le couple fer-maillechort employé la

déviation galvanométrique était très bien représentée par une formule

. ~ , ~ v

oû cc et ’t’ sont des coefficients numériques. On en tire, en obser-

vant que It ~’ + ~2 diffère tOUjours très peu ~e la telnpérature t de

2

l’étuve,

10

La chaleur dégagée dans une soudure est la soInine algébrique

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440

de l’efl’et Peltier et de la chaleur de Joule; on en élimine celle-ci

en renversant le sens du courant. La quantité de chaleur déga- gée dans l’unité de temps, et rapportée à l’unité de l’intensité de courante esu

pour Fun des calorin1ètres,

pour l’autre, et la dii~’érenee, que mesure le galvanomètre (les équi-

valents en eau étant les mêmes), est

Changeons le sens du courant, l’expérience nous donne

d’où

Si le courant était le même dans les deux cas, on aurait simple-

ment

On calculera r ~°’, qui est toujours très petit, par l’équation

NI. Battelli a étudié, par cette méthode, sept couples, et, pour chacun d’eux, il a déduit de ses expériences les valeurs de A et de To qui entrent dans la formule (2). Il compare ces valeurs avec

celles qui sont déduites de l’étude de la force électromotrice du même couple et qui vérifie la formule (i). L’accord est généra-

lement satisfaisant.

On peut résumer ses mesures dans le Tableau suivant :

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44I

Pour le couple fer-maillechort, i~I. Battelli réfute en passant une assertion de Gore, qui avait déclaré qu’on avait toujours échauf-

fement à la soudure, quel que fût le sens du courant. La chaleur de Joule lui avait masqué le refroidissement dans l’un des cas. Il est

aisé de montrer le changement de sens de la variation de la tem- pérature par une expérience directe. On soude en croix deux bar-

reaux, l’un de fer, l’autre de maillechort, tous deux recouverts de noir de fumée. Une des extrémités du fer et une du maillechort

sont reliées aux deux bornes d’une pile, les deux autres à un gal-

vanomètre. On ferme cinq minutes le circuit de la pile, en lais-

sant ouvert celui du galvanomètre, puis ou ouvre le circuit de la

pile, et l’on ferme une minute le second circuit sur le galvanomètre.

Suivant le sens dans lequel a passé le courant de la pile, on a une

déviation dans un sens ou dans l’autre, ce qui correspond à une

élévation ou à un abaissement de température, l’abaissement étant

toujours inférieur en valeur absolue à l’élévation produite par la même intensité de courant.

On peut déduire la valeur de la constante A, pour un couple donné, de l’étude du phénomène Thomson pour les deux métaux

qui le constituent. En effet

et, comme

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442

On trouve ain~i, pour le couple plomb-cadmium, le nombre

tandis que J’étude du phénomène Peltier avait donné

L’accord est satisfaisant eu égard aux difficultés que présente la

mesure directe de l’effet Thomson. Pour le couple bismuth-plomb,

au contraire, la discordance est énorme; on a i , ,660, au lieu de - 2, 168; mais on sait que la mesure de l’effel Thomson, dans

le cas du bismuth, présente des difficultés toutes particulières.

Les résultats obtenus sont, dans leur ensemble, suffisamment concordants. Une remarque est à faire au sujet de la constante T qui entre dans les formules; elle peut prendre des valeurs néga- uives, elle ne saurait donc représenter toujours une température absolue, réelle. En faut-il conclure qu’il n’existe pas de point

neutre pour les couples correspondants, ou que la formule para-

bolique est insuffisante pour représenter la variation de la force

électromotrice ? Ce que l’on peut dire, c’est que la formule para-

bolique, dont la nécessité n’est pas, d’ailleurs, une conséquence de

la théorie, représente bien le phénomène dans l’intervalle de tem-

pérature étudié, mais que, en attribuant aux coefficients une signi-

fication qui impliquerait que la formule reste stable entre des limites beaucoup plus étendues, on ferait une extrapolation illégi-

time. BERNARD BRUNHES.

R. THRELFALL et A. POLLOCK.

2014

On the Clark cell as a source of small constant current (La pile de Clark considérée comme source de faibles courants);

Phil. Mag., 5e série, t. XXVIII, p. 353; I889.

R. THRELFALL. 2014 On the application of the Clark cell to the construction of

a standard galvanometre (Application de la pile de Clark à la construction d’un galvanomètre étalon); Ibid., p. 4I6.

Les auteurs prouvent que l’on peut employer la pile de Clark

comme source de courants constants dont l’intensité ne dépasse

pas un millième d’ampère, avec une erreur relative de i pour 100,

tout au plus, résultant de la polarisation de la pile et des varia-

tions de sa résistance intérieure.

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