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Appareil à écoulement pour l'enregistrement continu de la déperdition électrique de l'atmosphère

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240996

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240996

Submitted on 1 Jan 1905

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Appareil à écoulement pour l’enregistrement continu de la déperdition électrique de l’atmosphère

Charles Nordmann

To cite this version:

Charles Nordmann. Appareil à écoulement pour l’enregistrement continu de la déperdition électrique de l’atmosphère. J. Phys. Theor. Appl., 1905, 4 (1), pp.258-260. �10.1051/jphystap:019050040025801�.

�jpa-00240996�

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l’appareil fonctionne constamment. Il y a avantage à garder en ~1~.

de l’acide qui a longtemps séjourné au contact du mercure.

Il est bon de débarrasser l’air aspiré en b de son humidité par

un barboteur à acide sulfurique.

APPAREIL A ÉCOULEMENT POUR L’ENREGISTREMENT CONTINU DE LA DÉPERDITION ÉLECTRIQUE DE L’ATMOSPHÈRE ;

Par M. CHARLES NORDMANN.

Deux méthodes très différentes sont actuellement employées pour l’étude de l’ionisation de l’atmosphère : 10 la méthode de courant

gazeux d’Ebert, qui consiste à observer la vitesse avec laquelle sc charge l’armature interne, primitivement au potentiel zéro, d’un con-

densateur cylindrique passe un courant d’air et dont l’armature externe est reliée à des piles de charge; 20 la méthode de déperdi-

tion d’Elster et Geitel, qui consiste au contraire à étudier la rapidité

avec laquelle se décharge, sous l’influence des ions de l’air, un con-

ducteur dit corps déperditeur, isolé et primitivement porté à un haut potentiel.

Ni l’un ni l’autre de ces procédés ne se prête à un enregistrement,

comme il est facile de le voir.

J’ai décrit récemment 1) une méthode qui permet d’obtenir sim-

plement l’enregistrement continu du degré d’ionisation de l’air par

une méthode de courant gazeux.

Je me propose aujourd’hui d’indiquer brièvement comment on peut

réaliser également l’enregistrement par la méthode de déperdition, grâce au dispositif suivant, qui ne comporte ni mouvement d’lrorlo-

gerie, ni mécanisme d’aucune sorte, et fournit un enregistrement

absolument continu :

Les organes essentiels de l’appareil sont : un corps déperditeur,

de forme sphérique, isolé; une pile de charge d’environ 200 volts;

et, comme dans mon précédent appareil, un vase de Mariotte en

métal contenant un liquide conducteur, et qui fournit, par un ajutage particulier placé à sa base, un écoulement régulier de n gouttes de

rayon r par seconde. Ce vase est relié métalliquement aux piles de

(1) C. R., 13 février 1905.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019050040025801

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charge de potentiel E, et fournit donc un écoulement constant d’élec- tricité égal à nrE par unité de temps (puisque chaque goutte em- porté une charge rE) ; ces gouttes tombent- dans un petit tube métal-

lique isolé, relié au corps déperditeur, et terminé par iin ajutage identique à celui du vase de Marotte, et disposé de sorte que, lorsque 1’appareil est en marche depuis quelques instants, les gouttes d’eau

s’en échappent régulièrement à mesure qu’elles tombent du vase de Mariotte.

Soit V le potentiel variable du corps déperditeur, indiqué par m électromètre Curie amorti. On peut écrire que l’augmentation dans

le temps di de la cliarge du système isolé « corps déperdileur-a,ju-

tage », de capacité c, est égale à l’apport d’électricité dû au vase de Mariotte, diminué, d’une part de la perte nrVdt due aux

gouttelettes qui s’échappent du second ajutage, d’autre part de la

décharge Q du corps déperditeur due aux ions de l’air et propor- tionnelle au deg ré d’ionisation de celui-ci :

Conformément au calcul, dans la pratiqne l’équilibre s’établit au bout

d’un temps très court entre l’apport d’électricité qui tend à charger

le système isolé, et la double déperdition par les gouttelettes et par

l’air, de sorte que

ou

C’est-à-dire que la différence entre le potentiel de la pile de charge

et celui du système déperditeur est à chaque instant proportionnelle

au degré d’ionisation de l’air. On joint la pile de charge à l’une des paires de quadrants de l’électrométre, le corps déperditeur à l’autre paire, et les déviations de t’ az’gu£lle, enregistrées sur un cylindre ph 0- tographique à fente horizontale au moyen d’un pinceau lumineux (1) 11 n’est pas essentiel que le nombre par seconde et le rayon des gouttelettes

du deuxième ajutage soient respectivement égaux à ceux n et r des gouttelettes

du vase de Mariette.

S’ils étaient par exemple n’ et ~~’, de sorte que n’ t ~ 7iî-’, la relation ci-dessous deviendrait, comme on peut le voir facilement:

où K est une constante facile à déterminer.

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réfléchi sur le 1niroir, sont alors sans cesse proportionnelles à E - V,

c’est-à-dire au degré d’ionisation de l’air.

Les conditions de réglage et de sensibilité sont facilement réali- sables, et du même genre que dans mon précédent appareil (’) .

J’y reviendrai prochainement plus en détail, et je n’ai voulu au- jourd’hui qu’indiquer sommairement le principe d’une métllode qui,

en raison de sa simplicité, pourra peut-être rendre quelques ser-

vices.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE ; Janvier, février et mars 1904.

ARTHUR SCHUSTER. - A simple explanation of Talbot’s bands

(Explication simple des bandes de Talbot).

-

P. 1.

« Comme les bandes sont vues en « lumière blanche », une simple pulsation lumineuse doit être suffisante pour les produire, et la distri-

bution de l’intensité dans le spectre n’étant pas un facteur essentiel,

on pourra la choisir de la forme et de la durée qu’on voudra. » Par-

tant de là, l’auteur considère alors un réseau formé de bandes réfléchissantes parallèles séparées par des bandes ne réfléchissant pas la lumière. On observe, dans une direction oblique par rapport

au réseau, au foyer principal F d’une lentille convergente. Il arri-

vera en F des pulsations à des époques distantes d’un temps égal

à la période de l’onde homogène qui, partie du même point lumineux

et réfléchie par le réseau, aurait, en I’, son premier maximum princi- pal ; les pulsations ne pourront visiblement interférer que si on établit

au moyen d’une lame un retard sur les pulsations parties de la moitié du réseau la plus rapprochée de F. C’est l’explication de la condi-

tion de production des bandes de Talbot. Le même procédé permet

de dire quel est le retard qu’il faut introduire pour obtenir les bandes les plus noires : c’est 2013~-3 N étant le nombre de traits du

réseau.

-

Si on appelle la longueur d’onde pour laquelle il y a un maximum de lumière, a" celle qui a un minimum tout de suite après du côté du vio-

(1; Loc. cit.

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