HAL Id: inria-00114537
https://hal.inria.fr/inria-00114537v3
Submitted on 26 Jan 2007
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
pour la résolution numérique des équations de Maxwell
2D en domaine temporel sur des maillages triangulaires
non-conformes
Hassan Fahs, Stephane Lanteri, Francesca Rapetti
To cite this version:
Hassan Fahs, Stephane Lanteri, Francesca Rapetti. Etude de stabilité d’une méthode Galerkin
discon-tinu pour la résolution numérique des équations de Maxwell 2D en domaine temporel sur des maillages
triangulaires non-conformes. [Rapport de recherche] RR-6023, INRIA. 2006, pp.46. �inria-00114537v3�
a p p o r t
d e r e c h e r c h e
9
-6
3
9
9
IS
R
N
IN
R
IA
/R
R
--6
0
2
3
--F
R
+
E
N
G
Thème NUM
Etude de stabilité d’une méthode Galerkin discontinu
pour la résolution numérique des équations
de Maxwell 2D en domaine temporel
sur des maillages triangulaires non-conformes
Hassan Fahs — Stéphane Lanteri — Francesca Rapetti
N° 6023
de Maxwell 2D en domaine temporel
sur des maillages triangulaires non- onformes
Hassan Fahs
∗
, Stéphane Lanteri∗
, Fran es a Rapetti†
ThèmeNUMSystèmesnumériques ProjetCaiman
Rapportdere her he n°6023Juillet200646pages
Résumé:Onétudielastabilité d'uneméthodeGalerkin dis ontinupourlarésolution nu-mériquedeséquationsdeMaxwell2Dendomainetemporelsurdes maillagestriangulaires non- onformes.Cetteméthode ombinel'utilisationd'uneapproximation entréepour l'éva-luationdesuxauxinterfa esentreélémentsvoisinsdumaillage,àuns hémad'intégration entempsdetypesaute-mouton.Laméthodereposesurunebase defon tionspolynomiales nodales
P
k
et on onsidère i i les s hémas obtenus pour k
= 0, · · · , 3
. L'obje tif de ette étudeest d'exhiberdes onditionssouslesquelles les s hémas orrespondantssontstables, etde omparer es onditionsà ellesobtenuesdansle asdemaillages onformes.Mots- lés : équations de Maxwell, domaine temporel, méthode Galerkin dis ontinu, maillagestriangulairesnon- onformes,stabilité
L
2
.
∗
INRIASophiaAntipolis,projetCaiman,Hassan.Fahssophia.inria.fr
†
on non- onforming triangular meshes
Abstra t: We study the stability of a dis ontinuous Galerkin for the numeri al resolu-tionofthe2Dtime-domainMaxwell'sequationsonnon- onformingtriangularmeshes.This method ombinesa enteredapproximationfortheevaluationofuxesatinterfa esbetween neighboring elements of the mesh, with a leap-frog time integration s heme. The method relies ona
P
k
Lagrange typepolynomialbasis andwe onsider herethes hemes obtained
fork
= 0, · · · , 3
.The obje tiveofthis study is toexhibit onditionsunder whi h theor-respondings hemes arestable andto ompare these onditionswiththose obtainedinthe aseof onformingmeshes.
Key-words: Maxwell's equations, time domain, dis ontinuous Galerkin method, non- onformingtriangularmeshes,
L
2
Table des matières
1 Introdu tion 4
2 Etude du s héma Galerkindis ontinu(GD-
P
k) 6
2.1 Conservationd'uneénergiedis rète . . . 10
2.2 Stabilitédus héma. . . 12
3 Etude de as parti uliers 16 3.1 Casd'unmaillage onforme . . . 16
3.1.1 S hémaGD-
P
0
(méthodedevolumeni) . . . 163.1.2 S hémaGD-
P
1
. . . 173.2 Casd'unmaillagenon- onforme . . . 18
3.3 Ranementlo al non- onforme . . . 20
4 Validationnumérique 23 4.1 Maillage onforme . . . 23 4.2 Maillagenon- onforme . . . 24 5 Con lusion 28 6 Annexes 40 6.1 Inégalitégénéralisée . . . 40 6.2 Problèmed'optimisation . . . 41 6.3 Formulationdus hémaGD-
P
k . . . 421 Introdu tion
PourlarésolutiondeséquationsdeMaxwellendomainetemporel,laméthodenumérique la plus onnue et la plus ouramment utilisée est la méthode DFDT (diéren e nie en domainetemporel)proposéeparYeeen1966[29℄.C'estuneméthodede on eptionsimpleet fa ileàmettreen÷uvre.Toutelaphysiquené essaireauxsimulationsnumériques omplexes enéle tromagnétisme(matériauxdispersifs,modèlesdels min es,plaquesmin es, fentes, et .) a été introduite durant les dernières dé ennies. Sur des maillages artésiens, ette méthode est la plus e a e en termes de temps de al ul et lorque la dis rétisation est uniformelaméthodeDFDTest pré iseause ondordreenespa eetentemps.Cependant, il est malaisé de dis rétiser des formes irrégulières ave de tels maillages. En parti ulier, toute surfa e ourbe est appro hée par une surfa e dis rète en mar hes d'es alier, e qui peut être préjudi iableàlapré ision du al ul lorsque ette surfa erevêt une importan e parti ulière omme par exemple l'interfa e entre deux tissus biologiques dans les études dosimétriques du rayonnement éle tromagnétique issu d'un téléphone mobile. De plus, la modélisation de petits détails (fentes min es, plaques min es) impose une taille de maille troppetite,rendantle al ulprohibitifsilemaillagesous-ja entestuniforme.Sil'onutilise unmaillage artésiennon-uniformemais onformepourprendre en ompte es détails,on a roîtl'erreurdedispersiondus hémadanslesmaillesplusgrossières.
Unesolutionélégantepourprendreen omptedesélémentsgéométriquesdeforme om-plexetout en préservant l'utilisation de maillages onformesest proposée parla méthode desdomaines tifs [12℄-[11℄-[3℄.L'in onvénientd'unetelle méthodeestquelataille dupas de dis rétisation de l'objet est liée à elui dumaillage et don , si l'objet est dis rétisé -nement, onest denouveau ontraintàutiliser un maillage ndans tout le domaine. Une autre appro he onsiste àavoir re oursà unranement lo al du maillage. Il existe deux typesderanement: onformeetnon- onforme.Ons'intéressedans etravailaux dis réti-sationsnon- onformesquisontàprioriplusintéressantes arellespermettentderéduirede manièrespe ta ulairelevolumedesdonnéesàtraiter.Plusieurstravauxontétémenéspour étendrelaméthode DFDTde Yee[29℄ à etypedemaillage (ranementspatio-temporel) quiutilisentdesformulesd'interpolationportantsurlesdeux hamps[19℄-[22℄,ousurunseul hamp(le hampmagnétique ou le hampéle trique) [6℄-[30℄. Onpeut iter deux on lu-sionsde estravaux.Lapremièreestqueleranementspatio-temporelasurtoutétéabordé d'un pointde vue heuristiqueet étudiéd'un point de vueexpérimental (analyse de résul-tats d'expérien es numériques). La deuxième est que des instabilités fortes (explosion au boutdequelquespasdetemps)oufaibles(explosionàlasuitedemultiplesaller-retoursde l'ondeàl'intérieur de laboîte de al ul) ontété signaléespar ertainsauteurs sans qu'au- uneanalysemathématiquen'aitétédonnée.Collinoetal.[10℄ontré emmentproposéune nouvelleméthode de ranement spatio-temporel entrois dimensiond'espa e garantissant unra ordstable entre lessous-maillages,basée sur la onservation d'uneénergie éle tro-magnétiquedis rète.Cependant, etteméthodeestdenatureimpli iteauxinterfa esentre sous-maillageset né essite don la résolution d'un système linéaire pourl'obtention dela solution.
Un maillage non-stru turé(non-orthogonalet non-uniforme)donne lasouplesse voulue pourappro her orre tement des frontières ourbes et des détails géométriques. Deux fa-millesdeméthodesnumériquestravaillentave etypedemaillage:laméthodedeséléments niset laméthode desvolumesnis. Ces méthodeset en parti ulier ellesreposantsurle formalismevolumeniontfaitl'objetdenombreuxtravaux esdernièresannées pourleur appli ation àlarésolution deséquationsde Maxwell instationnaires[7℄.Les méthodes ini-tialement proposées s'appuient sur des s hémas de type MUSCL
1
pour obtenir une plus grandepré isionenespa eet,éventuellement,dess hémasde typeRunge-Kuttapourune plusgrande pré isionentemps. Malheureusement, es s hémasproduisentune dissipation numériquenonnégligeable,quirendles al ulsentempslongirréalistes.Cesméthodesont aussides oûts relativementélevéspar rapport auxméthodes de diéren esnies lesplus e a es.Cesdernièresannéesontvul'apparitiondenouvellesméthodesnumériquesd'ordre élevéen maillages non-stru turéspourla résolution deséquations de Maxwelldans le do-mainetemporel quel'onpeutregroupersousleformalismedesméthodesdetypeGalerkin dis ontinu[8℄.
LaméthodeGalerkindis ontinuresposesurunebasedefon tionsdis ontinuesd'un élé-ment dumaillage àun autre. L'ordred'interpolation peut être hoisi arbitrairementdans haqueélément.Laméthode peutêtrevue ommeune appro heélémentnipourlaquelle au une ontinuité n'estimposée entre élément, ouune appro he volume nid'ordreélevé. Parailleurs,ladis ontinuitédel'approximationpermetden'imposerau une ontraintesur lemaillage et les dis rétisationsnon- onformessontdon autorisées.Deplus, lesmatri es de masse obtenues sont lo ales à unélément e qui permet de s'aran hir de la question ru ialedel'inversiond'unematri edemasseglobaletypiquedesméthodesd'élémentsnis lassiques.CespropriétésfontdesméthodesGalerkindis ontinudes andidatesidéalespour mettreaupointdesstratégiesderésolution
hp
-adaptatives.LaméthodeGalerkindis ontinu estfréquemmentutiliséepourrésoudrelessystèmesdiérentielshyperboliquesnon-linéaires delamé aniquedesuides ompressibles[28℄maissonappli ationàlarésolutiondes équa-tions de Maxwell instationnaires est en revan he plus ré ente [18℄-[13℄-[20℄-[17℄. Pour es équations,desméthodesGalerkindis ontinud'ordreélevéontétédéveloppéesenmaillages tétraédriques[15℄ et en maillages hexaédriques [9℄.Enn, laméthode Galerkin dis ontinu estparti ulièrementbienadaptéeauxar hite turesde al ulparallèles[14℄-[2℄.Con ernantlaméthodeGalerkindis ontinuendomainetemporel(GDDT), lestravaux sur des maillages non- onformessonttrès rares, surtoutpour les systèmes hyperboliques. Uneétudeenmé aniquedesuidesaétépubliéeen2003parRema leetal.[23℄.Lesauteurs présententuneméthode
hp
-adaptativeave uns hémadeRung-Kuttapourl'intégrationen temps.Ilsexploitentaussiunestratégiedepasdetempslo al[24℄pouraméliorerla perfor-man edus hémad'intégration.Anoterquelesauteurssesontfo aliséssurlaquestiondes limiteursdansle a luldesuxauxinterfa esentreélémentsvoisinssansaborderlaquestion delastabilitédus héma.Ilesttrèsdi iledejugerdelaqualitédeleursrésultatsvules as tests hoisisoùdesinstabilitésphysiquessontnaturellementprésentes.Canouetetal.[5℄ont proposéunenouvelleméthodedetypeGalerkindis ontinupourlarésolutiondusystèmede1
Maxwell,baséesurunespa ed'approximationlo al
P
1
div
,uns hémasaute-moutonpourl'in-tégrationentempsetuns héma entrépondérépourle al uldesux.Malheureusement e s hémapeutdans ertains as onduireàdessolutionsin orre tesdansle asd'unmaillage lo alementranédefaçonnon- onforme.Pourpalier eproblème,lesauteursproposentun s hémahybride
P
1
div
/P
2
div
.Lesrésultatsnumériquesmontrent lairementl'intérêtde etype deméthodeenmaillagenon- onformepourla on eptiond'antennes.Néanmoins,bienque vériéenumériquement,lastabilitédelaméthoden'estpasétudiée théoriquement.Ons'intéressei iàlarésolutionnumériquedeséquationsdeMaxwellbidimensionnellesen domainetemporelparuneméthodedetypeGalerkindis ontinusurunmaillagetriangulaire non- onforme.Le pointde départ denotre étudeest laméthodeGalerkin dis ontinu non-dissipativeproposéedans[13℄pourlarésolutiondeséquationsdeMaxwelltridimensionnelles en maillages tétraédriques non-stru turés onformes. Cette méthode ombine l'utilisation d'uneapproximation entréepourl'évaluationdesuxauxinterfa esentreélémentsvoisins dumaillage, àuns hémad'intégrationentempsdetypesaute-mouton.L'obje tifde ette étudeestd'exhiberles onditionssouslesquellesless hémas orrespondantsontstables,etde omparer es onditionsà ellesobtenuesdansle asdemaillages onformes.Cerapportest organisé ommesuit.Danslase tion2,onformulelaméthodeGalerkindis ontinud'ordrek etonétablitune onditionsusantedestabilitésurunmaillagetriangulairenon- onforme. Dans la se tion 3, on sepla e dans le as de fon tions de bases nodales
P
k
et on détaille la formulationde laméthode GD-
P
k
dans le as de maillages onforme et non- onforme, en insistant sur les di ultés du as non- onforme. Enn, on présente dans la se tion 4, quelquesrésultatsnumériques,qui permettentdevérierlastabilité dus héma.
2 Etude du s héma Galerkin dis ontinu (GD-
P
k)
On onsidèrele système deMaxwell2D dansla polarisationtransverse éle triqueTE
z
(toutefois,tout equisuitrestevalidedansle asdelapolarisationTMz
).Nousavons hoisi i iladire tionO
z
ommedire tionprivilégiéeetle hampéle tromagnétiquenedépendque desdeuxvariablesd'espa ex
ety
.Lesystèmerésultants'é rit:
µ
∂H
z
∂t
+
∂E
y
∂x
−
∂E
x
∂y
= 0,
ǫ
∂E
x
∂t
−
∂H
z
∂y
= 0,
ǫ
∂E
y
∂t
+
∂H
z
∂x
= 0.
(2.1)Ces équations sont dénies dans un domaine borné
Ω
deR
2
. On initialise le hamp éle tromagnétiqueàl'instant
t = 0
pour(x, y) ∈ Ω
par:
E
x
(t = 0, x, y)
=
E
0x
(x, y),
E
y
(t = 0, x, y)
=
E
0
y
(x, y),
H
z
(t = 0, x, y) =
H
0z
(x, y).
(2.2)Onsedonneunmaillagetriangulairenon- onformede
Ω
(voirlagure2.1).Pour haque élémentT
i
,ondésignepar|T
i
|
sonaireet,ǫ
i
etµ
i
respe tivementlapermittivitééle trique et la perméabilité magnétique lo alequi sont supposées onstantes surT
i
, etc
i
lavitesse de propagation lo ale dénie parǫ
i
µ
i
c
2
i
= 1
. On note para
ik
= T
i
∩ T
k
l'interfa e entre deux éléments voisins (i.e. leur interse tion). Pour haque interfa e interne on note par~n
ik
=
t
(n
ikx
, n
iky
)
lanormaleorientéedeT
i
versT
k
(avek ~n
ik
k
lalongueurdea
ik
),par~en
ik
leve teurunitaireasso iéetparV
i
l'ensembledesindi esdesélémentsvoisinsdel'élémentT
i
. Pourlesinterfa esauxbordsdudomaine,l'indi ek
orrespondàunélément tifextérieur audomaine.Sur ha unedes ellules,onsedonneunespa eve torieldedimensiond
i
et un ensemble de fon tionsde bases s alairesϕ
ij
, 1 ≤ j ≤ d
i
, oùd
i
est le nombrede degrésde libertédansla elluleT
i
.Onsupposeque esfon tionsdebasesn'assurentau une ontinuité d'une elluleàuneautre.Ondénitl'espa eP
d'approximationpar:P :=
W
∈ L
2
(Ω) | ∀i, W
|T
i
∈ P
k,
oùP
kestl'espa edespolynmesdedegrék.Onmultiplielesystème(2.1)parlafon tionde base
ϕ
ij
puisonintègresurT
i
.Onobtientaprèsintégrationparpartieslesystèmesuivant:
µ
i
Z
T
i
∂H
z
∂t
ϕ
ij
−
Z
T
i
E
y
∂ϕ
ij
∂x
+
Z
T
i
E
x
∂ϕ
ij
∂y
+
Z
∂T
i
E
y
ϕ
ij
e
n
ikx
−
Z
∂T
i
E
x
ϕ
ij
n
e
iky
= 0,
ǫ
i
Z
T
i
∂E
x
∂t
ϕ
ij
+
Z
T
i
H
z
∂ϕ
ij
∂y
−
Z
∂T
i
H
z
ϕ
ij
n
e
iky
= 0,
ǫ
i
Z
T
i
∂E
y
∂t
ϕ
ij
−
Z
T
i
H
z
∂ϕ
ij
∂y
+
Z
∂T
i
H
z
ϕ
ij
n
e
ikx
= 0.
(2.3)Pourtout hamp
X
∈ {E
x
, E
y
, H
z
}
onnoteparX
i
laproje tionL
2
-orthogonalede
X
sur l'espa eve torielVe t{ϕ
ij
, 1 ≤ j ≤ d
i
}
dutriangleT
i
.Onalapropriété lassiquesuivante:∀ϕ ∈
Ve t{ϕ
ij
, 1 ≤ j ≤ d
i
},
Z
T
i
X
i
.ϕ =
Z
T
i
X
.ϕ
(2.4)Globalement,onalareprésentationdis ontinuesuivantedes hamps:
X
≃
X
i
X
i
(t, x, y) =
X
i
d
i
X
j=1
X
ij
(t)ϕ
ij
(x, y),
(2.5) oùX
ij
désignelej
ieme
degrédelibertéde
X
i
.OnnoteparX
i
leve teur olonne(X
ij
)
1≤j≤d
i
. Lesin onnuesnumériquesde laméthode sontdesapproximationsdesX
i
quipeuventêtre ainsi dire tement utilisées pour al uler les intégrales volumiques et surfa iques de (2.3). Puisqueau une ontinuitén'estimposéesurles hampsd'une elluleàuneautre,pour éva-luerlesintégralesauxbords,desvaleursdes hampsdoiventêtredéniessur haqueinterfa ea
ik
. Cesvaleurspeuventêtreappro héesde diérentesfaçons.Ondé idei id'adopter une approximation entréeétudiéedans[26℄-[21℄:k ∈ V
i
, ∀(x, y) ∈ a
ik
, X(x, y) ≈
X
i
(x, y) + X
k
(x, y)
2
.
(2.6)Con ernantladis rétisationtemporelle,onutiliseuns hémasaute-mouton ommedans [21℄-[13℄. Les degrés de liberté asso iés au hampéle trique
E
x
(respe tivementE
y
) sont al ulésauxinstantst
n
= n∆t
etsontnotés
E
n
xij
(respe tivementE
n
yij
).Lesdegrésdelibertéasso iésau hampmagnétique
H
z
sontquantàeux al ulésauxinstantst
n+
1
2
= (n +
1
2
)∆t
etsontnotésH
n+
1
2
zij
.Τ
i
a
Τ
n
k
ik
ik
Fig.2.1Maillagetriangulairenon- onformede
Ω
Ilrestepour ompléterle adredenotre étudeàdénirles onditionsauxlimites.Soit une ellule
T
i
au bord du domaine. On onsidère une ellule tiveT
k
et on note para
ik
l'interfa efrontière. Les onditionsaux limites sontobtenues àpartir desrelations de passageàtraversleborddudomaineΩ
,don en imposantdesvaleursaux hamps surles ellules tivesT
k
.Pourl'analysedestabilitéréaliséedanslasuite,onselimiteàl'utilisation de onditionsde réexion totale (parexemple, autour d'un objet métalliqueparfaitementondu teur) qui se traduisent par la ontinuité de la omposante tangentielle des hamps
E
x
etE
y
etdela omposantenormaledeH
z
.Ces onditionss'é rivent:∀(x, y) ∈ a
ik
:
E
n
xk
(x, y) = −E
xi
n
(x, y), E
yk
n
(x, y) = −E
yi
n
(x, y),
H
n+
1
2
zk
(x, y) = H
n+
1
2
zi
(x, y).
(2.7)Onaparailleurslespropriétésgéométriques suivantes :
1.
X
k∈V
i
~n
ik
= 0
et2. ~n
ik
= −~n
ki
.
(2.8)
Pour
x
= {x, y}
,onnote parP
x
i
=
X
k∈V
i
|n
ikx
|
lepérimètresuivantx
(respe tivementy
) dutriangleT
i
.Les hémaGalerkindis ontinus'é rit(voirl'annexe6.3pourplusdedétails):
µ
i
M
i
H
n+
1
2
zi
− H
n−
1
2
zi
∆t
!
=
M
x
i
E
yi
n
− M
y
i
E
xi
n
−
X
k∈V
i
F
xik
n
− F
yik
n
,
ǫ
i
M
i
E
xi
n+1
− E
xi
n
∆t
=
−M
i
y
H
n+
1
2
zi
+
X
k∈V
i
G
n+
1
2
yik
,
ǫ
i
M
i
E
yi
n+1
− E
yi
n
∆t
!
=
M
x
i
H
n+
1
2
zi
−
X
k∈V
i
G
n+
1
2
xik
,
(2.9) où:
F
n
xik
= S
ik
x
E
yk
n
,
F
yik
n
= S
y
ik
E
xk
n
,
G
n+
1
2
yik
= S
y
ik
H
n+
1
2
zk
, G
n+
1
2
xik
= S
x
ik
H
n+
1
2
zk
.
(2.10)La matri ede masse
M
i
(d'ordred
i
) est symétriquedéniepositive,et les matri esde rigiditésM
x
i
etM
y
i
(d'ordred
i
)sontantisymétriques.La matri eS
ik
est d'ordred
i
× d
k
. Cesmatri essontdéniesparlesrelationssuivantes:
(M
i
)
jl
=
Z
T
i
ϕ
ij
ϕ
il
,
(S
x
ik
)
jl
=
1
2
n
e
ikx
Z
a
ik
ϕ
ij
ϕ
kl
pourx
= {x, y},
(M
x
i
)
jl
=
1
2
Z
T
i
∂ϕ
ij
∂x
ϕ
il
− ϕ
ij
∂ϕ
il
∂x
,
(M
i
y
)
jl
=
1
2
Z
T
i
∂ϕ
ij
∂y
ϕ
il
− ϕ
ij
∂ϕ
il
∂y
.
(2.11)Danslasuite,poursimplierl'é riture,onutiliselesnotationssuivantes :
F
n+
1
2
x
ik
=
F
x
n+1
ik
+ F
x
n
ik
2
, E
n+
1
2
x
i
=
E
x
n+1
i
+ E
x
n
i
2
oùx
= {x, y}.
(2.12)Remarque1 Onalespropriétéssuivantes, pour
x
= {x, y}
: sia
ik
est uneinterfa e interne alorst
S
x
ik
= −S
x
ki
,si
a
ik
est uneinterfa e métallique alorst
S
x
ik
= S
x
ik
.2.1 Conservation d'une énergie dis rète
Onintroduitl'énergiedis rètesuivante:
E
n
=
1
2
X
i
ǫ
i
t
E
xi
n
M
i
E
xi
n
+ ǫ
i
t
E
yi
n
M
i
E
yi
n
+ µ
i
t
H
n−
1
2
zi
M
i
H
n+
1
2
zi
.
(2.13)Onévaluemaintenantlavariationd'énergieau ours d'unpasdetemps:
∆E = E
n+1
− E
n
=
X
i
h
t
E
n+
1
2
xi
ǫ
i
M
i
(E
n+1
xi
− E
xi
n
) + E
n+
1
2
yi
ǫ
i
M
i
(E
yi
n+1
− E
n
yi
)
+
t
H
n+
1
2
zi
(
µ
i
2
)M
i
(H
n+
3
2
zi
− H
n−
1
2
zi
)
i
= ∆t
X
i
h
−
t
E
n+
1
2
xi
M
y
i
H
n+
1
2
zi
+
t
E
n+
1
2
xi
X
k∈V
i
G
n+
1
2
yik
+
t
E
n+
1
2
yi
M
i
x
H
n+
1
2
zi
−
t
E
n+
1
2
xi
X
k∈V
i
G
n+
1
2
yik
+
t
H
n+
1
2
zi
M
x
i
E
n+
1
2
yi
−
t
H
n+
1
2
zi
M
y
i
E
n+
1
2
xi
+
t
H
n+
1
2
zi
X
k∈V
i
(F
n+
1
2
yik
− F
n+
1
2
xik
)
i
= ∆t
X
i
X
k∈V
i
h
t
E
n+
1
2
xi
G
n+
1
2
yik
−
t
E
n+
1
2
yi
G
n+
1
2
xik
+
t
H
n+
1
2
zi
(F
n+
1
2
yik
− F
n+
1
2
xik
)
i
.
Danslatroisièmeégalité,touslestermesqui ontiennent
M
x
i
etM
y
i
s'éliminent ar esmatri essontantisymétriqueset,danslaquatrième égalité,touslestermes dansladouble sommation orrespondentauxinterfa esdeséléments.Onadon :
∆E = ∆t(A + B),
A =
internes
X
interf aces
h
t
E
n+
1
2
xi
G
n+
1
2
yik
+
t
E
n+
1
2
xk
G
n+
1
2
yki
−
t
E
n+
1
2
yi
G
n+
1
2
xik
−
t
E
n+
1
2
yk
G
n+
1
2
xki
+
t
H
n+
1
2
zi
(F
n+
1
2
yik
− F
n+
1
2
xik
) +
t
H
n+
1
2
zk
(F
n+
1
2
yki
− F
n+
1
2
xki
)
i
,
B
=
metalliques
X
interf aces
h
t
E
n+
1
2
xi
G
n+
1
2
yik
−
t
E
n+
1
2
yi
G
n+
1
2
xik
+
t
H
n+
1
2
zi
(F
n+
1
2
yik
− F
n+
1
2
xik
)
i
.
Onutilise(2.10),(2.12)etlaremarque1pour al uler
A
etontrouve:A =
internes
X
interf aces
h
t
E
n+
1
2
xi
S
y
ik
H
n+
1
2
zk
+
t
E
n+
1
2
xk
S
y
ki
H
n+
1
2
zi
−
t
E
n+
1
2
yi
S
ik
x
H
n+
1
2
zk
−
t
E
n+
1
2
yk
S
x
ki
H
n+
1
2
zi
+
t
H
n+
1
2
zi
S
y
ik
E
n+
1
2
xk
−
t
H
n+
1
2
zi
S
ik
x
E
n+
1
2
yk
+
t
H
n+
1
2
zk
S
y
ki
E
n+
1
2
xi
−
t
H
n+
1
2
zk
S
x
ki
E
n+
1
2
yi
i
= 0.
Pour al uler
B
, onutilise(2.10),(2.12),(2.7)etlaremarque1.Ontrouve:B
=
metalliques
X
interf aces
h
t
E
n+
1
2
xi
S
y
ik
H
n+
1
2
zk
−
t
E
n+
1
2
yi
S
x
ik
H
n+
1
2
zk
+
t
H
n+
1
2
zi
S
y
ik
E
n+
1
2
xk
−
t
H
n+
1
2
zi
S
x
ik
E
n+
1
2
yk
i
= 0.
Don , pourdes onditionsauxlimites detypemétalliqueseulement,l'énergie est exa -tement onservée. Ce résultat est ohérentave lethéorème dePoynting.On rappelleque l'énergieéle tromagnétiqueentroisdimensionsd'espa e,danslevide,enabsen ede harge etde ourant,vérielethéorèmedePoynting:
Z
V
∂E
∂t
dv +
Z
∂V
~
P .~e
nds = 0.
pourtout volume
V
fermé defrontière∂V
régulier, oùE
estl'énergieéle tromagnétiqueet~
P
est leve teurdePoyntingdénispar:Pourdes onditionsauxlimitesdetypemétallique
E ∧ ~e
~
n = 0
etlethéorèmedePoynting montrequel'énergieestexa tement onservée.2.2 Stabilité du s héma
On her he maintenant à exhiber une ondition susante de stabilité de la méthode Galerkin dis ontinu (2.9)-(2.10)-(2.11)lorsque les onditionsaux limites sont données par (2.7).Pour ela, onveutdémontrerquel'énergiedis rète(2.13)estune formequadratique déniepositivesousune onditiondetypeCFLsur
∆t
quipourraitjouerlerledefon tion deLyapunovdetouteslesin onnuesnumériques[27℄.Onpourraalors on lurequeles héma est onditionnellementstable.Hypothèse1 Onsupposequepourtouttriangle
T
i
,il existeune onstanteα
i
telleque:∀X ∈
Ve t{ϕ
ij
, 1 ≤ j ≤ d
i
}, k
∂X
∂x
k
T
i
≤
α
i
P
i
x
|T
i
|
kXk
T
i
,
∀X ∈
Ve t{ϕ
ij
, 1 ≤ j ≤ d
i
}, k
∂X
∂y
k
T
i
≤
α
i
P
i
y
|T
i
|
kXk
T
i
.
(2.14)On note par
kXk
T
i
la normeL
2
du hamp
X
surT
i
,i.e.kXk
T
i
=
Z
T
i
|X|
2
.On utilise
aussi lamême notation pour dénirla norme
L
2
du hamp
X
surl'interfa ea
ik
.Hypothèse2 On suppose que pour tout triangle
T
i
de voisinT
k
(k ∈ V
i
), il existe des onstantesβ
ik
etβ
ki
,tellesque :∀X ∈
Ve t{ϕ
ij
, 1 ≤ j ≤ d
i
},
kXk
2
a
ik
≤ β
ik
k~n
ik
k
|T
i
|
kXk
2
T
i
,
∀Y ∈
Ve t{ϕ
kj
, 1 ≤ j ≤ d
k
}, kY k
2
a
ik
≤ β
ki
k~n
ik
k
|T
k
|
kY k
2
T
k
.
(2.15)Notonsi iquela onstante
α
i
estdiérenteetmoins ontraignanteque elleutiliséedans [13℄. Cela vient du fait que les périmètres suivantx
ety
notésP
x
i
etP
y
i
respe tivement,sont plus petits que le périmètre d'un triangle
T
i
. De plus, on a introduit une deuxième onstanteβ
ki
dansl'hypothèse 2qui n'apas été adoptée dans[13℄. On motivera e hoix danslase tion3.2.En utilisantladénitionde
S
x
ik
pourx
= {x, y}
et desinégalitésélémentaires,ona:|
t
XS
ik
x
Y | ≤
|e
n
ikx
|
2
kXk
a
ik
kY k
a
ik
≤
|e
n
ikx
|
4
õ
i
√
ǫ
i
kXk
2
a
ik
+
√
ǫ
i
√
µ
i
kY k
2
a
ik
.
|
t
XS
x
ik
Y | ≤
|n
ikx
|
4
β
ik
|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kXk
2
T
i
+
β
ki
|T
k
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kY k
2
T
k
avex
= {x, y}.
Onaparailleursque:
2E
n
=
X
i
h
ǫ
i
t
E
xi
n
M
i
E
n
xi
+ ǫ
i
t
E
yi
n
M
i
E
yi
n
+ µ
i
t
H
n−
1
2
zi
M
i
H
n+
1
2
zi
i
=
X
i
h
ǫ
i
kE
xi
n
k
2
T
i
+ ǫ
i
kE
n
yi
k
2
T
i
+ µ
i
kH
n−
1
2
zi
k
2
T
i
− ∆tX
n
i
i
,
ave :|X
n
i
| =
t
H
n−
1
2
zi
h
− M
i
x
E
yi
n
+ M
y
i
E
xi
n
+
X
k∈V
i
F
xik
n
− F
yik
n
i
≤
1
2
k
∂H
zi
∂x
k
T
i
kE
yi
k
T
i
+
1
2
k
∂E
yi
∂x
k
T
i
kH
zi
k
T
i
+
1
2
k
∂H
zi
∂y
k
T
i
kE
xi
k
T
i
+
1
2
k
∂E
xi
∂y
k
T
i
kH
zi
k
T
i
+
X
k∈V
i
t
H
n−
1
2
zi
S
ik
x
E
yk
+
t
H
n−
1
2
zi
S
y
ik
E
xk
≤
X
k∈V
i
h α
i
|n
ikx
|
|T
i
|
kH
zi
k
T
i
kE
yi
k
T
i
+
α
i
|n
iky
|
|T
i
|
kH
zi
k
T
i
kE
xi
k
T
i
+
|n
ikx
|
4
β
ik
|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
+
β
ki
|T
k
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
yk
k
2
T
k
+
|n
iky
|
4
β
ik
|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
+
β
ki
|T
k
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
xk
k
2
T
k
i
≤
X
k∈V
i
h α
i
|n
ikx
|
2|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
+
α
i
|n
ikx
|
2|T
i
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
yi
k
2
T
i
+
α
i
|n
iky
|
2|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
+
α
i
|n
iky
|
2|T
i
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
xi
k
2
T
i
+
|n
ikx
|β
ik
4|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
+
|n
ikx
|β
ki
4|T
k
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
yk
k
2
T
k
+
|n
iky
|β
ik
4|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
+
|n
iky
|β
ki
4|T
k
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
xk
k
2
T
k
i
.
Parsuite:2E
n
≥
X
i
X
k∈V
i
h
|n
iky
|
ǫ
i
P
i
y
− ∆t
α
i
2|T
i
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
xi
k
2
T
i
+
|n
ikx
|
ǫ
i
P
x
i
− ∆t
α
i
2|T
i
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
yi
k
2
T
i
+
|n
iky
|
µ
i
2P
i
y
− ∆t
α
i
2|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
− ∆t
β
ik
4|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
+
|n
ikx
|
µ
i
2P
x
i
− ∆t
α
i
2|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
−∆t
β
ik
4|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
kH
zi
k
2
T
i
−
∆t
|n
iky
|β
ki
4|T
k
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
xk
k
2
T
k
− ∆t
|n
ikx
|β
ki
4|T
k
|
√
ǫ
i
√
µ
i
kE
yk
k
2
T
k
i
.
Poursimplierl'é rituredel'énergieonutiliselesnotationssuivantes,pour
x
= {x, y}
:N
x
ik
=
ǫ
i
P
x
i
− ∆t
α
i
2|T
i
|
√
ǫ
i
√
µ
i
− ∆t
β
ik
4|T
i
|
√
ǫ
i
√
µ
i
|n
ikx
|,
Z
x
ik
=
µ
i
P
x
i
− ∆t
α
i
2|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
− ∆t
β
ik
4|T
i
|
√
µ
i
√
ǫ
i
|n
ikx
|,
d'où:2E
n
≥
internes
X
interf aces
h
N
ik
y
kE
xi
k
2
T
i
+ N
x
ik
kE
yi
k
2
T
i
+ Z
y
ik
kH
zi
k
2
T
i
+
Z
ik
x
kH
zi
k
2
T
i
+ N
y
ki
kE
xk
k
2
T
k
+ N
x
ki
kE
yk
k
2
T
k
+
Z
ki
y
kH
zk
k
2
T
k
+ Z
x
ki
kH
zk
k
2
T
k
i
+
metalliques
X
interf aces
h
N
ik
y
kE
xi
k
2
T
i
+ N
x
ik
kE
yi
k
2
T
i
+ Z
y
ik
kH
zi
k
2
T
i
+ Z
x
ik
kH
zi
k
2
T
i
i
.
PourqueE
n
soit une formequadratique dénie positive,ilsut que les oe ientsde touslestermesdel'expression i-dessussoientpositifs.Don ,pourlesinterfa esinterneson doitavoir:
c
i
∆t(2α
i
+ β
ik
) ≤
4|T
i
|
P
x
i
etc
i
∆t(2α
i
+ β
ik
) ≤
4|T
i
|
P
i
y
,
(2.16)c
k
∆t(2α
k
+ β
ki
) ≤
4|T
k
|
P
x
k
etc
k
∆t(2α
k
+ β
ki
) ≤
4|T
k
|
P
k
y
.
(2.17)L'équation(2.16)donne:
c
i
∆t
1
(2α
i
+ β
ik
) ≤ 4 min
|T
i
|
P
x
i
,
|T
i
|
P
i
y
.
(2.18) L'équation(2.17)donne:c
k
∆t
2
(2α
k
+ β
ki
) ≤ 4 min
|T
k
|
P
x
k
,
|T
k
|
P
k
y
.
(2.19)Pourlesinterfa esmétalliquesondoitavoir:
c
i
∆t(2α
i
+ β
ik
) ≤
4|T
i
|
P
x
i
etc
i
∆t(2α
i
+ β
ik
) ≤
4|T
i
|
P
i
y
.
(2.20) L'équation(2.20) onduità:c
i
∆t(2α
i
+ β
ik
) ≤ 4 min(
|T
i
|
P
x
i
,
|T
i
|
P
i
y
).
(2.21)Utilisonslesrelations(2.18)et (2.19)pourdénirla onditiondestabilité surles inter-fa es internes et (2.21) pour les interfa es métalliques.Ainsi, la ondition de stabilité est dénitpar:
∀
interfa einternea
ik
,
∆t ≤ min(∆t
1
, ∆t
2
),
∀
interfa emétalliquea
ik
, c
i
∆t(2α
i
+ β
ik
) ≤ 4 min(
|T
i
|
P
x
i
,
|T
i
|
P
i
y
).
(2.22) Lele teur pourravérierqueladémonstration i-dessus,reste valablepourle asd'un s hémaP
k
/P
l.Onsignieparuns hémaGalerkindis ontinu
P
k/P
l,uns hémaqui onsiste àutilisersimultanémentlesespa es
P
k et
P
l
dansdeux ellulesdiérentes.
Remarque2 Dans le as d'un maillage orthogonal onforme ou non- onforme, haque
élément
T
i
peutêtre ara térisé par le ouple(∆x
i
, ∆y
i
)
,l'aire|T
i
| =
∆x
i
.∆y
i
2
eton ales propriétéssuivantes:P
i
x
=
X
k∈V
i
|n
ikx
| = 2∆y
i
etP
y
i
=
X
k∈V
i
|n
iky
| = 2∆x
i
.
(2.23)La onditionde stabilité s'é rit dans e as:
(
∀
interfa einternea
ik
,
∆t ≤ min(∆t
1
, ∆t
2
),
∀
interfa emétalliquea
ik
, c
i
∆t(2α
i
+ β
ik
) ≤ min(∆x
i
, ∆y
i
),
(2.24)
où
∆t
1
et∆t
2
sontdénis par :A e stade, quelques remarques s'imposent sur les hypothèses (1) et (2) (voir annexe (6.1)et (6.2)pourdesexpli ations):
•
l'existen edes onstantesα
i
etβ
ik
, ∀i, ∀k ∈ V
i
esttoujoursassuréepourtout hoixde fon tionsdebaseetpourtoutmaillage onformeounon- onforme.•
lesvaleursdes onstantesα
i
etβ
ik
, ∀i, ∀k ∈ V
i
roissentave ledegrédesfon tionsde base.•
pardénition,la onstanteα
i
dépendseulementdu hoixdefontionsdebaselo ales. Autrement dit, si on hoisit le même espa e des fon tions de base dans toutes les ellules,alorsα
i
estune onstanteglobale(mêmedansle asnon- onforme).Dansles autres as(parexemple,le asd'uns hémaP
k
/P
l)la onstante
α
i
devient onstante par ellule(lo ale).3 Etude de as parti uliers
OnaimplémentélaméthodeGD-
P
kpourk={0,1,2,3,4}surunmaillagetriangulaire ave des fon tions de base nodales. On onsidère plus parti ulièrement dans la suite les s hémas GD-
P
0
et GD-P
1
et on her he à évalueranalytiquement les ritères de stabilité orrespondant. On distingue deux as : on ommen e d'abord par le as d'un maillage onformepuisonétudiele asnon- onforme.3.1 Cas d'un maillage onforme
3.1.1 S héma GD-
P
0
(méthode de volumeni)Pourunmaillage triangulaire,les hémaGD-
P
0
est exa tementuns hémavolumeni lassique. Dans e asd
i
= 0
, i.e. haquein onnue né essiteun seul degréde liberté. Les onditions(2.14)et(2.15)sontvériéeset ona∀i, α
i
= 0
et∀i, ∀k ∈ V
i
, β
ik
= β
ki
= 1
.La onditiondestabilité s'é ritalorspourtouteinterfa einternea
ik
:max(c
i
, c
k
)∆t ≤ 4 min
min(
|T
i
|
P
x
i
,
|T
i
|
P
i
y
), min(
|T
k
|
P
x
k
,
|T
k
|
P
k
y
)
.
(3.25) Dansle asd'unmaillagetriangulaireorthogonalrégulier(i.e.∆x
l
et∆y
l
sont onstants∀l
)la onditiondestabilitédus hémaGD-P
0
s'é ritpourtouteinterfa einterne:max(c
i
, c
k
)∆t ≤ min(∆x
i
, ∆y
i
).
(3.26)OnnoteparCFLlavaleurmaximalequepeutprendrelerapport
max(c
i
)∆t
min(∆x
i
, ∆y
i
)
.Dans
le asprésent,laCFLest égaleà1.
Remarque3 Ces héma volumeni estétudiédans[13 ℄et[21 ℄.Lele teurpourravérier quepourunmaillageorthogonalla onditiondestabilitéobtenuei iestmoins ontraignante que elles obtenues dans [13 ℄ et [21℄. Par exemple, dans le as homogène (i.e.
ǫ
i
=
te etµ
i
=
te, ∀i
) etpourunmaillage régulier uniforme, la onditionCFLobtenue i iest plus grande d'unfa teur 1.7que ellesobtenuesdans[13 ℄ et[21 ℄.3.1.2 S héma GD-
P
1
Dansle asdefon tionsdebasenodaleslinéaires, haque omposantedu hamp éle tro-magnétiquené essitetroisdegrésdeliberté, i.e.
∀i, d
i
= 3
.Pourunmaillage onforme,on alelemmesuivant.Lemme1 Pourdesfon tions debasenodaleslinéaires,leshypothèses(2.14)et(2.15)sont vériéeseton a:
1.
∀i, α
i
= 3
,2.
∀i, ∀k ∈ V
i
, β
ik
= β
ki
= 3
.Preuve.Toutd'abord,onalesintégralesélémentairessuivantes:
Z
T
i
ϕ
ij
ϕ
ij
′
=
|T
i
|
12
(1 + δ
jj
′
),
(3.27)Z
a
ik
ϕ
ij
ϕ
ij
′
=
k~n
ik
k
6
(1 + δ
jj
′
)(1 − δ
jk
)(1 − δ
j
′
k
).
(3.28) 1. Ona:X =
X
j∈V
i
X
ij
ϕ
ij
(i i,|V
i
| = d
i
),alorskXk
2
T
i
≥
|T
i
|
12
X
j∈V
i
|X
ij
|
2
. Pourx
= {x, y}
:k
∂X
∂x
k
2
T
i
≤
3
4|T
i
|
(
X
j∈V
i
|n
ijx
X
ij
|)
2
≤
3(P
x
i
)
2
4|T
i
|
X
j∈V
i
|X
ij
|
2
≤
9(P
x
i
)
2
|T
i
|
2
kXk
2
T
i
donα
i
= 3.
Pour unmaillage onforme,
∀i, ∀k ∈ V
i
on aβ
ik
= β
ki
. On utilise (3.27) et (3.28) pour al ulerβ
ik
qui vérieleproblèmedeminimisation:
2
1
1 0
2 0
0
0 0
β
ik
2
2 1
1 2
1
1
1 1
2
,
où"
"désigneuneinégalité généraliséedéniedans l'annexe(6.1). OnobtientainsiLa onditiondestabilitédus hémaGD-
P
1
s'é ritpourunmaillage onformequel onque:∀
interfa einternea
ik
, max(c
i
, c
k
)∆t ≤
4
9
min min(
|T
i
|
P
x
i
,
|T
i
|
P
i
y
), min(
|T
k
|
P
x
k
,
|T
k
|
P
k
y
).
(3.29)Pour un maillage orthogonal régulier et en utilisant (2.23), la ondition de stabilité s'é rit:
∀
interfa einternea
ik
, max(c
i
, c
k
)∆t ≤ 0.11 min(∆x
i
, ∆y
i
).
(3.30) 3.2 Cas d'un maillage non- onformeLebutde ettese tionestd'étudieretd'expli iterune onditiondestabilitédess hémas GD-
P
0
et GD-P
1
dansle as d'unmaillagenon- onforme. L'existen edes onstantesα
i
etβ
ik
(respe tivementβ
ki
)∀i, ∀k ∈ V
i
est toujours assurée,don les hypothèses 1et 2sont toujours valables. Cependant, ontrairementau as onforme où les onstantesβ
ik
etβ
ki
sont égales, on va démontrer par la suite que es onstantes sont diérentes dans le as non- onforme(sauf pourun asparti ulier). La onstanteα
i
quantàelle,estidentiqueau as onforme.On onsidère deuxtypesdemaillagenon- onforme,voirlesgures3.2 (a)et (b) .Dans lasituation (a), letriangle
T
k
, k ∈ V
i
tou hesonvoisinT
i
pardeux sommets; dans e as lanon- onformitéestdelapartdeT
i
,l'interfa ea
ik
estunearête omplètedutriangleT
k
, par ontreelleestuneportiond'unearêtedeT
i
.Par ontre,danslasituation(b),T
k
, k ∈ V
i
tou heT
i
parunseulsommetetlanon- onformitéestdelapartdeT
i
etT
k
.T
i
a
a
i
ik
T
k
(a)T
T
i
k2
T
k1
(b)Fig.3.2Deux typesdenon- onformité
Lemme2 Soituntriangle
T
i
etson voisinT
k
.Onnotepara
i
eta
k
les arêtesdeT
i
etT
k
respe tivement,tellesquea
ik
= T
i
T
T
k
= a
i
∩ a
k
.Onnoteparℓ
1
=
|a
i
|
|a
ik
|
etℓ
2
=
|a
k
|
|a
ik
|
deuxonstantespositivestellesque
ℓ
1
, ℓ
2
≥ 1
,où|.|
désignela longueurd'un té.Onaalorsles propriétéssuivantes:
1.
Siℓ
1
= ℓ
2
alorsβ
ik
= β
ki
,
2.
Siℓ
1
> ℓ
2
alorsβ
ik
≥ β
ki
,
3.
Siℓ
1
< ℓ
2
alorsβ
ik
≤ β
ki
.
(3.31)Preuve :Onselimite dansladémonstrationàdesfon tionsdebasenodaleslinéaires.On peutnéanmoinsutiliserlesmêmeste hniquespourd'autresfon tionsdebase.Toutd'abord, onnotepar
A
i
1
etA
i
2
lesmatri essymétriquespositivestellesque:(A
i
1
)
jj
′
=
Z
a
ik
ϕ
ij
ϕ
ij
′
et(A
i
2
)
jj
′
=
Z
a
i
ϕ
ij
ϕ
ij
′
.
(3.32)Puisque lesfon tions de bases nodales dutriangle
T
i
sonttoujours positivesou nulles surT
i
,ona:1
|a
ik
|
A
i
1
χ
1
ℓ
1
1
|a
i
|
A
i
2
aveχ
1
≤ 1,
1
|a
ik
|
A
k
1
χ
2
ℓ
2
1
|a
k
|
A
k
2
aveχ
2
≤ 1.
(3.33)Pourobtenir(3.33), ommençons parremarquer quela omparaison entre lesmatri es
A
i
1
etA
i
2
,∀i
nesefaitdire tementpasparle ritèredel'annexe6.1puisque esmatri esne sontpasdénies,sontsingulièreset possèdenttoujoursuneligneet une olonnenulles. En eet,pourdes fon tionsdesbases nodalesP
1
lesdiérentes formes desmatri esA
i
1
etA
i
2
sont:
0 0
0
0 ∗ ∗
0 ∗ ∗
,
∗ 0 ∗
0 0
0
∗ 0 ∗
et
∗ ∗ 0
∗ ∗ 0
0 0
0
.
(3.34)Don , esmatri espossèdentunevaleurproprenulle.Ondénitalorslesmatri es
B
i
1
etB
2
i
obtenuesenéliminantlaligneetla olonnenullesdesmatri esA
i
1
etA
i
2
.Lesmatri esB
i
1
etB
i
2
sontsymétriquesdénies positives, don onpeutles omparer enutilisantle ritère lassique. De plus, elles possèdent les mêmes valeurs propresnon nulles que elles deA
i
1
et
A
i
2
respe tivement. Enn, on peut déduire les ve teurs propres deA
i
1
etA
i
2
de eux des matri esB
i
1
etB
i
2
. Pour omparerA
i
1
etA
i
2
il sut de omparerB
i
1
etB
i
2
et ona : siB
i
1
λB
i
2
,
alorsA
i
1
λA
i
2
,
oùλ
est une onstante.Don :1
|a
ik
|
A
i
1
ℓ
1
1
|a
i
|
A
i
2
ℓ
1
β
onfik
B
i
|T
i
|
,
1
|a
ik
|
A
k
1
ℓ
2
1
|a
k
|
A
k
2
ℓ
2
β
onfki
B
k
|T
k
|
,
oùpourtout indi e
i
,B
i
estlamatri e demasseasso iée autriangle
T
i
dénie par(3.27). Les onstantesβ
onf
ik
etβ
onf
ki
sontégales(l'indi e " onf"signieque es onstantessontlesmêmes que elles qui sont dénies dans le as onforme). Ainsi, si
ℓ
1
= ℓ
2
et en prenantβ
ik
= ℓ
1
β
onf
ik
etβ
ki
= ℓ
2
β
onf
ki
, lapremière propriété dulemme est démontrée.On suit la mêmedémar hepourdémontrerlesdeuxautrespropriétés.Remarque4
•
Les propriétés du lemme 2 sont des onditions né essaires seulement. Par exemple pour un maillage du type de la gure 3.2(b), on peut avoirβ
ik
= β
ki
maisℓ
1
6= ℓ
2
.Par ontre, dans le as d'un maillage du type de la gure 3.2(a), es onditions deviennentsusantesaussi (voirexemple 1dansl'annexe 6.4 ).•
Lelemme2montre lairement (pourunmaillagenon- onforme seulement)l'inuen e des onstantesβ
ik
etβ
ki
parℓ
1
etℓ
2
respe tivement.Celavientdufaitquelesmatri esA
i
1
etA
k
1
dépendent fortement non seulement des onstantesℓ
1
etℓ
2
respe tivement, mais ausside lapositionduvoisinT
k
deT
i
,i.e.onpeutavoirdeuxinterfa es(surun tédeT
i
)demêmeslongueurs,maislesmatri esA
i
1
orrespondantessontdiérentes. Onobserve ettesituationdansle asd'unranementdemaillage.•
Lelemme2permetde diéren ier lesinterfa es onformesdesinterfa es non- onfor-mes.Ilpourrait aussipermettred'identierletypedenon- onformité (voirlesgures 3.2,(a)et(b)) de fa iliteraussi le al ul duCFL.Danslapratique,onutilise ladémar hesuivante pour al ulerlaplusgrande valeurde
β
ik
∀i, ∀k ∈ V
i
(voirexemple2dansl'annexe6.4):1. On her hetouteslesinterfa esnon- onformes.
2.
∀i, ∀k ∈ V
i
,on al ule toutesleslongueursℓ
1
etℓ
2
qui orrespondentauxinterfa esnon- onformes.
3. On her he à al uler
∀i, ∀k ∈ V
i
, ℓ
max1
= max(ℓ
1
)
etℓ
max2
= max(ℓ
2
)
, puisL
max=
max(ℓ
max1
, ℓ
max2
)
.Ilsepeutqu'onaitplusieursL
max;soit
L
maxl'ensembledesvaleurs
{L
max1
, . . . , L
max
m
}
,oùm
estunentiernaturel.Dans e ason al uletouteslesvaleurs deβ
ik
etβ
ki
,puisonprendlesmaximumdetouteslesvaleursβ
ik
etβ
ki
al ulées.3.3 Ranement lo al non- onforme
Un as trèsintéressantàétudierest le as d'unranementnon- onforme.Lemodede dé oupage (deranement) d'untriangle dé rit i-dessous (voirla gure3.3 ) aété hoisi pournepasdétériorerlaqualitédumaillage.Soituntriangle
T
i
;lesnouveauxsommetssont générésauxmilieuxdes tésetsontutilisésave lessommetsoriginauxpour réerquatre nouveauxtriangles.Lequatrièmetriangleestsituéau entredutriangleoriginaletutiliseles troisnouveauxsommets.Pour emodededé oupage,l'airede haquenouveautrianglevaut lequart de l'airedutriangleinitial. L'avantagede ette subdivision est lapréservation del'anisotropiedutriangleinitial.Onnotepar
ℓ =
|a
i
|
|a
ik
|
T
i
(a)Etape00
1
0
1
0
1
1
2
3
4
(b)Etape10
1
0
1
0
1
( )Etape2Fig.3.3Lesétapesdesubdivision d'untriangle
etl'arêtelapluspetite)letauxderanement,
ℓ
estunentiernaturel.Lesgures3.4(a)et (b)représententdon desexemplesderanementdetauxℓ = 4
etℓ = 8
respe tivement.En utilisantles mêmes notationsque pré édemment,on a
ℓ
1
≥ ℓ
2
= 1
, et donβ
ik
≥
β
ki
, ∀i, ∀k ∈ V
i
. Si les valeurs deβ
ik
pouvaient être al ulées analytiquement alors uneonditiondestabilitéexa te(CFLthéorique)pourraitêtreobtenue.C'est equenousallons fairei idansle asd'unmaillagetriangulaireorthogonal.Ondonnedanslestableaux1et2 lesvaleursdes onstantes
α
i
etmax(β
ik
)
,∀i, ∀k ∈ V
i
et,dansletableau3,lesvaleursdela CFL,pourunmaillageorthogonal,diérentesvaleursdutauxderanementℓ
etdiérentes valeurs de l'ordred'interpolation k. La onstanteβ
ik
, ∀k ∈ V
i
, dépend non seulement de l'ordre du polynme mais aussi du taux de ranement. On peut on lure que lorsque le tauxderanementℓ
roît,notre onditiondestabilité devienttrèsrestri tive.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
"Mesh_Raf"
(a)Ranementlo aldetaux
ℓ = 4
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
"Mesh_Raf"
(b)Ranementlo aldetaux