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Contribution à l'étude du contrôle optimal des transferts orbitaux mono-entrée

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Academic year: 2021

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(1)

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orbitaux mono-entrée

Romain Dujol

To cite this version:

Romain Dujol. Contribution à l’étude du contrôle optimal des transferts orbitaux mono-entrée. Math- ématiques [math]. Institut National Polytechnique de Toulouse - INPT, 2006. Français. �tel-00124029�

(2)

N˚ d’ordre :2400 Ann´ee 2006

TH `ESE

pr´esent´ee pour obtenir le titre de

DOCTEUR DE L’INSTITUTNATIONALPOLYTECHNIQUE DE

TOULOUSE

Ecole doctorale´ : Informatique et T´el´ecommunications Sp´ecialit´e : Math´ematiques Appliqu´ees

par

Romain DUJOL

Contribution `a l’´etude du contrˆole optimal des transferts orbitaux mono-entr´ee

Soutenue publiquement le 23 Novembre 2006 devant le jury compos´e de :

Prof. Joseph NOAILLES Directeur de th `ese

Prof. Moritz DIEHL Rapporteur

Prof. Emmanuel TRELAT´ Rapporteur Prof. Bernard BONNARD Examinateur Dr. Jean-Baptiste CAILLAU Examinateur

Dr. Richard EPENOY Examinateur

(3)
(4)

3

A mes parents` A mes grands-parents` A Martin` A Martine`

Ce qui est cr´e´e par l’esprit est plus vivant que la mati`ere.

Charles BAUDELAIRE, Fus´ees (1851)

Les math´ematiciens sont comme les Franc¸ais : d`es qu’on leur dit quelque chose, ils le traduisent dans leur langue, et cela devient tout autre chose.

Johan Wolfgang GŒTHE, Maximes et R´eflexions (1833)

(5)
(6)

Introduction

Contexte de l’´etude

Le pr´esent rapport d´eveloppe l’´etude d’un probl`eme de m´ecanique spatiale.

Plus pr´ecis´ement, nous ´etudions le transfert d’un satellite d’une orbite `a une autre, en nous restreignant aux trajectoires elliptiques autour de la Terre. Le probl`eme de transfert orbital nous a ´et´e soumis par le Centre National d’ ´Etudes Spatiales (CNES) de Toulouse. En plus des ´etudes r´ealis´ees par leCNESlui-mˆeme [8, 36, 38]

et de nombreux travaux ext´erieurs [7, 24, 49, 53, 54, 68] montrant l’int´erˆet scienti- fique d’un tel probl`eme, le transfert orbital a ´et´e `a l’origine de plusieurs contrats triennaux pass´es par le CNES avec l’´equipe Algorithmes Parall`eles et Optimisa- tion et de nombreux rapports, articles et th`eses ont ´et´e publi´es. En particulier, deux th`eses [26, 47] ont permis une ´etude tr`es pouss´ee du probl`eme de transfert orbi- tal en temps minimal aussi bien th´eoriquement que num´eriquement. Deux autres th`eses [41, 50] ont par la suite trait´e le probl`eme en consommation minimale en tirant parti de la puissance des m´ethodes homotopiques [5, 67].

Comme dans les ´etudes pr´ec´edents, notre ´etude met `a profit la th´eorie du con- trˆole optimal [32, 48] et son fameux principe du maximum de PONTRYAGIN [56].

Nous nous consacrerons plus particuli`erement `a l’utilisation des outils g´eom´etri- ques appliqu´es `a la th´eorie du contrˆole [1, 23, 43, 46].

Nos travaux s’inscrivent ainsi dans l’´etude des conditions d’optimalit´e, avec par exemple les principes du maximum d’ordre sup´erieur [25, 45] ou l’analyse de formes quadratiques [3,58,63]. Suite aux nombreuses ´etudes effectu´ees sur le trans- fert orbital, nous avons choisi de nous attacher `a une configuration particuli`ere : le transfert dit mono-entr´ee. Dans une telle configuration, la pouss´ee est uniquement dirig´ee selon la vitesse instantan´ee du satellite. De mani`ere g´en´erale, l’´etude d’un syst`eme de contrˆole mono-entr´ee requiert une attention particuli`ere ainsi que le montrent les ´etudes de Hector SUSSMANN dans le plan [65, 66] puis les ´etudes r´ealis´ees en dimension trois [2, 10, 60]. En effet, les contrˆoles optimaux peuvent ˆetre “ bang-bang ” et il faut alors formuler d’autres r´esultats et d’autres conditions (cf. [2, 61] dans R3et [4, 59, 64] dans le cas g´en´eral). Notons que le probl`eme de transfert orbital est, comme nous le verrons plus tard, un probl`eme en dimension quatre au moins.

(7)

Organisation du rapport

Ce rapport est divis´e en trois parties :

1. La premi`ere partie intitul´ee Mod`ele et conditions d’optimalit´e contient trois chapitres :

– le Chapitre 1 pr´esente le probl`eme de transfert orbital dans son ensemble ; – le Chapitre 2 rappelle et d´eveloppe les conditions d’optimalit´e au pre- mier et au second ordre dans le cadre g´en´eral d’un probl`eme de contrˆole quelconque ;

– le Chapitre 3 revient sur le probl`eme de transfert orbital vu comme pro- bl`eme de contrˆole optimal et applique les r´esultats du chapitre pr´ec´edent.

2. La seconde partie intitul´ee Moyennation d´eveloppe la technique de moyen- nation (introduite pour le cas particulier du transfert orbital dans [37]) et contient deux chapitres :

– le Chapitre 4 pr´esente le probl`eme de minimisation de l’´energie du trans- fert orbital qui sera plong´e dans un contexte sous-Riemannien [22], g´en´e- ralisation du cadre Riemannien ;

– le Chapitre 5 pr´esente les simulations num´eriques r´ealis´ees.

3. La troisi`eme et derni`ere partie intitul´ee Homotopies lisses d´eveloppe les r´egularisations du probl`eme mono-entr´ee par l’outil homotopique [5] et con- tient deux chapitres :

– le Chapitre 6 pr´esente les processus r´egularisants utilis´es et analyse leur pertinence ;

– le Chapitre 7 utilise les processus introduits dans le chapitre pr´ec´edent et

´etudie les r´esultats obtenus.

Enfin, l’Annexe A pr´esente une m´ethode constructive de g´en´eration de transferts sous-optimaux `a partir de [31].

Contributions

Le transfert mono-entr´ee est un probl`eme nouveau et n’avait pas encore ´et´e

´etudi´e auparavant. Ce probl`eme est li´e `a l’´etude de la contrainte de cˆone [41] dont il est le cas limite. Le transfert mono-entr´ee est physiquement int´eressant `a de nombreux titres. La r´eduction des degr´es de libert´e de la pouss´ee n’affecte en rien les propri´et´es de contrˆolabilit´e du transfert et les r´esultats obtenus montrent que l’on observe une faible d´egradation du temps de transfert par rapport au transfert coplanaire bi-entr´ees.

Le contrˆole optimal est discontinu ou “ bang-bang ”, ce qui constitue une diff´erence majeure avec les ´etudes pr´ec´edentes sur le temps minimal sans contrainte sur la direction de pouss´ee. Cela nous am`ene `a consid´erer des approximations lisses du transfert mono-entr´ee. Une approximation Riemannienne est obtenue en consid´erant le transfert moyenn´e avec minimisation de l’´energie (i.e. norme L2du

(8)

7 contrˆole) o`u la contrainte sur le contrˆole est relax´ee. Nous connectons ´egalement le transfert mono-entr´ee avec des transferts bi-entr´ees connus : la contrainte de contrˆole reste, mais les contrˆoles obtenus dans de tels cas sont lisses.

Pour chacune de ces approximations, une analyse fine de l’optimalit´e est r´eali- s´ee. L’´etude de la m´etrique Riemannienne du transfert moyenn´e est faite et met en ´evidence le caract`ere plat des transferts vers les orbites circulaires (dont les orbites g´eostationnaires sont des exemples) : dans des coordonn´ees adapt´ees, les trajectoires minimisantes sont des droites. On ´etudie ´egalement les conditions du deuxi`eme ordre de type point conjugu´e sur les homotopies lisses.

Collaborations et financements

Ce travail a ´et´e r´ealis´e dans l’´equipe Algorithmes Parall`eles et Optimisation de l’ENSEEIHT-IRIT (IRIT : Institut de Recherche en Informatique de Toulouse, UMR CNRS 5505) et financ´e par une allocation de recherche du Minist`ere de l’ ´Education, de l’Enseignement Sup´erieur et de la Recherche.

Ce travail a ´et´e effectu´e en partie dans le cadre d’un contrat avec le Centre National d’ ´Etudes Spatiales (contrat 02/CNES/0257/00) et dans le cadre du r´eseau d’excellence HYCON1(contratFP6-IST-511368).

Dans le cadre du programme europ´een Control Training Site (action Marie- Curie,www.mc-cts.org), j’ai b´en´efici´e de trois mois (novembre 2004, d´ecem- bre 2004 et janvier 2005) de formation `a la Scuola Internazionale Superiore di Studi Avanzati de Trieste en Italie. Toujours dans le cadre du programmeCTS, j’ai

´egalement b´en´efici´e d’une formation intensive d’une semaine en contrˆole optimal non-lin´eaire `a l’ ´Ecole Nationale des Ponts et Chauss´ees `a Paris en f´evrier 2005.

1pour HYbrid CONtrol,www.ist-hycon.org

(9)
(10)

Table des mati`eres

Introduction 5

I Mod`ele et conditions d’optimalit´e 11

1 Le probl`eme de transfert orbital 13

1.1 Mod`ele . . . . 13

1.2 Probl`emes de transfert orbital . . . . 13

1.3 Les deux probl`emes physiques . . . . 14

2 Les conditions n´ecessaires d’optimalit´e 17 2.1 M´ethode indirecte . . . . 17

2.2 Application du principe du maximum : calcul des extr´emales en transfert orbital . . . . 19

2.3 Conditions du second ordre. ´Equation de JACOBI . . . . 23

3 Transfert orbital : pr´eliminaires g´eom´etriques 27 3.1 Equation de K´ EPLERet coordonn´ees orbitales . . . . 27

3.2 Le probl`eme de contrˆole . . . . 29

II Moyennation 39 4 Le probl`eme de minimisation de l’´energie 41 4.1 Le cadre sous-Riemannien . . . . 41

4.2 La technique de moyennation . . . . 42

4.3 Probl`eme sous-Riemannien associ´e au moyenn´e . . . . 44

4.4 Calcul du moyenn´e associ´e au transfert orbital . . . . 44

5 Mise en œuvre pratique et simulation 53 5.1 Les restrictions . . . . 53

5.2 La m´ethode de continuation . . . . 54

(11)

III Homotopies lisses 57

6 Les m´ethodes de continuation 59

6.1 Principe . . . . 59 6.2 Continuations utilis´ees . . . . 60 6.3 R´egularit´e du chemin de continuation . . . . 62

7 Mise en œuvre pratique et simulations 63

7.1 Algorithme de continuation . . . . 63 7.2 R´esultats . . . . 63

Conclusion 75

Annexes 79

A Construction de transferts d’orbites sous-optimaux 79 A.1 Construction des formes implicites . . . . 79 A.2 Reconstruction de l’´etat `a partir des formes implicites . . . . 82 A.3 Mise en œuvre pratique et simulations . . . . 87

Liste des tableaux 93

Table des figures 96

Bibliographie 96

Remerciements 103

Index 105

(12)

Premi`ere partie

Mod`ele et conditions d’optimalit´e

(13)
(14)

Chapitre 1

Le probl`eme de transfert orbital

1.1 Mod`ele

Soit (I,J,K) un rep`ere Galil´een dont l’origine O est le centre de la Terre et (I,J)est le plan ´equatorial. Le satellite est assimil´e `a un point mat´eriel de masse variable m(t)dont la position est not´ee q= (q1,q2,q3). La notation F(t)d´esigne la pouss´ee dont l’amplitude est born´ee,kF(t)k ≤Fmax, et on suppose que la direction de pouss´ee est laiss´ee libre. Siµ est la constante de gravitation terrestre, le syst`eme s’´ecrit :

¨

q=−µ q kqk3+F

m, (1.1)

˙ m=F

ve, (1.2)

o`u veest la vitesse d’´ejection des gaz. Le mod`ele donn´e par le syst`eme d’´equations (1.1) est un syst`eme de KEPLERcontrˆol´e. Pour l’´etude g´eom´etrique du probl`eme, on n´eglige la variation de masse (1.2) et le mod`ele est dit `a masse constante. Dans le cadre de la pouss´ee faible, l’action du contrˆole F/m est petite devant le terme de gravitation−µq/kqk3. En n´egligeant la variation de masse, on obtient un syst`eme de la forme :

x(t) =˙ F0(x(t)) +ε

3 i=1

ui(t)Fi(x(t))

o`u x= (q,q)˙ est l’´etat, ε est un petit param`etre et les ui(t) sont les trois com- posantes du contrˆole u(t) repr´esentant la d´ecomposition de la pouss´ee selon les directions Fi=/∂q˙i, i=1,2,3 etkuk ≤1.

1.2 Probl`emes de transfert orbital

Le probl`eme pratique du cahier des charges duCNESest de transf´erer le syst`eme d’une orbite basse et fortement elliptique `a l’orbite g´eostationnaire. En pouss´ee

(15)

faible, le temps de transfert est long et on observe une d´eformation lente des pa- ram`etres orbitaux d´ecrivant les ellipses osculatrices.

−40 −20 0

20 40

−40

−20 0 20 40

−505

q1 q2

q3

−40 −20 0 20 40

−40

−20 0 20 40

q1

q2

−40 −20 0 20 40

−505

q2

q 3

Orbite initiale

Orbite finale

Orbite initiale

Orbite finale

FIG. 1.1 – Orbites initiales et finales du transfert vers une orbite g´eostationnaire La pouss´ee est continue, mais de faible amplitude et donc ε est un petit pa- ram`etre d’o`u l’id´ee introduite dans [38] d’utiliser des techniques de moyennation.

1.3 Les deux probl`emes physiques

Les deux crit`eres physiques de coˆut sont :

Temps minimal Min

u(·)

Z T

0

1 dt o`u T est libre.

Maximisation de la masse finale Min

u(·)

Z T

0

ku(t)kdt o`u T est fix´e.

Dans le second cas, une approximation peut consister `a remplacer la norme L1

(16)

Chapitre 1. Le probl`eme de transfert orbital 15 du contrˆole par la norme L2:

Minu(·)

Z T

0

ku(t)k2dt

et `a relaxer le contrˆole kuk ≤ 1 en choissisant a posteriori un temps de trans- fert T suffisamment grand pour que le contrˆole optimal v´erifie naturellement la contrainte. On a donc un probl`eme de minimisation de l’´energie, pour un syst`eme non lin´eaire.

Le lien avec la m´ethode de continuation se fait `a deux niveaux. On peut com- mencer par effectuer une continuation sur le param`etre de pouss´eeε [26] car pour une pouss´ee forte, la loi optimale est plus simple. Puis pour une valeur deεdonn´ee, on r´ealise une homotopie du crit`ere L2au crit`ere L1 [40–42, 50], par exemple se- lon :

Minu(·)

Z T

0

(1λ)ku(t)k2+λku(t)k dt.

(17)
(18)

Chapitre 2

Les conditions n´ecessaires

d’optimalit´e via le principe du maximum

2.1 M´ethode indirecte

Dans un contexte g´eom´etrique, le probl`eme de contrˆole optimal est analys´e par la m´ethode dite indirecte : on utilise les conditions n´ecessaires du principe du maximum [32,48,56] pour s´electionner les trajectoires optimales parmi une famille de trajectoires extr´emales, solutions d’un syst`eme Hamiltonien.

2.1.1 Formulation du principe du maximum On consid`ere un syst`eme suppos´e lisse1de la forme :

˙

x(t) = f(x(t),u(t))

avec xRn et u(t)U domaine de contrˆole ainsi qu’un crit`ere `a minimiser de la forme :

Minu(·)

Z T

0 f0(x(t),u(t))dt

et des conditions aux limites x(0)M0, x(T)M1o`u M0est la vari´et´e des condi- tions initiales et M1est la vari´et´e cible.

On introduit le pseudo-Hamiltonien :

H(x,p,u) =hp,f(x,u)i+p0f0(x,u)

o`u pRn est le vecteur adjoint et p0 une constante n´egative qui est la variable duale du coˆut. Si(x(·),u(·))est optimal sur[0,T], il existe(p(·),p0)6=0 tel que

1lisse au sensC

(19)

les ´equations (2.1-2.2) et la condition dite de maximisation (2.3) soient v´erifi´ees presque partout sur[0,T]:

x(t) =˙ H

p(x(t),p(t),u(t)) (2.1)

˙

p(t) =H

x(x(t),p(t),u(t)) (2.2) H(x(t),p(t),u(t)) =Max

v∈U H(x(t),p(t),v) (2.3) De plus M(x(t),p(t)) =Maxv∈UH(x(t),p(t),v)est constant et cette constante est nulle si le temps de transfert est libre.

Enfin le syst`eme v´erifie les conditions de transversalit´e : `a l’instant initial, p(0)est perpendiculaire `a l’espace tangent de M0en x(0)et `a l’instant final, p(T) est perpendiculaire `a l’espace tangent de M1en x(T).

D´efinition 2.1 (Extr´emale). On appelle extr´emale (respectivement BC-extr´emale) un triplet(x(·),p(·),u(·))solution des ´equations pr´ec´edentes (respectivement des

´equations pr´ec´edentes et des conditions de transversalit´e).

2.1.2 Mise en œuvre pratique : la m´ethode de tir

Le calcul de la loi optimale en utilisant le principe du maximum est fond´e sur le principe suivant :

Etape 1´ En un point(x(t),p(t))de la trajectoire, on calcule le contrˆole avec la condition de maximisation. Ce contrˆole s’exprime comme un feedback dynamique (fonction en g´en´eral multi-valu´ee) u(t) =u(x(t),ˆ p(t)).

Etape 2´ Dans le cas o`u la condition de maximisation conduit `a un contrˆole unique ˆ

u(x,p), on d´efinit un vrai Hamiltonien ˆH(x,p) =H(x,p,u(x,ˆ p))qui d´efinit par int´egration les trajectoires optimales. On applique une m´ethode de tir, pour calculer le vecteur adjoint initial p0=p(0), qui doit v´erifier les conditions de transversa- lit´e. Pour le calcul de p0, on doit donc r´esoudre une ´equation de tir (non lin´eaire) S(p0) =0. Le probl`eme est bien pos´e car le nombre d’´equations de tir co¨ıncide avec le nombre d’inconnues.

2.1.3 Lien avec la m´ethode de continuation

Si l’on veut converger vers la solution, la r´esolution de l’´equation par une m´ethode de type NEWTON n´ecessite d’avoir une bonne approximation du vec- teur p(0) initial. Pratiquement, on effectue souvent le calcul en immergeant le probl`eme dans une famille de probl`emes `a un param`etreλ o`u l’´equation de tir s’´ecrit Sλ(p0) =0, par exemple λ =ε, module de la pouss´ee, ou en prenant un coˆutR0T{(1λ)ku(t)k2+λku(t)k}dt,λ [0,1]pour le transfert orbital.

(20)

Chapitre 2. Les conditions n´ecessaires d’optimalit´e 19

2.2 Application du principe du maximum : calcul des ex- tr´emales en transfert orbital

2.2.1 Temps minimal

Afin de simplifier les calculs, on suppose que la masse est constante. Le syst`eme est de la forme :

x(t) =˙ F0(x(t)) +

m i=1

ui(t)Fi(x(t))

et mi=1u2i 1. On note Pi les Hamiltoniens Pi(x,p) =hp,Fi(x)i et le pseudo- Hamiltonien est :

H(x,p,u) =P0(x,p) +

m i=1

uiPi(x,p) +p0·1

aveckuk ≤1. On noteΣla surface de commutation d´efinie par : Σ={(x,p)| ∀iJ1,mK,Pi(x,p) =0}.

En dehors deΣ, la condition de maximisation donne clairement :

iJ1,mK,uˆi(x,p) = Pi

sm i=1

Pi2

et les trajectoires extr´emales associ´ees sont des solutions du syst`eme Hamiltonien d´efini par le Hamiltonien ˆH o`u :

H(x,ˆ p) =P0+ sm

i=1

Pi2.

est le Hamiltonien r´eduit propre au temps minimal.

Ces extr´emales sont donc lisses. Pour avoir toutes les extr´emales, il faut aussi

´etudier celles contenues dansΣet les jonctions possibles entre les trajectoires de ˆH en passant parΣ.

On utilise ici le principe du maximum pour r´ealiser la stratification des trajec- toires extr´emales.

2.2.2 Minimisation de l’´energie

On suppose ici que la masse est constante. Le pseudo-Hamiltonien associ´e est : H(x,p,u) =P0+

m i=1

uiPi+p0

m i=1

u2i. On a deux cas :

(21)

– le cas normal o`u p0<0 et par homog´en´eit´e, on peut utiliser la normalisation p0=−1/2 ;

– le cas anormal o`u p0=0.

Dans le cas normal, la condition de maximisation de H en u avec uU =Rm donneH/∂u=0, etH/∂ui=0 implique ui=Pi. On obtient donc dans ce cas le vrai Hamiltonien :

H(x,ˆ p) =P0+1 2

m i=1

Pi2. (2.4)

2.2.3 Cas de maximisation de la masse

Remarque 2.1. Bien que le principe du maximum soit formul´e page 17 pour un syst`eme lisse, seule la continuit´e par rapport au contrˆole est effectivement requise, ce qui est le cas ici.

Dans ce cas, il faut prendre en compte l’´equation de la variation de la masse (1.2) page 13 et la condition de maximisation est plus complexe et conduit `a une po- litique de contrˆole dont la caract´eristique est d’avoir une concat´enation de contrˆoles o`u la pouss´ee est maximale ou nulle, ceci donnant donc, mˆeme g´en´eriquement, un contrˆole optimal discontinu, ce qui affecte num´eriquement la m´ethode de tir.

Les calculs sont extraits de [41] et sont les suivants. Le syst`eme est d´ecompos´e en :

˙ q=v

˙

v=−µ q kqk3+uε

m , kuk ≤1

˙

m=−β εkuk

et le crit`ere est f0=R0Tku(t)kdt. Le Hamiltonien se d´ecompose en : H=p0kuk −β εkukpm+vpq+ε

mhu,pvi − µ

kqk3hq,pvi.

Consid´erons le cas normal o`u p06=0. En renormalisant p0 =−1, on doit donc calculer pourkuk ≤1 le maximum de la fonction−kuk −β εkukpmhu,pvi/m.

Regardons pour simplifier le cas scalaire avec pv6=0. On a donc `a maximiser une fonction du type f(u) =−|u|+au o`u on peut supposer a>0. L’examen du graphe (voir FIG. 2.1) montre que si a1>0, le maximum est atteint pour u=1 et si a1<0, le maximum est atteint pour u=0.

Dans le cas g´en´eral, on poseχ=−1β εpm+εkpvk/m et on a :

– siχ >0, le maximum est atteint pour u=pv/kpvk, la pouss´ee ´etant maxi- male ;

– siχ<0, le maximum est atteint pour u=0 et c’est donc une pouss´ee nulle.

2.2.3.1 Preuve heuristique du principe du maximum de PONTRYAGIN

Pour comprendre le principe du maximum, on peut esquisser la preuve dans le cas suivant dit faible.

(22)

Chapitre 2. Les conditions n´ecessaires d’optimalit´e 21

−1 1

u f(u)

(a) a1<0

−1 1

u f(u)

(b) a−1>0

FIG. 2.1 – Graphe de la fonction u7→ −|u|+au sur[−1,1]

Hypoth`ese. Le domaine de commande U est tel que si u(·) est un contrˆole alors u(·) +δu(·)est admissible, o`u la variationδu(·)est petite dans L([0,T],Rm).

C’est le cas en transfert orbital o`u U =R3 pour le probl`eme de minimisation de l’´energie et pour le probl`eme de minimisation du temps o`u uU=S2(on passe en coordonn´ees locales).

Esquisse de la preuve. On consid`ere :

˙

x=f(x,u),uU , Min Z T

0

f0(x(t),u(t))dt

On introduit le syst`eme augment´e dont l’´etat est ˆx= (x,x0) avec ˙x0 = f0(x,u) et x0(0) =0 que l’on ´ecrit ˙ˆx = fˆ(x,ˆ u) et l’ensemble des contrˆoles admissibles U est l’ensemble des applications mesurables born´ees `a valeurs dans U . On note

ˆ

x(t,xˆ0,u)la r´eponse et

Aˆ(xˆ0,T) = [

u(·)∈U

ˆ

x(T,xˆ0,u)

l’ensemble des ´etats accessibles `a temps T du syst`eme augment´e.

Si la trajectoire x(·) est optimale, alors le point ˆx(T) final du syst`eme aug- ment´e appartient `a la fronti`ere deAˆ(x(0),ˆ T). Fixons ˆx(0) =xˆ0et T et introduisons l’application extr´emit´e du syst`eme augment´e, ˆE : u(·)7→x(T,ˆ xˆ0,u), de sorte que E(ˆ U)soit exactementAˆ(x(0),ˆ T). Dans le cas o`u ˆf est lisse, d’apr`es le th´eor`eme de l’application ouverte, ˆE est d´erivable. De plus si la trajectoire associ´ee `a u(·)est optimale, alors elle est extr´emale dans le sens rang ˆEu0 <n+1 et ˆE0 est la d´eriv´ee de FRECHET´ calcul´ee pour la norme du sup.

Le calcul de la deriv´ee s’effectue comme suit. Pour all´eger les notations, on remplacera ˆx par x (on notera n la dimension de x) et ˆf par f . Ainsi x(·) est la r´eponse `a u(·)et on note x(·) +δx(·)la r´eponse `a u(·) +δu(·):

˙

x+δ˙x= f(x+δx,u+δu).

(23)

En identifiant les termes jusqu’au premier ordre, on obtient :

˙

x= f(x,u), δ˙x=f

x(x,u)δx+f

u(x,u)δu,

o`u la seconde ´equation est l’´equation aux variations du syst`eme contrˆol´e. On a δx(0) =0 car x(0) = (x+δx)(0) =x0et la solution s’´ecrit en t=T :

δx(T) =Φ(T) Z T

0 Φ(s)−1B(s)δu(·)ds

o`uΦest la solution de l’´equation ˙Φ(t) =A(t)Φ(t)telle queΦ(0) =Id et : A(t) =f

x(x(t),u(t)), B(t) =f

u(x(t),u(t)).

Dans le cas extr´emal, on a dim{Φ(T)R0TΦ(s)−1B(s)δu(·)ds}<n et il existe un vecteur (ligne) non nul p(Rn)orthogonal `a l’image de Eu0 i.e. :

pΦ(T) Z T

0 Φ(s)−1B(s)δu(·)ds=0 ce qui ´equivaut `a :

pΦ(T)Φ(s)−1B(s) =0 presque partout.

On introduit la fonction vectorielle (ligne) p : t7→ p(t) = pΦ(T)Φ(t)−1. En no- tant H(x,p,u) =hp,f(x,u)i, on obtient le principe du maximum dans sa version faible :

˙

x(t) = f(x(t),u(t)) = H

p(x(t),p(t),u(t))

˙

p(t) =−p(t)A(t) =H

x(x(t),p(t),u(t)) 0= p(t)B(t) = H

u(x(t),p(t),u(t)).

Remarque 2.2. On obtient ici l’interpr´etation g´eom´etrique de p(t). En notant Eu0

|[0,t]

la d´eriv´ee o`u u est restreint `a[0,t] avec t T , le vecteur p(t) est orthogonal `a l’image de cette d´eriv´ee (voir FIG. 2.2).

(24)

Chapitre 2. Les conditions n´ecessaires d’optimalit´e 23

x(0)

x(t)

A(x(0),t) =E|[0,t](U)

Im Eu|[0,t]0

p(t)

FIG. 2.2 – Caract´erisation g´eom´etrique de p(t).

2.3 Conditions du second ordre. ´Equation de JACOBI On peut observer que mˆeme dans le cas o`u le domaine de commande U est ou- vert, la condition de maximisation de H conduit `aH/∂u=0 de la version faible, mais de plus on obtient une condition du second ordre qui est la condition de LE-

GENDRE:2H/∂u20. Cette condition est en g´en´eral insuffisante pour conclure sur l’optimalit´e, lorsque le temps de transfert T est grand. On doit alors comme dans le calcul des variations classiques introduire un concept de point conjugu´e.

C’est une notion qui s’introduit avec la variation seconde de l’application extrˆemit´e mais qui a aussi une interpr´etation g´eom´etrique en utilisant le flot extr´emal. Pour simplifier la pr´esentation, on se limite ici au probl`eme du temps minimal, avec des hypoth`eses restrictives (l’extr´emale de r´ef´erence ´etant injective).

2.3.1 Hypoth`eses

On consid`ere un syst`eme lisse de Rn: ˙x= f(x,u), uU et on suppose que le domaine de commande U est ouvert.

D’apr`es l’analyse faite plus haut, dans le cas du temps minimal, si A(x0,T) est l’ensemble des ´etats accessibles en temps T du syst`eme, une trajectoire t7→

(x(t),u(t)), t[0,T]minimale en temps est telle que pour 0<tT , x(t)appar- tient `a la fronti`ere de A(x0,t). De plus, u|[t0,t1] est une singularit´e de l’application extrˆemit´e avec 0<t0<t1T calcul´ee avec x0=x(t0) `a l’instant t1−t0. On note k(t0,t1)la codimension de la singularit´e. La premi`ere hypoth`ese est :

Hypoth`ese 2.1. Le probl`eme est fortement r´egulier, c’est-`a-dire que k(t0,t1) =1 pour 0<t0<t1T .

La seconde hypoth`ese consiste `a renforcer la condition de LEGENDRE:

(25)

Hypoth`ese 2.2. Avec H(x,p,u) =p0·1+hp,f(x,u)i, la condition de LEGENDRE

forte le long de(x(·),u(·))est v´erifi´ee :

2H/∂u2<0.

On peut alors r´esoudreH/∂u=0 avec le th´eor`eme des fonctions implicites et calculer localement un contrˆole extr´emal comme un feedback dynamique ˆu(x,p) et on note ˆH(x,p) =H(x,p,u(x,ˆ p)). Cette r´esolution est locale et on doit aussi imposer que ˆu est un maximum global de H.

Hypoth`ese 2.3. On est dans le cas normal, i.e. p06=0.

2.3.2 D´efinitions

Sous les hypoth`eses pr´ec´edentes, on introduit la d´efinition suivante :

D´efinition 2.2 (D´eriv´ee seconde intrins`eque). Soit Ex0,t est l’application extre- mit´e `a l’instant 0<tT . On appelle Et00la d´eriv´ee seconde intrins`eque la restric- tion de la variation seconde au noyau de Ex00,t(u)(o`u u est le contrˆole extr´emal de r´ef´erence) et projet´ee sur{Im Ex0

0,t(u)}.

Son calcul explicite est ais´e avec l’´evaluation de la variation seconde et {Im Ex0

0,t(u)} est un espace vectoriel de dimension un donn´e par Rp(t)d’apr`es l’interpr´etation g´eom´etrique du vecteur adjoint (Remarque 2.2 page 22). On peut donner une premi`ere d´efinition de la notion de point conjugu´e.

D´efinition 2.3 (Point conjugu´e). On appelle temps conjugu´e le long de l’extr´emale de r´ef´erence un instant 0<tcT o`u la d´eriv´ee seconde intrins`eque, vue en tant que forme quadratique, admet une valeur propre nulle. Le point x(tc)s’appelle un point conjugu´e `a x0=x(0).

On pr´esente maintenant la caract´erisation g´eom´etrique.

D´efinition 2.4 (Point conjugu´e g´eom´etrique). Soit H(x,p)un Hamiltonien lisse et z(·) = (x(·),p(·))une trajectoire de

H d´efinie sur[0,T]. On appelle ´equation de JACOBIle long de z(·)l’´equation aux variations

δ˙z(t) =d

H(z(t))·δz(t).

Un champ de JACOBI est une solution non-triviale J(·) de cette ´equation. En notant J(·) = (δx(·),δp(·)), on dit que J est vertical `a l’instant t siδx(t) =0.

Le temps tcet le point correspondant x(tc)sont dits g´eom´etriquement conjugu´es

`a 0 et x(0)respectivement s’il existe un champ de JACOBIvertical aux instants t=0 et t=tc.

(26)

Chapitre 2. Les conditions n´ecessaires d’optimalit´e 25 p

x(0) x(tc) x

p(0)P

expx(0)(P,0)

expx(0)(P,ti)

expx(0)(P,tc)

champ central

y

x(0)

x(tc)

champ central

FIG. 2.3 – Point conjugu´e et champ central

D´efinition 2.5 (Application exponentielle). Soit H(x,p)un Hamiltonien lisse. On note expx0 :(p,t)7→x(t,x0,p0)l’application exponentielle d´efinie sur un ouvert de Tx0X×R o`u z(t,x0,p0) = (x(t,x0,p0),p(t,x0,p0))est la trajectoire de

H de condition initiale(x0,p0). Son image s’appelle un champ central (voir FIG. 2.3).

On adopte la convention suivante. Le Hamiltonien du temps minimal qui s’´ecrit H(x,p,u) =hp,f(x,u)i+p0 est identiquement nul car le temps de transfert est libre. Avec nos hypoth`eses on peut choisir p0=−1 et le vecteur p est donc nor- malis´e par la conditionhp,f(x,u)i=1, ce qui restreint, pour tout temps t, le do- maine de expx0(·,t)et les variationsδp(0)`a une hypersurface de Rn\{0}. Les trois concepts pr´ecit´es sont alors reli´es via le r´esultat suivant :

Proposition 2.6. Sous les hypoth`eses pr´ec´edentes, la trajectoire x(t)estC0-opti- male sur[0,T]si une des conditions suivantes est v´erifi´ee :

(i) Il n’existe pas de point conjugu´e sur[0,T].

(ii) Il n’existe pas de point conjugu´e g´eom´etrique sur[0,T].

(27)

(iii) L’application expx0 est une immersion.

De plus, si t>t1co`u t1cest le premier temps conjugu´e, la trajectoire x(·)n’est pas minimale en temps pour la topologie Lsur l’espace des contrˆoles.

La justification de ce r´esultat technique se trouve dans [20]. Nous pr´esentons ici l’algorithme pour calculer les points conjugu´es.

2.3.3 Algorithme

On choisit une base(ei)ide l’espace de dimension n1 des champs verticaux en x0. Soit Ji(·) = (δxi(·),δpi(·))les champs de JACOBI associ´es `aδpi(0) =ei. En dehors d’un point conjugu´e, le rang dex1(t), . . . ,δxn−1(t))est n1 et en un point conjugu´e, il est inf´erieur ou ´egal `a n2 : ce qui permet en particulier de calculer le premier point conjugu´e le long de notre extr´emale de r´ef´erence.

2.3.4 Champ central et fonction de tir

Un point important est que, sous les hypoth`eses pr´ec´edentes, en immergeant la trajectoire extr´emale de r´ef´erence dans un champ central issu de x0, on obtient l’optimalit´e au sensC0, mais aussi un estim´e du tubeT o`u cette optimalit´e est vraie. Sur ce domaine, l’´equation de tir S(p0) =x1 admet une solution unique, calcul´ee avec le th´eor`eme des fonctions implicites car le rang de S est maximum et le vecteur adjoint initial p(0)est une fonction lisse de x1.

(28)

Chapitre 3

Transfert orbital : pr´eliminaires g´eom´etriques

On va pr´esenter les ´el´ements fondamentaux du syst`eme d´ecrivant le transfert orbital en pouss´ee faible.

3.1 Equation de K´ EPLERet coordonn´ees orbitales

Le syst`eme libre est d´ecrit par l’´equation

¨

q=−µ q kqk3 et poss`ede trois int´egrales premi`eres classiques :

– le moment cin´etique c=qq ;˙ – l’int´egrale de LAPLACEL=−µ q

kqk+q˙c ; – l’´energie H(q,q) =˙ 1

2q˙2 µ kqk.

On d´efinit le vecteur excentricit´ee par la relation L=µe . Proposition 3.1 (Propri´et´es du syst`eme).

(i) On ahL,ci=0. Si c6=0, L est contenu dans le plan du mouvement.

(ii) On a L2=µ2+2Hc2.

(iii) Le cas c=0 correspond `a une collision. Si c6=0 : – soit L=0 et le mouvement est circulaire uniforme ;

– soit L6=0 et H<0, la trajectoire est une ellipse donn´ee par :

|q|= c2

µ+kLkcos(θθ0), avecθ0argument du p´erig´ee.

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