C. GONTARD - C. DAVID – H. MEILLAUD Correction Ex 1 "s’entrainer…" 1/2 Terminale S. – Lycée Desfontaines – Melle
Correction exercice 1 "s ’ entrainer plus…"au calcul intégral
Exercice 1 Asie, Juin 2005
On définit, pour tout entier naturel nÃ1, l’intégrale In=
⌡⌠
0 2 1
n !(2−x)nexdx 1. Calculons I1.
I1=
⌡⌠
0 21
1!(2−x)1exdx =⌡⌠
0
2(2−x) exdx
Posons les fonctions u et v dérivables et à dérivées continues sur [0;2] telles que : u( x)=(2−x) d’où u′( x)=-1
v’( x)=ex d’où v( x)=ex Intégrons alors I1 par parties : I1=
(2−x) ex
0 2−
⌡⌠
0
2-exdx=0e2−2e0+
⌡⌠
0
2exdx=-2+
ex
0
2=-2+e2−e0=e2−3 d’où I1=e2−3
2. Etablissons que ┐nÃ1, 0ÂInÂ2n
n!
(
e2−1)
┐x☻[0;2], 0ÂxÂ2 donc -2Â-xÂ0 donc 0Â2−xÂ2 donc 0Â(2−x)nÂ2n donc, en multipliant par ex>0, 0Â(2−x)nexÂ2nex
Donc 0Â 1
n!(2−x)nex 1 n!2nex
D'où par intégration des inégalités (avec 0Â2),
⌡⌠
0
20dxÂ
⌡
⌠
0 2 1
n!(2−x)nexdxÂ
⌡
⌠
0
2 1
n!2nexdx càd 0ÂIn 1 n!2n⌡⌠
0 2exdx
Or ⌡⌠
0
2exdx=
ex
0
2=e2−1 d’où finalement ┐nÃ1, 0ÂIn 1
n!2n
(
e2−1 .)
3. A l’aide d’une intégration par parties, montrer que pour tout entier naturel nÃ1, In+1=In− 2n+1 ( n+1)!
┐nÃ1, In+1=
⌡⌠
0
2 1
( n+1)!(2−x)n+1exdx= 1 ( n+1)!⌡⌠
0
2(2−x)n+1exdx
Posons les fonctions u et v dérivables à dérivées continues sur [0;2] telles que : u( x)=(2−x)n+1 donc u′( x)=-( n+1)(2−x)n
v′( x)=ex donc v( x)=ex
Intégrons alors par parties In+1 = 1
( n+1)!⌡⌠
0
2(2−x)n+1exdx = 1 ( n+1)!
(2−x)n+1ex
0
2− 1
( n+1)!⌡⌠
0
2-( n+1)(2−x)nexdx = 1
( n+1) !
(
0−2n+1e0)
+ 1 n!⌡⌠0
2( 2−x)nexdx = - 1
( n+1) !2n+1+In = In− 2n+1 ( n+1)!
4. Démontrer par récurrence que e2=1+2 1!+22
2!+…+2n n!+In Pour n=1, 1+2
1!+I1=3+ e2−3=e2, la relation est vraie.
Supposons qu’il existe un entier pÃ1 tel que 1+2 1!+22
2!+…+2p
p!+Ip=e2 et montrons que 1+2
1!+22
2!+…+ 2p+1
(p+1)!+Ip+1=e2 pÃ1 donc Ip+1=Ip− 2p+1
( p+1)! d’après question 3.
C. GONTARD - C. DAVID – H. MEILLAUD Correction Ex 1 "s’entrainer…" 2/2 Ainsi 1+2
1!+22
2!+…+ 2p+1
(p+1)!+Ip+1 = 1+2 1!+22
2!+…+ 2p+1
(p+1)! + Ip− 2p+1 ( p+1)!
= 1+2 1!+22
2!+…+2p
p!+Ip=e2 par hypothèse de récurrence La propriété est donc héréditaire et puisqu’elle est vrai pour pour n=1 on déduit que
┐nÃ1, e2=1+2 1!+22
2!+…+2n n!+In 5. On pose, ┐nÃ1, un=2n
n!
a. Calculons un+1
un
et prouvons que ┐nÃ3, un+1Â1 2un. Il est clair que ┐nÃ1, un>0, donc ┐nÃ1, un+1
un
= 2n+1 ( n+1)!×n!
2n= 2
n+1. D’où un+1
un
= 2 n+1 Or, ┐nÃ3, n+1Ã4 donc 1
n+1Â1
4 puisque la fonction inverse est décroissante sur ]3;+õ[ Donc ┐nÃ3, un+1
un
Â2
4 donc, en multipliant par un>0, un+1Â1 2un
b. En déduire que pour tout nÃ3, 0ÂunÂu3
1 2
n−3
┐nÃ3, 2nÃ0 et n!Ã0 donc unÃ0 Pour n=3, u3
1 2
0=u3, la relation est donc vraie Supposons qu’il existe un entier pÃ3 tel que upÂu3
1 2
p-3
et montrons que up+1Âu3
1 2
p-2
pÃ3 donc d’après a., on sait que up+1Â1
2up et upÂ
1 2
p-3
par hypothèse de récurrence On a donc up+1Â1
2
1 2
p-3
c'est-à-dire up+1Â
1 2
p-2
La propriété est donc héréditaire et puisqu’elle est vraie pour p=3, on déduit que ┐nÃ3, unÂ
1 2
n−3
. Enfin puisque ┐nÃ3, unÃ0, on déduit bien que ┐nÃ3, 0ÂunÂ
1 2
n−3
6. En déduire la limite de la suite
( )
un puis celle de la suite( )
In0Â 1
2Â1 donc lim
n↔+õ
1 2
n−3=0 et ┐nÃ3, 0 Â unÂ
1 2
n−3, donc d’après le théorème des gendarmes,
on déduit que lim
n↔+õun=0 .
On sait d’après 2. que ┐nÃ1, 0ÂIn 1
n!2n
(
e2−1 donc ┐n)
Ã3, 0ÂInÂun(
e2−1)
Or lim
n↔+õun=0 donc lim
n↔+õun
(
e2−1)
=0 d’où d’après le théorème des gendarmes, on déduit que limn↔+õIn=0 7. Justifions que e2= lim
n↔+õ1+ 2 1!+22
2!+…+2n n ! On sait que e2=1+2
1!+22
2!+…+2n
n!+In et lim
n↔+õIn=0, on déduit donc que e2= lim
n↔+õ(1+2 1!+22
2!+…+2n
n!+In) donc e2= lim
n↔+õ(1+2 1!+22
2!+…+2n n!)