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Analyse sociolinguistique des graffitis dans la ville de Jijel

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement Supérieur et de la recherche scientifique

Université Mohammed Seddik Ben Yahia, Jijel

Faculté des lettres et des langues étrangères Département de français

MEMOIRE présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Master

Spécialité

:

sciences du langage

THEME :

Présenté par :

Sous la direction de :

Membres du jury :

Président : Bouddouhane Nourddine

Rapporteuse : KERBOUB Ouidad

Examinatrice : Meloueh Fatiha

(2)

E

n préambule a ce mémoire, nous souhaitons adresser nos

remerciements les plus sincères aux personnes qui nous ont apporté

leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire.

Nos remerciements vont droit à l'adresse de notre modèle, notre

source d'énergie et de motivation, notre directrice de recherche

Madame

Bounouni Ouidad

pour ses conseils, ses recommandations

éclairées, son assistance et son soutien indéfectible qu'elle nous a

toujours apportés dans les moments difficile, s’est toujours montrée

à l’écoute et très disponible tout au longue de la réalisation de ce

mémoire, ainsi pour l’inspiration laide et le temps quelle à bien

voulu nous consacré.

Nos remercîment s’adressent également à messieurs

les membres

du jury

qui ont accepté dévaluer notre travaille ainsi pour la lecture

attentive dont ils font montre.

Nos remerciements vont aussi à tous les enseignants qui ont

contribué à notre formation de licence et master :,

M Karboub

,

Mme Adjroud

,

M Rajah,

M Sissaoui

et

M Boukraa

leurs

connaissances et leurs savoirs nous ont permis de gravir les marches

de la recherche.

Nos remerciements s'adressent, aussi, à une personne que nous

respectons, laquelle nous avons appris beaucoup de connaissances

dans le domaine de la sociolinguistique :

Mlle Kouras Sihem

Nous voudrons remercier également les jeunes de la ville de Jijel

qui ont apportée leur aide concernant la collecte des données.

(3)

Je dédie ce mémoire à :

Mes parents :

Mon cher père

Athmane

, qui peut être fier et trouver ici le résultat de

longues années de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la

vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les

valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de toi.

Ma chère mère

Samia

, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour,

son soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son

assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste

soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.

Mon cher frère

Khaled

et ma chère sœur

Rima

qui n'ont cessé d'être pour moi

des exemples de persévérance, de courage et de générosité.

A tous les membres de ma famille paternelle et maternelle

A tous mes amies et mes camarades

Tous mes professeurs qui doivent voir dans ce travail la fierté d'un savoir bien

acquis.

(4)

Je dédie ce mémoire à :

A ceux qui mont indiqué la bonne voie, A ceux qui attendent le fruit

de leur Education A mes chères parent, pour leur encourage, leur conseils

et leur sacrifice et surtout leur amour ; je dédie à vos pleur, à vos sourire,

mes plus belle reconnaissance et mon grand amour pour vous

Je vous aime

A toi mon future Marie « khilou »pour ton encouragement, ta patience et

surtout ton amour qui ma donné la force de terminé ce mémoire

Je t’aime.

A ma unique sœur Sarah et son conjoint Minou.

A mes frères : Alilou, Lamine et Idrisou .

A toi grande mère pour tes prières et ton amour.

A ma belle famille je vous aime.

A tous les membres de ma famille paternelle et maternelle.

A mis amis et collège de pré ou de loin, surtout a toi Farah et

Yasmine Djanet, Samira merci.

J’espère qu’ils trouvent dans ce mémoire tout l’amour que je leur porte.

(5)

Table des matières

Introduction générale ……….

Partie théorique :

Chapitre 1 : la situation de l’urbanisation en sociolinguistique en Algérie (entre représentation et identité)

I .1. La sociolinguistique urbaine --- 6

I.1.1 Définition de la sociolinguistique urbaine --- 7

I.1.2. le concept « urbain » et l’objet d’étude de la sociolinguistique urbaine --- 7

A. Définitions des quelque concepts --- 7

B. ville et les rapports entre les langues --- 8

I.1.3 Quelques citations sur la prise en compte du milieu urbain par la sociolinguistique : 9 I.2 la culture urbaine --- 10

I.2.1. La sociolinguistique urbaine et la géographie sociale --- 10

I.3. Autour des représentations et identité --- 10

I.3.1. Origine de la représentation --- 11

I .3.2 Quelque définition de la représentation et ces caractéristiques --- 12

a. Définition de la représentation --- 12

b. Caractéristiques de la représentation --- 13

c. Objet de la représentation --- 14

d. Les représentations sociales des langues : --- 14

e. Les représentations des langues en contactent --- 15

I .4. Définition et Complexité de la construction identitaire --- 16

I .4.1 Définition de l’identité --- 16

I .4.2 Les composants de l’identité sociale --- 16

I .4. 3. Les étapes de la théorie de l’identité sociale --- 18

Chapitre 2 : Les graffitis comme moyen d’expression

La langue berbère --- Erreur ! Signet non défini. La langue classique --- Erreur ! Signet non défini. L’arabe dialectal. --- Erreur ! Signet non défini. La langue française ………

(6)

La langue berbère --- 22

La langue classique --- 22

L’arabe dialectal. --- 22

La langue française --- 22

II.1.3 Le parler jeune --- 23

II.1.4 Les jeunes créent leur propre langue --- 23

II.2 La rue--- 24

II.2.1 L’art de rue --- 25

II.2.3 L’art Urbain --- 25

II.3 Vue générale sur les graffitis --- 25

a) L’Histoire des graffitis --- 26

b) Origine des graffitis --- 27

c) Etymologie --- 27

d) Définition du mot --- 27

II.4 Les graffitis en Algérie --- 30

II.4.1 Les graffitis selon quelque langue --- 31

II.4.2 Type de graffitis et technique de réalisation --- 31

1. Le slogan --- 32 2. Tag --- 32 3. Le sticker --- 33 4. Le pochoir --- 34 5. L’affiche --- 35 6. La peinture murale --- 35

II.5 La ville et le graffiti --- 36

II.5.1 Le graffiti comme vecteur de communication et d’expression --- 37

II. 5 .2 Les graffitis une nouvelle génération d’artistes --- 37

II.5.3 L’identité artistique………... 38

Partie pratique :

(7)

I. la situation du corpus en contexte --- 40

I .1 Carte géographique de la ville de Jijel --- 40

I. 2 La méthodologie de la recherche--- 40

I.3 Justification de choix du corpus--- 40

I.4 L’échantillonnage--- 41

I.4.1 Concept de base --- 41

I.4.2 Les types d’échantillon --- 41

a. échantillon représentatif --- 41

b. échantillon aléatoire (ou aléatoire simple) --- 41

c. échantillon systématique --- 41

D. échantillon stratifié --- 42

I. 5 L’échantillon de notre enquête --- 42

I.6 Description des enquêtés --- 42

I .7 Le questionnaire --- 42

I .7.1 Définition --- 42

a. les questions fermées --- 43

b. Les questions pré-codées (cafétéria) --- 43

c. Les questions semi-ouvertes --- 43

d. Les questions ouvertes --- 43

e. Les questions avec échelle d’évaluation --- 43

I .7.2 Données annexes --- 44

I.7.3 Les objectifs du questionnaire --- 45

I.7.4. La grille d’analyse --- 46

Question 01 : --- 47 Question02 : --- 48 Question03 --- 50 Question04 --- 51 Question : 05 Question : 06 --- 51 Question 08 et 09 --- 52 Question 10 --- 54 Question 11 --- 55 Question12 --- 55 Question 13 --- 56 Question 14 ……… 57

(8)
(9)

1

De tout temps, les genèses ont eu leur lexique, leur syntaxe, leurs tics de langage, qui les

distinguent des autres filiations, celles qui les préviennent ou qui leur remplacent. Dans plusieurs cités d’un certain nombre de villes, voisinent des associations d’origines distinctes et de cultures diverses, C’est tout un mal de vivre social de ces jeunes assortiments , où la quasi-totalité de ces derniers sont issus de l’immigration, et qui s’aperçoivent de plus en plus enclos entre les murs de leurs cités, sans véritable espoir de faire portion intégrante de la société. Ils ont une impression de solitude, dans leur vie.

Depuis quelques années en Algérie, les pratiques langagières dans le domaine artistique (chansons, spectacles humoristiques, graffitis …etc.) font l’objet de recherches scientifiques notamment dans les Sciences du langage.

La ville de Jijel, se présente comme un véritable observatoire d’utiles langagiers variés et en modification. En effet, la simultanéité de l’arabe avec ses variantes dialectale et classique, le français resté à provenance de l’apparition d’une nouvelle subdivision du français, adoptée par les jeunes Jéjiliens.

Nous remarquons, que les jeunes ont trouvé divers outils pour exprimer, en lumière les pratiques langagiers utilisées par les jeunes pour réaliser ce projet. Nous nous sommes, intéressés à un type de pratique qui est artistique tel que les graffitis : c’est un phénomène presque récent qui intéresse principalement les jeunes, alors qu’ils désignent tout dessin ou toute inscription gravée ou griffonnée illicitement à la main sur des surfaces verticales et fixes. Il est écrit ou peint sur des murs, des portes, des bancs publics, etc. À l’aide d’un feutre, d’un objet métallique, d’une bombe aérosol.

En effet, Les graffitis sont des productions urbaines, ils sont fréquemment réalisés dans différentes langues, dans des espaces urbains.

Naomi Klein affirme dans ce sujet que :

« L'une des ironies de notre époque, c'est que, en même temps que la rue est devenue la denrée la plus demandée de la culture publicitaire, la culture de la rue se voit elle-même prise d'assaut. De New York

à Vancouver et à Londres, les sévères mesures policières contre les graffiti, l'affichage, la mendicité, l'art dans la rue, les jeunes avec leurs raclettes à pare-brise, le jardinage communautaire et les vendeurs à la sauvette sont rapidement en train de criminaliser tout ce qui fait vraiment la vie de la

rue dans une ville »1.

1

(10)

2

De plus en plus, les jeunes sont tous trouvé, que le graffiti est un outil d’expression et d’affirmation de soi utilisant leur langage, ce dernier contribué à façonner l’espace, afin d’inscrire dans une pratique culturelle universellement urbaine.

Le graffiti, présente donc cette spécificité d'être une « trace urbaine », à la fois barbouillage illégal et aspect d'expression artistique, selon les points de vue recueillis et les individus aperçus. Le terme graffiti : est une expression murale, mais on peut le définir comme : une inscription ou un dessin tracé, peint ou gravé sur un support, qui n'est normalement pas prévu à cet effet. Il est à différencier du tag, qui est l’inscription d’un pseudonyme au tracé simple, utilisant une seule ligne, en guise de signature. Le graffiti est lui aussi particulier, car il intéresse tout lettrage dont le tracé est plus ou moins confus, ce dernier à civilisé ensuite à une décoration interne, à de variés effets, à l’existence d’objets et de personnages d’une part, et vers les différentes techniques de l’art urbain. Les graffitis s’inspire de plusieurs culture et genre muraux, c’est pour cela dans les compositions du graff en trouve des différents types des graffitis, que ce soit africaine ou orientale c’est le fait que les graffiteurs essais de similaire un univers spécifique a eux, a fin d’accorder une nouvelle vie a une bas murale, qui subsiste déjà.

Les parlers jeunes, sont la brillance de la multitude des pratiques linguistiques d’une ville. La ville de Jijel, qui se trouve être notre sol d’enquête, est célèbre pour être une ville où les pratiques linguistiques sont indéfinies et colorées. Ces pratiques, sont une manière pour les gens de cette ville de signer leur identité urbaine.

Les jeunes à Jijel, trouvent une accessibilité à l’écrit beaucoup plus qu’à l’oral. La fécondité langagière chez les jeunes ,est liée surtout à un écoulement social , qui produit généralement à la langue, un lexique aisé et nouveau même, s’il est parfois expérimenté de vulgarité ou burlesque, ce langage, va identiquement de pair avec la production de pratiques décrit fixées, à l’accumulation d’impression et à la fécondité habituelle ,car il faut tenir en compte le porteur âge, sexe et le contexte social, mais aussi le niveau de scolarisation.

Du point de vue sociolinguistique, les graffitis peuvent être étudiés comme étant des productions langagières à lesquelles les représentations y sont associées, cette discipline permet de mettre en lumière les mécanismes de construction identitaire, d’appropriation des espaces à travers les différentes inscriptions muraux, c’est pour cette raison, nous avons concentré dans notre mémoire sur : Analyse sociolinguistique des graffitis dans la ville de

(11)

3

Notre problématique, porte sur une seule question, où il s’agit de questionner les pratiques langagières des jeunes dans le domaine de la sociolinguistique.

A cet effet notre problématique est la suivante : comment les jeunes de la ville de Jijel

s’expriment-ils à travers les graffitis ? Cependant, le langage écrit des jeunes Jijeliens

des cités, est un mode d’expression, dans un milieu qui fait émerger une culture urbaine « les graffitis » . Il est spécifique pour une portion déterminée de la société, plusieurs termes et expressions appartiennent au langage des jeunes, finisse par l’utilisation de plusieurs langues tel que le français, l’arabe dialectale dans les graffitis, slogan , tag …

A la suite de ce questionnement principale, cruciale nous avons posé une série des questions :

 Quelle est la relation entre la ville et les graffitis ?

 Comment les jeunes de la ville de Jijel manient-il les graffitis pour revendiquer leur(s) identité(s) ?

 En quoi le graffiti hip-hop se distingue-t-il des graffitis pochoirs en matière de langue et de pratique ?

Le but de ces questions est de confirmer la relation entre langage et affirmation identitaire qui signifie :

« Le concept d’identité peut se définir comme une dialectique entre la vérité dont est porteur un

sujet, et qui définit sa place dans les espaces de communication dans lesquels il s’inscrit et la dimension politique qui le fonde par la médiation de ses appartenances et des liens sociaux dont

il est porteur»2.

Nous pouvons percevoir, que de nombreux jeunes Jijeliens affectent les jeunes français ou les jeunes issus de l’immigration maghrébine, pour cela nous remarquons, que les jeunes utilisent plusieurs façons et plusieurs langues pour exprimer, nous avons organisé notre mémoire de recherche pour voir quels sont les langues les plus utilisés par les jeunes de la ville de Jijel ?

Pour répondre à ces interrogations, nous nous sommes basé sur quelques motivations qui sont de la manière suivante :

2

(12)

4

 Nous avons choisi ce thème, parce qu’il n’a pas été abordé par les étudiants de l’université de Jijel.

 C’est un sujet sensible, car les jeunes peuvent-il exprimé leur vie sociale à travers le graffiti, comme l’un des pratiques langagières.

 L’inscription murale, est un moyen d’expression. Ceci peut faire du graffiti une communication traitante différent thèmes, selon les besoins d’inscriptions.

C’est à partir de ces questionnements, que nous postulons d’étudier les pratiques socio- linguistique à travers les graffitis muraux dans l’écart urbains de la ville de Jijel.

Après avoir exposé nos motivations nous allons proposer des hypothèses provisoires :

 les pratiques linguistiques sont liées aux représentations, qui se constituent dans un contexte social et culturel et qui est en évolution de manière permanente, raison pour la quelle, nous conférons un statut différent à chaque langue.

 la présence des différentes langues chez les jeunes contribue à la revendication identitaire, nous supposons que la thématique traité dans les graffitis pourrait avoir un lien avec la langue.

Les objectifs tracés à travers ce mémoire sont :

 Notre travaille s’attache à étudier les particularités des parlers jeunes de la ville de Jijel, mais aussi le rapport entre langues, pratiques.

Notre but est d’étudier les pratiques langagières des jeunes : l’utilisation des graffitis comme moyen de communication c’est une meilleure connaissance du phénomène observé « les graffitis », ses objectifs et ses motivations vis-à-vis de l’information transmise au public.

Le but principale de cette présentation du travail, est de montré aux autres que les graffitis sont acceptés par la population, ainsi de connaitre les différentes formes des graffitis.

Cette démarche, permet de connaitre le rôle de la ville, dans les différents types de pratiques langagiers : qui sont les graffitis, on constatant que notre travaille, s’attache à étudier les graffitis de la ville de Jijel, mais aussi le rapport entre langues et pratiques c’est-à-dire : l’intérêt de ce travail est d’éprouver le contact des langues présentes dans l’univers sociolinguistique de cette ville, afin de revendiquer l’identité des jeunes de cette dernière.

(13)

5

Notre travaille est dévissé en deux chapitre : le premier servira à éclaircir le domaine dans le quel s’inscrit notre recherche « la sociolinguistique urbaine » nous exposerons l’apparition et le développement se cette nouvelle discipline et les divers concepts de base, ainsi nous mettons en lumière la relation entre la représentation linguistique et la construction identitaire avec les diverses pratiques langagières qui sont utilisées par les jeunes.

Nous avons choisis ce titre « les graffitis comme moyen d’expression »car, il prend en charge le langage des jeunes sur le plan de l’écrit et la description de cette variété linguistique, pratiqué dans la ville de Jijel, ou nous essayerons de bien définir ce genre d’art ainsi que, de connaitre le contacte des langues présentes.

En ce qui concerne la partie pratique, nous tenterons de dresser, dans un seul chapitre en premier lieu, une représentation complète de la méthodologie de recherche. En second lieu une analyse détaillée sur les interprétations des données de notre enquête qui est un questionnaire sur les pratiques langagières des jeunes (les graffitis) choisi comme corpus, en faisant appel aux différents concepts mentionnés dans la partie théorique.

(14)
(15)

(16)

6

Dans ce chapitre, nous allons présenter une vue générale sur la sociolinguistique urbaine, qui inclut dans sa problématisation du fait socio-langagier : les spécificités organiques et fonctionnelles de l’espace urbain. Certes, l’espace suffit de penser au paradigme de la diatopie, ces derniers sont des dimensions approchées par la discipline, mais elles sont comme étant essentiellement des données et non des produits. Et surtout la notion, car il ne peut ici s’agir d’un concept opératoire pour la discipline tant les acceptions diffèrent, laisse à penser que l’espace en est un : c’est-à-dire que, même s’il peut être pensé comme le résultat d’une activité humaine qu’elle que soit, il ne peut-être qu’unique. Cette intuition est sans doute partagée par les sociolinguistes qui placent au centre de leurs réflexions la notion de processus, engageant elle-même l’idée que rien n’est de fait « donné ». La sociolinguistique urbaine pose, dans ses postulats, la multiplicité des espaces impartis aux villes, multiplicité qui, à son tour, prend sens et valeur dans les pratiques discursives (dont le discours sur la ou les langues et leurs usages) qui l’énoncent. C’est-à-dire que les discours sur la ville modifient la perception du réel urbain, et comment, via la praxis linguistique, cette perception, mise en mots par la corrélation aux pratiques langagières finit par être confondue au sens strict avec le réel ; c’est à dire que les discours sur la ville finissent par devenir « la ville »… une ville pourtant différente pour chacun de ses acteurs.

Aussi le champ problématique de la sociolinguistique urbaine, considère-t-il comme objet de recherche ? L’hétérogénéité corrélée des discours sur les langues et la spatialité. A travers les trois tâches, trois pôles d’intervention et de réflexion, non hiérarchisés et non exclusifs les uns des autres : l’étude de la mise en mots de la covariance entre les structures socio-spatiales signifiantes et la stratification sociolinguistique, l’étude de la ville comme matrice discursive (autrement dit le contexte social des discours), et les interactions opérantes (dans un mouvement dialectique) entre la prégnance des structures socio-spatiales sur les attitudes linguistiques et langagières produites par les acteurs de l’urbain et leurs propres discours sur l’espace social.

(17)

7

I.1 La sociolinguistique urbaine

La première partie de ce mémoire, sera consacré à la définition de notre champ d’étude et les concepts qui s y rapportent et que nous allons croiser tout au long de ce travail.

I.1.1 Définition de la sociolinguistique urbaine

La sociolinguistique urbaine est, la science qui préoccupe de la constitution particulière

des pratiques des jeunes, dans le milieu urbain. Selon Calvet « la sociolinguistique est essentiellement urbaine [….] le terrain urbain montre que la linguistique ne peut être que sociolinguistique »1

C’est pour cela que définir la sociolinguistique urbaine n’est pas une chose aisée et ne fait pas consensus. 2 Cependant, il est possible de présenter de manière cohérente le champ et les spécificités de la sociolinguistique urbaine. Notamment pour dire sa centration sur les discours 3 sans pour autant ignorer les pratiques linguistiques, pour dire sans rapport étroit avec l’urbanisation dans la mesure où ce qui est prévu est la problématisation du champ socio-langagier. La langue s’urbanise, l’espace se lingualise cela veut dire : l’espace urbain est pris en compte, de par son dynamisme, « sa mobilité mise en mots, évaluée socialement en discours, et caractérisée en langue »4

En regard avec les effets prégnants de la culture urbaine sur les usages de tous ordres, enfin, pour dire que la caractérisation « sur-moderne » d’une mobilité spatiale survalorisée et vectrice d’espaces sociaux, différenciés d’une telle conceptualisation du champ interroge la sociolinguistique générale5 qui tendanciellement investit la ville sans pour autant la considérer comme une matrice discursive déterminante des pratiques.

Et quand même cela, a pu être fait aux premiers temps de la discipline, il convient de réinterroger le terrain urbain. La ville pour faire rapide, car les mutations en cours ne peuvent pas avoir d’effets sur les dires pratiques.

I.1.2 le concept « urbain » et l’objet d’étude de la sociolinguistique urbaine a. Définitions des quelques concepts

1

BULOT T., 2004, « Les parlers jeunes et la mémoire sociolinguistique. Questionnements sur l’urbanité langagière », dans Cahiers de Sociolinguistique 9, Presses Universitaires de Rennes, Rennes.

2

La sociolinguistique francophone est constituée en réseau et organise depuis 1999 des journées internationales de sociolinguistique (www.sociolinguistique -urbaine.com/spip.php ?rublique5).

3 Ibid. 4

. Ibid. 5

Voir BULOT T et BAUVOIS C., 2004, « Présentation générale. La sociolinguistique urbaine : une sociolinguistique de crise » ? Premières considérations », dans Lieux de ville et identité (perspectives en sociolinguistique urbaine), L’Harmattan, Paris, p 7-12.

(18)

8

*Urbain : Du latin urbs, urbis, « ville », l’urbain désigne donc ce qui est relatif à la ville6.

* Ville : vient du mot latin villa qui signifiait « maison de campagne » et même « village,

bourg ». Ce qui est intéressant à noter pour notre étude, c’est que villa est apparenté à vécus signifiant « quartier, bourg », « rue, voie publique »7

En générale, ″ La ville ″ est concédée comme «le noyau urbain » à cause de sa position stratégique nourrie de nouveautés. Nous remarquons que l’Algérie est devenue à la sociolinguistique urbaine comme un lieu par achèvement des pratiques langagières qui est souvent présent à l’espèce publique Depuis Calvet (1994 : 16), « la ville est plus qu’un lieu de coexistence des langues »8

La ville n’est pas seulement un lieu où résident des groupes d’origines variées. Elle est surtout un espace dans lequel ces derniers s’organisent leur vie : sociale, culturelle, religieuse….. En relation les uns avec les autre, d’ailleurs dans la ville on trouve des déférents aspects du langage qui sont traités par plusieurs travaux de recherche dans l’asphère urbain.

b. ville et les rapports entre les langues

La sociolinguistique urbaine ne voit pas la ville comme une variable, mais comme une

problématique, elle l’envisage comme étant un terrain complexe et hétérogène.

« Dans la sociolinguistique « classique », il s’agit d’étudier la covariance langue/société sans problématiser la ville : l’espèce apparait comme un donné »9 Alors, la sociolinguistique urbaine introduit fortement la réflexion sur l’espace qui est considéré comme un produit social et façonné par les discours des habitant.

« Décrire et expliquer les rapports existant entre, d’une part, la société et, d’autre part, la

structure, la fonction et l’évolution de la langue »10

Cela veut dire, qu’il s’agit bien d’une nécessité sans pour autant céder à la tentation de dire, que la sociolinguistique n’est peut-être qu’urbaine.

6

Le Petit Robert(2003) p 384

7 Ibid. p 543 8

L.-J. Calvet ; (Les voix de la ville). « Introduction à la sociolinguistique urbaine, » 1994 : p 16.

9

Ibid. p 24.

(19)

9

La sociolinguistique urbaine, est une discipline récente, qui est en émergence. Elle est née grâce à l’existence de plusieurs langues en ville, due à la migration des gens afin de trouver une vie meilleure.

Pour Jean- louis CALVET « La ville est le but des migrations, le point ultime d’un

parcours qui, du village à la capitale, suit les pistes, les fleuves ou les voies ferrées, parcours des hommes bien sûr, mais en même temps parcours des langues. »11, Le rôle primordial de la sociolinguistique urbaine sera donc : l’étude des effets de la ville sur les langues.

La ville devient un berceau des langues. Selon Jean-Louis CALVET : « Telle une pompe,

la ville aspire du plurilinguisme et recrache du monolinguisme, et elle joue ainsi un rôle fondamental dans l’avenir linguistique de la région ou de l’état.»12

La sociolinguistique urbaine accorde l’importance au facteur « urbain » qui a des effets sur les représentations linguistiques par contre, la sociolinguistique prend en charge l’étude de la langue dans la société ; cette langue caractérise le niveau de vie.

I.1.3 Quelques citations sur la prise en compte du milieu urbain par la sociolinguistique

« La ville parle, au travers d’une multitude de signes qu’elle nous donne à lire»13

« La présence de la ville en linguistique est paradoxale : à la fois potentiellement e implicitement centrale, la ville y joue un rôle que rarement traité comme un objet de recherche pleinement reconnu »14 (Mondada 2000 : 59)

« La sociolinguistique a en effet besoin du plurilinguisme, de la réalité des rapports quotidiens, de

la coexistence et des conflits entre différentes communautés, du choc des langues et des représentations, en un mot de la communication réelle dont tous les constituants se trouvent en ville multipliés, densifiés, condensés »15

Il ne s’agit pas d’un concept précis ou d’une définition exacte de la ville. Tous les chercheurs on une définition, puisque les critères nettement urbains ne sont pas tous à la fois semblables pour la figure d’une ville. Alors le terme la ville est trop compliqué pour s’exiger à une définition unique.

11

CALVET, Jean- Louis, 1994, « Les voix de la ville : Introduction à la sociolinguistique urbaine», Paris, Payot, p.8. 12 Ibid. p.130

13

Ibid. p48

14

Mondada, L. « décrire la ville.la construction des savoirs urbains dans l’interaction et dans le texte, » paris ; Atropos, p59)

(20)

10

Et comme il propos Bulot « L’espace urbain est d’évidence complexe et irréductible à une seule

dimension ; cependant il est nécessairement dit, mis en mots […] »16(Bulot 2004 p : 124).

I.2 la culture urbaine

La culture urbaine a connu une rencontre de plusieurs cultures, selon T. bulot « ce qui marque aujourd’hui cette culture et les pratiques langagières qui y sont liées et la mobilité social »17 c’est-à-dire même si chacun possède sa propre culture .il y’a des cultures de groupes urbains qui se construisent ; qui sont véhiculées par leurs nombres. L’idée que l’on se faite aujourd’hui de la « culture urbaine » concerne surtout les nouvelles formes de pratiques culturelles (hip hop, rap, graffiti, tag, etc.) et les lieux géographiques qui les ont vus naître, ainsi que les espaces dans lesquels elles s’expriment.

Or, aujourd’hui, la « culture urbaine » se mondialise. La tendance actuelle est au développement vertigineux des villes à l’échelle planétaire au détriment des campagnes qui se désertifient. Les progrès de la technologie favorisent la communication et les échanges culturels de manière rapide et efficace. Le monde est devenu un village planétaire18.

I.2.1 La sociolinguistique urbaine et la géographie sociale

La sociolinguistique urbaine et la géographie sociale , se sont d’abord retrouvées sur l’idée, que l’espace représente une dimension fondamentale de la construction du « social » et que cet espace n’est pas un support neutre, extérieur à l’expérience humaine, dont on pourrait faire une description unique. Mais au contraire que l’espace est pensé, signifié, informé, en bref, qu’il représente un produit social19

.

I .3 Autour des représentations et identité

Nous avons vu que la ville est un espace qui accumule les différences, elle n’est pas un lieu d’unification linguistique, elle est aussi le lieu où se forgent des représentations linguistiques sociales, ethnique que nous voudrons examiner dans cette partie de notre recherche.

Dans cette deuxième partie, nous allons se concentré sur l’évaluation, que nous entretenons dans ce travail, afin de mettre l’accent sur la nature des représentations des jeunes

16 BULOT T., 2004, « Les parlers jeunes et la mémoire sociolinguistique. Questionnements sur l’urbanité langagière », dans Cahiers de

Sociolinguistique 9, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, p 124

17

Beirbach .c ; bulot ; t '(dires) ; 2007 ; « les codes de la ville » (cultures ; langues et formes d’expressions urbaines) ; chap1 : espace urbain et mise en mots de la diversité linguistique ; l’harmattan ; paris ; p 03.

18

https://lyceechenneviere2010.wordpress.com/2010/03/26/qu%E2%80%99est-ce-que-la-culture-urbaine/

(21)

11

qui pourraient se manifester dans leurs discours. Nous nous proposons donc de centrer sur la manière dont les enquêtés mettent en mots leur identité et leur représentation.

La notion de représentation : est une notion transdisciplinaire. Si celle - ci apparait aujourd’hui dans la sociolinguistique, sa genèse se situe du coté de la psychologie sociale, domaine au sein duquel s’est matérialisé la formalisation de la notion Cette représentation, est aujourd’hui de plus en plus présente dans le champ des études, portant sur les langues, leur appropriation et leur transmission. Nous reconnaissons en particulier les représentations que les locuteurs se font des langues, de leurs normes, et leurs caractéristiques. Ou de leurs statuts au regard langues, qui influencent les procédures et les stratégies qu’ils développent en les mettant en œuvre pour les apprendre et les utilise20

.

Dans tout ce qui vient d’être écrit, nous devons pouvoir cerner plus précisément les deux orientations en parties complémentaires, que nous avons posées comme sous–titre à ce rapport : l’une –majeure– porte sur les représentations et l’autre –mineure– sur l’identité.

I .3.1 Origine de la représentation

Le concept de représentation a été présenté pour la première fois par S.MOSCOVICI

(1961) est montré comme étant des unités compliquées ou se mélangent des renseignements

ou des idées distribuées par une unité typique d’individus à propos d’un objet donné et depuis, utiliser par un bon nombre de professionnels comme : les psychologues sociaux, les anthropologues, les historiens, philosophes ou sociologues.

Aujourd'hui, elle est de plus en plus présente dans le champ des études portant sur les langues, leur appropriation et leur transmission représentées, viennent du latin : représenterai, rendre présent. Le dictionnaire Larousse indique qu’en philosophie, « l a représentation est ce par quoi un objet est présent à l’esprit » et qu’en psychologie «c’est une perception, une image mentale dont le contenu se rapporte à un objet, à une situation, à une scène (etc.) du monde dans lequel vi t le sujet»21.

I .3.2 Quelque définition de la représentation et ces caractéristiques a. Définition de la représentation

20

Dabène, L., 1997, « L’image des langues et leur apprentissage », dans M. Mathery (Ed), 1997p, 19-23.

(22)

12

Nous exposons quatre définitions des représentations sociales, qui se complètent, elles sont toutes fondées sur la théorie de Moscovici, l’un des créateurs et des instructeurs de la doctrine des représentations sociales.

Selon Moscovici, les représentations sociales sont « des systèmes qui ont une logique et un

langage particuliers, une structure d’implications qui portent autant sur des valeurs que sur des concepts. Elles sont étudiées « en articulant éléments affectifs, mentaux et sociaux et en intégrant à côté de la cognition, du langage et de la communication, la prise en compte des rapports sociaux qui affectent les représentations et la réalité matérielle, sociale idéale sur laquelle elles sont à intervenir

»22.

Auprès Jodelet, la représentation sociale est une « forme de connaissance, socialement

élaborée, partagée et distinguée de la connaissance scientifique (….), elle est un savoir de sens commun ou encore savoir naïf, naturel ». La représentation sociale agit sur deux processus importants : l’objectivation « qui sert à rendre concret ce qui est abstrait, en transformant un

concept en une image » et l’ancrage, « qui permet d’incorporer un nouvel objet en le mettant dans un

cadre de référence bien connu pour pouvoir l’interpréter »23 .

Selon Abric, la représentation sociale, « est un guide pour l’action, elle oriente les actions et

les relations. Elle est un système de pré-décodage de la réalité car elle détermine un ensemble d’anticipations et d’attentes ». Elle résulte « de la réalité de l’objet, de la subjectivité de celui qui la

véhicule, et du système social dans lequel s’inscrit la relation sujet-objet ». Il n’existe pas « de

réalité objective, mais toute réalité est représentée, donc construite par l’individu (oule groupe) et intégrée dans son système de valeurs ; c’est cette réalité appropriée et restructurée qui constitue pour l’individu ou le groupe la réalité même»24

.

Selon Mouliner, la représentation sociale assure quatre fonctions : « Catégorisation

cognitive des objets, identification sociale et individuelle, orientation et prescription des comportements, référentielles de savoirs pour des justifications ou des rationalisations »25

Pour Jodelet (1984 cité in Fischer, 1996 :125), « le concept de représentation sociale

désigne une forme de connaissance spécifique,…une forme de pensée sociale ».dans le même

contexte il affirme que la représentation « est une forme de connaissance socialement élaborée et

22

S.MOSCOVICI, « Etude de la représentation sociale de la Psychanalyse », Paris p 46 23

Jodelet, D. (Ed), 1989, « Les représentations sociales ». Paris : PUF. , p 53. 24

Abric, J.-Cl., « Pratiques sociales et représentations », Paris, PUF, 1994 25

(23)

13

partagée ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble soc al »26

Plusieurs auteurs ont tenu sur une définition de la représentation, S.MOSCOVICI,

JODELET W., J.C.ABRIC…, pour cette recherche, nous retenons principalement celle de

GUENIER qui la considère comme « une forme courante (et non savante) de connaissance

socialement partagé qui contribue à une vision de la réalité commune à des ensembles sociaux et culturels ».27

b. Caractéristiques de la représentation

Vu cette citation, nous avons dégagé trois caractéristiques de la représentation qui sont :

Caractère non savant des représentations

La représentation coïncide à une unité d'actualités simples, qui sont le fruit de pratiques particulières et de permutations interindividuels. Il s'agit d'un savoir sur le monde mais un savoir non scientifique.

Dans le même ordre BRANCA- ROSOFF parle " d'opinions stéréotypées " pour signaler les apparences représentationnels28

Elles sont socialement raffinées et distribuée : elles se forment en posant à : nos pratiques,

nos renseignements, nos disciplines et les modèles d’esprit acquis et préavis. Elles sont raccordées de ce que l'on dénomme régulièrement « les préconçus » Donc elles marchent comme des règles sociales qui établissent même le fondement de l’union linguistique, qui est définie par LABOV comme une unité d’émetteurs, distribuant des règles particulières communes quant à la langue. Ainsi, certaines langues sont tranchées. Donc nous exigeons dire que les représentations couvrent une barre primordiale: elles sont communautaires.

Elles arborent aux personnes un code collectif. Elles participent à la construction d'une réalité commune à un ensemble social ou culturel, elles simulent les acteurs sociaux d'un savoir commun et partagé qui aide la communication. Cette communication va accepter de saisir et d’éclairer la réalité et les banalités. D'après ASSOU " elles sont attachées à la collectivisation » 29

26 (Jodelet , 1989 cite in Boyer, 2003 p 11). 27

GUENIER. H, « Représentations linguistiques » in MOREAU. M. L. Sociolinguistique, concepts de base, Mardaga, Liège, 1996, P. 146

28 BRANCA- ROSOFF « Les imaginaires des langues" in BOYER. H. Sociolinguistique, territoire et objets », Paris: Delachaux et Niestlé,

1996, p.8

29

ASSOU. M, « attitude à l'égard des langues et compétences auto- évaluées chez les jeunes issus de l'immigration », in Sciences humaines n°12, Constantine: univ. Mentouri, 1999, p. 30.

(24)

14

Les représentations relevées des discours épi linguistiques des jeunes, signalent un processus de subjectivation qui renvoie à l’idéologie mais aussi à soi, dans la relation que le locuteur entretient avec la langue. C’est par conséquent, que les représentations sociales sont une forme de connaissance, que l’homme utilise et partage dans sa construction d’une réalité commune à un groupe social. C’est ainsi que le réel est transformé en représentations pour que l’individu marque son appartenance aux normes et aux valeurs de son groupe social.

c. Objet de la représentation

Rouquette Falment (2003) accorde certains exigences obligatoires, quoique, pas importantes pour qu’un outil soit fixé comme outil de représentation sociale.

Il s’agit d’une part de la « saillance sociocognitive dans une culture et à un moment donné de

l’objet présumé » et d’autre part, « de l’existence de pratiques afférentes à celui-ci dans la

population visée ».Pour satisfaire à la condition de la saillance sociocognitive, l’objet doit « être une abstraction, renvoyer à une classe générale ou générique, (…) et doit « avoir une présence

thématique récurrente dans les communications »30

Pour remplir la seconde condition, il doit exister des pratiques communes se rapportant à l’objet présumé dans la population considéré.

d. Les représentations sociales des langues :

Les représentations des langues forment une catégorie des représentations sociales (Boyer199 :102). Il est subséquemment essentiel de convoquer la détermination des représentations sociales et de rappeler leurs principales fonctions.

Les travaux de Zárate (1997), Muller (1998), et Matthey (1997) émouvant les représentations des langues et de leur instruction, exposent le rôle nécessaire des images que se font les apprenants de ces langues, de leurs locuteurs, et des pays dans les quelles elles sont adoptées. Ces images, très strictement stéréotypées, cachent un pouvoir améliorant ou défendant vis à vis de l’apprentissage lui même.

Muller (1998) et Perrefort (1997) décèlent une relation entre l’image qu’un apprenant s’est forgé d’un pays et les représentations qu’il bâti à propos de son propre apprentissage de

30

(25)

15

la langue de ce pays. « Ainsi, une l’Allemagne correspondrait à la vision d’un apprentissage difficile

et insatisfaisant de l’Allemand image négative de»31(Muller 1998)

Cadelier & Hermann-Brennecke (1993) exposent « le contact scolaire avec la langue étudiée,

l’influence de manière généralement positive les représentations attachées à ces langues et à leurs locuteurs- cible. Toutefois, ces évolutions peuvent être altérées par le degré de pertinence que les élèves allouent à la langue, dans leurs rapports effectifs ou imaginés à la société »32. (Cadelier & Hermann-Brennecke, 1993, 103).

Différents articles sur les représentations sociales autour des langues, c’est pour cela que ces dernières sont portée le plus généralement raffinées à partir d’un changement où l’on connait déjà. Le familier, le rassurant servent de point de calcul et de confrontation. Il est donc captivant de voir comment les sujets se forgent des conceptions du contact avec d’autres langues, indépendamment ou stimulants. On peut voir ainsi que l’élaboration des représentations s’effectuent dans des interactions complexes, qui font intervenir plusieurs acteurs et différents paramètres.

e. Les représentations des langues en contactent

Cavalli & Coleta (2002) distinguent certains traits contextuels saillants à propos de l’éducation bilingue : « la façon d’envisager la langue, l’apprentissage des langues, la compétence

langagière, les rapports entre l’école et la société, parmi d’autres phénomènes de contacts de langues, l’importance accordée à la norme rescription, la façon d’envisager le»33

. (Cavalli& Coletta 2002, p28).

Tous les travaux considérés ci-dessus, plus ou moins, abandonnent à apercevoir un rôle fondamental, dans ces représentations, pour la « langue-culture » source des apprenants, Les représentations sont le plus souvent raffinées à partir d’un progrès où le « front conjoint » le

« familier » « les apaisants » servent de repère de comparaison. I.4. Définition et Complexité de la construction identitaire

La construction identitaire ne fait pas problème à cause de la multiplicité des milieux d’appartenance, mais à cause de l’exclusion sociale, qui frappe une des composantes.

31 Muller, N., 1998, « L’allemand, ce n’est pas du français ! » Enjeux et paradoxes de l’apprentissage de l’allemand. Neuchâtel : INRP-LEP. P 145

32 Candelier, M. & Hermann-Brenneke, G., 1993, Entre le choix de l’abandon : les langues étrangères à l’école, vues d’Allemagne et de France, Collection Crédif-Essais, Didier, p.103

33

Cavalli, M. & Coletta, D., 2002, « Langues, bilinguisme et représentations sociales au Val d’Aoste », Aoste : Institut Régional de Recherche Educative., p28).

(26)

16

Il s’agit donc de construire un certain type de rapport aux différentes appartenances multiples et de surmonter les obstacles de communication, qui résultent de la multiplicité pour profiter aux richesses de chacune.

Alors les représentations se développent suivant un processus progressif, permettant leur ajustement à l’évolution sociale et provoquant leur transformation .C’est ce que nous considérons dans la partie présente en nous intéressant à l’évolution des représentations relatives.

I.4.1 Définition de l’identité

L’identité est une notion récente car, elle est devenue très utilisée aujourd’hui dans notre société, alors on parle d’identité sociale dès qu’un individu ou un groupe se voit attribuer une caractéristique identitaire par d’autres.

Cette forme d’identification répond à une logique classificatoire, dans la mesure où elle permet à un individu ou un groupe d’ordonner l’autre sur des critères dominants.34

Si cette catégorisation peut être d’ordre professionnel, sexuel, ou encore générationnel. Les géographes se sont surtout intéressés à celles qui renvoient des logiques de localisation (les quartiers ouvriers, le continent noir) ou environnementales (les montagnards, les peuples tropicaux, etc.)35

I .4.2 Les composants de l’identité sociale

Elle se compose de deux parties :

Premièrement l’identité individuelle : elle se fonde de manière consécutive, pendant la vie toute entière d’une personne. Elle se bas d'ailleurs sur son histoire personnelle et son entourage naturel et culturel.

Deuxièmement l’identité individuelle : est en construction dans la confrontation avec soi et

avec les autres au long de son parcours de vie.

L’identité sociale ou socioculturelle se caractérise par l’appartenance d’un individu à plusieurs groupes sociaux.

Selon le petit Rebert l’identité se définie par :

 Le caractère qui ce démure identique a soi même.

34

DEBARBIEUX, Bernard, Prendre position : « réflexions sur les ressources et les limites de la notion d'identité en géographie » (p. 341.)

(27)

17

 Ce qui fait une chose est exactement de même nature qu’une autre, c’est donc la notion du même qui convoqué de l’identique.

 Le caractère permanant et fondamental de quel qu’un d’un group, convection d’un individu appartenir a un group social reposant sur le sentiment dune communauté géographique, linguistique culturelle est entrainent certaine un ensemble de donné comportement permettant d’individualisé quelqu'un c’est la différenciation qui prédomine.

 Le terme identitaire est vague, et généralement employé a mauvais savoir, car l’identité est la marque permanente et essentiel d’un group, identité social est la certitude d’un individu découler a un groupe social qui entraîne un vrais écoulement particulier.

Elle se dispose dans l’altérité « une identité grossière, immédiate, une identité « de

surface »doit laisser la place a une quête des structure profonde qui façonnent l’identité dans l’aspect relationnel : la question de l’autre apparait comme constitutive de l’identité »36

L’identité social comprend les attributs catégoriels et statutaire qui se référent à des catégories sociales ou se rangent les individus, c’est souvent une identité « prescrit » cette identité situe l’individu à l’articulation entre le sociologique et le psychologique « comprend les processus

psychologique qui tendent a ordonner l’environnement en termes de catégorie : groupes de personnes, objet ,déventement en tant qu’il sont équivalant les un au autres pour l’action , les intentions au les attitudes d’un individu »37

Chaque identité ne se construit que dans un rapport à une autre identité. Elle implique la reconnaissance d’autrui, le besoin d’avoir la confirmation de l’image que l’on tend à donner de soi aux autres. Il existe deux notions primordiales de l’identité :

 L’identité dans le sens d’une interrogation : suis-je semblable, identique à quelque chose/quelqu’un d’autre ? Le processus en jeu est une sorte de « réflexion en l’autre

», une identification à l’autre.

 L’identité comme caractère de l’unicité : mon identité est ce qui m’exprime unique, ce qui m’individualise par rapport à l’autre.

Dans les deux sensations pour la limite d’identité, il y a une contraction, un paradoxe. On examine en conséquence, qu’il y a une contraction d’ordre logique entre les deux sens à donner à l’identité.

36 en ligne .http://www.canalacademie .com./ida1416-L-identité .html, consulté le 30/08/2010 37La théorie de l’identité sociale de Tajfel et Turner en ligne

(28)

18

La notion d’identité sociale place l’individu au carrefour du sociologique et du psychologique. Elle démontre à quel point l’appartenance parallèle à divers groupes sociaux est déterminante, dans la formation de l’identité personnelle.

L’identification sociale se définit comme « la catégorisation des autres individus (il est de

sexe masculin ; elle est étudiante…) et la définition de soi en terme de catégorie sociale (je suis une femme, je suis une française…) »38

I.4. 3 Les étapes de la théorie de l’identité sociale

L’identité sociale peut être présentée en quatre étapes selon39 Vinsonneau

 La catégorisation sociale.

 La deuxième notion principale de la théorie de Tajfel est l’identité sociale

 Le troisième concept qui soutient la théorie de Tajfel est celui de la comparaison social.

 La différenciation psychologique constitue le quatrième concept fondamental de la théorie de l’identité sociale.

38

Vinsonneau G., 1999, Inégalités sociales et procédés identitaires, 1999, Armand Colin, Paris: p.32). 39

(29)

19

En conclusion, nous constatons que La sociolinguistique urbaine a particulièrement montré l’efficience conceptuelle et descriptive de l’urbanisation, comme la valorisation de la mobilité spatiale, rapportée à la sociolinguistique et aux faits langagiers en général. Une urbanisation sociolinguistique serait alors la prise en compte du dynamisme de l’espace urbain (investi par les divers discours sur les appropriations identitaires via la langue et sa variation perçue) ainsi que l’interprétation et la compréhension de l’environnement social constituant, l’une des principales fonctions remplies par les représentations sociales.

Une représentation : est constituée d’un ensemble d’informations, de croyances, d’opinions et d’attitudes à propos d’un objet donné. Il s’agit d’un ensemble d’éléments cognitifs relatifs à un objet social. En effet, les fonctions identitaires des représentations sociales permettent aux individus et aux groupes de se montrer, d’être entendus et identifiés, de maintenir un lien, une existence sociale et une identité sociale positive. Ceci permet de considérer les représentations sociales comme « images reliantes » au cœur des processus identitaires.

(30)

(31)

20

Dans le deuxième chapitre, nous voulons mettre en relief l’aspect sociolinguistique urbain

du phénomène observé sur le graffiti qui peut être considéré comme la mémoire de la vie quotidienne des hommes, depuis l’antiquité c’est pour cela, nous allons présenter le phénomène des graffitis dans la société. Une multitude d’artistes graffiteurs se sont affichés tant et si bien. Le graffiti est maintenant reconnu et respecté de toutes parts ! Un graffiti est en fait, par définition : un dessin ou une inscription peinte, tracée ou gravée sur des biens publics ou privés, des monuments, des murs ou sur tout autre support qui n’est habituellement pas utilisé dans cette optique.

Le graffiti, est la voix de la masse, une façon de transgresser les règles ou de crier haut et

fort un fait, ou un mécontentement général, à priori. Il sert par ailleurs pour plusieurs toile grandeur nature, de lieu pour laisser un libre court à l’imagination, à la créativité. Il est un art visuel, qui offre beaucoup de visibilité et une manière bien particulière d’afficher un désir à être subversif et coloré.

Il utilise en français et en anglais de la même façon et demeure tel quel. De façon plus contemporaine, on associe le graffiti au « street art » (ou art de la rue) ainsi qu’à la culture hip hop puisque souvent réalisé par des groupes adhérents à cette dernière. Ces groupes sont communément appelés « crew » ou « squad » et illustrent habituellement leurs pseudonymes personnels ou ceux des collectifs dont ils font partie. Les mots couramment utilisés pour qualifier les artistes qui illustrent des graffiti sont « graffiti-artist », « graffiteurs », « writers » et « artistes graffs ».

On différencie le graffiti de la peinture, par son caractère souvent illégal, voire même

clandestin, les lieux dans lesquels ils ont été dépeints (grottes, cellules, caveaux, etc.) ainsi que ce qu’ils représentent.

Le graffiti, tel que l’on connaisse aujourd’hui est urbain, il a connu une évolution remarquable au fil des décennies. Souvent réalisé dans un contexte de tension politique, ou suite à des faits de société, ayant un grand impact sur la masse, ils se sont développés durant les révolutions, les guerres (Algérie, première et seconde guerre Mondiale, l’occupation, etc.) et plus tard, dans un esprit esthétique par l'utilisation de nouvelles techniques, telles que la peinture aérosol, l’utilisation de pochoirs, la gravure et la peinture au pinceau ou au rouleau, pour ne nommer que celles-ci.

(32)

21

II.1 Le plurilinguisme en Algérie

La situation du plurilinguisme se définit comme étant la coexistence de deux ou de

plusieurs variétés linguistiques sur un même territoire. Un fond causant est dit plurilingue lorsqu’il recourt, dans des conditions de communications distinctes, à l’usage de plusieurs langues, il en est de même pour les communautés linguistiques dites identiquement plurilingues où les membres modifient les usages en fonction des contextes de communication. Lorsque les usages sont hiérarchisés il en résulte une diglossie.

Le concept de diglossie est utilisé en sociolinguistique pour la description des phénomènes de contacts de langues. Pour Ferguson, ce concept est la « la coexistence dans une même

communauté de deux formes linguistiques qu’il baptise (variété haute) et (variété basse) » 1

II.1.1 Le paysage sociolinguistique de l’Algérie.

L’Algérie fut un rapport largement localisée avec les étrangers à des moments divers, ce qui a admis aux langues usagées par ces étrangers d’être en contact avec les locuteurs maghrébins, ainsi avec leurs pures subdivisions linguistiques. Cela a produit la coexistence de plusieurs codes linguistiques. L’Algérie se caractérise par un plurilinguisme social : l’arabe standard, berbère et ses variétés, français et l’arabe dialectal. Dans ce sens S. Abdelhamid affirme que : « le problème qui se pose en Algérie ne se réduit pas à une situation de bilinguisme, mais peut être envisagé comme un phénomène de plurilinguisme »2

Cette difficulté du paysage linguistique est attacher a l’histoire et de la géographie de l’Algérie.

La langue arabe

Si nous essayons d’exposer la langue arabe selon la grille d’analyse de C. Ferguson à savoir la dichotomie diglossique. Nous exprimerons que la langue arabe dissimule deux variétés. Une variété haute, prestigieuse, présente dans les institutions de l’Etat dite arabe classique et une variété basse minimisée par les politiques linguistiques mais apprise par un grand nombre d’émetteurs dits arabe dialectal.

La langue berbère

On peut considérer que le berbère a remporté une bataille d’une importance vitale qui est celle de sa prise en charge dans les domaines de la production littéraire, de son passage du

1 Calvet. L-J, "La sociolinguistiqu"e, Ed PUF, Paris, 1993, p.3

2 Abdelhamid. S. Pour une approche sociolinguistique de l’apprentissage de la prononciation du français langue étrangère chez les étudiants de français de l’université de Batna, thèse de doctorat, Université de Batna, 2002, p.35

(33)

22

stade oral au stade de l’écrit et son insertion dans la recherche scientifique, notamment la langue berbère est devenue aujourd’hui une langue officielle dans l’Algérie

La langue classique

La langue classique actuellement, est la loi de langue nationale et officielle spécifique, elle est actuellement dans toutes les fonctions formelles elle est la langue dans laquelle fut divulgué le coran et dans laquelle est véhiculé le patrimoine littéraire arabe, c’est une langue particulièrement codifiée, même si elle peut être usée oralement pour la prédication ou l’enseignement, elle n’est en tout cas jamais employé comme langue de la communication spontanée et d’usage quotidien.

Selon G. Grand guillaume : « sans référence culturelle propre, cette langue est aussi sans communauté. Elle n’est la langue parlée de personne dans la réalité de la vie quotidienne » 3

L’arabe dialectal.

L’arabe algérien est contemplé comme étant une langue, qui s’est exigée par une puissance de la dynamique sociale et historique, commune des algériens c’est-à-dire une langue de la communication réelle et parlée par la plupart des algériens. Cette variété se détermine par des usages phonétiques …ex qui la distinguent de l’arabe classique.

La langue française

La langue française est considérée comme une langue étrangère elle reste toujours en usage dans la rédaction des textes officiels, qui ne reconnaissent l’officialité qu’a l’arabe classique, car c’est un moyens de communications rendent le monde comme un petit village où des ponts interculturels se dressent entre la société française et la société algérienne.

La rue offre aux fréquentés et aux publics des écritures souvent momentanés qui naissent puis disparaissent au fil du temps.

Aujourd’hui, la société reste répartie sur le sujet des graffitis, certains observent ces inscriptions comme un acte de détérioration et d’autres comme une œuvre picturale a part entière, il n’est pas un mouvement nouveau comme nous pourrions être amené à le croire, au contraire il remonte aux temps anciens.

Ces inscriptions étaient présentes dans le monde entier et parfois prenaient une valeur historique significative, transmettant des messages politiques, religieux, sexuels ou personnels, Le but premier du graffiti est qu'il se voit et qu'il existe. Le concept est donc

(34)

23

d'écrire son nom sur le plus grand nombre de murs possibles dans des rectos difficiles d'accès mais bien exposés.

II.1.3 Le parler jeune

Le terme parler jeune, renvoie à une représentation du réel ou pour être plus précis, à la représentation du rapport imaginaire, que nous entretenons nous-mêmes avec le réel, dans une dynamique bien connue de la géographie sociale (T. BULOT, 2004).

Pour lui, les jeunes comme une idée sociale reste d’une certaine façon et ayant une façon de parler et une créature, qui les différencie. Engager une prospection sur le parler jeune présume qu’on s’attache à un peuple plutôt qu’à une autre.

Alors , la grande partie de la sociolinguistique urbain s’intéresse plus particulièrement à ce « parler jeune », à savoir les pratiques langagières et les représentations linguistiques des jeunes, habitant le milieu urbain. Ces jeunes développent parmi-eux une langue particulière, considérée comme moyen utilisé pour exprimer leur identité spécifique car ils ont conscience de parler différemment. Ils veulent une identité séparée de celle de la génération précédent alors dans ce parler, plusieurs termes et expressions appartiennent au langage des jeunes finisse par l’utilisation de plusieurs langues comme le français ; l’arabe dialectale dans les chansons , cinéma ,les graffitis.

À ce stade, il convient de préciser que le langage des jeunes est assez riche et se renouvèle inlassablement. Cette vivacité s'explique par le fait que chaque génération de locuteurs qui disparait emporte avec elle une partie vieillissante du lexique et chaque génération qui se met en place en introduit une nouvelle partie du lexique

II.1.4 Les jeunes créent leur propre langue

Les jeunes, inculpés par la servante société d’être impuissants de se formuler correctement dans une langue appropriée, Ils sont capables de réfléchir sur leur avenir, leur identité jeune sur la langue qu’ils pratiquent habituellement.

II importe d’aborder, le parler des jeunes comme il convient, c'est-à-dire à la fois comme un mouvement générationnel posant la différence par l’affirmation des identités, et à la fois comme un lieu symbolique où se jouent les minorations sociales (…) il démontre aussi

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